Congo-B-Hommage à Guy-Brice Parfait Kolélas : dans son livre, Dany Bitsindou tacle une partie de l’opposition et des membres de l’UDH-YUKI

©DR

Basé en France, Dany Bitsindou a été représentant Outre-Atlantique du candidat Guy-Brice Parfait Kolélas durant la dernière élection présidentielle. Mais son mentor n’a pas concourir, ayant disparu le jour de l’élection, le 2 mars 2021. Un choc qui a inspiré à Dany Bitsindou un livre dans lequel il n’épargne pas une partie de l’opposition congolaise et quelques membres de l’UDH-YUKI.

Ce 21 mars 2022, cela fait un an que l’homme politique congolais, deux fois candidats à l’élection présidentielle, a été emporté par la Covid – du moins selon la raison officielle. Un an de deuil pour celui qui le considérait comme un père politique, un mentor. Un an de doutes sur sa capacité à continuer le combat amorcé par PAKO, mais aussi un an de réflexions. Durant cette période psychologiquement trouble, Dany Bitsindou a eu néanmoins la force de mettre sur papier ses réflexions.

Pour l’auteur de « L’ultime combat de Guy-Brice Parfait Kolélas » (Editions Les Lettres mouchetées), paru ce lundi 21 mars – date-anniversaire de la mort de PAKO -, « le problème entre Guy-Brice Parfait Kolelas et le reste de l’opposition n’était pas que politique. Il était aussi d’ordre personnel. Toute cette frénésie anti-Pako ne s’explique que par des raisons irrationnelles et non fondées. Et comme pour noyer le poisson, les têtes bien pensantes, qui lui attribuèrent le prix de la traîtrise, continuent de se refugier dans l’argument de la corruption dont il aurait été l’objet de la part de son « père adoptif », voire « politique ». Sinistre pantalonnade ! » C’est qu’au lendemain de l’élection présidentielle de 2016, il s’est constitué une caste d’opposants qui ont milité pour le « Tout sauf Kolélas ». « D’aucuns, à l’époque, l’ont qualifié de « l’incarnation de l’inconstance, de l’enfumage », ajoutant sa difficulté « à comprendre les enjeux fondamentaux du Congo » (Page 40) Mais comment comprendre l’indifférence de ces opposants à l’appel de Guy-Brice Parfait Kolélas à « signer un nouveau contrat social avec le peuple, la société civile et les politiques » ? Et d’ajouter : « Ces paroles ont été reprises par d’autres personnalités de la pléthorique opposition congolaise. Mais sorties de la bouche de Guy-Brice Parfait Kolelas, on les a boudées. » « J’avais conscience que Guy-Brice Parfait Kolelas avait un devoir de guide. C’était à lui de nous éclairer. Je ne lorgnais plus du côté du reste de l’opposition que je trouvais avachie. Cette opposition – tout comme la majorité présidentielle – qui avait tout tenté sans succès. Et, même, pour paraphraser un pamphlétaire français très polémiste, de déconstruire les dé-constructeurs. Année après année, magouille après magouille, défection après défection, trahison après trahison, colloques après colloques, forfaiture après forfaiture, loi après loi, élection après élection, unes des médias après unes des médias, conférences de presse après conférences de presse, plateformes politiques après plateformes politiques, dialogues après dialogues, voyage après voyage, chanson après chanson…, rien n’y faisait. L’opposition congolaise restait au ras des pâquerettes. De la caste de l’opposition congolaise, n’émergeait vraiment personne. Comme si les femmes et les hommes qui la composaient étaient condamnés à ne vivre que dans l’anonymat politique, à défaut de propager du verbiage sur les réseaux sociaux. » (Page 63)

