40 ministres dans le nouveau gouvernement gabonais, dont plusieurs opposants

Ali Bongo Ondimba

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Ali Bongo Ondimba
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba|DR

Le nouveau gouvernement formé vendredi soir par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, comprend une quarantaine de membres, dont des personnalités venant de l’opposition. 

Voici la liste du nouveau gouvernement

Premier ministre et chef du gouvernement, Emmanuel Issoze Ngondet (ancien)

Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de la francophonie et de l’intégration régionale, Régis Immongault Tatangani

Ministre d’Etat, de la Justice et des droits humains, garde des sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou (ancien)

Ministre d’Etat, ministre de la Santé et de la famille, Maitre Denise Mekam’ne Edzidzie (ancien)

Ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale, Etienne Massard Kabinda Makaga (ancien)

Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la sécurité, chargé de la décentralisation et du développement local, Lambert Noël Matha (ancien

Ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, Maitre Francis Nkea Nzigue (ancien)

Ministre d’Etat, ministre des Sports et de la Culture, chargé du Tourisme, Alain Claude Bilie By Nze (ancien)

Ministre d’Etat, ministre du Budget et des comptes publics, Jean Fidèle Otandault (ancien)

Ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, Michel Menga M’Essone (nouveau, opposition)

Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou (nouveau opposition)

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 Les ministres

Ministre de l’Economie, de la prospective, de la programmation du développement, Jean Marie Ogandaga (ancien)

 inistre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés, Madeleine Berre (ancien)

Ministre de l’Equipement, des infrastructures et des mines, Christian Magnagna (ancien)

Ministre du Pétrole et des hydrocarbures, Pascal Houagni Ambouroue (ancien)

Ministre de l’Eau et de l’énergie, Patrick Eyogo Edzang (ancien, opposant)

Ministre de l’Egalité des chances, chargé de la décennie de la femme, Estelle Ondo (ancien)

Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, chargé du programme GRAINE, Biendi Maganga Moussavou (ancien, opposant)

Ministre des Petites et moyennes entreprises et l’artisanat,  Julien Nkoghe Bekale (nouveau)

Ministre de l’Industrie et de l’entreprenariat national, Carmen Ndaot (ancien, opposant)

Ministre des Eaux et Forêts, chargé de l’Environnement et du développement durable, Jacques Denis Tsanga (nouveau)

Ministre de la Fonction publique, de la modernisation du service public, chargé de la réforme de l’Etat, Ali Akbar Onanga Y’Obegue (nouveau)

Ministre du Commerce, David Mbadinga (nouveau, opposant)

Ministre du Travail, de l’emploi et de la jeunesse, chargé de la formation professionnelle, Arnaud Calixte Engandji Alandji (nouveau)

Ministre de la Pêche et de la mer, Chantal Loupdi (nouveau)

Ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles, Noël Nelson Messone (ancien)

Ministre des Transports et de la logistique, Justin Ndoundangoye (nouveau)

Ministre de la Protection sociale et de la solidarité nationale, Guy Christian Mamiaka (ancien)

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Les ministres délégués

Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du suivi des actes du dialoguen Placide Ndong Meyo (ancien)

Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la sécurité, chargé de la décentralisation et du développement local, Patricia Taye (ancien)

Ministre délégué auprès du ministre de la Communication, Chantal Akouosso (ancien)

Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la prospective et de la programmation du développement, Hilaire Machima (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre de l’Equipement, des infrastructures et des mines, Paule Christiane Gondi-M’bouala (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale, Edwige Betha Essoukou (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre du Budget et des comptes publics, Irène Lindzondzo (ancien)

Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de la francophonie et de l’intégration régionale, Clotilde Chantal Mboumba Louey (ancien)

Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Equipement, des infrastructures et des mines, Jean Marie Obame Ondo (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre de la Protection sociale et de la solidarité nationale, Jonathan Ndoutoume Ngome (ancien, opposant)

Ministre délégué auprès du ministre des Eaux et Forêts, chargé de l’environnement et du développement durable, Léa Mikala (nouveau)

Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre des Sports et de la Culture, chargé du tourisme, Laeticia Diwekou (nouveau).

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Congo : Sassou Nguesso donne des insomnies aux opposants de la Diaspora

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Le président Denis Sassou-Nguesso et son épouse Antoinette Sassou Nguesso

Depuis son message télévisé annonçant son référendum pour une nouvelle constitution, la désolation a gagné nombreux de ses opposants qui rêvaient d’une marche en arrière de l’homme d’Oyo.

