Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

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La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).

La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger).

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

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Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Avec APA

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La découverte de pétrole onshore au Congo change la donne de son scénario énergétique, selon la Chambre africaine de l’énergie

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Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

La Chambre africaine de l’énergie (CAE) a estimé jeudi dans un communiqué, que la découverte onshore annoncée le 10 août, du gisement pétrolier du Delta de la Cuvette au Congo, changeait la donne pour le Congo et l’Afrique.

La découverte a été annoncée par SARPD Oil et PEPA, un consortium congolais travaillant en tant qu’opérateurs du bloc. « C’est de fait l’une des plus grandes découvertes de pétrole de ces dernières décennies« , a relevé le président exécutif de la CAE et directeur général du Centurion Law Group, Nj Ayuk.

Il a ajouté que l’Afrique restait un point chaud d’exploration où des explorateurs internationaux ont procédé à de grandes découvertes de pétrole et de gaz au cours des dernières années. Tandis que la découverte d’Oyo au Congo était toutefois le résultat des efforts déployés par des sociétés congolaises, ce qui est une victoire pour le Congo et pour l’Afrique.

Les premières projections indiqueraient que les gisements découverts pourraient produire jusqu’à 359 millions de barils de pétrole, soit 983 mille b/j. Cela pourrait quadrupler la production du Congo, qui se situe actuellement à plus de 330 mille b/j, selon les derniers chiffres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). La production a régulièrement augmenté ces dernières années, le gouvernement congolais s’étant fixé comme objectif d’atteindre 400 mille b/j d’ici 2020.

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« Il s’agit de notre première découverte onshore et elle nous laisse beaucoup d’espoir que nous ferons plus de découvertes, en particulier maintenant que nous allons attribuer plus de blocs pour l’exploration pétrolière dans le cycle de licences en cours« , s’est réjoui le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère-Tchicaya.

Le gisement Delta de la Cuvette couvre 9 392 m2 et comprend quatre puits. Le premier a été foré en mars dernier. Une fois pleinement exploitée, cette licence pourrait propulser le Congo en tant que troisième producteur de pétrole d’Afrique, devant l’Algérie et la Libye.

La découverte change également la donne pour le scénario énergétique du Congo, la majeure partie de sa production de pétrole et de gaz provenant actuellement de gisements offshore.

Le Congo s’efforce depuis des années d’ouvrir l’accès à l’énergie dans ses provinces du centre et du nord, notamment par le biais du pipeline prévu de 1 200 km entre Pointe Noire et Ouesso. L’exploitation de tels gisements de pétrole au centre du pays pourrait ouvrir de nouvelles frontières énergétiques au Congo et pour le reste de la région.

La CAE se réjouit du développement à venir de cette licence, qui créera des emplois pour les Congolais, et offrira aux entreprises et aux entrepreneurs congolais la possibilité de servir l’un des plus importants projets de développement onshore à venir en Afrique centrale. Une telle découverte pourrait potentiellement générer une croissance économique considérable pour le Congo et ses provinces du centre et du nord, d’autant plus que le pays se remet de la crise économique provoquée par la chute des prix du pétrole.

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance du PIB de 5,4 pour cent en 2019, la plus forte de l’Afrique centrale. Le Congo dispose de deux milliards de barils de réserves de pétrole prouvées provenant d’une vingtaine de champs en cours d’exploitation et d’une dizaine de permis délivrés et en attente de développement.

Selon le gouvernement congolais, ses réserves de gaz prouvées s’élèvent à 200 milliards de mètres cubes standard sur 20 ans, dont 70 milliards de gaz associé. Alors que la production de gaz atteint environ 400 milliards de pieds cubes, le gouvernement soutient divers projets de valorisation et de monétisation du gaz afin de générer une diversification et une croissance économique.

Le Congo estime pouvoir monétiser environ 100 milliards de mètres cubes standard de gaz en intégrant divers projets de valorisation du gaz dans le pays via un système de collecte et de transport qui doit être opérationnel d’ici 2020.

Avec PANA

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Congo: découverte du premier gisement onshore du pétrole au nord

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Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

Deux sociétés d’exploitation pétrolière ont présenté samedi à Oyo, ville natale du président Denis Sassou Nguesso, les caractéristiques du premier gisement onshore de pétrole découvert dans la région de la Cuvette au nord du Congo, pouvant quasiment quadrupler la production du pays.

Le gisement du Delta de la Cuvette (son nom officiel) qui s’étend sur une superficie de 9.392 mètres carrés dispose de quatre puits dont le premier est en perforation depuis mars, selon la Société africaine de recherche pétrolière et distribution (SARPD-oil) et l’entreprise PEPA chargées de son exploitation.

