Yoweri Museveni estime que les occidentaux ont placé une « marionnette » à la tête de la RDC

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Les présidents Kabila et Museweni, Kampala le 4 août 2016

En déplacement au Soudan du Sud pour rencontrer son homologue Salvir Kiir, le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré qu’après la mort de Patrice Lumumba, les pays occidentaux avait placé « une marionnette » à la tête de la RDC, critiquant au passage la mission de l’ONU au Congo.

Invité d’honneur d’une réunion du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) du président sud-soudanais Salva Kiir, le président ougandais Yoweri Museveni, médiateur du conflit en cours au Soudan du Sud a profité de son discours pour aborder le sujet de son voisin congolais et s’en prendre à l’ONU.

Le chef de l’État ougandais, au pouvoir depuis 1986, a déclaré que « les pays occidentaux venus et ont tué Lumumba, l’accusant d’être communiste. Ils se sont débarrassés de lui car il n’était pas une marionnette. Ils ont ensuite mis un chef marionnette. Depuis, l’ONU est au Congo ».

Ce n’est pas la première fois que l’ancien chef de guerre de 73 ans critique la mission onusienne en RDC. Trois jours après l’attaque meurtrière de la base de la Monusco de Semuliki, dans le Nord-Kivu, Yoweri Museveni s’était fendu d’une déclaration dans laquelle il accusait la mission de stabilisation de l’ONU de soutenir les rebelles ougandais ADF, soupçonnés d’être derrière l’assaut.

Les Forces démocratiques alliées sont un groupe armé ougandais, actif sur le sol congolais depuis 1995, qui lutte contre le régime du président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 32 ans en Ouganda. Créées pour défendre les droits de musulmans s’estimant bafoués par l’homme fort de Kampala, les ADF avaient été progressivement repoussées vers l’Ouest par l’armée ougandaise, jusqu’à s’installer en RDC.

Par JA

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Ouganda: 23 radios fermées pour « promotion de la sorcellerie »

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Image d’archive|© DR

En Ouganda, 23 radios ont été fermées pour avoir fait la promotion de la sorcellerie.

L’autorité des communications a déclaré que les « sorciers » utilisent des stations de radio pour abuser des gens.

Ils sont accusés de prétendre spouvoir régler les problèmes des gens en échange d’argent.

47 radios privées seront fermées au Mali

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Tanzanie : deux radios suspendues

Le mois dernier, le gouvernement a prévenu que les stations de radio seraient fermées ou sanctionnées si elles continuaient à faire de la publicité pour la sorcellerie et à accueillir des guérisseurs traditionnels dans leurs émissions .

L’Ouganda compte près de trois cents stations de radio et la concurrence pour la publicité est féroce.

Avec BBC

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Mondial 2018 : Le Congo et l’Ouganda se séparent sur un nul

Les Diables Rouges du Congo

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Les Diables Rouges du Congo
Les Diables Rouges du Congo

Le Congo et l’Ouganda ont terminé ces éliminatoires à la Coupe du monde par un match nul (1-1) dimanche. Déjà éliminé, le Congo termine dernier de son groupe avec aucune victoire (2 pts), contrairement à l’Ouganda qui se classe deuxième, trois points derrière l’Egypte (12 pts), trop juste pour espérer se qualifier.

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Seuls les premiers de chaque groupe se qualifient. Dans cette rencontre, c’est le défenseur Baudry qui s’est illustré dès la 10e minute pour les Congolais. Une joie de courte durée puisque dès l’engagement les Grues égalisaient par l’intermédiaire de Karissa (11e).

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Mondial 2018: l’Ouganda s’impose à domicile face au Congo Brazzaville (1-0)

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Après un match nul face au Ghana lors de la première journée des éliminatoires, l’Ouganda continue de créer la surprise en s’imposant face au Congo-Brazzaville lors de la deuxième journée (1-0). Farouk Miya du Standard de Liège inscrit le seul but de la rencontre en première période (18e). Du coup, les Cranes prennent la tête du groupe E avant la confrontation entre l’Egypte et le Ghana qui aura lieu dimanche 13 novembre. Avec deux défaites, le Congo-Brazzaville voit s’éloigner la qualification pour le Mondial 2018 en Russie.

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Tanzanie: un séisme fait au moins 11 morts et une centaine de blessés

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Au moins onze personnes ont été tuées et une centaine blessées dans le district de Bukoba, dans le nord-ouest de la Tanzanie, épicentre d’un séisme survenu samedi, a-t-on appris auprès de la police tanzanienne.

Nous déplorons actuellement 11 morts et plus d’une centaine de blessés, dont plusieurs sont hospitalisés. Nous sommes mobilisés, les opérations de secours se poursuivent, a déclaré à l’AFP par téléphone Augustine Ollomi, chef de la police de la province de Kagera, dont dépend le district de Bukoba.

Un séisme d’une magnitude de 5,7 sur l’échelle de Richter, selon l’institut géologique américain (USGS), a frappé samedi la Tanzanie et les pays voisins.

