RDC: une ONG demande aux autorités de restituer le corps d’un opposant

L'opposant Rossy Mukendi

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L'opposant Rossy Mukendi
L’opposant Rossy Mukendi évacué par une équipe de la Croix-Rouge après avoir été blessé par un tir des forces de l’ordre, lors d’une marche à Kinshasa contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, le 25 février 2018 en RDC afp.com – John WESSELS

L’organisation congolaise Voix des sans voix (VSV) a exhorté mercredi les autorités de Kinshasa à restituer le corps de l’opposant Rossy Mukendi, tué il y a deux mois lors de la répression d’une marche anti-Kabila dans la capitale.

La Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV) est « vivement préoccupée par la prise en otage qui ne dit pas son nom par les autorités congolaises du corps de monsieur Rossy Mukendi Tshimanga », tué le 25 février, écrit-elle dans un communiqué.

« Nous demandons aux autorités de donner l’accès libre aux membres de la famille de Rossy au corps de ce dernier en vue de l’identifier et de leur permettre de lui organiser dans un bref délai des obsèques dignes », a déclaré à l’AFP Rostin Manketa, directeur exécutif de la VSV.

Il n’est pas normal que les autorités congolaises « s’approprient indument le corps de l’activiste Rossy Mukendi qu’elles n’ont pas voulu, pourtant, protéger de son vivant », a-t-il ajouté.

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Principale ONG de défense des droits de l’Homme en République démocratique du Congo (RDC), la VSV a en outre « dénoncé fermement les intimidations et menaces » contre la famille du défunt « de la part d’ inconnus se réclamant des services de sécurité ». C’est « inadmissible », selon VSV.

L’AFP n’a pu joindre dans l’immédiat les autorités congolaises sur ces accusations.

Le bureau des Nations unies aux droits de l’Homme en RDC devait rencontrer mercredi la famille du défunt.

« C’est après cette réunion que je pourrais faire les démarches qui s’imposent pour obtenir et faciliter la récupération du corps », a déclaré à la presse Abdoul Aziz Thioye, directeur du de ce bureau de l’ONU.

Rossy Mukendi, 35 ans, initiateur du mouvement « Collectif 2016 », a été tué par balle le 25 février dans la répression de la marche organisée par des catholiques en RDC contre le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila.

Par l’AFP

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RDC : l’opposant Félix Tshisekedi dément être en négociations avec Joseph Kabila

Félix Tshisekedi

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Félix Tshisekedi
Félix Tshisekedi

Le tout nouveau président national du principal parti de l’opposition congolaise, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi Tshilombo, a démenti mardi l’existence de négociations entre lui et le pouvoir pour lui permettre d’occuper la Primature.

« Je confirme à notre peuple que l’UDPS et son président ne sont ni demandeurs ni preneurs d’une quelconque offre de ce genre. Ils demeurent profondément attachés aux aspirations du peuple congolais pour une alternance démocratique au pouvoir par des élections crédibles et transparentes », écrit M. Tshisekedi dans un communiqué de presse.

Il ajoute : « Le cadre et les conditions de réalisation de notre objectif passent impérativement par la mise en application intégrale et effective de l’accord de la Saint-Sylvestre pour la sortie de la crise ».

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Un opposant rejette sa nomination comme sénateur en Guinée équatoriale

Le président Teodoro Obiang Nguema

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Le président Teodoro Obiang Nguema
Le président Teodoro Obiang Nguema

Le chef du parti équato-guinéen d’opposition Convergence pour la démocratie sociale (CPDS), Santiago Obama Ndong, a rejeté sa nomination comme sénateur par le président Teodoro Obiang Nguema, a appris l’AFP samedi.

Le CPDS « ne peut pas prêter un sénateur au général Obiang pour colorer son parlement mono-couleur », a affirmé un communiqué du CPDS transmis samedi à l’AFP, en référence au parlement composé d’élus du parti au pouvoir et de ses alliés.

Le principal parti d’opposition, Citoyens pour l’innovation (CI), qui a obtenu un siège à l’assemblée nationale aux élections de novembre, a boycotté vendredi la cérémonie d’installation du parlement car son député est en prison.

Un représentant du parti a cependant assuré à l’AFP qu’il voulait laisser la porte ouverte au gouvernement, si celui-ci acceptait de libérer ses militants.

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« Il faut que le gouvernement s’engage à respecter le parti CI qui subit un mauvais traitement », a expliqué à l’AFP Gabriel Nse Obiang, leader national de CI, en conditionnant son entrée au parlement à la libération de « plus de 200 » de ses militants détenus sans motif dans tout le pays depuis novembre, dont le député Jesus Mitogo Mitogo Andeme, détenu depuis le 28 décembre sans charge.

Les autorités n’ont pas pu être jointes par l’AFP concernant ces arrestations présumées, dont les médias publics n’ont pas fait état.

Députés et sénateurs ont prêté serment vendredi devant le président Obiang Nguema, qui dirige la Guinée équatoriale d’une main de fer depuis son arrivée au pouvoir par un coup d’Etat en 1979.

Par l’AFP

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Gambie: 3 ans de prison ferme contre le principal opposant de Jammeh, un acquitté

Le président gambien Yahya Jammeh

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La Haute Cour de Banjul a condamné, mercredi, à trois ans de prison ferme, le chef du principal parti d’opposition (Udp), Ousainou Darboe, et 17 autres manifestants jugés pour plusieurs chefs d’inculpation, dont celui de «rassemblement illégal».