En Europe comme en Amérique ou ailleurs, les Congolais désireux de voir l’alternance démocratique prendre effet à Brazzaville sont plus que déçus et ont perdu le sommeil à l’annonce par le chef de l’Etat d’une consultation pour un changement de la constitution qui lui ouvrirait la voie d’un énième mandat.

Ceux dont Lolakayacongo a pu joindre ne cachent pas leur tristesse à l’instar de Roger de Poissy qui bien que s’attendait à cette évidence n’imaginait pas la rapidité avec laquelle Sassou a pris tout le monde de court. « Ils sont cyniques les gens du PCT, l’opposition leur a accordé une trêve lors des jeux Africains, et voilà comment ils leur remercient »

« Je suis fier d’avoir été à l’ambassade du Congo en France crié tout haut et fort mon indignation à ce coup d’Etat constitutionnel de Sassou qui veut prendre tout un pays en otage » renchérit Francis, un jeune de 22 ans qui  répondu à l’appel à manifester lancé sur les réseaux sociaux.

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Un groupe de Congolais a manifesté hier 23 septembre devant l’ambassade du Congo à Paris pour dénoncer l’annonce de Sassou et exiger son départ. Une autre manifestation serait prévue le dimanche 27 à 12heures en syntonie avec celui de Brazzaville (si le pouvoir l’autorise).Contrairement aux opposants du pays, empêchés de descendre dans la rue par l’importante présence des bérets rouges dans les rues de Pointe Noire et Brazzaville, ceux de la France peuvent bénéficier de la réelle démocratie du pays d’accueil.

Malgré cette tournure des événements nombreux refusent de se résignera et promettent des jours difficiles à Sassou Nguesso et son clan. « Nous allons leur montrer que le Congo n’est pas un royaume et appartient à tous, et ils n’ont pas le monopole de la violence » confie un fervent opposant très actif sur les réseaux sociaux.

De leur côté, les partisans de Sassou sont confiants et sereins quant à l’issue du processus électoral déclenché par le pouvoir. « Le peuple a décidé d’aller aux urnes pour son avenir, alors laissons le s’exprimer » justifie un porte parole du PCT France. Les jours à venir nous réservent encore beaucoup de surprises. 

Par LolakayaCongo

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Gabon: la police charge des opposants, un caméraman de l’AFP tabassé

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba

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Les forces de l’ordre gabonaises ont violemment chargé samedi à Libreville un rassemblement d’opposants, tabassant en outre un caméraman de l’Agence France-Presse (AFP) qui couvrait cette manifestation organisée à l’approche de l’élection présidentielle du 27 août.

Plusieurs centaines de personnes ont répondu vers midi (11h00 GMT) au mot d’ordre de l’opposition pour contester la candidature du président-sortant Ali Bongo Ondimba, près du rond-point de la Démocratie bouclé par les forces de l’ordre, a constaté une autre journaliste de l’AFP présente sur place.

Le cortège s’est formé à l’écart du rond-point, où une quinzaine de chefs de file de l’opposition ont formé une chaîne en se tenant la main sur quelques dizaines de mètres devant les autres manifestants. Parmi eux, l’ancien président de l’Assemblée nationale et candidat à la présidentielle, Guy Nzouba Ndama.

Leur faisant face à une cinquantaine de mètres, les forces de l’ordre ont commencé à lancer des grenades lacrymogènes alors que des manifestants chantaient en choeur l’hymne national « la Concorde ».

Les forces de l’ordre ont violemment dispersé le rassemblement, et de nombreux tirs ont été entendus, selon la journaliste de l’AFP qui a vu M. Nzouba Ndama, 70 ans, courir pour se protéger avec d’autres manifestants.
Des heurts ont ensuite eu lieu entre les forces de l’ordre et des jeunes venus du « mapane » (quartier populaire) voisin, qui ont défié la police.

Le caméraman du service télé de l’AFP a été jeté dans un pick-up par des gendarmes cagoulés et armés alors qu’il couvrait les heurts avec une caméra dûment identifiée, affirmant avoir été mis en joue.
Il a alors été tabassé par plusieurs gendarmes, avant d’être relâché au bout de quelques minutes avec sa caméra. Se plaignant du dos, il a été dirigé pour des radiographies vers un hôpital de Libreville.

