Le premier secrétaire, M. Juste Bernadin Gavet, nommé en fin mai 2013.
La Force montante congolaise (Fmc), un mouvement de jeunesse du Parti congolais du travail (Pct), a condamné, le 8 mai dernier à Brazzaville, la démarche entreprise par certains de ses membres depuis quelques semaines pour destituer le premier secrétaire, M. Juste Bernadin Gavet, nommé en fin mai 2013.«La Fmc dénonce les activités anarchiques menées pour détourner l’organisation de ses missions nobles. Par conséquent, les participants condamnent cette attitude irresponsable et séditieuse visant à discréditer la Force montante congolaise et à ternir l’image du Parti congolais du travail», a déclaré cette organisation au cours de l’Assemblée générale présidée par le secrétaire permanent du bureau politique du comité central du Pct, chargé de la Jeunesse, M. Fernand Sabaye.
Cette déclaration fait suite aux discours d’une frange de membres de la fédération du Fmc, dirigée par le secrétaire permanent chargé de l’économie, de l’emploi et des affaires sociales de ladite organisation, M. Donald Mobobola, visant à mettre en place une commission ad hoc de 13 personnes, en vue d’assurer «le redressement salutaire pour la préparation du Congrès de ladite fédération».
En raison de ces propos, la Fmc a appelé les dissidents au ressaisissement et demandé au comité central de prendre toutes les mesures pour rétablir l’ordre, la cohésion et la discipline au sein de l’organisation.
De même, elle a invité tous les membres, sur toute l’étendue du territoire national, à se démarquer de ce groupe de dissidents et de se mobiliser résolument derrière le Pct, en vue de relever le défi du développement du pays.
Lancé le 2 mai à Brazzaville, par Denis Christel Sassou N’Guesso, « Le Congo que nous voulons »
Le parti au pouvoir a apporté la clarification, le 22 août à Brazzaville, par la voix de son secrétaire général, Pierre Ngolo, répondant à un journaliste sur la question à l’occasion d’une conférence de presse animée par le collège des présidents de la majorité présidentielle.
« Avez-vous suivi une instance du Parti congolais du travail se prononcer pour » Le Congo que nous voulons »? C’est une initiative d’un citoyen, fut-il membre du Parti congolais du travail sur laquelle il répondra devant le parti », telle a été la réponse de Pierre Ngolo au journaliste qui voulait savoir si « Le Congo que nous voulons » était un projet du Parti congolais du travail (PCT), entendu qu’il est développé par un cadre de ce parti et membre du bureau politique. Pierre Ngolo a signifié que le PCT n’avait pas un autre projet en dehors de celui sur la base duquel leur candidat à la présidentielle, Denis Sassou N’Guesso, a été élu en 2016, à savoir « La marche vers le développement ». Aussi, engagé à soutenir la mise en oeuvre de ce projet en dépit de la situation économique présente, le secrétaire général du PCT a demandé à ses militants de respecter la discipline du parti, les invitant à se tenir en dehors de l’initiative « Le Congo que nous voulons. « Nous demandons aux nôtres, à tous les niveaux, de se tenir en dehors de ce qui se passe qui n’engage en rien le Parti congolais du travail. Ceux qui ont pris l’option de suivre ce chemin-là rendront demain compte devant le parti », a notamment prévenu Pierre Ngolo.
Outre cette question, l’échange entre la presse et le collège de la majorité présidentielle a porté sur d’autres problématiques telles celles abordées récemment par une frange de l’opposition, précisément la situation du Congo qui serait en banqueroute, l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Pour la majorité présidentielle, ces propos ne sont qu’une basse manœuvre.
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Sur l’accord que le Congo entend signer avec le FMI, le ministre d’Etat, président du Rassemblement Citoyen (RC), Claude Alphonse Nsilou, membre de la majorité présidentielle, a laissé entendre que les négociations sont en bonne voie avec la Chine et que le Congo va bientôt signer avec l’institution de Bretton Woods.
Le Congo ne peut pas connaître la banqueroute, a pour sa part indiqué le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère-Tchicaya, président du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social, parti de la majorité présidentielle. Pour lui, le pays a beaucoup de ressources et une telle hypothèse ne serait pas envisageable aujourd’hui. Quant à la question sur le retour de la paix dans le département du Pool, le ministre Landry Euloge Kolélas, président du MCDDI, a, lui, signifié que l’apparition de l’ex-chef rebelle, Frédéric Bintsamou, à Mihété (Vindza) n’était pas spontanée, preuve que le pays est engagé pour le retour définitif de la quiétude dans ce département.
