Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition) Henri Konan Bédié qui a « accepté » de dialoguer avec Alassane Ouattara sur la crise liée au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, rencontre ce mercredi le chef de l’Etat ivoirien à Abidjan, selon la présidence ivoirienne.
La rencontre est prévue à l’hôtel du Golf, dans la commune de Cocody, dans l’Est d’Abidjan, a indiqué à APA, un cadre de la présidence de la République de Côte d’Ivoire.
Dans la matinée, le général Ouassenan Koné, vice-président du Pdci a fait savoir sur Radio France internationale (RFI) que la proposition de M. Ouattara d’avoir un dialogue franc avec M. Bédié a été « acceptée » par le chef du Pdci.
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Selon le général Ouassenan Koné, il ne s’agira dans un premier temps que « d’une rencontre de contact », mais « le principe, lui, est acquis ». Il a souligné que M. Bedié a répondu favorablement à la proposition de dialogue faite par le chef de l’Etat ivoirien.
Dans une allocution télévisée, M. Alassane Ouattara, réélu pour un autre mandat, a annoncé lundi sa volonté de rencontrer M. Henri Konan Bédié, en qualité de président du Pdci pour un dialogue « franc et sincère »,
Le secrétaire exécutif du Pdci par intérim, Pr Niamkey Koffi, a au nom du parti publié un communiqué posant des préalables de l’opposition, entre autres, la libération des responsables de l’opposition et de la société civile.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé vendredi, après avoir été reçu par Emmanuel Macron, que « cesse le faux débat » sur le franc CFA, qui est « une monnaie solide, bien gérée et appréciée ».
« J’ai entendu beaucoup de déclarations sur le franc CFA (…) Je ne comprends pas ce faux débat », a déclaré M. Ouattara à la presse à l’issue de l’entretien à l’Elysée.
Régulièrement critiqué dans les pays africains qui l’utilisent, le franc CFA compte des ennemis jusqu’en Europe où la charge la plus spectaculaire a été récemment lancée par le vice-président antisystème du Conseil italien, Luigi di Maio, qui a accusé la France d’utiliser « le franc des colonies » pour « financer la dette publique française ».
« Le franc CFA est notre monnaie, c’est la monnaie de pays qui l’ont librement choisi, depuis l’indépendance dans les années 60″, a déclaré M. Ouattara. « Elle est solide, elle est appréciée, elle est bien gérée« , a-t-il ajouté, en mettant en avant les taux de croissance des huit pays de l’Afrique de l’ouest qui l’utilisent.
« Nous sommes très, très heureux d’avoir cette monnaie qui est stabilisante », a-t-il assuré, en précisant que des réformes la concernant seraient faites « le temps opportun ».
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14 pays (dont 12 anciennes colonies françaises), huit en Afrique de l’Ouest et six en Afrique centrale, utilisent toujours le franc CFA comme monnaie officielle, soit 155 millions de personnes. Sa valeur est indexée sur l’euro (1 euro = 655,96 francs CFA), ce qui maintient les économies africaines dans la dépendance de la politique monétaire européenne.
Au cours de leur entretien, MM. Macron et Ouattara ont également parlé des retards du métro d’Abidjan, dont le chantier avait été inauguré le 30 novembre 2017 par le président français.
Les deux présidents n’ont en revanche « pas parlé » de la situation de l’ex-président Laurent Gbagbo, récemment acquitté par la Cour pénale internationale de crimes contre l’humanité, selon M. Ouattara. « C’est un frère (…), nous attendons la suite », a-t-il dit à propos de son ennemi politique lors de la crise post-élection présidentielle de 2010-2011.
Reparlons de la libération de Karim Wade pour dire que l’ancien ministre sénégalais des Transports aériens, des infrastructures et de la Coopération internationale a été soutenu par deux présidents africains. Ces derniers ont d’ailleurs tout fait pour obtenir sa libération.
