Francophonie : Brazzaville, première destination de Louise Mushikiwabo après son élection à la tête de l’OIF

Louise Mushikiwabo

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Louise Mushikiwabo
La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Rwandaise Louise Mushikiwabo

Deux semaines après son élection, la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est revenue au Congo, le 31 octobre, remercier le pays pour avoir soutenu sa candidature.

Après s’être entretenue avec le ministre de la Défense, Charles Richard Mondjo, et le secrétaire général des Affaires étrangères, Cyprien Sylvestre Mamina, qui l’ont accueillie à l’aéroport international Maya-Maya, Louise Mushikiwabo a expliqué devant la presse le mobile de sa visite.

« Je suis venue remercier le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, de la part de son frère, le président Paul Kagamé, et de ma part aussi pour son soutien personnel et celui sans réserve de nos frères et sœurs congolais. J’étais ici pendant la période de la campagne pour recueillir des idées, discuter avec le président pour bénéficier de son expérience et de sa sagesse par rapport à l’OIF », a déclaré la nouvelle secrétaire générale de l’OIF dès son arrivée, en provenance de Paris.

En effet, lors du dernier sommet de la francophonie à Erevan, l’Afrique a parlé d’une même voix et contribué à porter à la tête de l’organisation, une de ses filles. Les dirigeants africains ont pesé de tout leur poids, à l’instar du chef de l’Etat Congolais qui a œuvré pour l’unanimité africaine et bien au-delà, autour du nom de Louise Mushikiwabo.

Exprimant sa joie d’avoir foulé une fois de plus le sol congolais, la secrétaire générale de l’OIF a saisi cette occasion pour rappeler quelques souvenirs du Congo, notamment le rôle que joue ce pays au sein de la francophonie.

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« Le Congo a une histoire avec l’OIF. Ce pays est très impliqué pour le bien de cette organisation depuis des années. Cette région d’Afrique centrale et du bassin du Congo est une région à laquelle je serai très attentive durant mon mandat. J’aurai l’occasion de revenir dans ce pays pour échanger avec les autorités et travailler avec elles et pour mes frères et sœurs congolais, en vue de redonner l’éclat à notre organisation et de servir les citoyens congolais par rapport aux objectifs fixés par l’OIF », a-t-elle assuré.

Durant son mandat qui débute en janvier 2019, Louise Mushikiwabo a promis de privilégier le thème de la jeunesse qui lui tient particulièrement à cœur, en le plaçant au centre de son action.

« Les priorités de l’organisation sont définies en grande partie par le dernier sommet qui vient de se tenir à Erevan. La feuille de route est très claire pour les quatre prochaines années. La jeunesse est un sujet très important pour l’espace francophone et surtout pour les membres africains de notre organisation. Les questions liées à la jeunesse et à l’emploi seront sur la liste des premières activités », a précisé la secrétaire générale.

S’agissant de l’utilisation de la langue de Molière au Rwanda alors que ce pays l’a précédemment remplacée par l’anglais comme langue scolaire obligatoire, elle a levé l’équivoque en ces termes : « Dans l’exercice de mon mandat, le Rwanda ne sera pas exclu car, actuellement, c’est un pays multilingue avec quatre langues officielles. Le kinyarwanda, une langue parlée par tout le monde, nous facilite la tâche et nous unit. Nous sommes devenus un pays où plusieurs langues vivent joyeusement côte à côte et, bien évidemment, en tant que nouvelle secrétaire de l’OIF, l’utilisation de la langue française sera également une priorité ».

Rappelons que la désormais ex-ministre rwandaise des Affaires étrangères a été élue secrétaire générale de l’OIF lors du XVIIe sommet de la francophonie tenu récemment à Erevan, en Arménie. Peu avant son élection, Louise Mushikiwabo était venue prendre conseil auprès du président Denis Sassou N’Guesso.