Aussi paradoxal que cela paraisse, ce pataquès émane aussi d’une partie des membres de l’UDH-YUKI, un an après la disparition de son fondateur. Surtout à l’approche des élections législatives. Mais « participer coûte que coûte pour participer à une élection sans objectifs politiques mesurables, au mépris des préoccupations de la base militante et de la cohésion de toutes les instances du parti, n’est aucunement un défi existentiel. Philosophique et politique », déplore-t-il à la page 87. Et d’espérer une restructuration du parti : « Il ne s’agit pas d’oublier le Président Guy- Brice Parfait Kolelas, mais d’honorer sa mémoire et de continuer à se battre pour la postérité. Son sacrifice nous contraint à une dimension organisationnelle qui abandonne la qualité de Président de l’UDH-YUKI dans l’organigramme. »

Congo – Mottom Mamoni : « A la vérité, Parfait Kolélas n’est pas député de l’opposition »

Léonidas Motton Mamoni et Guy-Brice Parfait Kolélas

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Léonidas Motton Mamoni et Guy-Brice Parfait Kolélas
Léonidas Motton Mamoni et Guy-Brice Parfait Kolélas

Dans l’interview qu’il a accordée aux Dépêches de Brazzaville, le 12 janvier, Léonidas Motton Mamoni, député du Parti congolais du travail (PCT) de la deuxième circonscription de Ouesso dans la Sangha et deuxième questeur de l’Assemblée nationale, se dit étonné des déclarations de son collègue, Guy-Brice Parfait Kolélas. En particulier lorsqu’il se revendique de l’opposition.

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Pour lui, élu en 2012, sous le label du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral, allié du PCT au sein de la majorité présidentielle, Parfait Kolélas relève encore logiquement de cette famille politique tant que des nouvelles élections législatives ne sont pas organisées à Kinkala, dans le département du Pool.

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Congo : Parfait Kolélas invite le pasteur Ntumi à ne pas lier le sort du Pool à la libération des prisonniers politiques

Guy Brice Parfait Kolélas

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Guy Brice Parfait Kolélas
Guy Brice Parfait Kolélas

Au lendemain de la sortie médiatique du pasteur Ntoumi, chef des miliciens Ninjas Nsiloulous, l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle, Guy-Brice Parfait Kolélas, a recadré vendredi son ancien allié. Il l’a invité à ne pas lier le sort du Pool à la libération des prisonniers politiques au Congo-Brazzaville.

«La pacification du département du Pool ne doit pas être liée au sort des prisonniers politiques. Ça n’a pas de sens », a déclaré Guy-Brice Parfait Kolélas, député de Kinkala, la ville préfecture du département Pool (sud).

«L’accord trouvé constitue un grand pas vers la sortie de crise dans le Pool. C’est pourquoi nous félicitons les signataires. Nous devons tous maintenant nous engouffrer dans cette ouverture pour aplanir les zones d’ombre qui persistent», a-t-il ajouté.

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Le pasteur Ntoumi a posé plusieurs préalables à l’accord signé le 23 décembre dernier à Kinkala, sans pour autant le remettre en cause.

Levée des mandats d’arrêt, amnistie générale, réinsertion politique et socio-économique des insurgés, libération des prisonniers politiques, indemnisation des populations sinistrées, dialogue national inclusif sous l’observation internationale… Toutes ces questions restées sans réponses doivent être débattues entre des représentants des Ninjas Nsiloulous et ceux du gouvernement, selon le pasteur Ntoumi.

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Parfait Kolelas avance son plan de sortie de crise

Guy-Brice Parfait Kolélas

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Guy-Brice Parfait Kolélas
Guy-Brice Parfait Kolélas

Au cours d’une conférence de presse animée le 17 novembre à Brazzaville, le président de l’Union des démocrates humanistes Yuki (UDH-Yuki), a plaidé pour la tenue d’une concertation nationale afin de résoudre la crise économique, financière et sociale que traverse le pays.