Selon la Lettre du Continent, il s’agit d’Alassane Ouattara, constamment soutenu par Abdoulaye Wade dans sa conquête du pouvoir en Côte d’Ivoire et Denis Sassou N’Guesso. “Tout en appelant le ”Gorgui” à la pondération, les présidents ivoiriens et congolais ont tenté, à maintes reprises, de persuader Macky Sall de sortir de ce contentieux avec son prédécesseur”, a écrit la Lettre du Continentrelayé par le journal l’AS.
Sassou N’Guesso a, par ailleurs, dépêché son fils Denis Christel Sassou N’Guesso à deux reprises à Dakar pour s’enquérir de l’état de santé de Karim Wade.
L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo attend son procès devant la Cour pénale internationale de la Haye, le 28 janvier 2016
La défense de Laurent Gbagbo a affirmé lundi que son rival, le président Alassane Ouattara, s’était emparé du pouvoir « par la force » avec l’aide de la France, au troisième jour du procès de l’ex-chef d’Etat ivoirien devant la Cour pénale internationale.
M. Gbagbo, 70 ans, est le premier ex-président poursuivi par la CPI. Son procès pour crimes contre l’humanité s’est ouvert jeudi et doit durer entre trois et quatre ans.
Avec son co-accusé Charles Blé Goudé, 44 ans, ex-chef de milice, il est poursuivi pour son rôle dans la crise née de son refus de céder le pouvoir à M. Ouattara, reconnu vainqueur par la communauté internationale de l’élection présidentielle de fin 2010.
« Alassane Ouattara et ses soutiens voulaient se saisir du pouvoir par la force et la bataille d’Abidjan est la mise en oeuvre de cette stratégie », a déclaré Emmanuel Altit, avocat de M. Gbagbo, lors d’une audience publique à La Haye, où siège la CPI.
Rappelant que son client avait été arrêté en avril 2011 après des bombardements français, l’avocat a soutenu que « la France ne voulait pas d’une paix négociée » entre les deux rivaux de la présidentielle.
Il a accusé Paris, l’ancienne puissance coloniale, d’avoir préparé « en sous-main » l’offensive ayant mené à la chute de l’ex-président, notamment en fournissant des armes aux forces pro-Ouattara malgré un embargo décrété par l’ONU.
Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois, des deux côtés des belligérants, transformant en champ de bataille certaines zones du premier producteur mondial de cacao, moteur économique de l’Afrique de l’Ouest.
Selon Jennifer Naouri, une autre avocate de la défense, les rebelles pro-Ouattara du nord du pays ont amélioré leur organisation avec le soutien de la France et du Burkina Faso, « au fur et à mesure que se rapprochait l’élection présidentielle de 2010 ».
– Caches d’armes –
A l’ouverture du procès jeudi, la procureure Fatou Bensouda avait accusé M. Gbagbo de s’être accroché au pouvoir « par tous les moyens », et d’avoir organisé l’attaque de civils perpétrées par des forces gouvernementales et milices sous le contrôle des accusés.
Regrettant qu’aucun responsable du camp Ouattara ne soit poursuivi par la CPI, l’avocat de Laurent Gbagbo a accusé lundi le bureau du procureur de peindre « à grands traits un camp du bien et un camp du mal ».
Selon la défense, c’est le camp Ouattara qui avait préparé la prise du pouvoir par la force, notamment via « une campagne de recrutement de mercenaires lancée début 2010 au Burkina Faso ». « Ces recrues ont été transférées dans le nord de la Côte d’Ivoire, où elles ont été militairement entraînées et armées ».
Selon la défense, des combattants pro-Ouattara s’étaient, « dès avant l’élection présidentielle de 2010 », infiltrés à Abidjan, où des caches d’armes avaient été préparées, notamment dans le quartier d’Abobo.
– « Pas un despote » –
« Peut-être veut-on faire oublier les crimes, dont les pillages et les viols, dont s’étaient rendus coupables dès décembre 2010 soldats et mercenaires pro-Ouattara ? », s’est interrogé Me Altit.