Yvette Reine Nzaba

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Franc CFA : L’ancien ministre togolais Kako Nubukpo brutalement limogé de l’OIF

Kako Nubukpo

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Kako Nubukpo
L’ancien ministre togolais de la Prospective, Kako Nubukpo

Kako Nubukpo a été brutalement licencié de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) suite aux pressions politiques.

La Secrétaire Générale de la Francophonie et l’Administrateur de l’OIF ont mis fin aux fonctions de M. Nubukpo, mardi, «de manière brutale», indique une source, suite à une tribune «sur M. Macron et le FCFA», publiée la semaine dernière. Le reproche est souligné dans la notification qui a été remise à l’économiste togolais.

Constatant le viol de toutes les règles élémentaires du licenciement, et suite à son refus de démissionner pour des questions de principe, Kako Nubukpo  a vu son licenciement commué en “suspension de fonctions à titre conservatoire”. Le togolais a désigné un avocat est ira certainement au contentieux. Son salaire a été suspendu. De même, tout lui a été retiré, ordinateurs et email.

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Michaëlle Jean sous pression de Ouattara

La SG de l’OIF, Michaëlle Jean,  aurait expliqué que le Président ivoirien Alassane Ouattarra s ‘était plaint officiellement du cas Kako Nubukpo. Le président ivoirien l’avait interpellé à New York en marge de l’AG de l’ONU en septembre dernier, en présence des deux délégations, celle de la Côte d’Ivoire et celle de l’OIF.

Aurait -il demandé officiellement la tête du togolais  du fait de ses positions anti-FCFA  ainsi que le rapporte-ton ? En tout cas, la  mention “protestations des Chefs d’Etats” figure  explicitement dans la notification remise mardi à Kako  Nubukpo .

A  quelques jours de la visite officielle de Mme Jean au Bénin (13-16 décembre), l’affaire est symptomatique des crispations autour du Franc CFA. Les  nombreuses prises de position de l’économiste togolais, qui avait  également perdu son poste de ministre de la Prospective du Togo, dérangent au plus haut niveau tant à Bercy que dans les palais africains.

©Financialafrik

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Diplomatie : l’OIF en phase avec Sassou Nguesso pour les réformes constitutionnelles du Congo

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La Secrétaire Générale l’Organisation Internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean
La Secrétaire Générale l’Organisation Internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean

La Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie a, dans un courrier officiel daté du 9 mai, assuré le président Denis Sassou N’Guesso du soutien de l’institution qu’elle dirige en même temps qu’elle salue son élection à la tête du Congo, à l’issue du scrutin présidentiel du 20 mars.

« Je saisis cette occasion pour vous réitérer la détermination de la Francophonie à vous apporter le soutien nécessaire à la mise en œuvre des réformes constitutionnelles réalisées récemment sous votre impulsion », écrit notamment la diplomate qui appelle le chef de l’Etat congolais à l’approfondissement du dialogue « élément fondamental pour la préservation de la paix sociale », souligne-t-elle.

Le courrier de la Secrétaire générale de la Francophonie s’iscrit dans la suite des messages de félicitations que le président Denis Sassou N’Guesso a reçus de ses homologues chefs d’Etat étrangers ainsi que du Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki Moon, après sa victoire à la présidentielle du 20 mars qui l’opposait à huit autres candidats.  

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Kafando, envoyé de l’OIF au Congo : «Le peuple congolais doit arriver à faire son choix»

Michel Kafando

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Michel Kafando
Michel Kafando, le chef de la délégation de l’OIF à Brazzaville

A la tête d’une mission d’information de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ancien président de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, a été reçu le 15 mars à Oyo, dans le département de la Cuvette, par le président de la République Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession.

L’envoyé spécial de l’OIF était porteur d’un message du secrétaire général de cette organisation, Michaëlle Jean. A sa sortie d’audience, Michel Kafando, qui était venu promouvoir un climat apaisé dans la perspective  de l’élection du 20 mars, a émis le vœu de voir « le processus électoral se dérouler dans le calme pour l’intérêt du peuple congolais ».