L’épicentre du séisme, qui s’est produit à 12h27 GMT, est situé à 23 km à l’est de la ville de Nsunga, dans le district de Bukoba, dans l’extrême nord-ouest de la Tanzanie et tout près du lac Victoria.

La secousse a également été ressentie au Rwanda, au Burundi, en Ouganda et au Kenya, selon des informations recueillies par l’USGS.

Des témoins joints par l’AFP dans la ville de Bukoba ont fait état de dégâts matériels, dont des bâtiments qui se sont écroulés.

Les murs de ma maison ont tremblé, ainsi que le frigidaire et toutes les armoires. Mais il n’y a eu aucune casse, a témoigné de son côté un correspondant de l’AFP basé à Kampala, capitale de l’Ouganda.

Les séismes ne sont pas rares dans la région des Grands Lacs, mais ils sont généralement d’une magnitude un peu inférieure.

Par l’AFP

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Ouganda : Kizza Besigye, le chef de l’opposition, encore aux arrêts

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L'opposant historique ougandais Kizza Besigye
L’opposant historique ougandais Kizza Besigye

L’opposant historique ougandais Kizza Besigye a été une nouvelle fois arrêté mercredi, a annoncé la police locale à la veille de l’investiture du président Yoweri Museveni, réélu en février pour un cinquième mandat à l’issue d’un scrutin controversé.

M. Besigye a été interpellé alors qu’il saluait des partisans rassemblés dans le centre de Kampala, capitale du pays et fief de l’opposant, où il est apparu publiquement à la surprise générale.

« Il était en ville mais nous l’avons emmené au poste de police de Naggalama (20 kilomètres à l’est de Kampala, ndlr), où il sera détenu », a déclaré à l’AFP Patrick Onyango, porte-parole de la police de la capitale ougandaise. Il n’a pas indiqué quelles charges seraient retenues contre l’opposant.

Son parti, le Forum pour le changement démocratique (FDC) a affirmé sur Twitter qu’avant son arrestation, M. Besigye avait prêté serment comme président lors d’une cérémonie alternative, un jour avant l’investiture officielle de Yoweri Museveni.

Selon des sources proches du gouvernement, plus d’une dizaine de chefs d’Etat, dont les présidents sud-africain Jacob Zuma, zimbabwéen Robert Mugabe et rwandais Paul Kagame, doivent assister jeudi à cette investiture, organisée près de trois mois après l’élection du 18 février.

Cette investiture « s’inscrit dans un contexte de violation des droits à la liberté d’expression, d’association et de rassemblement », a dénoncé l’ONG Amnesty International dans un communiqué.

« La détention arbitraire de leaders de l’opposition et de leurs partisans, la récente interdiction (pour la presse, ndlr) de couvrir en direct les activités de l’opposition et la répression violente de rassemblements de l’opposition (…) ne violent pas seulement la constitution de l’Ouganda, elles vont à l’encontre des obligations régionales et internationales du pays en matière de droits humains », a accusé l’organisation.

Yoweri Museveni, au pouvoir depuis 1986, a été réélu dès le premier tour avec 60,62% des voix au terme d’un scrutin conduit, selon des observateurs internationaux, dans une « atmosphère d’intimidation » imposée par un régime qui a muselé toutes les voix dissidentes.

Le dirigeant ougandais rejette de son côté toute accusation de fraude.

M. Besigye, arrivé deuxième à la présidentielle avec officiellement 35,61% des voix, avait été arrêté plusieurs fois avant et après les élections. Son placement en résidence surveillée, qui a duré 43 jours, avait été levé le 1er avril, mais il avait depuis à nouveau été arrêté, puis relâché, pour rassemblement illégal.

Par l’AFP

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Un hôpital ougandais refuse de prendre en charge des malades du choléra venus de la RDC

Dans les allées de l'hôpital Mengo de Kampala (Ouganda), où un homme a été tué par le virus Marburg, le 6 octobre 2014. (JAMES AKENA / REUTERS)
Dans les allées de l’hôpital Mengo de Kampala (Ouganda), où un homme a été tué par le virus Marburg, le 6 octobre 2014. (JAMES AKENA / REUTERS)

L’hôpital général Bwere, en Ouganda, a refusé de prendre en charge des victimes du choléra en provenance de la République démocratique du Congo voisine, a-t-appris lundi.

Au moins six patients atteints du choléra ont été admis dans l’unité d’isolement à l’hôpital général Bwere, la semaine dernière.

La plupart des malades étaient des résidents de la localité de Nyabugando Ward située le long de la frontière entre l’Ouganda et la RDC.

Une épidémie de choléra s’est récemment déclarée dans plusieurs villages de la région de l’Ituri en RDC poussant ainsi plusieurs malades du cholera à aller chercher des soins à l’Hôpital général Bwere.

Dr Timothy Muke, le Chef du centre d’isolement de l’hôpital Bwera, a déclaré que la direction s’est proposé de fournir des médicaments aux centres de santé dans les villes de Lubiriha et Kasindi en RDC afin que les patients puissent être traités dans leur propre pays.

Selon Dr Muke, la propagation du choléra en Ouganda s’explique par la libre circulation au niveau de la frontière commune entre les deux pays.

Par l’APA