« Nous ne pouvons que saluer l’étape atteinte aujourd’hui. Le projet de la consolidation de la paix dans le Pool habite aujourd’hui toutes les consciences. La paix revient dans ce département et c’est même le vœu du président de la République qui veut mettre fin à cette crise, en mettant un accent sur la réinstallation des ex-combattants et plusieurs projets ont été mis en place à propos avec nos partenaires du système des Nations unies », a-t-il fait savoir.
Dans un communiqué publié lundi 23 avril, le Parti Congolais du Travail annonce le décès de André Obami Itou, membre du bureau politique dudit parti, ancien président du Sénat.
Le monde politique congolais est en deuil. Un de ses vieux routiers, André Obami Itou est décédé à l’hôpital Central des Armées, Pierre Mobengo de Brazzaville, lundi. L’homme y avait été admis dimanche, suite à un malaise cardiaque.
Selon certaines indiscrétions dans le milieu médical, André Obami Itou est décédé d’un accident vasculaire cérébral, AVC.
André Obami Itou a occupé de nombreuses responsabilités politiques et administratives au Congo. Premier conseiller à l’ambassade du Congo en Algérie de 1969 à 1971; Directeur général de l’usine textile de Kinsoundi de 1973 à 1974; ambassadeur itinérant de 1975 à 1976; directeur général de la raffinerie nationale de 1976 à 1978; commissaire politique (préfet ) de la Bouenza en 1979; puis du Pool de 1980 à 1984. Il a été aussi Administrateur-Délégué de l’ex-société Hydro-Congo, poste qu’il a occupé jusqu’en 2002.
À la suite des élections sénatoriale de 2011, André Obami Itou a été élu président du Sénat, avec 67 voix sur 69. Il a été réélu président du Sénat le 28 octobre 2014, avec 69 voix.
Il y a quelques mois, il passait le maillet de président du Sénat à son successeur Pierre Ngolo, prenant de facto sa retraite politique, ses ennuis de santé n’édictant plus une activité soutenue dans le domaine.
André Obami Itou est né le 26 septembre 1940 à Epouéné près de Gamboma. Il a fait une partie de ses études dans son village natal avant de les achever à Brazzaville. Il devient ensuite Instituteur, avant d’entrer en politique.
Au Congo, le gouvernement dirigé par Clément Mouamba fait l’objet d’une interpellation par la chambre basse du Parlement congolais. Tout semble arrangé comme dans un théâtre d’ombre où les rôles sont bien distribués.
Jean Claude Ibovi (président du MDP,Majorité présidentielle) ouvre le bal des questions orales. Pour le moins, ses manières abruptes, directes et parfois désinvoltes agacent les membres du gouvernement. D’autant que sa charge est directe et précise. Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, qui acquiesce de la tête, feint d’amortir les « scuds » lancés contre Mouamba. Le subtile jeu de mise en scène crève les yeux. Des députés du Pct au pouvoir approuvent. En témoignent les nombreuses félicitations que reçoit Ibovi aussitôt après son intervention.
Selon certaines indiscrétions, le téléphone de la vedette du jour aurait explosé – plus de 1000 appels- confie une source proche du président du MDP. Cette sortie parlementaire confirme le dépit amoureux qui caractérise les relations entre Clément Mouamba et l’aile dure du Pct, que l’ancien responsable de l’Upads a rejoint peu avant sa nomination.
La fronde venue de l’intérieur
« Au lieu de nous aider, Mouamba contribue au pourrissement de la situation socio-économique et financière du pays« , accusent certains cadres du parti au pouvoir. Qui vont jusqu’à lui prêter des intentions « présidentialistes » en 2021. « Une biographie conçue à Paris, à l’intention du premier ministre, aurait échoué entre les mains du Chef« , renchérit-on dans les milieux où Mouamba fait office de tête de turc. Vrai ou faux? Toujours est-il que la rumeur enfle pour déstabiliser un homme qui, selon certaines indiscrétions, se couche quasiment tous les jours à 2 heures du matin, le temps d’éplucher et d’affiner certains dossiers.