Le dossier présenté par l’accusation « n’est que la reprise pure et simple, sous des habits juridiques, d’un narratif de nature politique » visant à légitimer le pouvoir d’Alassane Ouattara, a soutenu Me Altit.
« Le président Gbagbo n’est pas despote », mais un « démocrate sincère », a affirmé Agathe Bahi Barouan, une troisième avocate.
La peine maximale encourue devant la CPI est de 30 ans de prison, mais les juges peuvent prononcer une peine plus lourde s’ils estiment que les crimes commis sont exceptionnellement graves.
Laurent Gbagbo, dont la santé est « fragile », selon ses avocats, avait été livré à la CPI en 2011. Charles Blé Goudé l’avait été en 2014.
Simone Gbagbo, épouse de Laurent, a été condamnée à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour son rôle dans la crise, en compagnie de 78 autres personnes.
Mme Bensouda avait tenté d’apaiser jeudi les critiques lui reprochant de ne pas poursuivre le camp Ouattara, assurant devant les juges : « Nous enquêtons sur les deux côtés du conflit (…) cela prend du temps et nous demandons de la patience ».
Emmanuel Altit s’est lui dit prêt à « parier » qu’aucun pro-Ouattara ne serait traduit devant la CPI.
Les présidents du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara ont échangé en marge du 26ème sommet de l’Union Africaine qui se déroule à Addis-Abeba.
Les présidents du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de la Côte d’Ivoire ont échangé en marge du 26ème sommet de l’Union Africaine qui se déroule à Addis-Abeba. Au cours de l’entretien, les deux chefs d’Etat ont évoqué les relations d’ «amitié» qui lient la Côte d’Ivoire au Burkina.
«Nous avons échangé sur les voies et moyens pour consolider les relations d’amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire», a indiqué vendredi le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré à la fin de l’entretien avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara.
Kaboré a ajouté que son devoir, tout comme celui de Ouattara, c’est de faire en sorte que les relations entre les deux pays «soient renforcées».
La justice burkinabè a émis le 8 janvier 2016 un mandat d’arrêt international contre Guillaume Soro, le numéro deux du régime ivoirien. Il intervient dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat raté du 17 septembre 2015 à Ouagadougou. Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire est soupçonné d’avoir aidé les putschistes dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé à renverser le Président Michel Kafando et son gouvernement de transition.
Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du Président Thomas Sankara, un autre mandat d’arrêt a été également lancé contre l’ancien Président burkinabè Blaise Compaoré, réfugié à Abidjan depuis sa chute du pouvoir en octobre 2014.
Pour les deux mandats, le Président Alassane Ouattara avait indiqué qu’il privilégiait la voie diplomatique pour le règlement de cette affaire.
Le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, 73 ans, a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 25 octobre pour un mandat de 5 ans, selon les résultats officiels dévoilés mercredi par la Commission électorale indépendante (CEI).
C’était un secret de polichinelle tant la victoire de ADO (Alassane Dramane Ouattara) était attendue depuis dimanche mais il aura fallu patienter pendant deux jours puis la lecture, pendant des heures, des interminables résultats des communes d’Abidjan et de tous les départements de la Côte d’Ivoire pour qu’enfin le président de la CEI Issouf Bakayoko annonce le résultat sans appel de 83,66% en faveur du président sortant.
M. Ouattara, qui s’appuyait sur un bon bilan économique, devance Pascal Affi N’Guessan, le représentant du Front Populaire Ivoirien (FPI) fondé par l’ex-président Laurent Gbagbo, qui obtient 9,29% des suffrages. Une partie du FPI avait appelé au boycott au nom de la fidélité à Gbagbo, grand absent du scrutin qui attend son jugement pour crimes contre l’Humanité par la Cour pénale internationale dans une cellule aux Pays-Bas.