« Pour ce genre de vote en vue de la désignation du responsable suprême de l’Etat, il faut qu’il y ait un débat. Il faut que celui qui va être définitivement choisi pour diriger la nation soit quelqu’un de propre moralement, quelqu’un qui a des qualités nécessaires, qui ait de la considération pour sa patrie », a-t-il souligné. « Je pense que le débat est nécessaire, en sorte que les opinions des partis politiques et autres organisations (…) s’expriment de façon différentes. C’est ce que l’on constate d’ailleurs dans le pays », a ajouté Michel Kafando.

« Le peuple congolais doit arriver à faire son choix de la personne qui va présider aux destinées du Congo à l’issue de l’élection présidentielle de dimanche », a conclu l’envoyé spécial de l’OIF.

Le président en exercice de la CEEAC formule le vœu d’un scrutin apaisé au Congo

Hormis l’envoyé spécial de l’OIF, le président Denis Sassou N’Guesso s’est entretenu le même jour à Oyo avec deux émissaires du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Il s’agit du ministre des Affaires étrangères du Gabon, Emmanuel Issozé Ngondet, et de son collègue en charge de la Défense, Mathias Otounga.

Les deux personnalités ont transmis au président Denis Sassou N’Guesso un message de son homologue gabonais, dans lequel il souhaite que le processus électoral « se déroule dans un climat apaisé ».

« Dans la sous-région, le constat fait est que les élections sont toujours une source de tension. Le président de la République gabonaise souhaite acquérir de sages conseils de son homologue du Congo sur ce sujet qui est en bonne place dans l’agenda de la CEEAC », a déclaré Emmanuel Issozé Ngondet. Le ministre s’est par ailleurs réjoui du bon déroulement du processus électoral au Congo.

Les deux parties ont eu aussi un large échange de vue sur les relations bilatérales.

Nestor N’Gampoula

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Congo: l’OIF échange avec la classe politique pour un scrutin « apaisé »

Michel Kafando

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Michel Kafando
Michel Kafando, le chef de la délégation de l’OIF à Brazzaville

Une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) conduite par Michel Kafando a échangé le 14 mars avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo.

Le chef de la délégation de l’OIF a indiqué à la presse, à la fin de l’audience, que sa visite à Brazzaville s’inscrit dans le cadre de la  prise de contact avec les acteurs impliqués dans le processus électoral, en vue de les appeler à préserver le climat de paix et  de  sécurité au Congo.

« Nous ne constituons pas une mission d’observation électorale. Mme la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean  nous a demandé de se rendre au Congo pour témoigner de l’importance que notre organisation accorde à l’élection présidentielle qui aura lieu le 20 mars. Elle tient compte du fait que le Congo est un pays très important dans l’espace francophone.  Le Congo a une responsabilité dans les affaires africaines », a déclaré Michel Kafando, envoyé spécial de la secrétaire générale de la Francophonie.

L’OIF est obligée, a-t-il indiqué, au regard de ce que je viens de vous dire, d’accompagner les Congolais afin que l’élection présidentielle se déroule dans la paix et la sécurité.

« Je suis venu m’entretenir avec le secrétaire général du PCT pour le lui  dire. Je vais échanger également avec les autres acteurs impliqués dans le scrutin.  L’OIF veut que l’élection présidentielle du Congo serve d’exemple pour l’Afrique. Si ce scrutin réussit, c’est une réussite pour l’Afrique. Nous rencontrerons également le président de la République qui est lui aussi candidat  », a-t-il renchéri.

A la question de savoir si l’OIF enverra des observateurs pour le scrutin du 20 mars, Michel Kafando a répondu : «  Je ne sais pas. Elle a encore quelques jours pour le faire. Je répète que le but de notre mission est d’appeler les acteurs politiques congolais à demeurer dans la paix pendant et après l’élection présidentielle », a-t-il conclu.

Rappelons que Michel Kafando a dirigé la transition Burkinabé intervenue après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 par insurrection populaire.

Roger Ngombé

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