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Les premiers à s’illustrer en ayatollahs ayant lancé cette « fatwa » contre le Premier ministre sont ceux que l’on appelle à Brazzaville le « trio arbitral », composé de deux puissants ministres et d’un haut cadre d’une grande entreprise parapublique. Les trois séides du pouvoir de Brazzaville, ainsi que certains membres influents de la famille du chef d’Etat, n’auraient pas approuvé l’initiative du Premier ministre de s’en remettre au FMI pour résoudre la crise financière que traverse le Congo depuis 2013. « Il veut provoquer une révolte populaire pour faire tomber le Chef… », marmonnait-on, sous forme de « songui songui », dans certains milieux autorisés de la majorité présidentielle. Mouamba en avait-il le choix, lui qui a hérité d’une situation financière catastrophique?
Ceci explique t-il le retard pris par Brazzaville pour engager des discussions franches avec le FMI, à l’issue de la réunion de décembre 2016 à Yaoundé, à laquelle ont pris part Christine Lagarde et Michel Sapin, l’ancien ministre français de l’Economie?
Est-ce pourquoi certains ministres influents boudaient les réunions du conseil de cabinet, tandis que d’autres arrivaient toujours en retard ou se payaient le luxe de voyager à l’étranger sans, au préalable, obtenir l’autorisation du Premier ministre ? « Les débuts de Mouamba ont été très difficiles à la Primature » , reconnaît, sous couvert de l’anonymat, un conseiller du Premier ministre. » Il en a plusieurs, dont une partie imposée de l’extérieur. Deux d’entre eux, Grégoire Lefouoba et Oyali, sollicités par Mouamba lui-même, ont été relevés de leur fonction, pour des raisons de politique politicienne. Et pour cause, certains laboratoires politiques proches du Pct ont jugé cette expertise comme une recomposition des « lissoubistes nostalgiques »… « Aujourd’hui, poursuit notre source, le premier ministre tient le gouvernail pour faire respecter la discipline au sein de l’équipe gouvernementale. À preuve, des ministres arrivés en retard ne sont plus autorisés à prendre part au conseil de cabinet.«
De malentendus en quiproquo, de sous-entendus en remontrance, le Premier ministre est visiblement passé à la vitesse supérieure pour exiger des réformes à la Snpc et dans d’autres entreprises parapubliques. Pas nécessairement du goût de tout le monde…
S’il est vrai que Mouamba tarde à répondre à la demande sociale du fait de l’assèchement financier que connaît le pays, tout porte à croire que l’audit sur la gouvernance et la corruption recommandé par le Fmi devait permettre, à terme, d’envisager l’avenir du Congo avec optimisme. Sauf si la machine se casse. Clément Mouamba bénéficiera t-il à nouveau de la confiance du chef d’Etat pour mener à bien ces réformes ? « Possible qu’une garde resserrée autour de lui soit à l’ordre jour« , croit savoir, sans sourciller, une source bien informée. Gare néanmoins à l’effet surprise comme lorsque Mouamba lui-même est arrivé, alors que c’est Martin Mbéri qui avait les faveurs des pronostics.
Asie Dominique de Marseille, soutien indéfectible du président Denis Sassou Nguesso, a montré son agacement sinon a eu du mal à dissimuler sa colère contre le Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) et les plus hautes autorités de la République qui ont «volé» sa victoire aux élections législatives du dimanche 16 juillet dernier à Ewo (nord).
Dans ses lamentations, le journaliste a sorti l’artillerie lourde face à son camp politique :
«En vérité je vous le dis !
Durant toute mon éducation familiale et scolaire il m’a été inculqué la notion de l’élévation par l’effort. C’est ainsi que je me suis attelé à cultiver cette notion et voilà pourquoi j’ai toujours été de tous les combats avec détermination.
Je n’ai jamais été victime de ce qui s’est passé à EWO pendant les élections législatives. Je n’ai jamais vu une victoire transformée en échec et un échec transformé en victoire. Non ça donne du vertige et ce n’est que dans notre pays que ce genre d’acrobatie est possible.
Sur un total de 36 bureaux de vote et sur 4 candidats en compétition je termine loin devant les trois autres en réalisant 51,98%. Le candidat de PCT 37% celui de l’UPADS 1% et le dernier (indépendant) 9%. (Je me garde de vous donner les parties décimales des différents scores de mes adversaires).
Par qu’elle alchimie électorale le candidat du PCT bien battu dès le premier tour passe de la défaite à la victoire sans gêne ?
C’est un cauchemar que de réaliser que sur 36 bureaux de vote le candidat du PCT n’est premier que sur 6 bureaux. Le deuxième indépendant sur deux bureaux, celui de l’UPADS sur aucun bureau et moi sur 28 bureaux de vote.