Le député Kouadio Konan Bertin, dit « KKB », figure de la vie politique ivoirienne, termine 3e avec 3,88% des voix, alors que les 7 autres candidats (dont 3 s’étaient retirés de la course mais figuraient sur les bulletins) se contentent de miettes (moins de 1%).
– ‘La crise de 2010 derrière nous’ –
Le taux de participation (54,63%, 3.330.000 votants sur une liste électorale de 6.301.000) était un des principaux enjeux de cette élection alors que trois candidats et une partie de l’opposition avaient appelé au boycott, qualifiant le scrutin de « mascarade électorale ».
De son côté, le camp Ouattara, confiant dans sa victoire, avait identifié la participation comme déterminante pour la crédibilité de l’élection.
Ces 54,63% sont « honorables », selon un observateur, alors qu’on s’attendait à un fort taux d’abstention. En 2010, la participation avait frôlé les 80% mais ce chiffre « exceptionnel » correspondait à une élection de « sortie de crise » organisée après d’innombrables reports depuis 2005 et avec trois candidats majeurs (Ouattara et les anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié, qui soutenait Ouattara en 2015), selon un haut responsable ivoirien.
Une présidentielle apaisée et crédible dans ce pays, premier producteur mondial de cacao et poids lourd économique d’Afrique de l’Ouest, était jugée fondamentale pour tourner définitivement la page des violences meurtrières qui avaient suivi la victoire en 2010 de Ouattara sur son prédécesseur Gbagbo.
En 2010, son refus de reconnaître la victoire de M. Ouattara avait plongé le pays dans cinq mois de conflit qui s’étaient soldés par la mort de 3.000 personnes, épilogue sanglant d’une décennie de crise politico-militaire.
Quelque 34.000 soldats, dont 6.000 Casques bleus, ont été déployés pour assurer la sécurité du scrutin cette année.
Le président de la CEI a estimé qu’avec cette élection « la crise de 2010 est derrière nous ».
Vu l’horaire matinal de cette annonce, aucune manifestation n’était perceptible dans la capitale.
Il y a sans aucun doute un énorme contraste avec 2010. Il y a cinq ans au 2e tour, la lecture des résultats par la CEI (et donnant Ouattara vainqueur) s’était déroulée sous tension, puis le Conseil constitutionnel qui devait valider les résultats avait annoncé des chiffres différents de la CEI, proclamant Gbagbo vainqueur et précipitant le pays dans la crise.
Un tel scenario semble hautement improbable cette année et M. Ouattara devrait être investi sans problème au cours de la première quinzaine du mois de novembre, selon une source à la CEI.
Avant son élection, celui-ci avait dit vouloir poursuivre son action économique, promettant notamment de faire reculer le chômage, de continuer électrification du pays et à le doter d’infrastructures nouvelles.
Sur le plan politique, il a promis une réforme de la Constitution qui sera soumise à un référendum. « Ceci permettra d’enlever tous les germes +confligènes+ de l’actuelle Constitution », avait-il précisé en faisant allusion à la question de l' »ivoirité », qui a souvent fait débat dans ce pays de 23 millions d’habitants (il existe une immigration forte en provenance des pays voisins).
Des élections législatives doivent avoir lieu dans les deux prochains mois. La victoire écrasante de Ouattara lui permet d’espérer obtenir une majorité à l’Assemblée. Seule inconnue: l’attitude de l’opposition qui y participera ou non.
Alassane Ouattara, ce lundi 20 juillet 2015, par l’aéroport international Maya Maya.
La liste définitive des candidats à la présidentielle du 25 octobre prochain a été rendu publique ce mercredi par le Conseil constitutionnel. Sans surprise le président sortant, Alassane Ouattara a vu sa candidature validée.
