BBMK l’Artisto dans le single « Ya Bomulé » disponible en téléchargement
Fidèle à son registre RnB et afrobeat le jeune artiste Congolais a pioché dans cette vague pour enregistrer un titre dans lequel il appelle la jeunesse à prendre conscience et à respecter les gestes barrières dans la lutte contre le Covid-19.
« Cette collaboration avec plusieurs autres artistes m’a permis d’interpeller les jeunes qui ne semblent pas prendre conscience de la gravité de la pandémie », a expliqué l’artiste qui sollicite le soutien de tous pour promouvoir le titre.
S’il a fait un appel de pied à l’Organisation mondiale de la santé dans la chanson, en interprétant les consignes préventives contre la pandémie rendue disponibles par l’Institution onusienne, BBKM l’Artisto sait pertinemment que le message qu’il véhicule a besoin de plus de collaboration pour se faire davantage de place.
L’artiste fait partie d’une génération de musicien consciente d’utiliser la musique comme moyen d’éducation. Sur le site 5000hits.com où l’on peut écouter gracieusement ces titres, comme ceux de nombreux autres artistes du continent, le message est clair : « l’heure est grave », souligne-t-il, en invitant les jeunes à respecter les gestes barrières.
Le premier salaire est souvent source de palabres et convoitises. Autopsie d’un tube des années 1980 avec Kaly Djatou surnommé « Monsieur Premier Salaire ».
C’est une « vieillerie » qui lui colle à la peau et, à écouter l’ancien proviseur du lycée Mpaka de Pointe-Noire, aujourd’hui en retraite à Nancy, dans le nord-est de la France, « Premier salaire », véritable succès des années 1980, jette un voile sur l’étendue du répertoire de Kaly Djatou. Avant d’être « Monsieur Premier Salaire », il était le petit Maurice Kondouatou, l’enfant habité par la passion de l’écriture. « Premier salaire est la chanson qui m’a fait découvrir au grand public mais c’est loin d’être ma première chanson. J’étais déjà un parolier en herbe dès l’école primaire et c’est en classe de CM1 que j’ai écrit mes premiers textes. Au collège, je faisais trois à quatre chansons par mois alors, arrivé à l’Université Marien-Ngouabi, j’avais déjà presque un demi-millier de chansons sous les cordes de ma guitare », nous confie-t-il. Un nombre suffisant pour que le prolifique faiseur de chansons intègre tour à tour différentes formations musicales : Bayina Libaku Mabé, Bilengue Sakana ou encore Aero Ndos.
« C’est sur un lit d’hôpital que je me suis découvert à la télévision«
Dans la chambre d’une maison de l’avenue de France du quartier Poto-Poto, Maurice gratte inlassablement sa guitare, noircit son cahier de couplets et refrains. Ainsi naît « Premier salaire », une chanson écrite en français colonial , un style inspiré par un célèbre griot de l’époque appelé De La Poussière. La rencontre avec Isabelle Thomage qui anime avec Fortuné Joachim l’émission « Les jeunes Talents » va être un véritable déclic. « Je lui avais fait écouter cette chanson en « petit français » et l’animatrice souhaitait me programmer dans cette émission préenregistrée qui devait être diffusée le jour même où le président Denis Sassou N’Guesso inaugurait la première chaîne de télévision en couleur. Le jour de la diffusion, il se trouve que j’étais à l’hôpital de Talangaï après avoir subi une opération chirurgicale à la suite d’une hernie. Je me souviens d’une grande émotion à me découvrir sur le petit écran, moi sur mon lit d’hôpital et entouré par les infirmières tout aussi émues », se rappelle-t-il. Le succès vient de naître.