Guy-Brice Parfait Kolélas s’est longuement attardé, lors de son échange avec la presse, sur la situation économique et financière du Congo, sans oublier la situation humanitaire dans le département du Pool. Aussi a-t-il invité le chef de l’Etat à persévérer dans la voie de la recherche de la paix et de l’unité nationale, en associant toutes les intelligences du pays. « Monsieur le président de la République, vous êtes le garant de la paix et de l’unité nationale. Vous avez eu le courage de reconnaître les difficultés économiques et financières, aux conséquences sociales graves, que traverse le pays. Je vous encourage à aller jusqu’au bout en activant les articles 227 et 228 de la Constitution du 25 octobre 2015, instituant le conseil national du dialogue comme organe de concertation, d’apaisement et de recherche du consensus… », a déclaré le président de UDH-Yuki. A propos de cette crise humanitaire et sécuritaire prévalant dans le Pool, Guy-Brice Parfait Kolelas a pensé que la résolution définitive commande la mise en place d’une commission justice, vérité et réconciliation.

 « Nous constatons que certaines pistes de solution que nous proposions hier sont en train d’être suivies. C’est une bonne chose, si tout cela est bien maîtrisé, afin d’éviter de tomber dans les travers du passé », s’est-il félicité.

Pour lui, il ne s’agit pas d’une quelconque lutte pour l’accession au fauteuil présidentiel, mais de l’avenir du Congo. « Les Congolais doivent se parler afin de mettre un terme aux supplices qui ne font que commencer, mais qui peuvent cependant faire vaciller les fondamentaux de la République », a renchéri Guy-Brice Parfait Kolélas.

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Parlant de la crise économique, il a signifié que « nous l’avions vue venir et avions tiré la sonnette d’alarme. La situation économique et sociale de notre pays se dégrade de jour en jour, c’est aujourd’hui une réalité. Les causes de cette situation sont multiples et se résument en deux mots : mauvaise gouvernance ».

 Il faut donc, selon lui, sauver le Congo et pour ce faire, il faudrait un dépassement de soi, en convoquant la commission nationale du dialogue. « De cette commission devrait naître une commission justice, paix et réconciliation qui aurait pour mission de réconcilier les acteurs socioéconomiques et politiques, de redéfinir les fondamentaux économiques, financières et sociales que le Congo doit mettre en œuvre dans un espace-temps limité de deux ans et les décisions qui sortiraient de cette commission devraient être immédiatement exécutoires, sous la forme d’ordonnances » , a-t-il soutenu.

Le président de l’UDH-Yuki a estimé que le programme d’actions du gouvernement, annoncé récemment par le Premier ministre, Clément Mouamba, ne se résume qu’à de bonnes intentions dès lors que les caisses de l’Etat sont vides. L’élargissement envisagé de l’assiette fiscale ou encore les mesures de relance économique envisagées par le gouvernement, a-t-il martelé, se heurteront à de nombreux obstacles, soulignant la non-diversification de l’économie, la prédominance du secteur informel, la faiblesse de la bancarisation des ménages.

Concernant la décentralisation, Guy-Brice Parfait Kolélas a dit : « Notre modèle de décentralisation est stérile. Telle qu’exercée, elle n’offre pas de points d’ancrage au développement local des territoires ».

Par ailleurs, il a fait savoir que le renouveau du Congo commande une véritable rupture avec le passé et que la crise économique, financière et sociale actuelle, offre de réelles chances de refonder la politique, l’économie et le social.

Jean Jacques Koubemba

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L’UPADS et l’UDH-Yuki, aucun des deux partis n’est légitime pour revendiquer le statut de chef de l’opposition

Guy Brice Parfait Kolélas et Pascal Tsaty-Mabiala

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Le chef de l’opposition congolaise, poste prévu par la Constitution, entre l’UPADS de Tsaty Mabiala et l’UDH-Yuki de Guy-Brice Parfait Kolélas, aucun des deux partis n’est légitime pour revendiquer le statut de chef de l’opposition car les deux formations politiques ont obtenu huit sièges au Parlement.

«Nous sommes à égalité, tant mieux. Maintenant, quelle sera la ligne de partage entre Yuki et nous, c’est la loi qui le dira. C’est le gouvernement en tous les cas qui gère toutes ces questions. Cela n’est pas du ressort de l’UPADS et pas de moi », a déclaré Pascal Tsaty Mabiala de l’UDAPS qui a souhaité ne pas entrer dans une compétition avec son homologue de l’UDH-Yuki.