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Comment ce député va-t-il présider aux destinées des populations qui ne l’ont pas élu ?
Comment la CNEI et les hautes autorités de l’Etat sont-elles arrivées à monter pareille ignominie à l’égard d’un autre membre de la majorité. J’ai noyé le peu d’économie que j’avais étant certain de ma victoire. Aujourd’hui je me retrouve sans argent et sans ma victoire pourtant méritée.
Est-ce que ces différentes autorités ont essayé de capitaliser mon humble apport au soutien du pouvoir actuel ? Je suppose que j’ai toujours crié mon appartenance à la Majorité présidentielle donc n’étant pas opposant le PCT et les hautes autorités de la République ne devraient pas s’inquiéter à me voir député.
Quels sacrifices je n’ai pas enduré pour défendre « notre » pouvoir. Deux empoisonnements sous le règne de Lissouba, révocation de la Fonction publique toujours sous Lissouba tout ceci au motif que je suis un défenseur du président SASSOU. En prison, le ministre de la justice de l’époque disait: « On verra comment SASSOU viendra te sortir… »
J’ai mis ma tête à couper pour prendre position sur tous les dossiers chauds qui ont déstabilisé « notre » pouvoir: Les disparus du beach, Les Biens mal acquis, Le changement de la Constitution… Débats sur les plateaux de télévision dans le monde, conférences débat partout je croyais jouer ma partition en faveur du président SASSOU.
Mais… que me reproche-t-on ? Quelle erreur j’ai commise pour que mon propre pouvoir me lâche en faveur de mon adversaire qui est encore un inconnu pour ce pouvoir par rapport aux combats que j’ai menés en faveur du même pouvoir ?
Multiplier par RIEN tous les efforts que j’ai fournis, peut être pris comme un acte d’ingratitude au plus haut niveau ?
Enfin ce qui me fait très mal ce sont les dires des autres qui se moquent éperdument de moi et mes parents qui me disaient toujours: « Tu prends trop de risques espérant que tu en sortes bénéficiaire. »
Pour terminer je vous dis que même si je ne suis pas député, mon souhait est que la vérité soit rétablie un jour pour que je puisse me sentir en paix avec moi-même.
Je persiste, je certifie et je signe que ma victoire a été volée avec l’accord des plus hautes autorités de la République.
Merci à vous tous qui m’envoyer des messages de soutien et de consolation ».
[GARD align=« center »] Les résultats du 1er tour des élections législatives, scrutin du 16 juillet 2017, ont été rendus public le 21 juillet en soirée par le ministre de l’intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou. 93 candidats élus députés au premier tour au Congo; 50 sièges en ballottage, le 2e tour le dimanche 30 juillet.
Le Parti congolais du travail (PCT) a gagné 70 sièges dès le premier tour des élections législatives du 16 juillet dernier au Congo-Brazzaville. Par ailleurs, 28 de ses candidats sont en ballotage pour le second tour fixé au 30 juillet prochain. Loin derrière le PCT, sept indépendants de l’Union des démocrates et humanistes-Yuki (UDH-YUKI) de l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas ont été élus et quatre autres sont qualifiés pour le second tour.
L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) a réussi à élire trois candidats, dont son premier secrétaire, Pascal Tsaty Mabiala. Six autres candidats de l’UPADS, reconnue comme la première formation d’opposition, sont en ballotage pour le second tour.
Sont élus au 1er tour:
Département du Kouilou: Koussoud Mavoungou (Mvouti – PCT); Roland Bouiti-Viaudo (Loango – MAR 100%); Batchi Gabriel (RDPS – Nzambi); Matombet Paul ( Ind. Mvouti 2); Mabiala Alexandre (Kakamoeka – PCT); Tengo laurent (MAR – Madingokayes);
Lancée le 1er juillet dernier sur toute l’étendue du territoire national, la campagne électorale pour les législatives et locales du 16 juillet prochain se déroulent dans un climat bon enfant. A Pointe-Noire, le secrétaire général du parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo a investi, le 7 juillet 2017 à Pointe-Noire, 10 candidats pour les législatives et les 7 listes électorales pour les locales.
C’est dans une salle archicomble que les militants et sympathisants du PCT sont venus nombreux voir les différents candidats de leur parti.
