Congo : Décès de Mgr Bernard Nsayi, évêque émérite de Nkayi

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Il résidait à Rome depuis quelques années déjà pour des raisons de santé, avec notamment des séances récurrentes de dialyse. Monseigneur Bernard Nsayi s’y est éteint dans la nuit de jeudi à vendredi.

«J’ai eu cette occasion de venir vous dire adieu. Je suis Bernard Nsayi, évêque émérite de Nkayi. Je vis à Rome. Condamné à Rome avec la maladie. Peut-être qu’on ne se verra plus». Ainsi parlait Monseigneur Bernard Nsayi, lors d’un échange avec les membres de la Communauté chrétienne pour l’éducation familiale (CCEF), le 29 août 2020 au Centre interdiocésain des Œuvres (CIO), de Brazzaville.

L’homme se savait condamné et il n’en faisait pas un mystère, préférant s’en remettre à « la volonté du Très Haut« . Il n’a pas fallu beaucoup de temps, après son annonce prémonitoire, pour le « bon pasteur », d’aller auprès du Père.

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Monseigneur Bernard Nsayi, Evêque émérite de Nkayi, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi 12 février, à l’ hôpital Gemelli de Rome, plongeant dans une grande tristesse toute l’Église catholique du Congo. Son diocèse de Nkayi est inconsolable. 

Originaire du diocèse de Pointe-Noire, Monseigneur Nsayi a étudié au séminaire de Brazzaville. Après son ordination sacerdotale le 17 juin 1971, il a poursuivi des études à Rome (1971-1975), puis à Paris (1975-1980 puis en 1982).

Il a été successivement professeur au séminaire de Brazzaville (1984), secrétaire de la Conférence épiscopale congolaise (1985-1988) et directeur du grand séminaire de Brazzaville (1988-1990).

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Le pape Jean-Paul II le nomme évêque de Nkayi, le 7 juillet 1990.

Monseigneur Bernard Nsayi a été président de la Conférence épiscopale du Congo entre 1993 et 1997. Il démissionne de sa charge épiscopale le 16 octobre 2001. Il est remplacé par Monseigneur Daniel Mizonzo.

Décédé à 78 ans, Monseigneur Bernard Nsayi est né en 1943 à Mindouli.

Bertrand BOUKAKA

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Bouenza : Des échauffourées à Nkayi après une bavure policière

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Interpellée par la gendarmerie, sur le port du masque, le 28 septembre, en fin d’après-midi, passée à tabac, puis libérée le même jour à vingt heures, Merveille Bazonzela, une jeune fille d’une vingtaine d’années d’âge est morte à son domicile à Nkayi, chef-lieu du département de la Bouenza.

Dans la matinée du 29 du même mois, la population s’est indignée en écoutant la nouvelle du décès. Des actes de vandalisme s’en sont suivis: pillage de quelques boutiques avant que la totalité de celles-ci ne ferment, tout comme d’autres établissements par mesure de prudence. Le commissariat de Muanato, premier arrondissement de la ville, a été incendié.

« La situation est maintenant sous contrôle », indiquent certaines personnes. La force publique s’est, en effet, employée à rétablir l’ordre dans la ville sucrière, dont l’atmosphère silencieuse ressemble à une ville morte. Pour l’heure, les jeunes de Nkayi ont résolu de ne plus jamais porter le masque.

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En rappel, le 17 juin, le haut-commandement de la force publique et la supervision de l’opération ‘’Mobikisi’’, chargée de faire respecter les mesures barrières contre la Covid-19, interpellaient les éléments sur le terrain sur l’impérieux devoir de respecter les citoyens, c’est-à-dire de s’interdire de toute atteinte à leur intégrité physique et à leur dignité mais plutôt sensibiliser et conseiller le public de façon pédagogique.

Rominique Makaya 

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Congo – Nkayi : la Saris évite une grève

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Près de 300 tâcherons, planteurs de cannes dans les champs de la société sucrière Saris, basée à Nkayi, département de la Bouenza, ont débrayé le 23 mars, contestant la paye de leur prime.

Plus de peur que de mal, ils sont tous rentrés chez eux grâce à l’intervention du maire de la ville de Nkayi. Joint au téléphone, un responsable de la Saris rassure que la société fera tout pour régler cette situation dans un bref délai« Nous attendons les retombées de leur entretien et qu’ils nous produisent les justificatifs démontrant l’erreur de notre part du calcul de la paye. S’il s’avère qu’il y a des erreurs, la situation sera réglée. Nous sommes en train de la gérer rapidement et la clôturer », a déclaré l’un des responsables.

Une rumeur indiquait que les planteurs ont perturbé le trajet du chemin de fer ; les grévistes ont bloqué les routes qui mènent vers l’aérodrome de Nkayi et l’usine. Il n’en est rien de tout cela. Quelques habitants de la ville interrogés affirment plutôt que les tâcherons sont restés à la gare, au point d’embarquement, où se trouvent les véhicules  qui les mène à l’usine. Ils se sont juste obstinés à ne pas y monter pour le lieu du travail.

Au responsable de la Saris, il lui a été rapporté ceci : « ils sont munis de machettes ; ils ont voulu faire le diktat en cassant le grand embarquement ; ils l’ont fait tomber d’après ce que j’aurais appris, puisque je ne suis pas sur place ; ils ont saccagé un des véhicules de Socofran, qui fait de la sous-traitance à la Saris et la présence des gendarmes qui ont voulu les calmer avec les policiers les ont excités ».

« Le maire de la ville de Nkayi a pris la situation en main et nous sommes obligés de les prendre au sérieux car nous ne voulons pas entrer dans leur violence, mai au contraire, les entretenir et regarder ce qu’il y a pour résoudre le problème. La tâche de plantation finira d’ici au 5 avril, ils ont été pris comme des tâcherons et refusent les modalités de calcul, alors que d’ordinaire la paye a toujours été ainsi », a conclu notre source.

© Adiac-Congo