Les congolais aiment jouer à se faire peur, à créer de belles histoires cousues de fil blanc. De quoi faire flamber la toile et alimenter des débats dans les « ngandas »(bistrots à la congolaise) et « foulafoulas »(taxis-bus, en français) de Brazzaville, Pointe-Noire et les milieux de la diaspora congolaise en Europe ou aux USA.
C’est le cas du général Jean-Marie Michel Mokoko, que des internautes présentaient tantôt comme mort; tantôt comme exfiltré à Jomo Kenyatta international airport de Nairobi par des services français. Le « songui songui » ou « Kongossa » a vraiment sa marque brevetée en Afrique centrale.
Une chose est sûre, l’état de santé du général Jean-Marie Michel Mokoko nécessitait urgemment une prise en charge par des experts sanitaires qui disposent d’un plateau technique relevé.
Des pistes pour son évacuation sanitaire ont aussitôt été explorées par les autorités congolaises.
À Brazzaville, tout le monde sait que seul Denis Sassou Nguesso peut prendre une telle décision.
Qu’on l’aime ou pas, le président congolais a fait preuve d’humanisme à l’égard de son ex chef d’État Major des armées devenu son adversaire politique tant redouté depuis le départ définitif de la scène politique de Moungounga Nguila Nkombo, Benard kolelas, Jacques Joachim Yhombi Opango et, aujourd’hui, de Pascal Lissouba.
Mokoko n’est pas n’importe qui. Candidat indépendant à la présidentielle de 2016, par ailleurs inconnu des jeunes nés en 1990, Mokoko a étonné par sa capacité de mobilisation spontanée des populations du nord comme du sud, dans un pays hanté par le virus de la division et du tribalisme. Du jamais vu au Congo! Pointe-Noire, la capitale économique, lui a témoigné un soutien sans faille, comme le prouvent les résultats officiels de la présidentielle 2016.
En parcourant les réseaux sociaux et certaines contrées du pays, « le général du peuple », ainsi que l’appellent ses affidés, reste encore très populaire.
En rapport avec les soins médicaux de Mokoko en Turquie, Denis Sassou Nguesso a posé un acte fort qui est à mettre à l’actif de sa gouvernance politique. Par le passé, il a prouvé qu’il sait parfois se mettre en lévitation par rapport aux contentieux politiques et aux inimitiés les plus effroyables. L’ amnistie a été accordée à ses adversaires politiques en exil: Lissouba, Yhombi, Kolelas. Peu avant eux, Claude Ernest Ndalla et Jean-Pierre Thystère Tchicaya, condamnés dans l’affaire dite des « bombes au cinéma Star ». Jacqueline Kolelas, épouse de son adversaire politique tant redouté, a bénéficié d’une prise en charge de ses soins médicaux entièrement supportés par Sassou, tandis qu’une offre de paix a été faite à Ntumi…
Peu de présidents africains sont capables d’une telle mansuétude à l’égard de leurs adversaires politiques. Peu d’opposants africains en prison, de la trempe de Mokoko, sont moins disposés à accepter un retour dans leur pays et cellule, après qu’ils ont fini leurs soins médicaux à l’étranger. Le cas de son compatriote Boukadia parle de lui-même.
Il est certes trop tôt pour tenter de dresser, voire même d’esquisser, un bilan de l’action de Sassou à la tête du Congo. Mais on peut cependant identifier un certain nombre d’actes posés et de décisions prises par lui, permettant de donner un sens à la vision qu’il se fait de son rôle à la tête de l’État.
Il ne sera donc pas étonnant de voir Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa bénéficier d’une amnistie de Sassou dans les mois à venir. Probablement après la présidentielle de 2021.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises|AFP
Arrivé à Paris lundi 2 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait rendez-vous ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Au programme des échanges : la situation politique dans le pays, mais aussi le climat et l’environnement. En effet, au moment où la forêt amazonienne brûle, le Congo, qui représente 10 % des forêts du bassin du Congo, espère attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la protection du deuxième poumon écologique de la planète.