Maurice devenu le grand Kaly…
Toujours étudiant au département de géographie de l’Université Marien-Ngouabi, Maurice voit un beau jour une jolie Mercédès se garer près du campus de Bayardelle. Il en ressort deux hommes bien habillés, Freddy Kebano accompagné de Tchitchi, venus lui proposer un contrat d’enregistrement. C’est au Plateau des 15 ans et dans un studio 8 pistes que Maurice enregistre deux premières chansons: « Premier salaire » et « Misère ». Encore faut-il trouver un nom d’artiste. « Tchitchi, le père de la journaliste Dominique Tchimbala de TV5 Monde, m’avait conseillé de trouver un nom d’artiste et c’est mon professeur d’anglais, Charles Tchoukou, qui avait eu l’idée de décomposer et rétracter mon nom Koudiatou et créer ainsi Kaly Djatou. Aujourd’hui, c’est presque devenu mon patronyme », se souvient l’étudiant de l’époque qui souffre, par ailleurs, le martyr à l’université. « A cet âge là, je n’étais ni préparé à gérer mon succès, ni à gérer la risée dont je faisais l’objet en tant que chanteur de « petit français » . C’était donc beaucoup d’agitation qui fera qu’au final on me supprimera ma bourse d’étudiant. Musique et études faisaient également mauvais ménage dans le milieu familial et aisé où je vivais», avoue-t-il.
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Les études l’emporteront malgré tout sur sa carrière artistique. Période sombre de l’histoire de Kaly Djatou, privé de bourses sur les bancs de l’université et amer de constater que son premier disque tant attendu mettra hélas deux ans avant de sortir ! Si la version originale acoustique est unanimement saluée par le grand public, la version orchestrée semble moins séduire, un constat d’autant plus décevant que la promotion n’est pas à la hauteur de l’attente de l’artiste.
Le come back attendu…
En 1997, « Premier Salaire » touche ses premiers droits d’auteur, 127 000 francs CFA. « Depuis, je n’ai jamais touché de sommes allant au-delà de 100 000 francs CFA mais aujourd’hui, je peux bénéficier de la gestion de mes droits auprès de la Sacem et envisager de nouveaux enregistrements. Je prépare donc mon come back avec des rééditions de « Premier salaire » mais aussi d’autres titres comme « Ploom Ploom » ou « Demain Kizamen » », annonce-t-il.
Rattraper le temps perdu, tel semble être le crédo du chansonnier, un temps qui paraît précieux après l’avortement d’un second disque « Evidence » pourtant soigneusement préparé. « Il y avait beaucoup d’espoir sur ce nouvel opus sur lequel avait notamment participé le comédien Nkaba Nduri. Le sort en a voulu autrement, le producteur Ado Tchibuta a délaissé les enregistrements dont les données ont été effacées malencontreusement dans le studio par la suite », regrette-t-il.
Après deux arrêts cardio-vasculaires, Kaly Djatou retrouve la santé et l’élan de ses débuts, regardant au loin ses derniers pas au Congo sur la scène de l’Institut français du Congo de Pointe-Noire pour interpréter « Premier salaire », avec pour clin d’œil en forme d’au revoir quelques pas de danse esquissés dans la salle par son ami Jean Luc Delvert, à l ‘époque consul général de France. D’autres scènes en France se sont succédé depuis, à Angers ou Marseille, en attendant le retour dans les bacs de l’enfant prodige.
Le commissaire général du Festival panafricain de musique (Fespam), Hugues Gervais Ondaye, a rencontré, le 16 janvier à Brazzaville, les directeurs des hôtels, agences de voyage et de tourisme, ainsi que des compagnies aériennes, pour les informer des innovations et réformes engagées dans la prochaine édition.
Parmi les innovations figure, entre autres, la mise en place du site web www.fespam.africa. Ce site recouvre les différentes missions du Fespam, notamment les missions politique, culturelle, artistique et touristique. On y trouve aussi des portails pays, des informations des différents artistes, des éditions antérieures du Fespam, etc.
Hugues Gervais Ondaye a indiqué que la dimension touristique a été laissée aux partenaires. Il leur a demandé d’être un peu plus flexibles pendant les éditions de Fespam, en proposant des prix préférentiels pour les festivaliers. Il les a également informés de la mission de prospection qu’effectueront les tour-opérateurs à Brazzaville.
