Congo : La session criminelle ouverte jeudi sans les grands dossiers attendus par les Congolais

Christian Oba, président de la Cour d’appel de Brazzaville.

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Christian Oba, président de la Cour d’appel de Brazzaville.
Christian Oba, président de la Cour d’appel de Brazzaville. (au milieu) ©DR

La session criminelle s’est ouverte jeudi à Brazzaville pour deux mois, sans que les grands dossiers attendus par les Congolais, notamment ceux de deux candidats malheureux de la présidentielle de 2016, le général Jean-Marie-Michel Mokoko et l’ancien ministre André Okombi Salissa, ne soient à l’ordre du jour des assises, a-t-on constaté sur place.

Accusés pour atteinte, entre autres, à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre, les deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle, détenus depuis plus d’une année, pourraient être jugés, même si leurs affaires ne sont pas affichées au tableau, a déclaré le président de la Cour criminelle, Christian Oba.

Parmi les 132 dossiers retenus à l’ouverture de cette session criminelle figure celui concernant l’ex-chef rebelle Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi.

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Jean-Martin Mbemba, président de la Commission nationale des droits de l’homme, ancien ministre de la Justice et de la Fonction publique, en exil en France, est poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, complicité de détention illégale d’armes et munitions de guerre, devra lui aussi répondre devant la justice de son pays.

En exil lui aussi depuis quelques années, l’ancien vice-président du Conseil national des droits de l’homme, Me Maurice Massengo Tiassé, doit légalement répondre devant la justice pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, complicité d’assassinat et complicité de destruction de biens mobiliers publics et privés.

Le journaliste Ghis Fortuné Bemba Dombé, poursuivi pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détenu depuis plusieurs mois à la maison d’arrêt central de Brazzaville, devra aussi comparaître lors ce cette session criminelle.

Avec PANA

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Congo : Des avocats français à l’assaut des dossiers Mokoko et Okombi Salissa

Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa

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Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa
Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa

Le procès de Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa, opposants du régime de Brazzaville, arrêtés après la présidentielle de mars 2016, pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et détention d’armes de guerre », mobilise une dizaine de pénalistes, dont plusieurs robes parisiennes.

Il s’agit d’Eric Dupont-Moretti qui suit le dossier de très près au bord de la Seine et qui doit défendre l’Etat congolais et Gérard Devillers. Ils seront assistés de leurs confrères congolais, Armand Okoko et Emmanuel Oko, ex bâtonnier de l’ordre de Brazzaville.

Pour sa part, le général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko a recouru à Jessica Finelle qui a défendu Karim Wade, le fils de l’ex président sénégalais, en 2013 aux côtés de Pierre-Olivier sans oublier les trois robes noires congolaises, Yvon-Eric Ibounaga, Ludovic Désiré Essou et Christian Locko qui ont défendu le colonel Marcel Ntsourou décédé en février dernier après un « malaise » dans sa cellule.

Deux pénalistes parisiens, Manuel Abitbol et Staphanie Le Meignen ont été contacté par la famille Okombi-Salissa. Yvon-Eric Ibounaga, Ludovic Désiré Essou et Christian Locko défendent également l’ex baron du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) sans oublier l’avocat sénégalais, Boukounta Diallo.

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Maintes fois reporté, le procès de Jean Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016, devrait se tenir au premier trimestre de cette année.

Cette annonce a été faite par le président congolais, Denis Sassou Nguesso le 30 décembre dernier devant le parlement réuni en congrès à Brazzaville.

«J’émets le vœu en tant que garant des institutions, que s’ouvre courant premier trimestre de l’année 2018, le procès des citoyens actuellement en garde à vue prolongée accusés d’avoir troublé l’ordre public ou porté atteinte à la sureté de l’Etat lors des scrutins référendaire et présidentiel de 2016 », a déclaré le président Denis Sassou Nguesso.

Une volonté manifeste de libérer tous les prisonniers politiques de toutes les prisons congolaises.

