Covid-19 : Denis Sassou N’Guesso engage le Congo sur la voie du vaccin

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L’élection présidentielle de 2021, l’impact du Coronavirus, l’organisation de la riposte contre la pandémie qui en découle, les avancées réalisées dans le domaine des infrastructures au niveau social .Voilà les axes autour desquels a tourné le message sur l’état de la Nation 2020, délivré par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso devant le parlement réuni en congrès, le 23 décembre 2020.

Dans la salle de congrès du palais des congrès où le président de la République du Congo s’apprête à entrer l’occupation des places n’est pas comme d’ordinaire ce 23 décembre. Le respect des mesures barrières s’impose avec rigueur à ce niveau, notamment à l’occasion des cérémonies officielles. Les parlementaires, les membres du gouvernement et les membres du corps diplomatique sont alignés avec soin par les services du protocole national.

Il est environ 10 heures 15 minutes quand Denis Sasou N’Guesso fait son entrée dans la salle où le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, assurant la présidence du congrès est déjà assis avec son bureau. Au terme d’une brève introduction marquant l’ouverture de la séance plénière, il passe la parole au président de la République, chef de l’Etat pour son exercice annuel, prescrit par la Constitution du pays. Le président de la République ouvre son message par un hommage mérité à deux de ses prédécesseurs, Jacques Joachim Joachim Yhombi-Opango et Pascal Lissouba que « la mort a arraché à la Nation cette année », a-t-il déploré.

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Denis Sassou N’Guesso a, par la suite circonscrit le contexte dans lequel se tient cette adresse à la Nation devant le parlement réuni en congrès. Contexte marqué par la pandémie de Covid-19 qui a impacté négativement sur tous les secteurs de la vie du pays. Contre ce péril, la riposte nationale a été immédiate et ferme, a souligné le chef de l’Etat qui n’a pas manqué de rappeler la situation épidémiologique nationale liée à cette pandémie. Au 21 décembre 2020, a-t-il déclaré, il a été enregistré au Congo, 6.579 cas confirmés de contamination, pour 5.449 guéris sur 74.714 personnes testées. Le président de la République a également évoqué avec regret, le nombre de morts qui est à la même date à 105 décès, avant de préciser que Brazzaville et Pointe-Noire sont des principaux foyers de contamination.

Face à cette triste réalité, Denis Sassou N’Guesso a engagé le Congo sur la voie du vaccin, en donnant des instructions au gouvernement qui doit mettre instamment en place un comité ad hoc qui aura, entre autres, missions de déterminer le type de vaccin le mieux adapté pour le Congo.

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Le chef de l’Etat congolais a saisi l’occasion pour lancer un appel à la communauté internationale pour « une compréhension partagée et équitable, en faveur d’une accessibilité effective et sans discrimination de chaque Etat aux vaccins contre le Coronavirus, dès leur disponibilité ». Denis Sassou N’Guesso a également focalisé son attention sur l’élection présidentielle de 2021 qui pointe à l’horizon. Se référant à l’article 69 de la constitution du 25 octobre 2015, il a annoncé que la prochaine élection présidentielle devrait avoir lieu au plus tard le 21 mars 2021.

Cette élection doit avoir lieu dans le dialogue, a martelé Denis Sassou N’Guesso qui a estimé que la concertation politique de Sibiti en 2015 avait eu l’avantage de figer le dialogue dans notre Constitution. Il a salué la récente concertation politique de Madingou qui, plaçant le dialogue au centre de tout, a rassemblé l’ensemble de la classe politique congolaise.

« Depuis la tragédie de 1997 jusqu’à nos jours, a-t-il rappelé, c’est toujours à travers le dialogue que nous surmontons les diverses menaces et autres écueils pour consolider la démocratie et la paix, facteurs nécessaires à l’essor et au développement de notre pays. »

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Certains projets qui auront une valeur ajoutée en 2021 ont aussi figuré au centre du message du président de la République devant le parlement réuni congrès en 2020. Il a, notamment évoqué, sur le plan sanitaire, l’instauration de l’assurance maladie universelle courant 2021, avec 27 milliards de francs CFA inscrit dans la loi de finances exercice 2021 à ce titre, dit-il, pour un démarrage diligent de ce régime de sécurité sociale. Sur le plan éducatif, Denis Sassou N’Guesso, a révélé que l’année 2021 sera marquée par l’ouverture de l’université de Kintélé, avec une capacité d’accueil de trois écoles, notamment la Faculté des sciences, l’Institut supérieur d’architecture, urbanisme, bâtiment et travaux publics et l’Institut supérieur des sciences géographiques, environnementales et aménagement qui constituent le bloc inaugural de cette université.