« Nous leur avons annoncé qu’il y a des tour-opérateurs qui ont contacté le Fespam et qui veulent bien travailler avec eux. Il y aura donc une mission de prospection de ces tour-opérateurs pour travailler sur le package Fespam. Aussi, le Fespam pourrait accorder les facilitations au travers des visas et le traitement particulier dans les sites d’accueil, notamment l’aéroport, le Beach », a fait savoir le commissaire général.
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Hugues Ondaye a rassuré ses partenaires de la tenue effective de cet événement cette année. « Le Festival panafricain de musique aura lieu. D’ici là, nous aurons une session du comité de direction qui va décider des nouvelles dates. Ce qui est sûr, c’est que le mois du festival est connu, c’est le mois de juillet. Nous devrons tous lutter ensemble pour que le Fespam n’échoue pas, c’est l’une des exigences de l’Union africaine. Nous devrons nous y atteler pour éviter de toujours recevoir des blâmes comme cela arrive à chaque édition », a t- il dit.
Satisfait de cette communication, le directeur général du groupe Pefaco hotels, Alexandre Becher, a félicité l’initiative. « Cette préparation montre une vraie volonté de vouloir réussir cette édition. C’est un joli rayonnement international de l’Afrique mais, c’est aussi un moyen de faire découvrir et attirer de nouveaux visages au Congo, montrer que l’Afrique a des talents à peine croyables. Je pense que cette année, l’édition tombe à merveille. C’est une très belle initiative du ministère de nous demander d’apporter nos contributions à la bonne réussite de ce festival», a-t-il indiqué.
L’artiste musicienne, faiseuse des modèles, a lancé, depuis le 1er septembre, un clip intitulé « Liputa Swagga », dans le cadre de son nouveau projet.
« Liputa Swagga que je suis en train de défendre actuellement, c’est ma collection juin 2018. Chaque fois que je lance une collection, je dois l’accompagner par un single et un clip pour présenter mes tenues. Parce que la musique c’est pour me rendre visible et me permettre de faire des défilés et vendre des vêtements. Ce qui est beau dans le projet, c’est que faire de la musique élargit le champ. Car en fait, l’un ne va pas sans l’autre. Je ferai trois collections l’année », a déclaré l’artiste.
Animée d’un esprit patriotique, elle a fait réaliser son clip « Liputa Swagga » par un Congolais. Queen Tawa présente ses défilés comme une exposition, parce qu’elle considère ses vêtements comme des œuvres d’art. Sa dernière collection, dont le clip vient de paraître, a été présentée officiellement au public le 30 avril, à la Voile blanche à Pointe-Noire. Cependant, les « Queens mapupa ou oreilles de l’éléphant » y en a de plusieurs modèles, ce ne sont que des formes qui changent. Il y en a des pointus. Sa prochaine collection s’appellera Tchuingui tout comme son prochain single. « Je veux devenir la vitrine culturelle du Congo. Je veux participer aux grands défilés. S’il y a un fashion au Japon, je pars pour montrer que je viens du Congo », dit-t-elle.
Qui est Queen Tawa ?
De son vrai nom Tchianna Tchicou-Pembey, Queen Tawa « la reine » est chanteuse styliste congolaise, née et grandi à Brazzaville où elle évolue. Partie pour la France en 2000 poursuivre ses études, elle est revenue définitivement au Congo en 2015. Après son baccalauréat en science médico-sociale obtenu en France dans le but de devenir assistante sociale, choix fait par son père, elle va finalement commencer à travailler comme serveuse en 2003. Elle évolue également dans ce domaine jusqu’à à atteindre le poste de management en hôtellerie. Lorsqu’elle revient au pays, elle est recrutée dans le cadre du management dans un grand hôtel de la place.
Sur le plan musical, elle a tenu son premier micro à l’âge de 17 ans pour un enregistrement avec son frère Moto na Genge Charly Charles. Ensuite, elle a plusieurs fois accompagné l’une de ses sœurs, Taly M, une qui habite actuellement en Inde. En 2013, elle a joué au Festival panafricain de musique. C’est dès lors qu’elle a eu l’envie de revenir au pays s’y installer.
