Vidéo – Congo : quand Jeremy Lissouba se paye la tête de Clément Mouamba au parlement

Jérémy Lissouba

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Jérémy Lissouba
Jeremy Lissouba

Au cours d’une séance publique des questions orales au gouvernement congolais, le 6 août dernier, au palais du parlement à Brazzaville, le député (UPADS) de Dolisie, la ville préfecture du Niari (sud), Jérémy Lissouba a été d’une pertinence sans pareil dans ses interrogations sur l’action du gouvernement. Fort préoccupé par le profond malaise que connait le Congo, l’élu de la capitale de l’or vert a déclaré que « Bon nombre de congolais n’ont plus confiance en Clément Mouamba », le premier ministre congolais.

Désormais, il est quasiment certain que le gouvernement Mouamba vit ses derniers jours.

Lors de son oral devant la majorité, le chef du gouvernement en a presque signé « l’acte de décès ». En parlant d’une  »équipe de combat », le premier ministre avait de facto avalisé le départ de l’actuelle équipe qui à l’évidence n’aura pas rendue à Denis Sassou N’Guesso, la copie qu’il attendait.

Le temps passé à vu s’accumuler autant des errements, faisant même de la « GAR » qui aurait été le marqueur de référence par excellence, un slogan comme tant d’autres auparavant, sans réel effet d’entraînement. Dire que l’actuel gouvernement s’est lui-même sabordé, de par le manque d’efficacité manifeste de gestionnaires de certains départements ministériels. Ce qui pose bien évidemment la question des Hommes.

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S’il est tout à fait certain, sauf revirement inattendu, que Clément Mouamba gardera son tablier, il n’en demeure pas moins cependant, que son équipe connaitra un lifting en profondeur, avec notamment le départ de ‘’certains inamovibles’’ et l’arrivée d’hommes et de femmes qui s’imposeront en managers et qui devront constamment rester sur le pont, en hommes et femmes de terrain, plutôt que de bureau.

On prédit un raz de marée pour l’actuelle équipe, même si pour certains rescapés, les noms, à la publication de la nouvelle équipe, sonneront à contre-courant pour le peuple…

Trêve de supputations, chaque chose a son temps.

Avec Les Echos du Congo Brazzaville 

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Congo : le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Pierre Ngollo

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Pierre Ngollo
Le Sénat exhorte le gouvernement à résoudre les problèmes sociaux

Le Sénat, chambre haute du parlement congolais, a lors d’une rencontre avec le gouvernement, demandé à ce dernier de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux qui secouent actuellement ce pays de l’Afrique centrale.

Durant la rencontre qui a eu lieu mercredi à Brazzaville, le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, ont face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouambar, soulevé plusieurs questions liées notamment à la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

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A l’issue de la réunion, les sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Avec APA 

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RDC : Le Parlement dénonce l’ingérence des députes belges dans les affaires rd-congolaises

Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale

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Le Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) a dénoncé l’ingérence des députés belges qui avaient proposé de couper l’aide bilatérale directe à la RDC en cas de non organisation du scrutin présidentiel dans le délai constitutionnel, selon un communiqué signé vendredi soir par Aubin Minaku, président de l’assemblée nationale.

« Le Bureau de l’Assemblée nationale rappelle le principe universel de non-ingérence cristallisée par la résolution 2625 de l’Assemblée général des nations unies relatives aux principes de droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les Etats conformément à la charte des Nations unies », souligne le communiqué.

M. Minaku a précisé que le protocole de partenariat liant la Chambre des représentants de Belgique et l’Assemblée nationale de la RDC, commande davantage de consultations avant toute prise de position pouvant concerner l’une ou l’autre partie.

« Le bureau invite en conséquence la partie belge, dans le cadre dudit protocole, aux consultations susmentionnées, et s’interroge sur la conformité des allégations portées par la résolution en rapport avec le principe pré rappelé de non-ingérence et entend saisir l’Assemblée plénière dès la rentrée parlementaire de septembre 2016 en vue d’une réaction qui tienne compte du principe de réciprocité », souligne M. Minaku.

Les députés belges ont voté mercredi 20 juillet 2016 une résolution qui propose de couper l’aide bilatérale directe à la RDC en cas de non organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels en RDC. Ils ont soutenu cependant l’organisation du Dialogue pour que le scrutin se passe dans des bonnes conditions. Les parlementaires belges ont aussi appelé à la libération des opposants emprisonnés.

