GrowCongo ! aux Pays-Bas : liste des engagements pris par les participants au forum

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© DR

En marge du Salon de l’agriculture en France, une forte délégation congolaise s’est rendue aux Pays- Bas au forum international visant à accroître les investissements dans le secteur agricole de la République du Congo-Brazzaville.

 
Le mardi 25 février, à l’Institut Royal des Tropiques (KIT) à Amsterdam, aux Pays-Bas, s’est tenu le forum GrowCongo ! « Invest in agriculture » est une initiative du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche de la République du Congo, avec le soutien de la Banque mondiale, organisée par le Netherlands-African Business Council.
 
Durant toute une journée, sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement de la République du Congo, Clément Mouamba, cette rencontre a mis le développement du secteur agricole du Congo-Brazzaville au centre des discussions.
 
Une réelle opportunité offerte aux investisseurs publics et privés, ainsi qu’aux acteurs agropastoraux et halieutiques du monde entier, plusieurs opportunités d’affaires à saisir afin de construire des partenariats gagnant-gagnant. Notre rédaction reprend les promesses obtenues.
 
Chaîne de valeur du manioc
 
Trois entreprises se sont engagées à développer la transformation mécanisée. La BAD a mis en place un mécanisme financier pour soutenir les investisseurs dans la mécanisation de la production et de la transformation. La FAO organisera, quant à elle, un suivi.
 
Chaîne de valeur Cacao
 
L’accent est mis sur la relance du secteur du cacao au Congo en se concentrant sur les plantations industrielles à grande échelle dans les régions de Sangha au Congo.
 
L’Agence française de développement a déjà engagé cinq millions d’euros sur les vingt millions d’euros nécessaires pour relancer le secteur du cacao au Congo
 
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Fruits et légumes
 
Le secteur des fruits et légumes est un secteur qui offre des emplois et des opportunités commerciales. Les petits exploitants sont importants (nous ne devons pas les laisser de côté) lorsqu’il s’agit de faire de l’agriculture une entreprise à la fois pour le marché local et pour l’exportation. Dans ce domaine, l’organisation des agriculteurs et des intrants de haute qualité et des connaissances sont essentiels.
Toutefois, comme nous l’avons déjà mentionné, il ne faut pas oublier les agriculteurs qui produisent commercialement (en tant qu’entreprise) pour le marché local. Ils ont besoin d’intrants et de connaissances améliorées pour pouvoir passer à l’échelle et se développer.
 
Enfin, une production horticole locale plus importante peut contribuer de manière considérable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du pays.
 
Actuellement, l’infrastructure en place est faible. Tout au long de la chaîne par le biais des PPP, cela peut être amélioré.
 
Les conclusions des tables rondes stratégiques, annonces de partenariats, des engagements
 
1e annonce : Le fonds Koweïtien
 
Le fonds Koweïtien contribue à hauteur de 21 millions d’euros pour le financement de l’agriculture, entre autres : projets d’élevage, les nouveaux villages agricoles, le qualipole(laboratoire de nature de sol) et la station piscicole Djoumouna.
 
2e annonce : République du Congo et le Sénégal
 
Partenariat Congo et Sénégal , dans le cadre de la coopération agricole et leurs organismes spécialisés.
 
Un protocole d’accord sera signé entre les deux ministres de l’Agriculture : Moussa Balde et Henri Djombo
 
3e annonce  : l’Initiative pour les forêts de l’Afrique centrale (CAFI)
 
Sur la base de l’engagement historique pris par le gouvernement de la République du Congo d’orienter le développement agricole en zone de savane et de favoriser une agriculture climato-intelligente soucieuse de la préservation du couvert forestier, l’Initiative CAFI qui rassemble un ensemble de bailleurs (l’Allemagne, la France, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Corée du Sud et l’Union européenne) a décidé d’accompagner le gouvernement dans la réalisation de ses ambitions et la mise en œuvre de la Lettre d’Intention signée par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron pour le compte de CAFI à hauteur initiale de 65 millions dollars.
 
Une première enveloppe de 15 millions est affectée directement au secteur agricole, afin d’appuyer le Gouvernement à :
 
– l’identification d’un domaine agricole national et de réserves foncières de l’État au profit d’investissements à grande échelle,
 
– l’expérimentation et le développement d’itinéraires techniques adaptés aux zones de savane et de forêts dégradées,
 
– la mise en place de systèmes de financement innovants et
 
– l’expérimentation de système de traçabilité attestant d’une origine « zéro-déforestation » des commodités agricoles.
 
