Congo : trois braqueurs font la reconstitution des faits

Congo - Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits

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Congo - Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits
Congo – Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits

Un réseau de bandits à main armée, démantelé par la police, a dévoilé ses modes opératoires tout en reconnaissant les forfaits perpétrés dont les assassinats à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Dans la matinée du 8 octobre, le directeur général de la police, Jean François Ndenget, et sa suite ont parcouru les différents points, notamment les stations d’essence où les présumés braqueurs ont opéré pendant plus d’une dizaine d’années. A Makélékélé, Moungali, Ouenzé, les malfrats ont emporté des millions.

Les mêmes forfaits ont été commis à Pointe-Noire non seulement dans les stations mais aussi chez les particuliers. « On garait le taxi à quelques mètres. Et, un observateur nous informait des différents mouvements des gestionnaires de caisse. Dès que ces derniers sortaient pour aller en banque faire le versement, on entrait dans notre taxi pour les poursuivre. En cours de route, il était question pour nous de créer une obstruction et déclencher l’altercation pour passer à l’acte à main armée », a reconnu Dimitri Mayala, un des malfaiteurs.

A la station située près du Centre hospitalier et universitaire, ils ont dévalisé quatorze millions. A Ouénzé, douze millions pour la première fois puis neuf pour la seconde. Ils sont également passés par les stations de l’Angola-libre, de Jagger et de Mfilou. Là encore, des millions ravis entre les mains des gestionnaires sur le trajet entre la station et la banque ont été emportés. « Après chaque opération, on changeait la plaque d’immatriculation », a expliqué Romuald Matsona, un des éléments du gang.

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« Des crimes d’une singularité inédite« 

Le directeur départemental de la police, le colonel Jean Pierre Okiba, a souligné que les braquages se faisaient dans deux sens. Non seulement ces malfaiteurs mettaient la main sur les gestionnaires de station vers les banques mais aussi sur les particuliers qui faisaient des retraits dans les banques pour ensuite regagner leur domicile. Ce réseau avait des informateurs qui suivaient tous ces mouvements pour les alerter. « Des braquages d’une singularité inédite », a fait remarquer le colonel Jean-Pierre Okiba lors de cette descente visant à reconnaître les lieux du crime et à reconstituer les faits.

En réalité, ces présumés braqueurs ont été arrêtés à Pointe-Noire où ils ont également commis les mêmes forfaits. Dans la capitale économique, un policier a perdu la vie dans un affrontement avec ces derniers. Ayant eu vent de ce que certains coéquipiers ont été arrêtés par la police, un des malfaiteurs s’est réfugié à Tsiaki, près de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza. Les services de police rompus à la tâche ont réussi à le dénicher de sorte qu’il réponde de ses actes comme les autres. Les trois seront donc présentés au procureur de la République afin que justice soit faite.

A l’endroit de la population, le directeur départemental de la police a lancé un message de confiance et d’assurance. « La population doit faire confiance en la police qui est à son service nuit et jour. Elle doit notamment l’informer d’un éventuel crime pour la sécurité de tous. La police ne va jamais se fatiguer à mettre les malfrats hors d’état de nuire », a-t-il indiqué. La population amassée près des stations lors de la reconstitution des faits a salué l’action de la police tout en réclamant justice par un échange direct avec le général Jean François Ndenguet. La police qui a joué sa partition cèdera le dossier au procureur qui dira le droit.

Rominique Makaya

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Congo : Le bien-être social préoccupent Ninon GOUAMBA et ses mandants de Ouenzé quartier 58 bis

Congo : Le bien-être social préoccupent Ninon GOUAMBA et ses mandants de Ouenzé quartier 58 bis

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Congo : Le bien-être social préoccupent Ninon GOUAMBA et ses mandants de Ouenzé quartier 58 bis
Congo : Le bien-être social préoccupent Ninon GOUAMBA et ses mandants de Ouenzé quartier 58 bis

Assainissement de la rivière Tsièmé, formation et chômage des jeunes, ainsi que l’insécurité grandissante, et bien d’autres soucis sociaux, tout un chapelet des doléances que les populations de Ouenzé quartier 58 bis ont présenté, tout récemment à Ninon Pachel GOUAMBA, leur représentant à l’Assemblée Nationale.