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RDC: les députés de l’opposition décident de boycotter le discours de Kabila au Parlement

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Le président Joseph Kabila Kabange prononçant son discours sur l’état de la nation le 15/12/2012 à Kinshasa, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès.
Le président Joseph Kabila Kabange prononçant son discours sur l’état de la nation le 15/12/2012 à Kinshasa, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès.

Les députés de l’opposition congolaise ont décidé de boycotter le discours du président Joseph Kabila sur l’état de la nation, prévu lundi, devant les deux chambres du Parlement à Kinshasa.

« Nous, avec nos alliés au parlement, avons décidé de ne pas prendre part à cette cérémonie qui n’a pas trop d’importance pour nous, car il y’a pas la volonté du respect des règles démocratiques au sein de la majorité qui gouverne le pays », a décalé à Xinhua le député de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Crispin Mbindule.

A en croire Crispin Mbindule, la priorité pour l’opposition reste l’organisation des élections dans le délai constitutionnelle, et non le dialogue politique convoqué par le président Kabila.

« Nous savons ce qu’il va dire et ce qu’il pense dire. Et pour nous le dialogue politique ne fait pas partie de notre agenda, et nous ne changerons pas notre position », a-t-il ajouté.

Ces députés de l’opposition justifient également leur mécontentement du blocage systématique par les députés de la majorité du contrôle parlementaire visant certains membres du gouvernement.

L’UNC, dirigé par Vital Kamerhe, un ancien collaborateur proche de Kabila, est la troisième force politique de l’opposition avec au moins 18 députés.

Vital Kamerhe a exprimé sa volonté clair de ne pas participer au dialogue politique convoqué par Joseph Kabila en vue de pallier les différends qui règnent encore au sein de la classe politique avant les échéances électorales prochaines.

Selon M. Crispin, lors de la consultation de l’envoyé spécial de l’ONU, Saïd Djinnit, le bureau politique de l’UNC a aussi exprimé sa volonté de ne pas participer au dialogue politique.

La plupart des opposants accusent Joseph Kabila de vouloir aller au-delà de son mandat qui prend fin théoriquement le 30 novembre 2016.

Selon des sources proches de l’opposition au sein du Parlement, les députés membres du G7 ont également été instruits pour boycotter le discours du président Kabila.

(Xinhua)

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Madagascar: les députés ont voté la destitution du président Hery Rajaonarimampianina

Le président malgache Hery Rajaonarimampianina

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Le président malgache Hery Rajaonarimampianina
Le président malgache Hery Rajaonarimampianina

Les députés malgaches ont voté à une très large majorité mardi soir la destitution du président Hery Rajaonarimampianina, accusé notamment d’avoir violé la Constitution, au risque de replonger la Grande Ile dans une nouvelle crise politique.

La Haute Cour constitutionnelle doit désormais se prononcer sur le bien fondé de la déchéance du président, votée par 121 députés contre 4, sur 125 votants, parmi les 151 députés de l’Assemblée nationale.

La majorité des deux tiers requise pour obtenir la destitution du président était de 101 voix.

Il est déclaré officiellement que la soumission à la Haute Cour constitutionnelle de la requête de mise en déchéance (de Hery Rajaonarimampianina) est acceptée par tous a annoncé officiellement le président de l’Assemblée Jean Max Rakotomamonjy après le dépouillement du vote des députés.

L’élection démocratique –la première depuis 2006– d’Hery Rajaonarimampianina en décembre 2013 avait laissé croire que Madagascar pourrait enfin sortir de la très grave crise politique et économique dans laquelle elle était plongée depuis le renversement du président Marc Ravalomanana par le maire d’Antanarivo Andry Rajoelina, en 2009.

Expert-comptable de formation, M. Rajaonarimampianina avait promis à la population une vie meilleure. Et il avait promis d’agir vite.

Le président avait été élu avec le soutien d’Andy Rajoelina, battant le candidat de M. Ravalomanana, Robinson Jean-Louis. Mais il a rapidement pris ses distances avec son mentor, se retrouvant sans base politique.

S’il a su renouer avec les bailleurs de fonds étrangers qui avaient tourné le dos au pays après le coup de force de 2009, ses détracteurs et la société civile lui reprochent son inertie, ses tâtonnements et son inefficacité.

