L’OMS appelle l’Afrique à « se réveiller » et se préparer au « pire » face au covid-19

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©DR

Les autorités sanitaires mondiales ont appelé mercredi l’Afrique à « se réveiller » face à la menace du nouveau coronavirus, soulignant que le continent devait se préparer au « pire ».

« Le meilleur conseil pour l’Afrique est de se préparer au pire et de se préparer dès aujourd’hui« , a lancé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle.

Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré qu’à ce jour, 233 cas de nouveau coronavirus avaient été enregistrés en Afrique subsaharienne et que quatre personnes étaient décédées, ce qui en fait la région la moins touchée d’une pandémie mondiale qui a infecté plus de 200 000 personnes et tué plus de 8 000.

Mais il a averti que les chiffres officiels ne reflétaient probablement pas l’image complète.

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« Nous avons probablement des cas non détectés ou des cas non signalés« , a-t-il déclaré.

Et même s’il n’y avait vraiment pas plus de 233 cas de maladie en Afrique, il a averti que ce nombre pourrait augmenter rapidement.

« Dans d’autres pays, nous avons vu comment le virus accélère réellement après un certain point de basculement, donc le meilleur conseil pour l’Afrique est de se préparer au pire et de se préparer aujourd’hui« , a-t-il déclaré.

« La recommandation de l’OMS est en fait d’éviter les rassemblements de masse », a-t-il dit, exhortant l’Afrique à « le couper de l’œuf, en espérant que le pire puisse se produire ».

« Mon continent devrait se réveiller« , a déclaré l’ancien ministre du gouvernement éthiopien.

Avec AFP 

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Marche sportive à Brazzaville, en prélude de la 69e session du comité régional de l’OMS

Marche sportive à Brazzaville, en prélude de la 69e session du comité régional de l’OMS

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Marche sportive à Brazzaville, en prélude de la 69e session du comité régional de l’OMS
Marche sportive à Brazzaville, en prélude de la 69e session du comité régional de l’OMS

Une marche sportive d’environ 4 km destinée à faire la promotion de l’activité physique pour lutter contre les maladies, a eu lieu ce dimanche à Brazzaville, sous l’égide de la Direction de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Afro), en partenariat avec le gouvernement congolais. 

Organisée en prélude de la 69ème session du Comité régional de l’OMS qui s’ouvre demain lundi dans la capitale congolaise, la marche était placée sous le patronage du Premier ministre congolais, Clément Mouamba. Présent au démarrage de la marche, il avait à ses côtés le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebruyesus, et la directrice régionale de l’OMS-Afro, Dr Matshidiso Moeti .

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« L’activité sportive aide la population à lutter contre les maladies, nous avons intérêt à pratiquer le sport pour préserver notre santé, c’est ce qui justifie que nous démarrons notre session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique qui s’ouvre demain lundi ici à Brazzaville par cette marche », a déclaré la directrice de l’OMS de la région africaine, à la fin de la marche.

Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhabom Ghebruyesus a invité, pour sa part, les Africains en général et les Congolais en particulier à se joindre à la grande marche sportive qui aura lieu dans quelques semaines lors de l’Assemblée des Nations Unies pour la santé à New-York (Etats-Unis).

La marche sportive de ce dimanche a connu la participation de plusieurs membres du gouvernement congolais, de quelques ministres africains de la santé déjà présents à Brazzaville et des clubs des marcheurs de Brazzaville.

Avec APA 

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Congo : 4.000 personnes souffrent de l’hépatite (OMS)

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Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville

Près de 4.000 personnes souffrent de l’hépatite au Congo-Brazzaville, a révélé mardi Mme Olufunmilayo Lesi, expert du groupe des maladies transmissibles au bureau régional Afrique de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

« Au Congo, 4.000 personnes sont touchées par l’hépatite », a déclaré Mme Lesi lors d’une conférence sur l’hépatite à Brazzaville. Selon elle, « l’hépatite virale est devenue une urgence de santé publique dans le monde ».

L’hépatite virale chronique est aujourd’hui la seconde cause de décès après la tuberculose. « L’épidémie d’hépatite virale B et C affecte 325 millions de personnes dans le monde, soit dix fois plus que l’épidémie mondiale de VIH. En Afrique, l’hépatite virale chronique touche plus de 70 millions de personnes (60 millions souffrant d’hépatite B et 10 millions d’hépatite C) », a-t-elle précisé.

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Bien qu’il existe cinq types d’hépatite virale (A,B,C,D et E), les hépatites chroniques B et C sont celles qui causent 95% des maladies du foie et des décès prématurés liés à l’hépatite. Ils se propagent par les aliments et l’eau contaminés, et entraînent des infections aiguës.

La vaccination des enfants et l’amélioration de la sécurité des transfusions sanguines et des injections sont des interventions importantes pour la prévention de l’hépatite virale, a conseillé Mme Lesi.

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L’OMS « annule » la nomination de Robert Mugabe au poste d’ambassadeur de bonne volonté

Robert Mugabe

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Robert Mugabe
Le Président du Zimbabwe, Robert Mugabe ©Reuters

Samedi, face aux critiques, le directeur général de l’OMS a annoncé qu’il était en train de « repenser la question ». Dimanche, il a tranché.

Après quelques heures de flottement, l’Organisation mondiale de la santé a décidé, dimanche 22 octobre d’annuler la nomination du président zimbabwéen Robert Mugabe au poste d’ambassadeur de bonne volonté.

Le directeur général de l’OMS, l’ancien ministre éthiopien de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait demandé cette semaine à Robert Mugabe, âgé de 93 ans, de servir comme ambassadeur de bonne volonté pour aider à lutter contre les maladies non transmissibles comme les attaques cardiaques ou l’asthme en Afrique.

Critiques internationales

« Le gouvernement américain a imposé des sanctions contre le président Mugabe en raison de crimes contre son peuple et de la menace qu’il représente pour la paix et la stabilité. Cette nomination contredit clairement les idéaux des Nations unies de respect des droits de l’homme et de la dignité humaine », avait réagi samedi le département d’Etat américain. La Grande-Bretagne, ancienne puissance coloniale, s’était jointe aux critiques, qualifiant la nomination de « surprenante et décevante, en particulier à la lumière des sanctions des Etats-Unis et de l’UE contre » M. Mugabe.

Face à ces critiques, M. Ghebreyesus avait répondu samedi qu’il était en train de « repenser la question ». « J’écoute. J’entends vos préoccupations. Je suis en train de repenser la question conformément aux valeurs de l’OMS. Je vais publier une déclaration dès que possible », avait-il écrit sur Twitter. Dimanche, il a tranché dans le vif.

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