Un autre journaliste a été également molesté par les gendarmes qui lui ont pris son appareil photo.
Un émissaire des Nations unies, Jeffrey Feltman, avait exprimé vendredi sa « profonde préoccupation » face aux tensions au Gabon à l’approche de la présidentielle.

Par l’AFP

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Congo : la justice vient de libérer six militants, du mouvement « Ras-le-bol »

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Palais de justice de Brazzaville
Palais de justice de Brazzaville

Six opposants au président Denis Sassou Nguesso, membres du mouvement contestataire Ras-le-bol, sont sortis de prison après avoir purgé la peine de trois mois de prison qu’ils avaient écopée, en octobre, pour des manifestations non autorisées.

Selon leur avocat, les six militants du Ras-le-bol, âgés entre 25 et 40 ans, ont été libérés mardi dans la nuit.

« Chacun d’eux a payé une amende de 150.000 francs CFA (228 euros) avant de quitter la prison », a ajouté Me Hervé Ambroise Malonga.

Ils avaient été arrêtés le 9 octobre alors qu’ils manifestaient contre le projet de nouvelle constitution finalement adopté ce mois-là par voie de référendum.

Ils ont par la suite été jugés pour « organisation de marche non autorisée » et « troubles à l’ordre public », ils ont « purgé une peine de trois mois d’emprisonnement ».

Selon le correspondant de l’AFP à Brazzaville, une quinzaine de militants de « Ras-le-bol » et de proches avaient attendu en vain mardi leur élargissement dans la journée devant la maison d’arrêt de la capitale congolaise.

« Ras-le-bol » se présente comme « un mouvement citoyen pacifique et non-violent qui milite pour le progrès social par l’éveil de la conscience citoyenne des jeunes » à l’image d’autres mouvements non partisans ayant fleuri dans plusieurs pays d’Afrique ces dernières années.

La nouvelle constitution congolaise a été adoptée par référendum le 25 octobre à l’issue d’une campagne référendaire marquée par des violences meurtrières et l’interdiction des rassemblements publics.

L’opposition, qui avait appelé au boycottage du scrutin, a qualifié le résultat de « farce ».

Entrée en vigueur en novembre, la nouvelle loi fondamentale autorise M. Sassou Nguesso à briguer un nouveau mandat lors de la présidentielle du 20 mars, à laquelle le chef de l’État n’a à ce jour pas annoncé sa candidature.

Par l’AFP

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RDC: les opposants dans le collimateur des services de sécurité

Le président congolais, Joseph Kabila

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Le président congolais, Joseph Kabila
Le président congolais, Joseph Kabila

Le coordonnateur du tout nouveau mouvement citoyen « Il est temps RDC-Quatrième voie », Jean-Marie Kalonji, a été enlevé par des hommes armés en plein boulevard du 30-Juin le 15 décembre. C’est seulement mercredi qu’il a été localisé dans les installations de l’Agence nationale des renseignements (ANR). Selon des sources proches du gouvernement, Jean-Marie Kalonji excellait dans la subversion en milieu estudiantin pour le compte de l’opposition, qui rejette ces accusations.

Il est 13 heures le 15 décembre, boulevard du 30-Juin. A la hauteur de l’immeuble Gécamines, des hommes en armes circulant à bord d’une voiture embarquent de force un piéton. Tout juste le temps pour les compagnons de l’infortuné de constater que le véhicule 4×4 de couleur noire a été immatriculé à Kinshasa.

Jean-Marie Kalonji, le nom de la personne enlevée, est âgé de 29 ans et est surtout le coordonnateur d’un nouveau mouvement citoyen, « Il est temps RDC – Quatrième voie ». Au bout de plus d’une semaine de recherches intenses, son frère Pascal Kalonji le localise à l’ANR, mais assure n’avoir pas réussi à établir un contact avec lui.

Des activités subversives ?

Selon des sources proches du gouvernement contactées par RFI, l’intéressé était recherché pour des activités subversives, notamment le recrutement dans les milieux des étudiants pour le compte de l’opposition. « L’opposition n’a pas besoin d’aller recruter clandestinement », rétorque pour sa part l’opposant Vital Kamerhe, avant d’ajouter que l’opposition a lancé publiquement un appel au peuple congolais pour adhérer au Front citoyen 2016, un mouvement mis en place avec la société civile Filimbi et Lucha pour obtenir les élections présidentielles et législatives dans le délai constitutionnel.

Par RFI