«Je ne voudrai pas qu’il soit créé artificiellement un conflit entre Parfait Kolélas et moi. Je sais qu’il y en a qui s’amuse bien à nous pousser dans ce conflit. Mais de moi, ils n’auront rien du tout », martèle Tsaty Mabiala sur RFI.

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De son côté, Guy-Brice Parfait Koléla à la tête de l’UDH-Yuki n’est pas être intéressé par le poste de chef de l’opposition. Un statut qu’il considère comme ayant été créé par le pouvoir dans le but de diviser l’opposition congolaise.

«Je ne me suis pas battu pour être chef de l’opposition, je me suis battu pour avoir des députés dans l’Hémicycle. Le chef de l’opposition, ça c’est le gouvernement qui décide. Je ne suis pas pour ça. Ce n’est pas au pouvoir de dire : « Toi tu es opposant, toi tu ne l’es pas. » Ce n’est pas comme ça que ça se passe », a expliqué Guy-Brice Parfait Kolélas refusant de se ranger derrière qui que ce soit et très prudent quant à un éventuellement ralliement derrière la bannière de Tsaty Mabiala, dans l’éventualité où il serait nommé chef de l’opposition.

«Je suis réaliste. L’opposition réelle doit faire corps. C’est sur le terrain que l’on s’exprime. Quand vous avez l’adhésion populaire, c’est ça la véritable opposition », a conclu le député de kinkala, la capitale départementale du Pool (sud).

Avec Lesechos

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Congo : Parfait Kolélas brouille les cartes et se positionne comme futur leader de l’opposition congolaise, et du Pool

Guy Brice Parfait Kolélas

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Les congolais ont la réputation d’être des gens frondeurs. La suspicion que des populations entretiennent à l’égard des hommes et femmes politiques est si profonde que l’on se demande parfois quelle dose de masochisme il faut avoir pour se lancer dans une carrière politique. 

Car des journaux, internautes et autres « songueurs « , selon le qualificatif local consacré pour désigner les spécialistes du commérage, épient alors vos moindres gestes et propos, alimentant les soupçons autour de chacune de vos actions, dissèquent et interprètent vos intentions réelles ou supposées. Parfait Kolélas, président de l’UDH-Yuki, n’échappe pas pas à cette réalité sociologique congolaise. 

En plaçant 8 députés dès le premier tour des législatives 2017, Parfait Kolélas a su déjouer tous les pronostics qui tendaient à le présenter comme un « tocard politique « . Lequel devait être broyé et mis définitivement sous l’eteignoir par un Pct omnipotent, le MCDDI (de Landry Kolélas ), le RC (de Claude Alphonse Nsilou), et le DR (de Hellot Matson Mampouya). ..revanchards. Tous partis ethocentriques ayant une emprise dans le Pool. Il n’en a rien été. 

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Le président de l’UDH-Yuki a pu, pour l’instant, faire conjuguer toutes ces mauvaises prédilections à l’imparfait de l’indicatif. Le chapeau de roi que les exégètes politiques du Pct voulaient faire porter à Pascal Tsaty Mabiala est plutôt de taille S. C’est plutôt Pako, ainsi que l’appellent affectueusement ses sympathisants, qui se positionne désormais comme le futur chef de l’opposition congolaise. « Le vrai leader du Pool, c’est lui », s’autosatisfait d’ailleurs un homme lige de Parfait Kolélas.  » C’est désormais avec lui que le pouvoir devrait négocier pour faire taire les armes dans le Pool », suggère un sociologue congolais. 

Dans certains milieux du PCT, Parfait Kolélas fait l’objet d’un tir de barrage. « Nous ne pourrions traiter avec un renégat comme Kolélas « , fulminent de colère ceux qui estiment que le président de l’UDH-Yuki a signé l’acte de reniement en allant comploter avec des ennemis de la République « . Soupçonné d’entretenir des relations incestueuses avec le pouvoir, et, surtout, avec « papa Sassou », Parfait Kolélas aura t-il les coudées franches pour ne pas se compromettre dans son rôle de chef de l’opposition congolaise ?