Politique interne au menu des échanges avec Le Drian
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est avec le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian que Denis Sassou Nguesso s’est entretenu. Depuis l’annonce de sa visite officielle, l’opposition a augmenté la pression sur Paris, notamment sur la situation des prisonniers politiques. La France « attend des actes » du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes», a insisté Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue de la rencontre avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête du Congo.
Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’État –, Denis Sassou Nguesso a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».
Questions environnementales avec Emmanuel Macron
La dernière visite à l’Élysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, il représentait alors l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Cette fois-ci, avec Emmanuel Macron, ce sont bien les questions liées à l’environnement qui ont été mises sur la table. Notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. C’est pendant le sommet du G7 fin août que le chef de l’État français Emmanuel Macron avait relevé que s’il y avait de nombreux incendies en Amazonie, c’était aussi le cas dans les forêts d’Afrique subsaharienne et qu’il fallait s’en préoccuper.
Arrivé à Paris lundi 2 septembre, le président congolais Denis Sassou Nguesso avait rendez-vous ce mardi avec son homologue français Emmanuel Macron. Au programme des échanges : la situation politique dans le pays, mais aussi le climat et l’environnement. En effet, au moment où la forêt amazonienne brûle, le Congo, qui représente 10 % des forêts du bassin du Congo, espère attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur la protection du deuxième poumon écologique de la planète.
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Politique interne au menu des échanges avec Le Drian
Avant d’entrer dans le vif du sujet, c’est avec le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian que Denis Sassou Nguesso s’est entretenu. Depuis l’annonce de sa visite officielle, l’opposition a augmenté la pression sur Paris, notamment sur la situation des prisonniers politiques. La France « attend des actes » du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a déclaré le ministre des Affaires étrangères. « Je lui ai parlé de M. Mokoko en lui disant qu’on attendait de sa part des actes », a insisté Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue de la rencontre avec le président congolais de 76 ans, dont 35 ans à la tête du Congo.
Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’État –, Denis Sassou Nguesso a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue du prochain scrutin présidentiel de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».
Questions environnementales avec Emmanuel Macron
La dernière visite à l’Élysée du président Sassou Nguesso remonte à mai 2018, il représentait alors l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Cette fois-ci, avec Emmanuel Macron, ce sont bien les questions liées à l’environnement qui ont été mises sur la table. Notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. C’est pendant le sommet du G7 fin août que le chef de l’État français Emmanuel Macron avait relevé que s’il y avait de nombreux incendies en Amazonie, c’était aussi le cas dans les forêts d’Afrique subsaharienne et qu’il fallait s’en préoccuper.
Une aubaine pour le président Sassou Nguesso qui est aussi à la tête de la commission Climat de l’Afrique centrale, l’organisation régionale dédiée au changement climatique et à la sauvegarde de l’écosystème du bassin du fleuve Congo. Le dirigeant congolais gère également le Fonds bleu, qui est le bras financier de l’organisation. Défendu lors de la COP22 de Marrakech en novembre 2016 avec l’appui de la Fondation Brazzaville pour la paix et la préservation de l’environnement, le Fonds bleu a été lancé en mars 2017 par une douzaine de pays de la région, rejoints par le Maroc. Financé à hauteur de 100 millions d’euros par des subventions annuelles renouvelables, ce fonds, accompagné par la Banque mondiale, a pour objectif d’impulser l’économie circulaire et de rendre les pays moins dépendants des ressources forestières. Vaste programme !
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Le bassin du fleuve Congo en manque de financement
Car la déforestation est l’un des risques qui pèsent sur ces forêts même si ces dangers peuvent varier grandement d’un pays à l’autre. Dans certains pays comme le Cameroun, le Gabon ou le Congo Brazzaville, il y a de l’exploitation industrielle de bois et des plantations industrielles. Cela ne va pas forcément être le cas dans d’autres pays comme la République démocratique du Congo, où on retrouve 60 % des forêts du bassin du Congo et où l’agriculture itinérante sur brûlis ainsi que la demande en charbon de bois des grands centres urbains est la principale cause de déforestation. Il y a aussi d’autres menaces qui pèsent sur ces forêts comme le changement climatique et des risques davantage liés à la biodiversité.