Après plusieurs semaines de bataille judiciaire, le verdict est, enfin, tombé : le leader du principal parti gambien d’opposition (Udp), Ousainou Darboe et 17 de ses co-accusés ont été condamnés, hier, à trois ans de prison ferme. Ils étaient poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, y compris celui d’attroupement illégal. Ousainou Darboe, chef du Parti démocratique uni (Udp) et les autres accusés ont comparu devant la Haute cour de Banjul où un homme a été acquitté. Auparavant, ils avaient plaidé non coupables.

Arrêtés après des manifestations en avril dernier appelant à des réformes politiques et pour protester contre la mort en détention de Solo Sandeng, secrétaire à l’organisation de l’Udp, lors de sa garde à vue, Ousainou Darboe et 17 de ses co-accusés avaient vu leur procès être plusieurs fois ajourné. Le juge les a déclarés «coupables de toutes les charges», sauf celle de «l’incitation à la violence».

Le verdict a été accueilli avec des larmes par les membres de la famille des détenus et des partisans de l’opposition présents en dehors de la salle d’audience. Et le leader de l’Udp a été reconduit à Mile Two, principale prison de Banjul. Tout au long des audiences, le leader de l’Udp ainsi que ses co-accusés ont, régulièrement, exigé la comparution de Solo Sandeng ainsi que d’autres personnes portées disparues quelque temps après les manifestations, qui s’étaient déroulées à Serrekunda, une ville située à environ 10 km au sud-ouest de la capitale, Banjul.  

La condamnation du leader de l’Udp intervient cinq mois avant l’élection présidentielle de la Gambie, le 1er décembre prochain, lors laquelle le chef de l’Etat Yahya Jammeh part donc largement favori. Porté au pouvoir en 1994 par un coup d’Etat militaire, M. Jammeh a été élu pour la première fois en 1996 puis réélu trois fois (en 2001, en 2006 et en 2011 avec 72 % des voix).

De son côté, l’Udp a publié un communiqué, indiquant qu’il reste toujours attaché à «l’appel à l’unité de l’opposition et à un véritable programme de réformes électorales visant à créer un environnement pour la tenue d’élections crédibles, libres et équitables».

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RDC : l’opposant Etienne Tshisekedi annonce son prochain retour à Kinshasa

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L'opposant historique congolais Etienne Tshisekedi.|DR
L’opposant historique congolais Etienne Tshisekedi.|DR

L’opposant congolais Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a annoncé son prochain retour en République démocratique du Congo (RDC), dans un court message vidéo diffusé par son parti à l’occasion des vœux de nouvel an.

« Bientôt je serais parmi vous pour que nous puissions lier nos efforts pour gagner », a déclaré M. Tshisekedi, âgé de 82 ans, ajoutant que « l’année 2015 vient de s’achever sans que le peuple puisse espérer obtenir les résultats qu’il aurait pu obtenir en comptant sur les immenses richesses du pays ».

M. Tshisekedi, qui se trouve à Bruxelles depuis 2012 pour des soins de santé, a appelé les partis politiques d’opposition à participer au dialogue convoqué par le président de la République Joseph Kabila afin trouver les solutions adéquates aux problèmes.

« Quelle que soit l’hostilité, on finit toujours par le dialogue, et c’est ainsi que je fais appel à tous ceux qui veulent le changement, qu’ils soient ensemble afin de trouver la solution adéquate à ces problèmes », a-t-il poursuivi.

En décembre 2011, le président sortant Joseph Kabila avait été réélu président de la RDC avec 48,95% des voix, contre 32,33% pour Étienne Tshisekedi. Ce dernier a rejeté ces résultats et s’est autoproclamé président de la République.

Congo: l’opposant Paulin Makaya placé en maison d’arrêt à Brazzaville

Paulin Makaya

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Paulin Makaya
Mr Paulin Makaya ,le président des Forces Républicaines et démocratiques (FRD)

« Détention illégale d’armes de guerre, participation à une marche interdite et complicité d’incendie des édifices publics », ce sont finalement les trois chefs d’inculpation retenus contre l’opposant Paulin Makaya qui, après son audition mardi 1er décembre, par un juge d’instruction, a été placé à la maison d’arrêt de Brazzaville. Son avocat et ses militants dénoncent l’incarcération de l’opposant qui était au départ plaignant dans une « affaire de perquisition illégale et de tentative d’assassinat ».

Après 8 jours passés en garde à vue, Paulin Makaya a été entendu hier mardi par le juge du cinquième cabinet d’instruction qui lui a notifié trois chefs d’inculpation, énumérés ici par son avocat maître Hervé Malonga : « Je vais vous dire qu’on a fomenté trois chefs d’inculpation : la première, détention illégale d’armes de guerre ; la deuxième, pour avoir participé à une marche pacifique non autorisée ; et la troisième, complicité d’incendie volontaire ».

Maître Malonga rejette toutes ces inculpations et soutient que son client qui est désormais incarcéré à la maison d’arrêt est un prisonnier d’opinion : « Toutes les inculpations qui ont été portées contre monsieur Makaya ne tiennent pas. Monsieur Makaya dit bien qu’il a marché, de manière pacifique. Cela ne peut pas constituer une infraction. Moi je pense que la détention de monsieur Makaya Paulin est politique, monsieur Makaya Paulin est un détenu politique. C’est un détenu d’opinion ».

Les militants du parti Unis pour le Congo, dont Paulin Makaya est le principal dirigeant, ne comprennent pas pourquoi leur leader se retrouve seul en prison alors que l’initiative de marcher le 20 octobre dernier pour s’opposer au référendum a été prise par toute l’opposition, dite radicale.

Par RFI