L’élargissement et le renforcement de la route nationale n° 2, reliant Brazzaville à la partie septentrionale du Congo, ainsi que la finalisation des 19 kilomètres de route restants du tronçon Boundji – Ewo dans la cuvette et la cuvette Ouest sont aussi des projets au cœur de l’action du gouvernement en 2021, a affirmé Denis Sassou N’Guesso.

Par Olive Jonala 

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Congo : Junior Marion Socko expose ses œuvres d’art contemporain

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Organisée sur le thème « La République du Congo : une vie, un parcours, un destin » par l’association Bantu Culture que préside Cherel Otsamigui, l’exposition qui va durer plusieurs semaines s’inscrit dans le but d’aider les jeunes artistes congolais à s’épanouir davantage sur le plan professionnel.

L’artiste Junior Marion Socko présente à travers cette exposition treize panneaux, illustrant les portraits des six présidents qui ont dirigé le Congo de l’indépendance à ce jour, dans le hall du Centre national de radio et télévision (Cnrtv) à Nkombo dans le neuvième arrondissement de Brazzaville, Djiri. L’association Bantu Culture a pensé rendre visibles les œuvres picturales du peintre congolais Junior Marion Socko, artiste passionné de l’art contemporain depuis son jeune âge.

Dans son mot de bienvenue le président de l’association Bantu Culture, Cherel Otsamigui, a indiqué qu’un peuple sans histoire est un peuple sans base. « Le Congo a connu depuis 1960 plusieurs présidents que certains jeunes ne connaissent pas, bien qu’à l’école l’histoire nous l’enseigne. Pour cette raison, l’association Bantu Culture a eu le plaisir de bien vouloir honorer cet événement en présence d’un échantillon d’élèves venus de différentes écoles... », a-t-il renchéri.

Cherel Otsamigui a en outre souligné que « la culture c’est le concret et le concret c’est ce que nous voyons à travers ces treize belles œuvres picturales ».

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Pour sa part, le directeur général des arts et des lettres au ministère de la Culture et des Arts, le Pr Marcel Ipari, a salué les animateurs de l’association Bantu Culture. Il a également relevé le génie artistique du jeune portraitiste Junior Marion Socko, qui a utilisé une matière pour le moins banale, le sable, pour représenter les présidents Fulbert Youlou, Alphonse Massamba Debat, Jacques Joachim Yombi Opango, Marien Ngouabi, Pascal Lissouba et Denis Sassou N’Guesso.

« Tiré de l’anonymat par cette exposition consacrée à son œuvre, Junior Marion Socko peut aujourd’hui être compté parmi les successeurs des grands artistes comme Zigoma, Iloki, Malonga, Fylla, Ondongo, Gotène, etc. A l’artiste je souhaite une longue et fructueuse carrière, à l’association Bantu Culture, une activité diversifiée et féconde », a conclu le directeur général des arts et des lettres.

L’exposant Junior Marion Socko, né le 2 novembre 1993 à Brazzaville, est licencié en économie des ressources naturelles à l’Université Marien-Ngouabi depuis 2016. Passionné de l’art plastique depuis son enfance, il a été formé à l’atelier de peinture Nkzi Mavambou, pour la réalisation des portraits à base du sable fin. En 2020, il a créé son propre atelier dénommé « Les Ateliers Beni de l’Éternel ». 

Bruno Okokana

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France : dernier hommage à l’ancien président de la République du Congo Pascal Lissouba

Le cercueil de Pascal Lissouba entre dans la cathédrale sous les acclamations de la foule. – Independant – GOT OLIVIER

L’ancien président congolais est décédé le lundi 24 août dernier à Perpignan à l’âge de 88 ans. Ses obsèques présidentielles, ce lundi 31 août, resteront dans l’histoire de Perpignan.

Ce lundi 31 août une foule s’était réunie en début d’après-midi à la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste à Perpignan afin de saluer une dernière fois la mémoire de l’ancien président Pascal Lissouba. Ce dernier avait dirigé la République du Congo entre 1992 et 1997 avant d’être renversé par Denis Sassou Nguesso et de s’exiler en France. Il vivait depuis quelques années au Mas Llaro à Perpignan.