Deux ans plus tard, inévitablement, la protection de l’écosystème du bassin du fleuve Congo se heurte à la recherche de financements. « Le financement du Fonds bleu pour le bassin du Congo constitue le défi majeur à sa mise en œuvre. Nous devons ainsi innover et créer des mécanismes qui identifieront et mobiliseront les ressources financières. Il nous faut convaincre les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, publics ou privés » avait lancé Denis Sassou Nguesso. En effet, la préservation des ressources forestières du bassin du Congo figure déjà dans les activités de plusieurs instances intergouvernementales, comme la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), créée en 2005 et qui regroupe dix pays d’Afrique centrale. Un autre outil de mobilisation de financement pour la gestion des ressources du bassin, le Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale, a aussi été mis en place en 2014 et est hébergé au niveau de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale.
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Sans oublier l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), un partenariat lancé en 2015 par la Norvège et doté d’environ 60 millions d’euros, pour aider six pays de la région (RDC, Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique et Guinée Équatoriale). En marge de la visite de ce mardi 3 septembre, le Congo a annoncé sa volonté de renforcer ce partenariat. En échange d’une aide financière, le Congo s’est engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières, ont indiqué la présidence française et un responsable congolais. Greenpeace a sonné l’alarme la semaine dernière, réclamant des mesures contre les milliers de feux recensés en Angola et en République démocratique du Congo depuis le 21 août. L’ONG a demandé en juillet « l’annulation de tous les blocs pétroliers dans la forêt humide de la République du Congo ». Les tourbières de cette forêt humide stockent 30,6 milliards de tonnes de carbone, soit trois fois la production mondiale annuelle de CO2, selon l’ONG, qui s’appuie sur des recherches de l’Université de Leeds.
Selon Greenpeace, le Congo Brazzaville a ouvert à des appels d’offre d’exploration des blocs onshore situés dans la région de la Cuvette centrale congolaise, dont certains recouvrent totalement ou partiellement ces zones de tourbières et non leur périphérie comme l’affirme le président Sassou Nguesso.
Le président Sassou Nguesso ne quittera le territoire français qu’en toute fin de semaine après avoir rencontré des acteurs économiques de premier plan. En attendant Brazzaville peut d’ores et déjà se frotter les mains et pourquoi pas espérer la reprise d’une aide de plus de 88 milliards de FCFA que Paris avait conditionnée à la signature d’un accord entre le Congo avec le Fonds monétaire international. Ces chose faite depuis le 11 juillet dernier.
Une enquête a été ouverte après l’incendie de véhicules devant l’ambassade du Congo à Paris, qui a également été taguée de graffitis dans la nuit de mardi à mercredi.
Une voiture en feu a été signalée dans le XVIe arrondissement de Paris à proximité de l’ambassade du Congo, selon une source proche de l’enquête. Deux autres véhicules ont également été touchés par l’embrasement du premier.
Sur les murs de l’ambassade, des tags hostiles au président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, et favorable à un opposant politique, Jean-Marie Michel Mokoko, ont été peints en rouge: « pas de Sassou en France, Free Mokoko, Sassou n’est pas président, les combattants, free Mokoko ».
L’ambassade du Congo n’était pas joignable pour commentaire.
L’enquête ouverte pour « destruction par un moyen dangereux » et « dégradations » par le parquet de Paris a été confiée au 1er district de police judiciaire (1er DPJ), selon une source judiciaire.
D’après la vidéosurveillance, le même homme a tracé les inscriptions et incendié les voitures qui n’appartiennent pas à l’ambassade, selon la source proche de l’enquête.
Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’Etat – Denis Sassou Nguesso, 74 ans, a été réélu dans la foulée en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition.
Principal adversaire de M. Sassou Nguesso, le général Jean-Marie Michel Mokoko est incarcéré depuis mi-2016. Il a été condamné en mai à 20 ans de prison.
AccusA�s da��atteinte A� la sA�retA� intA�rieure de la��Etat, chef da��accusation abolie par la Constitution du 25 octobre 2015, Jean-Marie Michel Mokoko, Norbert Dabira et Jean-Martin Mbemba ont A�tA� condamnA�s.