Fille de l’ancien couple des musiciens Charles Tchicou et Pembey Sheiro (à qui elle ressemble physiquement), Queen Tawa est beaucoup plus attachée à la mode. C’est à bas âge qu’elle s’y intéresse mais c’est finalement en 2012 qu’elle est devenue professionnelle. Elle a fait plusieurs défilés à Paris dont le dernier date de 2015 et a aussi défilé à l’élection Miss Congo France en 2014. Elle a fait également des castings.
A l’échelle nationale, Queen Tawa a participé au premier Salon du pagne organisé par Prisca Okemba, le 30 juin dernier à Brazzaville, et a défilé avec ses mannequins à l’élection Miss indépendance du Congo en 2017. Elle a été récipiendaire à la catégorie Mode aux Sanzas de Mfoa. Le 8 mars 2018, elle a été décorée Chevalier dans l’ordre du mérite congolais par le Premier ministre, ce qui passe pour sa plus grande fierté artistique. Elle a, d’ailleurs, fait couler des larmes d’émotion en voyant son travail reconnu par la République.
Au Congo, la clé USB se vend désormais avec de la musique. Une astuce que les vendeurs ambulants ont développée afin de booster leurs ventes et maximiser par la même occasion les recettes.
On les voit dans les rues, leur marchandise à la main. En jean et t-shirt, ces vendeurs ambulants se fixent un objectif et une cible à atteindre quotidiennement. Ils ne sont pas diplômés d’une école de commerce et pourtant, ils ne manquent pas de créativité pour convaincre les clients.
Pour eux, «il faut suivre la tendance». La vente de clés USB contenant de la musique fait fureur dans les rues de Brazzaville. La clé USB présente plusieurs avantages : elle est légère, peu chère et et rapporte beaucoup de bénéfices en peu de temps. Ces clés se vendent en moyenne, à dix par jour, contrairement à d’autres articles qui mettent une semaine avant d’être liquidés.
Les vendeurs achètent les clés USB au prix de gros, entre 700F et 1000F, puis ils s’approvisionnent en musique chez des professionnels.. Une chanson leur coûte 50F. Ils chargent au moins 40 à 50 chansons dans une clé USB. Le prix final de vente, dépend de la façon dont le client a été amadoué, de 5000F à plus.
La clé USB attire et divise
La vente de musique sur clé USB, est une « mine d’or », pour ces vendeurs. Certains, ne vivent que de ça. Eslain Hombessa, est vendeur ambulant depuis l’an 2000. Il a troqué la vente des sandales contre la vente de la musique. Il se balade avec sa vielle radiocassette et passe toutes sortes de chansons pouvant intéresser les clients.
«Je pense avoir fait un bon choix. Cette activité est très rentable. Je vends plus de 5 clés USB par jour. Pour une clé, j’ai un bénéfice d’environ 4000F», raconte ce vendeur.
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…Entre les stratégies utilisées et les difficultés rencontrées
Mais Eslain, n’est pas le seul à avoir découvert ce créneau. La concurrence a engendré une perte de gains. Pour pallier à cela, il multiplie les stratagèmes. D’abord, il a commencé par baisser ses prix. «J’ai réduit mes prix parce qu’il y a une forte concurrence sur le marché. Je vendais une clé USB à 15000F. Aujourd’hui, je la vends à 5000F», ajoute-t-il.
Ensuite, Eslain se concentre sur la cible et définit la catégorie de musique pour chacune d’entre elles. D’un côté, il y a les femmes trentenaires par exemple à qui il propose les slows, les Zouks et les chansons religieuses. Il y aussi les hommes, cinquantenaires et plus. Pour eux, ce sera plutôt des vieux tubes des années 60 à 80.