Pour moi, s’il est incompétent, il vaut mieux qu’il quitte le pouvoir!, avait tonné mardi le député Tinoka Roberto, avant le vote de l’Assemblée.

Proche d’Andry Rajoelina, Christine Razanamahasoa a cité plusieurs cas de violation de la Constitution par le président, selon elle: non-respect de la séparation du pouvoir entre exécutif et législatif, non-respect du délai de promulgation des lois, ingérence dans les affaires de l’Assemblée nationale, obstacle à l’instauration d’une commission électorale indépendante, menace de dissolution de l’Assemblée nationale.

Par l’AFP

Congo-Parlement : la session budgétaire s’achève sans adopter le budget de l’État 2015

Parlement  du CongoLes parlementaires ont clos, le samedi 13 décembre au palais des congrès à Brazzaville, la session ordinaire consacrée à l’examen du projet du budget de l’État exercice 2015 sans que celui-ci ne soit examiné ni adopté. Les raisons de ce report n’ont pas été données au public.

Selon quelques informations glanées dans les couloirs du Palais des congrès, il semblerait que  le gouvernement serait en train de revoir sa copie du projet de budget à cause de la baisse considérable du prix du baril du pétrole car le budget de l’État congolais reste essentiellement dépendant des recettes du  pétrole en dépit de l’ambition du gouvernement de diversifier l’économie congolaise. En 2015, il convient de le rappeler, les recettes pétrolières intégrées dans le budget sont estimées à 2202 milliards de FCFA.

Dans leurs discours de clôture de la session ordinaire, ni le président du Sénat, André Obami Itou, ni celui de l’Assemblée nationale, Justin Koumba, n’ont donné une information précise au public à ce sujet. Alors que la population attendait d’eux la version officielle sur le report de l’adoption du budget. En rappel, le ministre de l’Économie, des Finances et du budget, Gilbert Ondongo, avait déjà présenté le projet de loi de finances de l’État aux parlementaires depuis le mois d’octobre.

Le président du Sénat s’est contenté d’un bout de phrase qui a laissé les populations sur leur soif. « L’ordre du jour de la session ordinaire qui s’achève aujourd’hui comportait plusieurs affaires dont le budget de l’État exercice 2015 qui n’a pu être voté pour des raisons évidentes. Il le sera à la session extraordinaire qui s’ouvre sous peu », a-t-il lâché. Les Congolais, qui suivaient la cérémonie de clôture de la session budgétaire en direct sur la chaine nationale de télévision, ont, assurément, cherché à comprendre ces « raisons évidentes ». Les mieux avertis d’entre eux auraient déjà suivi sur les antennes des radios étrangères l’information sur la baisse du  prix du baril du pétrole sur le marché mondial. Une situation que le Fonds monétaire international avait évoquée lors de sa dernière revue au Congo.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Justin Koumba, s’est contenté de faire des rappels des notions générales d’économie sociale qui ne pouvaient permettre à la population de comprendre exactement les raisons qui justifient la relecture de la copie du budget par le gouvernement. « La présente session ordinaire ne nous a pas permis de mener à terme l’examen du budget de l’État exercice 2015 qui, comme vous le savez, participe à l’exécution du plan national du développement 2012-2015 », a-t-il déclaré sans toutefois donner les raisons évidentes de ce report.

En rappel, le projet du  budget de l’État de l’année prochaine est arrêté en recettes à la somme de 3639 milliards 834 millions de FCFA. Les dépenses d’investissement sont de 2.083 milliards et celles de fonctionnement s’élèvent à 1.338 milliards 633 millions de FCFA. La probabilité est grande que toutes ces prévisions pourraient être revues à la baisse.

Notons qu’au cours de cette session ordinaire budgétaire, le  Sénat avait inscrit vingt affaires à l’ordre du jour. Il n’a pu examiner et adopter que neuf. À l’Assemblée nationale, sur dix-huit affaires inscrites à l’ordre du jour, six seulement ont pu être examinées et adoptées. 

La session extraordinaire qui s’est ouverte ce samedi 13 décembre a inscrit à son ordre du jour six affaires. Elle sera close le 27 décembre, soit quinze jours après son ouverture.

© Adiac-congo