Germaine Mapanga 

Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Des ONG lancent une campagne intitulée « Prisonniers politiques : on ne vous oubliera pas »

Général Jean-Marie Michel Mokoko (G) et André Okombi Salissa (D), candidats à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville

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Général Jean-Marie Michel Mokoko (G) et André Okombi Salissa (D), candidats à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville
Général Jean-Marie Michel Mokoko (G) et André Okombi Salissa (D), candidats à la présidentielle du 20 mars 2016 au Congo-Brazzaville

Une plateforme d’ONG, à l’initiative de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH), a lancé, vendredi 20 octobre, à Brazzaville, une campagne intitulée « Prisonniers politiques : on ne vous oubliera pas », en vue d’obtenir la libération de ces détenus. Il s’agit d’une centaine de détenus arrêtés, pour l’essentiel, dans la période du référendum constitutionnel de 2015 et de l’élection présidentielle de 2016. Deux candidats à cette élection en font partie, à savoir le général Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, officiellement poursuivis « pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».

Dans la petite salle de conférences de l’OCDH, les responsables des ONG venus prendre part au lancement de la campagne ont arboré chacun, sur son visage, un bandeau sur lequel on pouvait lire l’intitulé de cette campagne initiée par l’OCDH que dirige Trésor Nzila.

« Nous avons décidé de lancer cette campagne de sensibilisation et de mobilisation, campagne intitulée « Prisonniers politiques : on ne vous oublie pas ». Chaque vendredi, jusqu’au 16 mars 2018, nous allons publier une affiche d’un prisonnier politique. Cette campagne commence avec le général Jean-Marie Michel Mokoko. Pour nous, ce dernier est la figure la plus emblématique de la répression contre les opposants au Congo », a-t-il déclaré.

Une centaine de prisonniers environ

Les prisonniers politiques, estimés à une centaine dont les ONG demandent la libération, ont été essentiellement arrêtés dans la période du référendum constitutionnel de 2015 et de l’élection présidentielle de 2016.

« C’est une question politique voilà pourquoi nous les appelons les prisonniers politiques. Le procureur de la république n’a pas le pouvoir pour libérer ces gens-là. C’est donc le gouvernement qui a le dernier mot pour rendre la liberté à ces gens-là », a affirmé Trésor Nzila.

Très souvent les autorités répètent que le pays ne compte aucun prisonnier politique, mais seulement des prisonniers de droit commun.

Par RFI

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Congo – Affaire Okombi Salissa: La Cour Suprême rendra son verdict le 28 juillet prochain

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L’affaire André Okombi Salissa est passée 4 juillet mardi devant la Cour suprême. Arrêté en février, l’opposant et ancien candidat à la présidentielle est accusé d’atteinte à la sûreté intérieure et de détention illégale d’armes de guerre. Son immunité parlementaire a été levée. Sa requête est passée devant la Cour Suprême qui rendra son verdict le 28 juillet.

André Okombi Salissa souhaite demander l’annulation de la procédure contre lui, d’autant que sa détention provisoire a dépassé les délais légaux. Rappelons que cet ancien ministre passé à l’opposition a été arrêté en janvier dernier.

Pour son avocate, Me Stéphanie Le Meignen, les droits de la défense sont bafoués.

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« Depuis le jour de son interpellation, il y a eu une méconnaissance totale de ses droits de la défense. Donc nous avons tenté [mardi] une fois de plus d’expliquer que ce dernier, en tant qu’inculpé, a bien entendu le droit de contester la procédure qui le concerne et qui l’amène à être placé en détention depuis cinq mois dans des conditions extrêmement difficiles. On espère que cette Haute juridiction pourra rétablir l’état de droit qui devrait exister au Congo.

On a l’impression que du côté de l’Etat congolais on se cache derrière ce problème d’irrecevabilité. Ils n’ont même pas répondu sur les arguments de fond, à savoir est-ce qu’en vertu du droit pénal congolais monsieur Okombi Salissa a bel et bien droit à contester cette procédure ?