Les défenseurs de Pascal Lissouba ont entonné des chants en l’honneur du défunt à l’arrivée du cortège, avant de clamer « Au Congo, ça va pas. Brazzaville, ça va pas » et d’entamer l’hymne national du Congo, mettant en avant les tensions et oppositions politiques qui subsistent dans ce pays d’Afrique équatoriale contre le pouvoir en place. Les personnes présentes souhaitaient commémorer « un homme qui a fait des études, qui a travaillé et a réussi malgré les difficultés« , et nombreux étaient celles et ceux qui l’appelaient affectueusement « leur président« .

La cérémonie a démarré vers 14 h 30 avec des chants gospels et les discours de la fille aînée du défunt en mémoire d’un « homme d’Etat qui est entré dans l’histoire« , comme l’a exprimé le Porte-Parole du gouvernement du Congo Thierry Moungalla sur Twitter. Il a rappelé que c’était à la famille de Pascal Lissouba « d’indiquer ses volontés« . En effet, ce dernier est inhumé provisoirement à Perpignan tant que le contexte sanitaire ne permet pas le rapatriement de sa dépouille au Congo.

Avec Lindependant

Congo – Barrage hydroélectrique de Sounda: énième espoir de construction, mais à quel prix?

Barrage hydroélectrique de Sounda

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Barrage hydroélectrique de Sounda
Barrage hydroélectrique de Sounda

La semaine en cours est marquée par un important événement à caractère économique. Il s’agit de l’annonce, pour la énième fois, de la construction du barrage hydroélectrique de Sounda, sur le fleuve Kouilou. 

Une entreprise publique chinoise, s’est dite capable de commencer les travaux avec ses propres capitaux. Son directeur général a été reçu par le président Denis Sassou Nguesso, qui est décidé lui aussi à réaliser le vieux projet du premier président du Congo, l’abbé Fulbert Youlou, et que le président Pascal Lissouba a tenté de relancer en 1997 avec l’aide de partenaires sud-africains. Ce barrage devrait combler intégralement, et même au-delà, les besoins du pays en électricité et mettre fin aux délestages récurrents.

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Mais, il y a un débat d’experts qui doit démontrer s’il est nécessaire que le Congo s’endette de nouveau pour une telle réalisation. «Pendant les années de l’embellie économique, c’est dans l’euphorie que se sont faites les grandes réalisations qui ont conduit à un endettement excessif. Aujourd’hui, les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets», a fait remarquer un expert, sous couvert de l’anonymat. 

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Pose de la première pierre de construction du siège de l’Upads à Dolisie

la Fondation PASCAL LISSOUBA et le siège de l’union Panafricaine de la Démocratie Sociale

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la Fondation PASCAL LISSOUBA et le siège de l’union Panafricaine de la Démocratie Sociale
La première pierre de construction de l’immeuble devant abriter la Fondation PASCAL LISSOUBA et le siège de l’union Panafricaine de la Démocratie Sociale(UPADS) à Dolisie

La première pierre de construction de l’immeuble devant abriter la Fondation PASCAL LISSOUBA et le siège de l’union Panafricaine de la Démocratie Sociale(UPADS) à Dolisie a été posée, le 5 septembre dernier dans cette localité par le premier secrétaire de ce parti politique, M. Pascal Tsati Mabiala , au cours d’une cérémonie qui a regroupé quelques responsables et militants de ce parti.

Situé sur l’avenue Félix EBOUE dans le premier arrondissement, cet immeuble de type R+2 placé sur 235,50 m2 comprendra entre autres, une salle de réunion de 74,77m2 avec une capacité d’accueil de 120 places, une salle d’exposition de 40,80m2 et des toilettes au réez de chaussée, six bureaux, un secrétariat, une salle d’archives, des toilettes et une terrasse au premier étage, a indiqué le représentant de l’entreprise MBINGOU SERVICE chargée de l’exécution des travaux, M. Pierre NGOUNDA.
Après la présentation de la maquette de l’immeuble par M.NGOUNDA, le premier secrétaire de l’UPADS a souhaité qu’il y ait une nette séparation entre la Fondation et le siège du parti.

Au cours de cette cérémonie une quête de 192200f a été réalisée par les militants pour marquer leur adhésion et leur soutien à ce projet de construction du siège de leur parti. Quatre véhicules de marque Toyota Ilux ont été remis par M. TSATI MABIALA aux coordonnateurs de l’UPADS des départements de la Bouenza, de la Lékoumou et du Niari qui en a reçu deux, vu l’immensité de ce département. Ces véhicules serviront pour le fonctionnement du parti dans ces départements.
Un rituel a été également exécuté par les sages du Niari membres de l’UPADS pour implorer la bénédiction des ancêtres afin que les travaux de construction de ce siège se fassent sans problème.