Et finalement, comme dernière stratégie, il y a le choix des horaires et des lieux de vente. Il quitte son domicile aux aurores et rentre chez lui peu avant minuit. Dans la journée, il sillonne les salons de coiffure pour dames. Et la nuit, il cible les vieux restaurants, là où il est sûr de rencontrer des hommes d’un certain âge.
Chaque vendeur y va de sa stratégie pour accroître ses revenus. Pendant qu’Eslain cible les restaurants les week-ends, Brice Massamba, lui, va du côté de Nzassi, frontière avec le Cabinda.
«Tous les week-ends, je me rends à Nzassi. Je réalise 120.000F de recette en un week-end. Une recette que je ne peux pas faire à Pointe-Noire », confie ce vendeur.
Rien ne se perd, tout se conserve», Ghislain MBOU, vendeur sédentaire depuis 2004, achète un CD original à 25000F, qu’il duplique en plusieurs copies. Il télécharge aussi des chansons sur internet et sur les chaînes de musiques étrangères qu’il revend ensuite à 50F l’unité aux vendeurs ambulants.
Cependant, il trouve que ces vendeurs affichent des prix trop élevés. «Je me demande comment ils font». s’interroge-t-il. «Alors que, nous vendons 200 chansons à 8000F, eux, arrivent à les vendre à 1500F parfois 2000F. En plus, ils sont présents partout, même dans les villages», confie-t-il.
Les maisons de production sont tout aussi touchées par ce phénomène. La contrefaçon impacte significativement leurs projets. «C’est désolant de voir nos efforts s’ébranler. Nous sommes les victimes de la technologie. Je pense que d’ici peu, d’autres maisons de productions mettront la clé sous la porte, car les recettes sont en bernes », confie Cliff Hombessa, Directeur Commercial à LETI.OK Production.
Chaque vendeur ambulant, ambitionne à réaliser son projet de vie grâce à l’argent gagné par la vente de musique sur clés USB. Ceci dit, ils doivent affronter au quotidien les intempéries et aussi, faire face aux autorités policières.
Certains ont mêmes été arrêtés ou accostés par la police. Selon eux, les autorités, considèrent que les vendeurs ambulants concurrencent les autres commerçants qui exercent leurs activités en toute légalité. «Tout métier à un est à risque » et ces vendeurs sont prêts à se mettre en danger pour s’assurer un avenir meilleur.
Il se disait « Wa semo », béni des dieux et se destinait à purifier la musique congolaise des vibrations négatives, à travers le « Walla »
Il se disait « Wa semo », béni des dieux et se destinait à purifier la musique congolaise des vibrations négatives, à travers le « Walla ». Après le succès de ses premières œuvres discographiques qui épousèrent le feeling de la jeunesse qui s’y retrouvait, Nzongo Soul choisit de s’exiler en France où il s’est éteint mercredi.
L’artiste Nzongo Soul dit « Wa semo » est mort ce 10 janvier 2018 à Paris. Il a été retrouvé à son domicile par un proche qui a alerté la police. Les raisons de son décès ne sont pas encore connues. Sa dépouille a été prise en charge par les services du centre medico-légal de la ville de Paris.
Il aurait pu faire professeur d’anglais et dispensait déjà les cours de la discipline, au lycée du Drapeau rouge, l’actuel Chaminade. De son vrai nom Nzongo Faustin, cet auteur, compositeur, interprète s’est inspiré du rythme « walla » pour bâtir les fondements de sa musique. Il s’est fait un nom au niveau international par son duo avec Bernard Lavilliers dans le titre « Noir et Blanc ».
C’est très tôt que Nzongo Soul arrive a la musique, exploitant à son tour cette fibre familiale exprimée par d’autres parents comme Théo Blaise Kounkou ou autre Mamie Claudia.
Nzongo Faustin assure très tôt le lead vocal dans les mouvements de jeunes pionniers puis dans les chorales scolaires. A quatorze ans, il forme le groupe « Les Intimes » et en 1974, crée l’orchestre « Djilamuley » .