D’après les études de prospection le gisement pourrait produire jusqu’à plus d’un milliard de mètres cubes d’hydrocarbures dont 359 millions de barils de pétrole, soit 983.000 barils par jour, a affirmé Mohamed Rahmani, directeur marketing de SARPD-OIL.

« La part de l’État congolais (qui a attribué le permis en 2006, ndlr) sera de 35%« , en rapport avec un accord de partage de production, a-t-il précisé.

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« Nous ne sommes pas encore en phase de production, mais plutôt dans la dernière phase de perforation. Et, dans les déblais qui remontent en surface nous avons trouvé des huiles, c’est-à-dire du pétrole« , a expliqué Albert Boukoulou Matondo, ingénieur forage sénior du gisement découvert.

« Je peux confirmer qu’on a traversé des zones réservoir imprégnées avec des hydrocarbures. C’est un puits d’exploration pure« , a-t-il ajouté. Officiellement le Congo produit actuellement 350.000 barils de pétrole par jour, troisième producteur d’Afrique subsaharienne, loin derrière le Nigeria et l’Angola.

Ces deux firmes sont dirigées par Claude Wilfrid Etoka, homme d’affaires congolais, très proche du président Denis Sassou Nguesso, tous deux originaires de la Cuvette, région qui abrite le gisement.

Dans une vidéo projetée à la cérémonie de présentation du Delta de la Cuvette, marquée par la présence de quelques membres du gouvernement, le président Denis Sassou Nguesso s’est félicité de l’opération de forage du gisement.

« C’est une nouvelle qui nous réjouit tous, car c’est le résultat d’un long processus qui a commencé dans les années 80, a-t-il fait savoir.

« Renforcer l’indépendance énergétique du Congo, tel est le rôle que doit jouer le Delta de la Cuvette« , a déclaré Claude Wilfrid Etoka.

Avec AFP

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Hydrocarbures : le Congo met un terme aux accords commerciaux avec Eni-Congo

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Eni-Congo
©DR

La République du Congo a mis un terme aux accords commerciaux le liant, depuis novembre 2010, à la société pétrolière Eni-Congo. Cette décision permet au gouvernement congolais d’économiser 171 000 barils par mois. 

Une lettre conjointement signée par les ministres des hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya et des Finances et du budget, Calixte Nganongo notifie à Eni-Congo, en des termes très clairs, le terme de ces accords : « l’échéance prévue pour la récupération totale des investissements [d’Eni-Congo] est arrivée à son terme depuis le 20 janvier 2019, avec un dernier prélèvement d’une quantité 141760 barils ».

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Selon cette lettre datée du 24 avril 2019, les prélèvements mensuels qui s’élèvent à 171 000 barils s’inscrivaient dans le cadre du suivi de la récupération des coûts d’investissements liés à la construction par Eni-Congo de la CEC et tous les projets intégrés sur les droits à huile de l’Etat congolais.

Le gouvernement congolais enjoint ainsi Eni-Congo à « ne plus prélever les 171 000 barils qui servaient mensuellement au remboursement des CAPEX préfinancés ».

La même lettre annonce un audit des CAPEX et de prélèvements y relatifs, dans un délai raisonnable, par les services des deux ministères. 

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Pétrole : le Congo joue la carte diplomatique auprès des pays de l’Appo

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Le président congolais Denis Sassou Nguesso

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger sillonne, depuis le 25 mars, quelques capitales africaines en compagnie de son collègue des Hydrocarbures.

Jean-Claude Gakosso et Jean-Marc Thystère Tchicaya ont débuté leur périple par Luanda, en Angola, avant de le poursuivre par Libreville (Gabon), Malabo (Guinée équatoriale) et Abuja (Nigeria), le 28 mars.

Cette tournée, décidée par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso, s’inscrit dans la perspective de la tenue, le 2 avril à Malabo, du conseil des ministres des pays membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole africains (Appo, dans son sigle anglais).

Il s’agit pour les deux ministres en mission d’expliquer aux chefs d’Etat qui les ont reçus la vision du Congo pour cette organisation. En Angola, Jean-Claude Gakosso et Jean Marc Thystère Tchicaya ont été reçus par le président Joao Lourenço.

Si à Libreville, les deux émissaires du président congolais ont été reçus à la primature, à Malabo, c’est le président Obiang Nguema Mbasogo qui leur a accordé son hospitalité.

Ici et là, c’est le même plaidoyer pour le Congo qui envisage une place de choix au sein de l’Appo, notamment en abritant son siège.

D’autres destinations sont annoncées avec, au menu, les mêmes mobiles. Le Tchad et la République démocratique du Congo sont également les pays où Jean-Claude Gakosso et Jean Marc Thystère Tchicaya devraient s’y rendre.