Dans son mot de circonstance, Pierre Ngolo a félicité la fédération de Pointe-Noire pour la mobilisation. Mais cette mobilisation est-elle synonyme d’une victoire déjà méritée ? s’est-il interrogé. Il a rappelé aux cadres et militants de son parti que ces élections sont capitales. Car, si le PCT réalise un bon résultat, il aura la majorité à l’Assemblée nationale comme au sénat. Cette majorité, a signifié Pierre Ngolo, permettra au président de la république, Denis Sassou Nguesso à bien réaliser son projet de société « La marche vers le développement ».
Pour s’assurer de cette majorité, le PCT a besoin de l’effort de tous les cadres et militants du parti. Le combat doit être collectif, a-t-il précisé. A tous les candidats investis, il les a exhorté à prendre leur responsabilité car le défi est immense. Ils sont donc obligés, à bien défendre les couleurs du parti dans leurs circonscriptions respectives.
#J‘ai été présenté avec d’autres candidats du PCT devant les militants en présence du camarade Pierre NGOLO, SG. pic.twitter.com/pq0XMgYHeO
Pierre Ngolo a rappelé aux cadres et militants du PCT que les résultats de Pointe-Noire lors de la présidentielle de 2016 n’étaient pas satisfaisants. Donc, il est grand temps, de reconquérir le terrain ainsi que des voix perdues autrefois. Cette reconquête doit se faire dans un esprit démocratique car, le PCT ne ménage aucun effort pour le bon fonctionnement de la démocratie au Congo, a-t-il martelé.
Tout en souhaitant bonne chance à tous les candidats, Pierre Ngolo, a attiré l’attention des cadres et militants du parti, à respecter les règles démocratiques, c’est-à-dire, ne pas déchirer les banderoles des autres candidats. Car, chaque citoyen est libre d’exprimer ses opinions. Aux différents candidats aussi de veiller à ce que la campagne se déroule dans un climat de paix.
Le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) est incontestablement la formation qui a aligné plus de candidats aux législatives (128) et aux locales (123 listes) dont la campagne a démarré hier, samedi 1er juillet, sur l’ensemble du territoire congolais. Mais, pour mener cette campagne, le PCT est accusé par une frange de l’opposition d’avoir puisé au Trésor public. Des accusations rejetées par les leaders du parti au pouvoir.
Affiches, banderoles, carnaval, meetings en salle et sur la place publique, marches de soutien aux candidats animées par la fanfare, la campagne en vue des législatives et des locales du 16 juillet a bien démarré ce samedi.
Mais le Parti congolais du travail, au pouvoir, est accusé de la mener avec des deniers publics. « Il nous revient que c’est l’argent public qui va être utilisé, pour ne pas dire qu’il est peut-être déjà sorti, pour permettre aux différents candidats du PCT donc du pouvoir et de ses alliés de battre campagne, assure Christophe Moukoueké, porte-parole du Collectif des partis de l’opposition congolaise. On ne peut pas faire la campagne des candidats d’un parti politique ou d’un groupe de partis avec de l’argent public. »
Une « campagne d’intoxication »
Ces accusations sont balayé d’un revers de la main par Pierre Ngolo, secrétaire général du PCT : « C’est la campagne d’intoxication, c’est la campagne de désinformation, comme les gens ont pris l’habitude de le faire. Le PCT est un parti organisé. Les alliés sont aussi organisés. Le PCT se bat avec les moyens dont il peut disposer au terme de l’effort de ses cadres, de ses militants. »
Les législatives interviennent à la date échue, 150 sièges sont à pourvoir contre 139 en 2012.
Législatives 2017, dur dur d’être des candidats indépendants face à ceux du PCT à Pointe-Noire et dans le Kouilou. Le principal parti de la majorité joue de son influence au sein de l’administration des Affaires électorales qui dépend du ministère de l’intérieur pour faire invalider les candidatures dites gênantes, dans les circonscriptions actuellement détenus par Gaëtan Nkodia et Paul Tchignoumba.