Alors que tout le pays danse la rumba, N’Zongo Soul préfère la variété alternant rock, jazz, blues, valse musette et soul.
🔴#France – L’artiste congolais Nzongo Soul dit « Wa semo » est mort ce 10 janvier 2018 à #Paris. Il a été retrouvé à son domicile par un proche qui a alerté la police. Les raisons de son décès ne sont pas encore connues. #Congo#RIPpic.twitter.com/BBHoJxkLND
La sortie de son 45 tours « Bolingo Somo » (l’amour est étrange), le propulse bientôt au rang de vedette régionale. Il fonde alors un groupe professionnel « Walla players » et lance un style musical original, fusion de walla (rythme du peuple Kongo), rumba congolaise, soul, rock et funk.
Son premier 45 tours européen (1979) Africa Walla dans lequel il chante « Walla, c’est ma musique » et son album » Mvanéno Nlélé » lui ouvrent les portes du Zaïre où il réalise une tournée.
Couronné par le Prix Découvertes RFI en 1984, il rencontre l’année suivante à Brazzaville Bernard Lavilliers qui s’enthousiasme pour son style original aux couleurs rock. C’est le début d’une amitié qui aboutit en 1986 à la participation de Nzongo Soul à l’album et au clip « Voleur de feu ». Le léki (le petit frère) y donne la réplique en lingala sur le titre « Noir et blanc ».
Son album suivant « Mamé » produit par le rocker français, une version personnelle de « Noir et blanc » servie par sa belle voix au timbre clair et cristallin où Lavilliers reprend le refrain sera un grand succès.
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En 1990, il enregistre « Walla music » un album dédié à l’ONG « Mémoire du temps » puis signe un disque de contes « Mémoire du Monde » en compagnie de plusieurs comédiens (Pierre Arditi, Carole Bouquet, Catherine Deneuve, Annie Duperey).
Plus tard, Nzongo Soul s’oriente vers la « musicosophie », un projet alliant musique et philosophie, monte un nouveau groupe et collabore avec divers artistes dont Dana.
Profondément attaché à ses racines congolaises, Nzongo Soul qui depuis lors s’était installé en France, avait accepté de participer à l’aventure « Brazza j’y crois ».
Le président congolais Denis Sassou N’Guesso qui à l’occasion reçut les différents artistes ayant pris part au projet se souvint de l’auteur de « Walla c’est ma musique », comme si c’était hier.
Né en 1955, Nzongo Soul a définitivement rangé sa guitare alors qu’il allait vers ses 63 ans d’âge.
Puisse le walla, survivre à son décès. L’artiste ne disait-il pas : « Walla and I will never die », le walla et moi ne mourrons jamais.
Le président Denis Sassou N’Guesso a élevé Zoba Casimir Zao mardi, à la dignité de commandeur dans l’ordre du mérite congolais.
Le président Denis Sassou N’Guesso a élevé Zoba Casimir Zao mardi, à la dignité de commandeur dans l’ordre du mérite congolais. Pour l’artiste, « cette distinction honorifique reçue de son vivant vaut tous les hommages et oraisons funèbres que l’on rendrait à son corps cadavéré ».
S’il avait rêvé d’un hommage, celui qu’a reçu Zoba Casimir Zao, mardi, place de la République, n’était sans doute pas dans ses rêves, même les plus fous. Fait commandeur dans l’ordre du mérite congolais, c’est la plus illustre distinction que la République puisse décerner à l’un de ses fils méritant. Un geste que l’intéressé a accueilli « comme un merveilleux signe de reconnaissance pour la République, en ce jour particulier qui lui est consacré. »
Le mérite de Zao s’est forgé par la chanson, dans son style loufoque qui jamais ne laisse personne indifférent.
C’est dans le groupe vocal « Les Anges » que Zao a bâti son talent musical, avant de se destiner à chanter seul.
« L’ancien combattant » qu’il est devenu, par la force du titre qui l’a révélé au monde et ouvert à l’universalité culturelle, n’a jamais arrêté de « châtier les mœurs » par la chanson, au point qu’il est devenu l’un des porte-étendards de la musique congolaise.