« To solola », que l’on pourrait traduire « Causons », est ce concept que le Ninon Pachel GOUAMBA, en sa qualité d’élu national, utilise au quotidien, dans la cadre de sa politique de proximité ; une manière d’être au plus près des préoccupations de ses mandants.

La toute dernière rencontre citoyenne a permis aux mandants et mandaté de faire le tour d’horizons des questions qui constituent des maux à la vie et l’harmonie de cette partie de la 4ème circonscription électorale de Ouenzé. De soucis d’inondations découlant de la montée des eaux de la rivière Tsiémé après une pluie, à la construction des passerelles pour faciliter la mobilité des personnes, en passant par l’insécurité, la formation qualifiante et le chômage des jeunes, tout a été soumis en terme de doléances à député Ninon GOUAMBA.

Le député de Ouenzé 4 a trouvé les mots pour éclairer la lanterne de ses mandants. En rappelant les missions d’un député, qui se résume à faire échos des problèmes de ses mandants à l’Hémicycle, Ninon GOUAMBA n’a pas manqué de réconforter l’auditoire, en soutenant que dans la manière du possible le porte-parole de ces populations qu’il est peut toujours apporter des soulagements. « Vous m’avez posé des doléances qui sont réelles. Vous vivez dans une précarité très avancée, en tant que député, je vais les transmettre au gouvernement, seul habilité à résoudre ces problèmes », a fait Ninon Pachel GOUAMBA.

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Au sujet de l’encadrement et de la formation des jeunes, Ninon GOUAMBA, dans le cadre de la fondation qui porte son nom a donné l’information sur l’organisation dans les prochaines semaines des sessions de formation au profit des jeunes de sa circonscription électorale. Plusieurs filières de formation, dont la mécanique, la soudure, la menuiserie, la coiffure, la coupe-couture etc…Seront ouvertes à la jeunesse, afin de la rendre utile à la Nation.

A cette rencontre citoyenne, synonyme d’une descente parlementaire et d’un contact permanent avec la base, Ninon GOUAMBA n’est pas allé les mains. Il avait dans sa gibecière un don d’équipements sportifs, pour permettre à ces jeunes de bien s’adonner à la pratique du sport, précisément du Football. Ce qui pourrait offrir à la République des talents dont elle a besoin.

Ce don, fait au nom de la Fondation Ninon GOUAMBA, est composé, essentiellement, des maillots, des ballons, des sifflets et autres accessoires.

Neuf équipes de football du quartier 58 bis, ont été les principales bénéficiaires, à savoir : As Mangouélé ; Amis Ngok ; Frara-Fara ; Mars ; Nouvelle Elite ; Selfy ; Petit Mecostaud et les Merveilles du Christ.

Les bénéficiaires, face à un tel geste de générosité et d’altruisme, ne pouvaient qu’exprimer leur reconnaissance et remerciements tout en prenant l’engagement de s’appliquer au maximum, afin que dans cette circonscription sorte une pépinière utile au décollage de cette discipline sportive : « Ici à Mikalou, les jeunes sont passionnés du football, mais il leur manque des équipements sportifs et des encouragements. Maintenant que nous en avions eus, nous allons nous donner à fond afin que sortent de notre quartier des grands joueurs de football au plan national et mondial », pouvait renchérir Merveil HOUBOUKOULOU, amoureux du ballon rond.

Ainsi, le député Ninon GOUAMBA consolide le lien social qu’il a noué de manière pérenne avec ceux qui l’ont mandaté à l’Assemblée Nationale. Une politique de proximité qu’il amplifie au quotidien pour le rapprochement et la concrétisation de ce l’on peut appeler « amour du prochain. »

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Brazzaville : Ouénzé se mobilise contre l’insalubrité

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Image d’archive
Image d’archive

Le maire du 5ème arrondissement de la ville de Brazzaville, Marcel Nganongo, a mis en place une brigade de lutte contre l’insalubrité dans le marché Ouénzé.