L’Etat congolais n’a même pas abordé ces questions-là. Ils se sont cachés derrière cette irrecevabilité qui se base sur des arguments qui ne sont en tout cas absolument pas juridiques. On espère encore une fois que la Haute juridiction – pour une fois – se basera bien sur les textes et permettra à monsieur Okombi de se défendre correctement ».

Par RFI

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Congo : des avocats exigent la libération de Me Ludovic Désiré Essou avocat de feu Marcel Ntsourou et d’André Okombi Salissa

Avocats congolais/ images d'archives

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Dans une déclaration rendue publique le 20 février à l’issue d’une assemblée générale tenue dans la salle d’audience de la Cour d’appel de Brazzaville, les avocats du barreau de la ville capitale ont décidé de la suspension des activités professionnelles à compter du 21 février

Les participants à cette rencontre présidée par le bâtonnier du barreau de Brazzaville, Me André François Quenum, ont exigé la libération immédiate et sans condition de leur confrère, Ludovic Désiré Essou, interpellé le 18 février dernier et placé en garde à vue après la disparition en prison du colonel Marcel Ntsourou. D’après eux, cette interpellation s’est faite en violation de l’article 53 alinéa 4 de la loi n°026-92 du 20 août 1992 portant organisation de la profession d’avocat en République du Congo. En effet, cet article stipule, entre autres, qu’un avocat ne peut être arrêté ou interpellé hors présence du bâtonnier ou du procureur général près la Cour d’appel de Brazzaville.

Préoccupés par les intérêts de Me Essou et de ceux de l’exercice de la profession d’avocat en République du Congo, ils dénoncent le non-respect de la procédure ayant abouti à l’interpellation de cet avocat. C’est ainsi qu’ils ont invité le « Parquet de la République garant des droits et libertés ainsi que la gendarmerie nationale au respect de la loi ». Les avocats de Brazzaville ont, par ailleurs, décidé de suspendre leurs activités professionnelles devant les greffes et les juridictions, pendant une durée de trois jours à compter du 21 février.

« Nous attendons que notre confère soit libéré, c’est une façon à nous de manifester notre mécontentement, donc notre indignation face à la procédure de son arrestation. La loi permet au procureur de proroger le délai de détention de 48 heures, si la prolongation n’est pas faite dans les délais, nous allons nous réunir et décider des actions à mener », a indiqué à la presse Me Jean Philippe Esseau qui a rendu publique cette déclaration.

Pour rappel, Me Ludovic Désiré Essou est l’une des dernières personnes ayant visité l’ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, Marcel Ntsourou, qui purgeait sa prison à perpétuité à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Les autorités judiciaires l’ont interpellé et placé en garde à vue au poste de commandement de la gendarmerie nationale pour, disent-elles, des besoins d’enquête afin d’éclairer l’opinion sur les circonstances dans lesquelles l’ex-colonel a succombé le 18 février.

Interrogé sur l’objet de cette visite qui s’est déroulée quelques heures avant la mort du détenu, Me Jean Philippe Esseau a répondu qu’il l’a fait en qualité d’avocat, Me Essou l’ayant défendu lors de la dernière session de la cour criminelle et au niveau de la Cour suprême. « Etant donné que les décisions de la Cour suprême n’ont pas encore été notifiées à Marcel Ntsourou, il était en entretien avec son client dans ce cadre-là parce que la procédure n’était pas encore épuisée. Pour qu’une décision de justice soit mise en application, il faut qu’il y ait une notification, ce qui n’était pas encore fait », a-t-il expliqué.

Parfait Wilfried Douniama
 
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Congo : le procureur de la République demande la levée de l’immunité parlementaire de Okombi Salissa

André Okombi Salissa

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Le Procureur de la République, M. André Oko Ngakala a saisi, le 20 décembre à Brazzaville,  l’Assemblée Nationale congolaise pour solliciter la levée de l’immunité parlementaire de André Okombi Salissa, président du CADD, formation politique de l’opposition, afin de permettre à la justice congolaise d’engager des poursuites pénales contre lui.