AccusA�s da��atteinte A� la sA�retA� intA�rieure de la��Etat, chef da��accusation abolie par la Constitution du 25 octobre 2015, Jean-Marie Michel Mokoko, Norbert Dabira et Jean-Martin Mbemba ont A�tA� condamnA�s. La Cour criminelle a rendu des verdicts qui na��ont pas convaincu les Congolais qui semblaient connaitre A� la��avance la��issue de ce procA?s que da��aucuns ont qualifiA� de politique. Une affirmation balayA�e par le ministA?re public!.
Tout a commencA� avec Jean-Marie Michel Mokoko, 71 ans, inculpA� pour atteinte A� la sA�retA� intA�rieure de la��Etat et dA�tention illA�gale da��armes et munitions de guerre. La��ancien candidat A� la prA�sidentielle de 2016 a A�tA� condamnA� A� 20 ans de prison ferme. Jusqua��A� la fin, il a niA� les faits qui lui A�taient imputA�s.
Ca��est le visage fermA� que ce gA�nA�ral de deuxiA?me section a accueilli le verdict, regardant le prA�sident de la Cour dans les yeux, impassible, lui qui ne sa��est quasiment pas exprimA� au cours du procA?s. Il A�tait avec ses accusA�s pour avoir ensemble tentA� en 2006, 2007, 2015 ou 2016 de porter atteinte A� la sA�retA� intA�rieure de la��Etat, A�soit dans le but de dA�truire ou changer le Gouvernement, soit en incitant les citoyens A� sa��armer contre la��Etat congolaisA�.
Au terme presque de deux annA�es da��instruction, il a suffi da��un peu plus de quatre heures A� la��accusation pour prA�senter les A�lA�ments censA�s dA�montrer la culpabilitA� du gA�nA�ral. Mais un certain flou rA?gne sur ce qui est reprochA� A� Mokoko: seulement la cassette tournA�e en 2007 qui avait ressurgi en pleine campagne prA�sidentielle?
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AprA?s le procA?s Mokoko, un autre officier gA�nA�ral qui fut proche du prA�sident Denis Sassou-Nguesso A�tait devant la barre. Norbert Dabira, 68 ans, A�tait jugA�, lui aussi, pour A�atteinte A� la sA�curitA� intA�rieure de la��A�tatA�. La��ancien inspecteur des Forces armA�es congolaises aurait ourdi un complot selon un plan qui consistait A� A�recruter deux tireurs da��A�lite ayant pour mission da��abattre le chef de la��Etat en tirant sur son aA�ronef soit au dA�collage, soit en plein vol, soit A� la��atterrissageA�. Les faits remontent A� 2017. Contrairement A� Mokoko, Norbert Dabira na��a pas gardA� le silence, il a parlA�. Notamment de ses conversations tA�lA�phoniques avec un autre gA�nA�ral de la��entourage du Chef de la��Etat, NgatsA� Nianga Mbouala. Au terme de cinq jours de procA?s, Norbert Dabira, ancien inspecteur des armA�es, a A�tA� condamnA� A� 5 ans da��emprisonnement ferme avec interdiction da��exercer des activitA�s politiques ou militaires. La��opinion sa��attendait plutA?t A� une peine similaire ou plus lourde que celle infligA�e A� Jean-Marie Michel Mokoko. Ses avocats congolais et franA�ais ont dA�noncA� un A�rA?glement de compte politique maquillA� en procA�dure judiciaireA�.
Un autre proche du prA�sident de la RA�publique, Jean-Martin Mbemba, a A�tA� condamnA� par contumace A� 10 ans de dA�tention criminelle. Il lui est reprochA� da��avoir, A� Brazzaville courant 2013, commis le crime da��atteinte A� la sA�retA� intA�rieure de la��Etat dans le but, soit de dA�truire ou changer le Gouvernement, soit da��inciter les citoyens A� sa��armer contre la��Etat congolais en appelant A� la��insurrection et A� la dA�sobA�issance civile, soit en voulant dA�stabiliser les institutions dans le but de sa��emparer du pouvoir. LA� aussi, les preuves de la��accusation na��ont pas A�tA� dA�montrA�es ou prouvA�es par le ministA?re public. La��affaire a tournA� en dA�risoire pour se terminer par des condamnations.