S’adressant aux militants de l’UPADS à cette occasion, M. TSATI MABIALA a indiqué que cette cérémonie a été chargée de deux symboles, à savoir, la détermination des militants d’aller de l’avant prouvant ainsi que le parti vit et l’existence du fondateur de ce parti, M. Pascal LISSOUBA dans leur conscience.
Il a également appelé les militants à faire preuve de courage et non de témérité ou de provocation pour faire face au combat politique dans les prochains jours, celui du changement de la constitution du 20 janvier 2002 auquel l’UPADS est opposé et cela en utilisant ce que prévoit cette même constitution comme arme afin de défendre leurs droits sans troubler la Paix.

Le coordonnateur de l’UPADS au Niari, M. Honoré SAYI quant à lui, a loué le travail accompli par M. TSATI MABIALA à la tête du parti. Il a aussi précisé aux militants le bénéfice qu’a tiré le parti après la vente de leur siège de Brazzaville, légué en souvenir par le fondateur de ce parti. Il s’agit entre autres de l’impression des pagnes du parti, la construction du siège du parti à Brazzaville, l’achat de six véhicules, la construction du siège du parti à Dolisie et la Fondation Pascal LISSOUBA.

(ACI)

Selon Okombi Salissa, « Une lutte acharnée avait été menée contre le Président Lissouba »

Pascal Lissouba

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Pascal Lissouba
L’ancien président Pascal Lissouba (31 août 1992 – 25 octobre 1997)

L’ancien ministre de Denis Sassou N’guesso,  André Okombi Salissa, député du Parti congolais du travail (PCT) dans la circonscription unique de Lékana, département des Plateaux, a rendu publique une déclaration, le 11 juillet, à son domicile de Brazzaville pour demander au peuple congolais de prendre ses responsabilités face aux manœuvres du PCT, soupçonné de vouloir changer la constitution pour se perpétuer au pouvoir.

Selon l’ancien ministre de Denis Sassou N’guesso qui était accompagné de ses compagnons du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCARD)

«  Une lutte acharnée avait été menée contre le Président Pascal LISSOUBA, qui avait été élu de façon libre et transparente, pour l’empêcher de confisque le pouvoirs de l’Etat. C’était une lutte sans merci! Tous les moyens avaient été utilisés contre lui. »

 » Le Président Pascal LISSOUBA, ce grand homme, plus souvent mal compris que mal intentionne, n’a jamais, mais absolument jamais rien fait pour revenir au pouvoir. Il n’a jamais acheté une seule munition, une seule arme, pour reconquérir le pouvoir. Tous les Congolais le savent. Personne n’a jamais démontré le contraire. « 

 » Nous devons aujourd’hui reconnaître que les années de tranquillité relative que nous connaissons depuis plus de quinze ans maintenant, ne sont pas seulement le fait de ceux qui s’autoproclament à longueur de journée chantre de la paix, mais le fait que des hommes comme, Pascal LISSOUBA, Jean-Pierre TCHYSTERE TCHICAYA, André MILONGO, Bernard KOLELAS, Joachin YHOMBI OPANGAUTT, ont privilège l’intérêt général dans des situation complexes que notre pays a connues.  » 

 » Depuis lors, ces hommes, chacun à sa façon, ont tous été des artisans de la paix. C’est aussi grâce à eux, qui n’ont jamais mobilise leurs carnets d’adresse et leurs base ethniques respectives, que nous avons été en paix pendant toutes ces années. « 

Nous devrons tous être prêts, chacun où il se trouve. Il n’y a pas de petits efforts à fournir quand nous sommes nombreux à les fournir. A l’intérieur ou à l’extérieur, au sein en dehors de l’Etat, soyons prêts à agir.

 » Il y a eu le printemps arabe, avant lui il y avait eu le Madagascar. Le tour du Burkina Faso est passé. Les peuples ont gagné, la RDC a résisté. Le peuple a dit non. Les Burundais refusent de se laisser démonter, je leur souhaite plein succès. Le tour du Congo viendra et il est entrain d’arriver. Approprions- nous la leçon du philosophe SÉNÈQUE : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles difficile « 

Soyons prêts à agir pour l’avenir de notre pays.