Le magistrat instructeur en charge du dossier sur l’ouverture de l’information judiciaire contre Ngambou Roland et Ngoma Gisèle, l’une des épouses de Okombi Salissa, «a saisi le parquet pour solliciter un réquisitoire supplétif visant M. André Okombi Salissa», a déclaré le Procureur de la République dans une déclaration rendue publique dans la capitale congolaise.

C’est le  21 novembre dernier que M. Oko Ngakala  a présenté à la presse, des armes et munitions de guerre saisis au domicile de M. Okombi Salissa. Candidat à la présidentielle du 20 mars 2015, il a occupé la quatrième place à la présidentielle.

André Okombi Salissa est président de la CADD, formation politique de l’opposition. Il a occupé la quatrième place à la présidentielle du 20 mars 2015

(ACI)

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Congo – Okombi : « Que monsieur Sassou comprenne, qu’il est en face d’un mur, mais en béton armé »

André Okombi Salissa

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André Okombi Salissa
Le Président de l’IDC, André Okombi Salissa|Capture d’écran

En dépit des vagues d’arrestations en son sein et des intimidations quotidiennes, l’opposition congolaise continue son combat «  » Pour un Congo débarrassé de la dictature « . C’est le message qu’a fait passer André Okombi Salissa hier après son élection comme président de l’IDC.

L’ancien collaborateur du Denis Sassou N’Guesso, ayant passé 15 ans au gouvernement, encore membre du PCT et en dissidence n’a pas usé de mots tendre pour qualifier la gouvernance de son ex mentor. « La barbarie et le gangsterisme que nous vivons aujourd’hui, est signe d’un bateau ivre naviguant dans des eaux troubles. L’abondance des biens ne nuisant pas dans leur conscience, sans honte et sans scrupule, ils gèrent le pays avec deux constitutions, mais, qui ni plus – ni moins, constitue en n’en point douté, la pire escroquerie du siècle entamé », déclare Okombi Salissa, s’adressant à ses amis de l’IDC. « Il serait urgent que monsieur Sassou Nguesso comprenne, qu’il est en face d’un mur, mais en beton armé. Le mur de Berlin est tombé sans coup férir », a t-il lancé d’un ton menaçant.

Un bilan catastrophique

Profitant de sa nouvelle fonction en tant que président de l’IDC, André Okombi Salissa a fait le bilan des 32 ans de Denis Sassou N’Guesso à la tête du pays de Marien, en oubliant sans doute d’évoquer sa part de responsabilité dans ce bilan chaotique.

« Monsieur Denis Sassou Nguesso a échoué largement en 32 ans de pouvoir sans limite. La lithanie de cet échec ne peut être exhaustive : chômage des jeunes, système éducatif délabré, tissu social en berne, le système sanitaire embryonnaire, sinon inexistant à certains endroits de notre pays, une économie avec une croissance atone, tirée par le seul fait du brut, dont les revenus sont d’ailleurs confisqués par un clan – Une agriculture inexistante qui fait que le pays vit à 99% des importations alimentaires – ce qui est un danger sanitaire pour notre population. Une administration publique qui manque de tout – Une force républicaine qui n’en est que de nom…Des institutions travaillant sous ordre… » a assené Okombi Salissa.

©Ruembochi

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LIRE AUSSI > Congo : L’IDC prête à affronter la présidentielle de 2016

 

VIDÉO – d’anciens ministres de Sassou prônent « un avenir du pays sans arme »

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Les membres fondateurs de cette plateforme: René Serges Blanchard Oba, Guy Brice Parfait Kolelas, André Okombi Salissa et Mavoungou Mabio, Le 1er août 2015 à Brazzaville|DR
Les membres fondateurs de cette plateforme: René Serges Blanchard Oba, Guy Brice Parfait Kolelas, André Okombi Salissa et Mavoungou Mabio, Le 1er août 2015 à Brazzaville|DR

D’anciens ministres et responsables de partis de l’opposition se sont réunis, samedi à Brazzaville, autour d’une plateforme pour « donner au Congo un avenir sans arme ». La question de changement de la Constitution du pays voulu par le président Sassou N’guesso a été également abordée.