Un financement additionnel de 10 millions USD est consacré à l’appui de l’aménagement du territoire national pour la mise en place d’un processus de planification spatiale intersectoriel et inclusif visant à sécuriser les investissements et  à apporter des solutions concrètes aux conflits d’utilisation des terres.
 
CAFI s’est engagé à appuyer le gouvernement dans la mobilisation de ressources additionnelles pour la promotion d’une agriculture respectueuse de l’environnement et préservant la ressource forestière et invite l’ensemble des partenaires techniques et financiers à joindre leurs efforts pour accompagner la République du Congo à mettre en œuvre les engagements ambitieux pris dans la Lettre d’Intention signée avec CAFI.
 
4e annonce : PAM, FIDA, FAO
 
Les agences des Nations unies : PAM , FIDA, FAO s’engagent à appuyer conjointement le gouvernement et le secteur privé de la République du Congo pour le développement de la filière Manioc
 
5e annonce : AFD
 
L’ AFD compte également accompagner la filière manioc via des financements sous forme de dons;
 
Création d’un fonds de garantie pour accompagner les producteurs de manioc.
 
6e annonce : EUCORD
 
La Coopérative européenne de développement rural (EUCORD) est une ONG de droit néerlandais implantée à Bruxelles et experte dans le développement de filières d’approvisionnement local, en particulier pour l’industrie céréalière.
 
EUCORD manifeste son intérêt à collaborer avec les institutions congolaises autour de projets de développement de chaîne de valeurs agricoles telles que celles le maïs, l’orge, riz, manioc.
 
7e annonce : ALBATECH
 
Circuit autonome et durable concernant l’élevage : notamment la fabrication d’aliments de bétail, valorisation de déchets de production en méthane et engrais biologiques
 
8e annonce NIHAB GMBH, 250 millions de dollars
 
Plantation de palmier à huile et soja / Création d’usine de production d’huile brute / Une raffinerie d’huile / Une usine d’emballage de l’huile / Fabrication des produits dérivés : le savon, les additifs alimentaires (telle que la margarine)

Guillaume Soro rend une visite «symbolique» à Blé Goudé à la Haye

Guillaume Soro et Charles Blé Goudé

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Guillaume Soro et Charles Blé Goudé
Guillaume Soro et Charles Blé Goudé

L’ancien président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro, a rendu dimanche à la Haye, une visite «symbolique» à Charles Blé Goudé, ancien co-détenu et ancien ministre de Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle aux Pays-Bas. 

Au cours de cette visite M. Soro a souhaité le retour de Charles Blé Goudé en Côte d’Ivoire pour «qu’ils construisent ensemble» la nation ivoirienne.

« Pour la Côte d’Ivoire et pour les générations à venir, il est bon que nous venions de façon symbolique vous saluer et souhaiter que vous rentriez en Côte d’Ivoire pour participer à la réconciliation » a déclaré M. Soro, précisant que « ce n’est pas des élections que je suis venu chercher ».

« Je suis venu vous voir pour qu’on construise ensemble la nation ivoirienne », a poursuivi Guillaume Soro s’adressant à son ancien compagnon des années 1990 au sein de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, le plus grand syndicat estudiantin ivoirien) qu’il n’avait pas rencontrer officiellement depuis la fin de crise postélectorale ivoirienne de 2010.

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Selon M. Soro qui est également le président de Générations et peuples solidaires (GPS, mouvement politique), les retrouvailles entre M. Blé et lui pour la construction de la nation ivoirienne sont « plus importantes que nos ambitions personnelles».

Ancien leader des jeunes patriotes ivoiriens, Charles Blé est en liberté conditionnelle aux Pays-Bas après cinq ans de détention à la Cour pénale internationale ( CPI) pour son implication présumée dans la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.

Quant à M. Soro, depuis sa démission de la présidence du parlement ivoirien en février dernier pour divergence d’opinion avec le président ivoirien Alassane Ouattara, il a rejoint l’opposition et a déclaré sa candidature pour la présidentielle ivoirienne de 2020.

Avec APA 

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