Jean-Martin Mbemba na��A�tait pas prA�sent dans la salle da��audience; il a gardA� le silence tout le long du procA?s.
La leA�on A� retenir, ca��est que ces trois affaires portent sur un complot en vue de reverser, soit les institutions de la RA�publique soit tuer physiquement le chef de la��Etat en abattant son avion. Curieusement, le complot da��abattre le prA�sident de la RA�publique a A�tA� moins sanctionnA�. Il y a lieu de signaler que la justice a A�tA� A�complaisante pour un accusA� et sA�vA?re pour deux autresA�, pense un observateur de la vie politique qui na��hA�site pas A� parler da��une A�justice A� deux vitesses et A� la solde des politiques. OA? est alors la��indA�pendance de la justice que ne cessent de nous rappeler les magistrats?A�, sa��est-il interrogA�.
Le général Mokoko, ex-candidat à la présidentielle de 2016, à Brazzaville, le 7 mai 2018.
Réunis à l’occasion de leur 12esession ordininaire, sous l’égide de Mathias Dzon, les partis membres de la plate-forme politque estiment que les vingt ans de prison infligés à l’ex-chef d’état-major des Forces armées congolaises l’ont été injustement.
« Les partis membres de l’ARD, réunis en session ordinaire, fustigent avec la dernière énergie, la condamnation à vingt ans de prison du général Jean-Marie Michel Mokoko », ont-ils déclaré dans le communiqué final.
Les membres de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) n’ont pas voulu faire de commentaires sur les péripéties qui ont caractérisé le procès, mais se sont dit indignés du verdict rendu par la Cour d’appel, soulignant que cette sentence a été rendue de manière injuste.
Dénonçant ce verdict, les opposants ont indiqué que cela est le résultat de la ‘’crise politique’’ qui gangrène le pays depuis bien des années. Ainsi, pour apaiser cette tension, l’ARD a réitéré la nécessité de convoquer, en urgence, un dialogue national qui permettrait aux uns et aux autres de faire table rase, en vue de redonner au pays un nouvel élan.
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« Faisant la politique de l’autruche, le pouvoir a toujours clamé de façon péremptoire qu’il n’y a pas de crise au Congo et le pays se portait bien et même très bien. Malheureusement, les faits sont têtus. Aujourd’hui, il est établi de façon irréfutable que le Congo Brazzaville traverse une crise économique, financière, sociale, politique et sécuritaire gravissime, il est dans un état comateux », ont-ils martelé, dans leur communiqué final fleuve de près de vingt pages.
Parlant de la situation économique du pays, ces opposants ont dit que l’économie congolaise souffre de l’impunité et non de la crise née des contrecoups des prix du pétrole. Pour mieux étayer leurs propos, ils ont révélé que les dirigeants congolais ont dissimulé de l’argent du pays à l’étranger.
« Ils sont soixante responsables congolais qui, selon le Panama Pepers, ont des comptes privés à Panama. En Chine, quatre dignitaires du pouvoir congolais totalisent, à eux seuls, près de six mille milliards FCFA dans leurs comptes privés. Des sources dignes de foi soulignent l’existence d’autres comptes privés où l’argent public congolais a été logé, au Brésil, à Singapour, à l’Ile Maurice, aux Emirats Arabes unis, en Espagne, en Côte d’Ivoire, en RDC, en Guinée Conakry, au Niger, au Maroc, en Angola », ont renchéri les membres de l’ARD.
Pour résoudre cette question, la plate-forme a interpellé le chef de l’Etat. « C’est ici, une fois de plus, l’occasion d’interpeller le président de la République afin qu’il prescrive à tous les tenants du pouvoir, qui ont placé l’argent public à l’étranger, d’engager immédiatement les démarches techniques appropriées en vue de faire venir cet argent au pays, sous peine de dénonciation publique car leurs noms, les pays où ils ont placé cet argent et les comptes dans lesquels ils ont logé cet argent sont connus », ont conclu les membres de l’ARD.