« L’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) prône la non violence et s’engage à défendre l’esprit et la lettre du 20 janvier 2002, à consolider la paix, la démocratie et l’Etat de droit et à donner au Congo, sans le concours d’une seule arme, la secousse nécessaire à l’ouverture des portes de l’avenir », a indiqué René Serge Blanchard Oba, président du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD), qui a lu la déclaration de la plateforme devant de nombreux journalistes.

Parmi les membres de l’IDC, se retrouvent d’anciens ministres des gouvernements précédents de Denis Sassou N’guesso, comme les anciens ministres André Okombi Salissa, Charles Zacharie Bowao et l’actuel ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Guy Brice Parfait Kolelas et fils de l’ancien Premier ministre Bernard  Kolelas, créateur du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI), deuxième force de la majorité après le Parti congolais du travail (PCT) de Denis Sassou-Nguesso, le député Mabio Mavoungou-Zinga, du Rassemblement pour la démocratie et le progrès social (RDPS) , le Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD) de René Serge Blanchard Oba, la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD) de Nicolas Kossaloba, le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) , de l’ancien président Joachim Yhombi-Opango, représenté par Guy Mafimba Motoki et le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) représenté par Paul Marie Mpouelé et Clément Mierassa.


Selon René Serge Blanchard Oba,  il est du ressort des cadres politiques et administratifs de créer les conditions d’une alternance politique pacifique.

Au Congo, le débat sur une possible modification de la Constitution fait rage. Selon l’actuelle Constitution congolaise, Denis Sassou-Nguesso ne peut se présenter pour un troisième mandat, car il est touché par la limite d’âge. Et une modification du texte fondamental lui permettrait de se présenter de nouveau à la présidence en 2016, à la fin de son second mandat, .

Le PCT, le parti au pouvoir, s’est prononcé clairement en faveur de la réforme constitutionnelle. L’opposition s’est montrée résolument hostile à cette réforme. Elle a demandé l’instauration d’un cadre de dialogue avec le pouvoir.

Pour l’IDC, « les gouvernants, assis dans le confort de l’exercice du pouvoir se complaisent à considérer le bail de la mandature présidentielle comme étant ad vitam aeternam ».

Ils ont tort de croire que le peuple est anesthésié, estime la plateforme.

(AVEC OEILDAFRIQUE)

Selon Okombi Salissa, « Une lutte acharnée avait été menée contre le Président Lissouba »

Pascal Lissouba

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Pascal Lissouba
L’ancien président Pascal Lissouba (31 août 1992 – 25 octobre 1997)

L’ancien ministre de Denis Sassou N’guesso,  André Okombi Salissa, député du Parti congolais du travail (PCT) dans la circonscription unique de Lékana, département des Plateaux, a rendu publique une déclaration, le 11 juillet, à son domicile de Brazzaville pour demander au peuple congolais de prendre ses responsabilités face aux manœuvres du PCT, soupçonné de vouloir changer la constitution pour se perpétuer au pouvoir.