A l’occasion du 59 ème anniversaire de la République du #Congo, le Président @SassouCG, a décoré quelques compatriotes qui ont su, se distinguer dans leur domaine de compétence. #Team242 🎖️🇨🇬 pic.twitter.com/OPvLNYVefn
Zao a reçu le prix Découverte de Radio France Internationale en 1982, en particulier grâce au titre « Sorcier ensorcelé ».
Ce Prix fut suivi dans la foulée du Prix de la meilleure chanson au Festival des musiques d’Afrique centrale en 1983. Cette fois, c’est la chanson « Corbillard » qui frappe le jury par son thème inhabituel.
Ce succès séduit le label français Barclay chez qui Zao signe l’année suivante. Un tout premier album sort en 1984 sous le nom de « Ancien combattant », titre éponyme qui devient un des plus fameux morceaux du chanteur et son premier tube.
Antimilitariste, cette chanson aborde un sujet tabou sous un angle caricatural et provocateur.
À la fois engagé et burlesque, Zao se détache du paysage musical africain, et en particulier congolais, généralement plus dévoué au soukouss.
D’autres titres et non des moindres comme »Soulard » voire »Moustique » composent la discographie de Zao.
Depuis quelques temps, l’artiste a orienté ses compositions dans la lutte pour le préservation des écosystèmes et le climat.
En dépit du succès, Zao est resté attaché à son Congo natal.
On parle plus de polémique que d’art d’Orphée proprement dit ici. Il s’agit d’un clash entre des stars actuelles de la musique rumba congolaise.
Si l’on est loin de la « sanglante » rivalité qu’il y a eu à une époque aux États-Unis entre les rappeurs de la côte-est et ceux de la côte-ouest, les moqueries, indélicatesses, injures, invectives, etc. entre le clan Koffi Olomide et Fally Ipupa contre celui de Ferré Gola sont de plus en plus virulentes et énervent les bonnes moeurs et les valeurs sociales.
La polémique, c’est actuellement la constance dans les relations entre les artistes musiciens de la RDC. Elle a certes existé dans le passé, mais elle ne dépassait quasiment pas le cadre professionnel, n’étant expressive que dans les chansons. L’on se souvient de la polémique entre Luambo Franco et Kwami Munsi au milieu des années 1970. Kwami, parti de l’OK Jazz pour l’African Fiesta, a balancé deux tubes pour narguer son ancien ami, notamment « Liyanzi » et « Faux millionnaire ». Et à chaque fois, Franco Luambo, avec des textes éloquents, des véritables pamphlets, a répliqué avec « Chicotte » et « Course au pouvoir ».
Il y a eu la polémique assez civilisée entre Tabu Ley et Luambo qui, en réalité, étaient des amis, et ensuite le sérieux clash entre Papa Wemba et Koffi Olomide. La brouille entre JB Mpiana et Werrason Ngiama a, elle aussi, opposé deux amis qui visiblement ont pris le temps de se réconcilier à fond. Et la rumba congolaise ou plutôt de Kinshasa, basculée dans une phase critique où les textes deviennent de plus en plus obscènes, en dépit du fait qu’il y ait des codes du reste décodés par les consommateurs, a continué à se nourrir de la polémique. Dans cette situation confuse, les médias ont accompagné les musiciens dans ce nivellement vers le bas. Des plateaux de télévision et de radio sont aujourd’hui ouverts à des artistes musiciens devenus des leaders d’une société en déliquescence morale, sans que la censure ne lève un petit doigt.