Au nombre de 10 candidats devant prendre part à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, aucune surprise véritable n’a été constatée dans la liste qui enregistre pour la première fois deux femmes dans la course à la présidentielle. Il s’agit en l’occurrence de Mesdames, Kouangoua Jacqueline Claire et d’Henriette Lagou natif de Daoukro ville natale d’Henri Konan Bédié allié du RHDP (coalition au pouvoir). Le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara grand favori de cette élection a vu son dossier validé en dépit des protestations de ses adversaires qui jugent sa candidature irrecevable pour «nationalité douteuse» au vu des dispositions de la constitution en place qui n’a pas jusque-là changé après sa disqualification de l’an 2000. Selon la décision du Conseil constitutionnel prononcée ce jour, le candidat jouit d’une «éligibilité dérivée».
Outre le président sortant qui a vu sa candidature approuvée, celle de Konan Banny, Essy Amara, Konan Kouadio Bertin dit KKB, d’Affi N’guessan ont eux aussi été validé. Portant à 10 candidats au final pour une course présidentielle qui intervient quatre ans après celle qui a ensanglantée le pays.
Liste définitive des candidats
1-Alassane Ouattara
2-Essy Amara
3-Charles Konan Banny
4-Kouadio Konan Bertin dit KKB
5-Affi N’Guessan
6-Konan Kouadio Siméon
7-Henriette Lagou
8-Gnangbo Kacou
9-Kouangoua Jacqueline Claire
10- Mamadou Koulibaly
Un important dispositif sécuritaire a été déployé depuis ce matin, jour de cette proclamation dans la capitale Abidjanaise et dans certaines villes de l’intérieur pour parer à toutes éventualités, selon une source sécuritaire.
Le Président Alassane OUATTARA, a échangé, ce jeudi 09 juillet 2015, au Palais de la Présidence de la République, avec SEM Martin ADOUKI, Conseiller diplomatique
Le Président de la République, SEM Alassane OUATTARA, a échangé, ce jeudi 09 juillet 2015, au Palais de la Présidence de la République, avec SEM Martin ADOUKI, Conseiller diplomatique, Envoyé spécial du Président du Congo, SEM Denis SASSOU N’GUESSO.
L’Emissaire du Chef de l’Etat congolais a indiqué, à la fin de l’entretien, qu’il était porteur d’un message ‘’d’amitié’’ et de ‘’coopération’’ de son Président, à son homologue ivoirien, le Président Alassane OUATTARA.
Il a souligné que cette démarche est d’autant plus ‘’normale’’ que les relations sont ‘’excellentes’’ entre les deux Chefs d’Etat et ‘’bonnes’’ entre les deux pays. C’est pourquoi, à son avis, il est tout à fait indiqué que les deux Présidents, de temps à autre, se ‘’consultent’’ à travers leurs Envoyés spéciaux.
Le Conseiller diplomatique a ajouté avoir abordé, plus spécifiquement, au cours de l’entretien avec le Chef de l’Etat, la question du Forum économique ‘’Forbes Afrique’’ qui se déroulera bientôt à Brazzaville.
Intervenant à ce sujet, le Fondateur du Magazine ‘’Forbes Afrique’’, M. Lucien EBATA, qui accompagnait SEM Martin ADOUKI, a indiqué que ce Forum économique qui aura lieu le 21 juillet 2015, est organisé par son Magazine ; lequel est une ‘’déclinaison’’ du Magazine américain ’’Forbes’’.
Selon M. Lucien EBATA, le Forum économique de Brazzaville porte sur la ‘’Révolution digitale’’ comme ‘’accélérateur de la croissance africaine’’. Il a souhaité que ce Forum, comme ceux des précédentes éditions, soit une ‘’plateforme d’échanges et de discussions entre les leaders politiques et les leaders économiques internationaux pour aborder les opportunités économiques’’ qu’il y a sur le continent africain. De manière, a-t-il affirmé, à ‘’envisager des solutions africaines aux problèmes africains’’.
Notons que le Ministre de l’Intégration Africaine et des Ivoiriens de l’Extérieur, M. Ally COULIBALY, et celui des Affaires Présidentielles, M. Tené Birahima OUATTARA ainsi que des membres du Cabinet présidentiel, ont assisté à cet entretien.