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Par Alphonse Ndongo

Congo – Législatives 2017 : Parfait Kolélas dans la tourmente

Guy Brice Parfait Kolélas

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Président de l’Union des démocrates humanistes (Udh-Yuki), son parti créé le 20 mars 2016, Guy Brice Parfait Kolélas se lance dans la bataille des législatives en indépendant. Motif : son parti, Udh-Yuki ne jouit d’aucune personnalité juridique faute de récépissé. Donc, pas d’existence juridique.

La déclaration de création de l’Udh-Yuki avait été lue lors du premier congrès extraordinaire. Tout comme l’élection de Guy Brice Parfait Kolélas comme président de ce nouveau parti de l’opposition. Mais jusque-là, le parti est resté sans papiers. Or, la nouvelle loi électorale et les autres textes juridiques qui organisent la vie politique nationale excluent du processus électoral les « partis de fait ».

C’est le cas de l’Udh-Yuki. Devant cette évidence, et pour éviter de se marginaliser si jamais il ne pouvait se présenter aux législatives, Guy Brice Parfait Kolélas a sollicité de rencontrer le ministre de l’Intérieur et de la décentralisation. Malgré son plaidoyer, la loi est tellement claire que le ministre n’a pu le sortir de l’impasse. Seule possibilité : aller aux élections comme indépendant. « Nous nous sommes entendus avec le ministre de l’Intérieur » avait-il dit ce jour-là.

Mauvais calculs ?

Considéré comme l’un des poids lourds de l’opposition réunie au sein de l’Idc-Frocad C3JM, Parfait Kolélas tisse du mauvais coton depuis qu’il avait quitté cette coalition. Sa tentative d’y retourner s’est heurtée à une fin de non-recevoir par les ténors dont Charles Zacharie Bowao et Claudine Munari. Il tente de ressortir la tête haute de cet échec en organisant « les plus grandes assises nationales de l’opposition congolaise après l’avènement de la nouvelle République ». Mais les autres qui avaient démarré les travaux préparatoires avec lui à Makélékélé se rendent compte que « le dernier employeur de Ntoumi avant les attaques du 4 avril à Brazzaville » est abondamment cité par les ninjas nsilulu arrêtés et qu’il veut se servir des autres. Son objectif : prendre le leadership de l’opposition.

Ici aussi les autres se rétractent et les travaux n’ont jamais avancé. D’où son rapprochement de l’Union pour la démocratie et la République de feu André Milongo, désormais entre les mains de son conseiller aux élections, le colonel à la retraite Guy Romain Kimfoussia. Les deux tentent de créer « un parti unifié dans le Pool » et avec l’ambition de « transformation de la Convention démocrates africains en une nouvelle plateforme politique ». Le projet est un fiasco.

C’est ainsi qu’il pense mettre sur pied l’Udh-Youki et abandonne la Codéha. L’ambition se concrétise le 20 mars passé. Cependant, les choses s’annoncent plus incertaines pour l’ancien ministre de la Fonction publique. En effet, la loi prévoit que le candidat siégeant reste en fonction à l’Assemblée nationale quand les circonstances ne permettent pas l’organisation des élections dans sa circonscription.

Candidat à Kinkala 1 où il affronte le président du Prl, le ministre Antoine Thomas Nicephore Fylla Saint Eudes et Miakazebi Christine du Pct, il serait donc reconduit au cas où l’élection connaîtrait un empêchement.

Ce qui semble incertain dans le district de Kinkala. Mais il ne pourrait pas aussi en être ainsi car Parfait Kolélas n’étant plus au Mcddi au nom duquel il a été élu en 2012, le siège reviendrait donc au parti. Dans ce cas, le scrutin est obligatoire.

Avec 242infosnet

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Congo – Parfait Kolélas sollicite la grâce présidentielle pour le général Mokoko

Guy Brice Parfait Kolelas

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L’opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolélas, arrivé deuxième au terme de la présidentielle du 20 mars, a sollicité vendredi la grâce présidentielle en faveur du général Jean-Marie Michel Mokoko, en détention préventive depuis mi-juin, après son inculpation pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».