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Congo : Les recettes pétrolières sont désormais numérisées

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Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

Les sociétés pétrolières feront désormais leurs déclarations en ligne au moyen du Système de suivi des paiements des créances de l’Etat (Syspace). Le nouveau dispositif a été mis en service, le 4 février à Brazzaville, par le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo.

Développé depuis deux ans par une équipe d’informaticiens congolais, le Syspace est censé interconnecter les différentes administrations impliquées dans la collecte des créances de l’Etat. Les ressources naturelles représentent plus de 85% des recettes budgétaires du pays. Après le secteur pétrolier, le dispositif va s’étendre aux industries du bois puis aux sociétés minières.

La réforme concerne, en effet, les quarante-deux champs pétroliers en production, y compris le nouveau puits de Moho Nord. La plate-forme sert d’outil d’alerte pour l’administration fiscale, explique l’un des concepteurs de l’application, puisqu’elle enregistre l’ensemble des opérations dans une base des données. « Le système peut prévenir en cas de non-paiement en fonction des informations emmagasinées », précise Ted Galou-Sou, directeur des ressources naturelles au ministère des Finances. 

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Pour le gouvernement, cette plate-forme vient combler un vide dans la gestion des deniers publics et constitue un maillon essentiel dans la chaîne budgétaire. « Le Syspace apportera, à n’en point douter, un vent de modernisation de la gestion financière en République du Congo. Il a pour ambition la traçabilité et la sécurisation des recettes, d’une part, et l’optimisation de l’exécution des dépenses budgétaires, d’autre part », a déclaré Calixte Nganongo.

La mise en service de cet outil intervient dans un contexte de crise économique provoquée par la baisse des prix du baril du pétrole. L’exécutif qui mise sur les revenus hors pétrole s’est engagé dans un programme de réformes des régies financières. Présent à la cérémonie du lancement du nouveau dispositif, le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, appelle ses partenaires pétroliers à « jouer » le jeu en toute transparence.

Les autorités veulent réviser l’accord avec les entreprises exerçant dans le secteur. « Il est important d’instaurer ce suivi. Avec les sociétés pétrolières, nous travaillons à l’optimisation des ressources avec un meilleur équilibre au niveau des partenariats. Nous sommes en train de réviser un certain nombre de conventions ainsi que des contrats de partage de production », a assuré Jean-Marc Thystère Tchicaya. 

Fiacre Kombo

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Congo : Total va continuer à accompagner le pays dans son développement

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©DR

Le directeur Afrique de Total, Guy Maurice, a annoncé, le 25 janvier à Brazzaville, la poursuite des investissements et de l’accompagnement du Congo dans son développement. 

Cette année, « c’est cinquante ans de coopération étroite avec le Congo. Total a accompagné le Congo dans son développement. Elle a été présente dans chacune des étapes, les difficiles et les plus faciles », a indiqué Guy Maurice.

S’exprimant à l’issue d’un entretien avec le président Denis Sassou N’Guesso, le directeur Afrique de Total a signifié que « cette année du jubilé sera placée sous le signe de la continuité. Total va continuer à accompagner le Congo dans son développement ».

Selon lui, les investissements de Total représente aujourd’hui 2/3 de la production pétrolière congolaise.

« On est fier de ces résultats. L’année dernière, Total a produit près de deux cents mille barils par jour. C’est un résultat très remarquable et on le doit grâce à toutes les équipes présentes au Congo », s’est félicité Guy Maurice.

Il a ensuite exprimé l’engagement de Total dans l’éradication du torchage du gaz d’ici à l’an 2030 au Congo ainsi que dans la préservation de l’eau à travers des rejets d’eau en mer répondant aux normes prescrites par les autorités congolaises.

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Le directeur de Total E&P Congo, Martin Deffontaines, à son tour, a fait savoir que sa société devrait travailler pour la recherche et l’exploration de nouveaux champs pétroliers.

« Le projet Moho Nord n’est pas encore complètement terminé. Nous avons foré dix puits en 2018 sur ce champ. Nous avons encore des puits à forer en 2019 et en 2020 », a-t-il dit.

« Les efforts vont continuer sur ce projet et puis notre vœu le plus cher en ce début d’année, c’est de pouvoir travailler sur les nouvelles zones, faire de l’exploration, rechercher des hydrocarbures pour pouvoir apporter non seulement à la compagnie mais surtout à l’Etat congolais des relais de croissance pour le futur », a assuré Martin Deffontaines.

Christian Brice Elion 

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Congo : la production pétrolière devrait atteindre 131 millions de barils en 2019

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Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

La République du Congo attend pour cette nouvelle année 2019 une production pétrolière de 131,983 millions de barils, contre 117 millions de barils en 2018, selon les prévisions budgétaires du gouvernement, a appris Xinhua vendredi à Brazzaville de source parlementaire.