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Koffi, Fally contre Gola, le clash…
L’actualité brulante en ce moment, c’est le clash éhonté, désagréable entre la star congolaise, Koffi Olomide, et la coqueluche de la musique congolaise, Fally Ipupa, d’une part, et de l’autre, le talentueux chanteur Ferré Gola. S’ils ne passent pas beaucoup sur des chaînes de télévision émettant en clair, c’est dans les émissions musicales qui foisonnent sur Internet, précisément sur Youtube qu’ils envoient des quolibets, des injures, et autres indélicatesses ; ils ont complètement mis à l’écart leur rôle de leaders des masses, des jeunes. Lorsqu’ils ne paraissent pas personnellement dans ces émissions sur Internet, ce sont les personnes de leur entourage qui balancent des choses que l’on ne devrait pas dire en public.
Et malheureusement, l’Internet est incontrôlable, permettant aussi des dérives du genre, même si c’est un outil précieux d’accès à l’information. « Les musiciens semblent ne plus avoir des valeurs à présenter, non seulement ils paraissent à court d’inspiration dans leurs textes, en plus ils se singularisent dans les obscénités, des clashes inutiles qui ternissent encore plus leur image et celle de la jeunesse congolaise dans l’ensemble », déclare un observateur averti de la scène musicale congolaise. Et d’ajouter : « La polémique fait partie de la vie des hommes dans le sens de la concurrence, de la compétitivité, avec au bout l’idée de mieux faire que l’autre. Mais lorsqu’on en altère le sens en s’adonnant à des injures, des insanités, des clashes ouverts qui pourraient mener à des procès devant les cours et tribunaux, là on est en plein dérive et l’État doit intervenir et remettre les choses dans le sens de bonnes mœurs. Mais où cet État ? ça c’est une autre question… ».
Depuis Pointe-Noire,la capitale économique du Congo Brazzaville où ils vivent,les 3 Apôtres de Pape Yalins entendent bien se lancer à la conquête du monde avec leur prochain album » Kimbal’Missambu » dont le single « Sungumu » vient de sortir sur le marché.
Le leader du groupe Thyphoide nous a confié être déterminé à faire connaitre le Muntunta à travers le monde avec la complicité des deux autres membres du groupe,Saint Jean Bosco et Route Nationale.Originaires de Mouyondzi dans le département de la Bouenza,ces trois artistes se sont formés au sein du goupe » Kinkoul kia si de Pape Yalins.
La préfecture de police de la ville de Paris, en France, a annoncé mardi 20 juin l’interdiction du concert que devrait livrer ce jeudi le chanteur congolais Fally Ipupa dans la salle de spectacle La Cigale.
Dans l’arrêté publié sur son site Internet, la préfecture de police de Paris évoque «des risques de troubles graves à l’ordre public que ce concert était susceptible de générer».
« Le concert présent[ait] des risques graves de troubles à l’ordre public » (arrêté). +1 pour les « combattants » – 0 pour la culture de la #RDCpic.twitter.com/THRoMsM3jP
Le concert «suscite une mobilisation croissante chez les opposants radicaux congolais, qui ont déposé plusieurs déclarations de manifestation pour le 22 juin aux abords de la salle de spectacle avec l’intention d’en découdre avec les spectateurs du concert, de créer des désordres à l’intérieur et à l’extérieur de la salle et de s’en prendre à l’artiste», lit-on notamment dans l’arrêté.
Sur son site Internet, La Cigale indique que «Fally Ipupa et les producteurs regrettent vivement cette décision». Les personnes qui avaient déjà acheté leurs billets «pourront se faire rembourser uniquement dans les points de vente au sein desquels ils les ont acheté».
Depuis près d’une décennie, plusieurs artistes congolais ne livrent plus de concerts de musique dans les grandes salles de spectacle de certaines villes d’Europe. Leurs productions sont menacées par des Congolais de la diaspora qui reprochent à ces artistes leur complaisance à l’égard du régime actuel en RDC. A l’occasion des campagnes électorales récentes, plusieurs musiciens ont composé des chansons à l’honneur du président Kabila. Ce que reprouve certains Congolais de la diaspora qui se font appeler « combattants ».
Des tentatives d’organisations des concerts des musiciens congolais notamment à Paris et Bruxelles ces dernières années se sont parfois soldées en bagarres rangées entre les pro et les anti-concerts.