« Le général Mokoko n’a pas sa place en prison. J’espère que le 15 août (date marquant la célébration de l’indépendance du Congo, ndlr), une grâce présidentielle lui sera accordée », a déclaré M. Kolélas au cours d’une conférence de presse à Brazzaville.

« Les faits qui lui sont reprochés sont très anciens parce qu’il a été longtemps nommé à des hautes fonctions par le président Denis Sassou Nguesso », a-t-il ajouté. « Je regrette ce qui se passe. C’est déshumanisant. Le président de la République doit prendre de la hauteur et rassembler » les Congolais, a insisté M. Kolélas.

Le général Mokoko a été inculpé le 16 juin pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ». Ancien chef d’État-major des armées du Congo de 1987 à 1993, passé par l’École supérieure militaire de Saint-Cyr, en France, le général Mokoko a été jusqu’à début février représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) en Centrafrique.

Il a démissionné début février de son poste de conseiller du président Sassou Nguesso chargé des questions de paix et de sécurité, qu’il occupait depuis 2005, pour se porter candidat à l’élection présidentielle de mars, où il a recueilli moins de 14% de voix. Initialement prévu en juillet, ce scrutin a été ramené au 20 mars par M. Sassou Nguesso qui l’a remporté avec plus de 60% des voix, résultats officiels qualifiés de « forfaiture » par cinq candidats d’opposition, dont le général Mokoko.

Ce dernier est mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 le montrant discutant d’un plan visant à chasser M. Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE).

Dans un entretien à l’AFP en mars dernier, le général Mokoko avait indiqué qu’il s’était fait « piégé » dans cette affaire de vidéo, ajoutant que la question avait été « réglée en famille » avec le président Sassou Nguesso.

© Belga

« J’accepte, mais je conteste », selon Guy-Brice Parfait Kolélas

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Guy Brice Parfait Kolelas
Guy Brice Parfait Kolelas

« Accepter mais contester ». C’est la position délicate qu’a choisie Guy-Brice Parfait Kolélas. L’opposant accepte le verdict de la Cour constitutionnelle parce que, dit-il, « en tant que démocrate », il doit respecter la plus haute juridiction congolaise. Mais il conteste la victoire de Denis Sassou Nguesso, et envisage d’autres recours.

« Moi, Guy-Brice Parfait Kolélas, je ne verse pas dans la polémique et j’accepte le verdict, quoique discutable, de la Cour constitutionnelle », a-t-il déclaré à Brazzaville à l’occasion de sa première conférence de presse depuis l’élection, remportée par le président sortant Denis Sassou Nguesso.

« J’invite cependant le président Denis Sassou Nguesso, proclamé vainqueur, à avoir le triomphe modeste, car cette élection a été émaillée d’irrégularités de tous genres. Il devra s’élever pour apaiser tous les Congolais », a ajouté M. Kolélas.

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[Audio] – Congo: Parfait Kolélas dément reconnaitre la victoire de Sassou Nguesso

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Guy Brice Parfait Kolelas
Guy Brice Parfait Kolelas

Sur VOA Afrique, le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle du 20 mars à Brazzaville a déclaré qu’il contestait ces résultats mais respectait la validation de la victoire de Sassou par la Cour suprême.

Guy-Brice Parfait Kolélas a démenti avoir appelé ses partisans à accepter les résultats officiels validés par la Cour constitutionnelle.

« Je respecte le verdict parce que je suis démocrate mais je le conteste en même temps car c’est la même cour qui avait validé nos candidatures », a-t-il déclaré.

M. Kolélas invite donc le président Denis Sassou Nguesso à « un triomphe modeste ». Car, affirme-t-il, « je sais et eux-mêmes savent aussi qu’il y avait un deuxième tour et j’étais qualifié pour aller à ce deuxième ». « J’ai les résultats avec moi », souligne-t-il.

Il exige par ailleurs une enquête indépendante sur les troubles à Brazzaville pour lesquels le pouvoir accuse l’opposition.

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