La forte équipe chargée d’exécuter cette décision est composée des policiers, des gendarmes, des agents de régulation, de la police municipale, du service d’hygiène et de ceux du cadastre. « Tous les citoyens véreux, qui mettent en difficulté l’ordre dans notre arrondissement, seront traqués par vous », a instruit Marcel Nganongo.

Cette initiative est née suite au constat fait par la mairie de Ouenzé sur le comportement incivique des citoyens et commerçants du marché de Ouénzé. On leur reprocge de ne pas nettoyer leurs étales et de ne pas balayer les devantures de leurs échoppes tous les samedis de 6 heures à 9 heures. En effet, la décision d’assainir les marchés urbains, au moins une fois par semaine, fait suite à un arrêté de la mairie de Brazzaville. « Au lieu d’assainir, il y a des inciviques qui parfois ferment  leurs échoppes pour les réouvrir le jour suivant. Cette attitude ne contribue pas au développement de notre arrondissement », a déploré le maire de Ouénzé.

Pour rendre efficace cette initiative, la mairie de Ouenzé prévoit des amendes pour des citoyens qui jettent les ordures ménagères à des heures tardives dans les cours des écoles publiques, les rues, et dans lits de la rivière Madoukou. La mairie de Ouenzé a également interpellé les citoyens qui érigent anarchiquement les stations de lavage et de garages de véhicules sur la voie publique.  « Ces habitants créent des rigoles le long des autres parcelles afin d’amener les eaux dans les caniveaux.  Ceci pour éviter qu’une seule parcelle ne gaspille toute la ruelle. À cet effet, j’ai pris la décision de mettre en place une brigade de lutte contre le désordre urbain à Ouénzé », déclare Marcel Nganongo.

La mairie de Ouenzé a, par ailleurs, demandé aux chefs de quartiers d’assurer le relais de ces mesures et de veiller à leur application rigoureuse.

© Adiac-Congo

 

Brazzaville : Un dépôt d’essence en feu à Ouénzé

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un dépôt d’essence en feu à Ouénzé|Adiac
un dépôt d’essence en feu à Ouénzé|Adiac

Dans la matinée du 24 janvier, un rideau de fumée noire survole les maisons de la rue Akouala dans le 5earrondissement de Brazzaville, Ouénzé. L’incendie qui s’est déclaré dans un dépôt clandestin de carburant et de pétrole lampant en a été la cause. Les riverains surpris par la catastrophe, couraient dans tous les sens, bagages à la main, à la recherche d’un abri de fortune, alors d’autres curieux s’approchaient de l’épicentre de l’incendie pour en savoir plus.

Les sapeurs-pompiers qui n’ont tardé à intervenir étaient aux prises avec le feu qui, à chaque jet d’eau, prenait de l’ampleur comme pour vider les citernes de gaz-oil viciées sur les remorques en flamme. 

Selon des témoignages recueillis sur les lieux de l’évènement, un travailleur dudit dépôt chargeait le gaz-oil dans des récipients, quand subitement l’un de ses amis entre avec une cigarette qu’il a allumée dans l’enceinte même du dépôt. Et, l’ampleur des flammes a poussé les deux travailleurs à prendre la clé des champs, craingnant aussi de leurs vies en danger. C’est la principale cause qui serait à l’origine de l’incendie. Le bilan fait état de plusieurs dégâts matériel. Aucune perte en vies humaines n’est à déplorer.

Cette catastrophe vient une fois de plus de mettre à nue l’inattention des pouvoirs publics face aux vendeurs et dépôts clandestins de carburant dans les principales villes du pays. C’est le cas aussi dans la vente du gaz butane, où les tenanciers de certains dépôts inappropriés foulent au pied toute précaution éventuelles contre l’incendie.

© Adiac-congo