Le pétrole est la première source de revenu du Congo qui se classe au 4ème rang des producteurs de l’Afrique subsaharienne. Il représente les deux tiers du Produit intérieur brut (PIB), 75% des recettes publiques et 90% des recettes d’exportation.

La chute du prix du baril sur le marché international depuis 2014 a plongé le Congo dans une crise socio-économique profonde, rappelle-t-on.

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Congo : légère reprise du secteur hors pétrole en 2019

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Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

Affectés depuis la baisse des prix du pétrole sur le marché mondial, les secteurs des transports, de l’agriculture, des bâtiments et travaux publics… vont se relancer graduellement à partir de l’année prochaine.

Les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) indiquent que contrairement à l’année 2018 où la croissance du produit intérieur brut non-pétrolier était à -5%, de 2019 à 2022, la situation devrait s’améliorer jusqu’à atteindre 5%.

Toujours selon les perspectives de cette institution de Bretton Woods, les résultats macroéconomiques en Afrique subsaharienne continuent de s’améliorer grâce aux ajustements opérés au niveau national et à un contexte extérieur favorable, marqué, entre autres, par le maintien d’une croissance régulière de l’économie mondiale, l’augmentation des prix des produits de base et des conditions financières extérieures accommodantes.

Malgré une volatilité accrue sur les marchés des produits de base, a expliqué le représentant résident du FMI au Congo, Alun Thomas, les prix de l’énergie devraient être plus élevés que prévu en avril dernier. Les perspectives sont plutôt contrastées pour les métaux et les produits de base exportés par la région.

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Rappelons que dans son dernier rapport sur les perspectives économiques et financières, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) indiquait que la contribution du secteur hors pétrole à la croissance des Etats de la sous-région est estimée cette année à 1,5% du produit intérieur brut contre 1% pour le secteur pétrolier.

Pour la période 2019-2021, les experts de la BEAC souhaitent, quant à eux, une accélération de la croissance de 3,5% à 4,1%, grâce aux activités du secteur hors-pétrole. Nonobstant la légère hausse du prix du baril de pétrole qui se situe aux environs de soixante-dix-huit dollars américains, l’économie pétrolière stagne en moyenne au Gabon, au Cameroun, en Guinée équatoriale, au Congo et au Tchad.

En dépit de ces perspectives, les vulnérabilités liées à la dette persistent. La dynamique de la dette pour les pays subsahariens en surendettement s’explique, d’après le rapport du FMI, par des déficits primaires élevés qui se sont creusés du fait de l’effondrement des prix des produits de base.

Lopelle Mboussa Gassia

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Congo : « une partie importante du revenu du pétrole est récupérée par les sociétés qui l’exploitent » (ambassadeur turc)

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Une plateforme offshore d’exploitation de pétrole. © Getty Images/HeliRy

Dans une interview accordée à une agence de presse turque, l’ambassadeur de Turquie en République du Congo, Can Incesu, affirme par ailleurs que « l’économie du Congo est trop basée sur le pétrole »

C’est ce que « tout le monde dit » et que l’ambassadeur de Turquie en République du Congo, Can Incesu, dit partager : « l’économie du Congo est trop basée sur le pétrole. Elle s’est passée des autres potentialités du pays, notamment l’agriculture. »

Dans une interview diffusée par l’agence de presse turque Anadolu mercredi, 21 novembre, l’ambassadeur turc regrette également le fait que les revenus générés par le secteur pétrolier ne profitent pas pleinement aux Congolais.

« Le pétrole qui est produit au large de Pointe-Noire a une grande valeur monétaire, mais une partie importante du revenu du pétrole est récupérée par les sociétés qui l’exploitent [essentiellement des sociétés étrangères, NDLR]. La richesse n’a pas pu être répartie assez équitablement au sein de la population congolaise, même si les Congolais ont un certain niveau de revenu », affirme dans cette interview Can Incesu.

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Le Congo-Brazzaville a produit 354 000 barils de brut par jour (b/j) en 2017 dont la majorité (261 000 b/j) destinée à l’export, selon les données de la 53e édition du bulletin statistique annuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), publié en juin 2018.

D’après les données de la Banque mondiale, la production pétrolière congolaise est passée de 84 millions de barils en 2016 à 96,8 millions en 2017, soit une augmentation de 15,3%.

Début août 2018, le Premier ministre, Clément Mouamba, avait indiqué à l’Assemblée nationale congolaise que le pays ne tirait pas véritablement de bénéfices des cours du pétrole brut à cause du remboursement des dettes contractées.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), avec qui l’Etat que dirige Denis Sassou Nguesso négocie une aide financière, le Congo a une dette publique supérieure à plus de 110% de son PIB.

© Energies-media

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