Absents des listes officielles
“Notre surprise a été totale lorsque nous avons vu que nos noms étaient absents des listes officielles publiées par la direction des affaires électorales à Pointe-Noire alors que nous avions déposé nos dossiers en bonne et dû forme et payés les droits de participation au trésor public” s’inquiètent Ghislain BOULOU (candidat à Banda, Kouilou), Parfait NDONGUI (candidat à Mvoumvou2) et Romuald TCHIKAMBOU (candidat à Tié-Tié) candidats indépendants. Ils accusent sans hésiter leurs adversaires notamment Gaëtan Nkodia et Paul Tchignoumba d’être à manœuvre pour empêcher leurs candidatures “La loi électorale est claire, on ne peut empêcher un citoyen d’être candidat alors que son dossier est complet. Les députés sortant de Tié-Tié (Gaëtan Nkodia) et de Mvoumvou 2 (Paul Tchignoumba) sont en train de tout faire afin que nous ne soyons pas en face d’eux parce qu’ils savent que les populations de ces circonscriptions veulent le changement” estiment-ils. Outre les cas pré-cités, d’autres candidats indépendants à Pointe-Noire et dans le Kouilou n’ont pas vus leurs noms sur les listes officielles alors qu’ils jurent avoir déposé leurs dossiers à temps et payé la caution exigée, près de 1.000.000 Fcfa.
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Du côté de l’administration électorale, ses responsables nous ont assuré qu’il n’y avait pas de griefs particuliers contre les candidats dont les dossiers sont complets mais dont les noms étaient absents des listes publiées. “Il se peut qu‘il y ait eu un problème technique lors de la transmission du dossier à Brazzaville, nos services travaillent pour régulariser la situation de ces candidats” nous assuré un responsable de l’administration électorale.
Intimidations, intrigues et autres pratiques peu amen sont légions lors des périodes électorales au Congo. Alors que la loi a aboli le caractère politique des associations Loi 1901, les législatives 2017 connaîtront un fort taux de participation des candidats indépendants qui s’étaient présentés en 2012 sous les couleurs des partis politiques. De nombreux candidats indépendants vont sans doute se retrouver face à la disparition de leurs noms des listes officielles en dépit de leurs dossiers complets et de l’acquittement des frais de participation. Il faut dénoncer une telle attitude qui fausse le jeu démocratique en période électorale.
Suite aux attaques armées perpétrées la nuit du 17 avril, contre un détachement militaire posté à Moulila, un village proche de Kindamba, par les Ninjas Nsiloulou, tuant plusieurs personnes, le secrétariat permanent du bureau politique du Parti congolais du travail (PCT) a rendu publique, le 19 avril à Brazzaville, une déclaration dans laquelle il invite le gouvernement à mettre hors d’état de nuire le Pasteur Ntoumi et ses éléments.
Dans la nuit du 17 au 18 avril dernier, les Ninjas Nsiloulou, sous le commandement de Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi, ont attaqué un détachement militaire déployé dans la zone.
Très active, la réaction de la force publique ne s’est pas fait attendre. Ce qui a déclenché spontanément un vif échange de tirs, qui, d’après le communiqué du PCT, a coûté la vie à plusieurs personnes, tant du côté des assaillants que dans les rangs des éléments de la force publique.
Le communiqué ne précise pas le nombre de personnes tuées, encore moins celui des blessées enregistrés à l’issue de cet accrochage armé, s’indignant toutefois de cette « barbarie récurrente » dans le département du Pool.
A cet effet, le PCT interpelle le gouvernement afin qu’il mette tout en œuvre pour barrer définitivement la voie à ces gangsters, qui depuis un an déjà, ne cessent de semer terreur et désolation dans cette partie du pays.
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« Une fois de plus, sans doute une fois de trop, les bandes armées de monsieur Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntoumi, ont encore endeuillé des familles congolaises. Soucieux du rétablissement de la sécurité et de la quiétude dans le département du Pool, le Parti congolais du travail invite le gouvernement à mettre hors d’état de nuire, le pasteur Ntoumi, ses bandes et leurs commanditaires », souligne la déclaration rendue publique par le porte-parole du PCT, Serge Michel Odzocki.
Rappelons que le 4 avril 2016, les Ninjas Nsiloulou avaient attaqué de manière coordonnée, les quartiers sud de Brazzaville, causant mort d’hommes et brûlant plusieurs édifices publics construits dans cette partie de la capitale.
Traqués par la force publique, ces gangs ainsi que leur chef Ntoumi se sont retranchés dans les forêts du Pool-sud. Depuis le tréfonds des collines et forêts où ils ont élu domicile, ces derniers commettent régulièrement des exactions de grande ampleur.
Pour tenter de mettre un terme à cette situation, afin de rétablir définitivement la paix et la sécurité dans ce département, un mandat d’arrêt avait été lancé contre le pasteur Ntoumi, leur chef. Hélas, l’homme demeure jusque-là introuvable, en dépit des moyens militaires déployés.