Selon l’ancien ministre de Denis Sassou N’guesso qui était accompagné de ses compagnons du Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (FROCARD)

«  Une lutte acharnée avait été menée contre le Président Pascal LISSOUBA, qui avait été élu de façon libre et transparente, pour l’empêcher de confisque le pouvoirs de l’Etat. C’était une lutte sans merci! Tous les moyens avaient été utilisés contre lui. »

 » Le Président Pascal LISSOUBA, ce grand homme, plus souvent mal compris que mal intentionne, n’a jamais, mais absolument jamais rien fait pour revenir au pouvoir. Il n’a jamais acheté une seule munition, une seule arme, pour reconquérir le pouvoir. Tous les Congolais le savent. Personne n’a jamais démontré le contraire. « 

 » Nous devons aujourd’hui reconnaître que les années de tranquillité relative que nous connaissons depuis plus de quinze ans maintenant, ne sont pas seulement le fait de ceux qui s’autoproclament à longueur de journée chantre de la paix, mais le fait que des hommes comme, Pascal LISSOUBA, Jean-Pierre TCHYSTERE TCHICAYA, André MILONGO, Bernard KOLELAS, Joachin YHOMBI OPANGAUTT, ont privilège l’intérêt général dans des situation complexes que notre pays a connues.  » 

 » Depuis lors, ces hommes, chacun à sa façon, ont tous été des artisans de la paix. C’est aussi grâce à eux, qui n’ont jamais mobilise leurs carnets d’adresse et leurs base ethniques respectives, que nous avons été en paix pendant toutes ces années. « 

Nous devrons tous être prêts, chacun où il se trouve. Il n’y a pas de petits efforts à fournir quand nous sommes nombreux à les fournir. A l’intérieur ou à l’extérieur, au sein en dehors de l’Etat, soyons prêts à agir.

 » Il y a eu le printemps arabe, avant lui il y avait eu le Madagascar. Le tour du Burkina Faso est passé. Les peuples ont gagné, la RDC a résisté. Le peuple a dit non. Les Burundais refusent de se laisser démonter, je leur souhaite plein succès. Le tour du Congo viendra et il est entrain d’arriver. Approprions- nous la leçon du philosophe SÉNÈQUE : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles difficile « 

Soyons prêts à agir pour l’avenir de notre pays.

 

Congo : Okombi Salissa et la CADD quitte la majorité présidentielle et dit « non » au dialogue

André Okombi Salissa

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André Okombi Salissa
Ancien ministre de Sassou, André Okombi Salissa

Dans une déclaration rendue publique le 03 juillet à Brazzaville, la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD) a mis fin à son appartenance au Rassemblement pour la majorité présidentielle (RMP).

Pour justifier cette décision, Alain Marius Ngoya Kessi, secrétaire général de la Cadd, évoque les manœuvres et décisions inconstitutionnelles dont le RMP est  le principal instigateur. Pour ce faire, la Cadd a invité  ses membres appartenant encore au Parti congolais du travail à une réunion de clarification. Le choix fait, dit l’orateur, est celui de la raison et non de la déraison.

Abordant la question du dialogue annoncé par le président de la République, la cadd a dit ne pas participer à cette rencontre. Pour la Cadd, sa participation à cette rencontre n’est « ni une exigence morale, ni une obligation politique ». Et d’expliquer aussi que la convocation de ce dialogue dévoile les intentions du chef de l’État, décidé à organiser un référendum  » inconstitutionnel qui ouvrira la porte au changement de la Constitution. La preuve en est donnée par les points prioritaires retenus pour ces assises. »

La Cadd lance un appel aux partis et associations politiques, à la société civile patriotique, aux évêques, aux confessions religieuses, aux membres du Parti congolais du travail « dignes » de ne pas participer à ce dialogue tant que la question du changement de la Constitution n’est pas retirée de l’ordre du jour.

Ce faisant, la Cadd rappelle son attachement aux valeurs de paix et de promotion d’un  » vrai dialogue » comme le veulent les traditions congolaises. En effet, pour la Cadd, le dialogue est porteur de progrès, de compréhension mutuelle, de consensus et d’apaisement lorsqu’il est organisé conformément aux aspirations profondes de la communauté. Derrière ces arguments, la Cadd laisse se profiler l’idée d’un autre « dialogue alternatif » à Brazzaville. En clair, la Cadd s’oppose au changement de l’actuelle Constitution.

© Adiac-Congo