Cette coalition de partis regroupe, entre autres, la Dynamique pour la nouvelle éthique Républicaine et démocratique, le Mouvement des verts du Congo, l’Union patriotique pour le renouveau national et le Parti social pour le renouveau démocratique.
Madame Safy Sow Mokoko, épouse du Général Congolais Jean-Marie Michel Mokoko
C’est par une longue lettre argumentée que madame Mokoko a décidé de sortir du silence et dénoncer et exiger « la libération de tous les prisonniers politiques dont son époux Jean-Marie Michel Mokoko. » Décryptage.
Comment souvent pour réussir à débloquer des dossiers sensibles, l’option de la discrétion est toujours le premier choix. Tout comme son mari, madame Safy Sow Mokoko, épouse du Général Congolais Jean-Marie Michel Mokoko, avait opté pour des actions d’influences auprès des instances capables de mettre fin à « l’injustice » dont est victime son époux.
« Trop, c’est trop »
Mais deux ans après l’incarcération de ce dernier, le silence de certains hauts dirigeants du monde et l’ouverture du procès de son mari qui a débuté le 7 mai dernier, madame Safy Sow Mokoko ne veut plus se taire. Elle prend la plume et partage sa douleur.
« En tant qu’épouse je partage ma détresse, je crie mon indignation de citoyenne face à la situation dramatique que vit un homme de conviction qui au terme d’une brillante carrière militaire a œuvré sans relâche à la consolidation et au maintien de la paix dans son pays tout comme à l’extérieur dans le cadre des missions conjointes Union Africaine – Nations Unies en Côte d’Ivoire, République Centrafricaine et au Mali. » écrit-elle.
Pour l’épouse du Général Congolais, rien ne s’aurait expliquer l’arrestation arbitraire dont est victime son mari. « Le principal tord de mon époux, c’est celui d’avoir eu foi en la force des institutions de son pays en se déclarant candidat à l’élection présidentielle anticipée de mars 2016. » explique madame Mokoko.
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Immunité juridictionnelle
Les mots choisis ne laissent pas de place à un autre visage pour les institutions congolaises. Pour madame Mokoko, on a à faire avec un régime « dictatorial », une « république d’injustice » qui opère à « l’élimination extrajudiciaire et carcérale de leurs rivaux potentiels », à une « police politique ».
La justice a également eu droit à sa dénonciation. « La parodie de justice en cours en est une preuve visible aux yeux du monde. En effet, les juges qui ont pourtant prêtés serment pour rendre la justice au nom du peuple sont complices d’un système oligarchique qui s’arroge le droit de vie et de mort sur des citoyens honnêtes. » Puis de rajouter, « Face à cette parodie de justice éhontée qui bafoue au passage l’immunité juridictionnelle de mon Époux qui conformément au décret présidentiel N° 2001/179 du 10 Avril 2001,portant création et organisation du Conseil des Ordres Nationaux lui attribuant la distinction de dignitaire de la République. » affirme l’épouse du général.
Appel au peuple congolais
En sortant de sa réserve Safy Sow Mokoko lance un appel solennel au vaillant peuple Congolais. Elle fait sienne les propos de Nelson Mandela qu’elle cite : « Notre lutte a atteint un moment décisif. Nous appelons notre peuple à saisir cette opportunité, afin que nous puissions accéder rapidement à la démocratie. Nous avons attendu trop longtemps notre liberté. Nous ne pouvons plus attendre davantage. C’est le moment d’intensifier notre combat sur tous les fronts. Relâcher nos efforts à présent serait une erreur que les générations qui nous suivront ne nous pardonneraient pas. La vision de la liberté, qui point à l’horizon, devrait tous nous encourager à redoubler nos efforts. »
Le procès du Général Jean-Marie Michel Mokoko s’est ouvert ce lundi 7 mai à Brazzaville. Les audiences devraient s’étaler sur dix jours. Retour sur les éléments clefs du dossier.
L’ancien candidat à la présidentielle, le général Jean-Marie Michel Mokoko, comparaissait devant la justice congolaise à partir du 7 mai pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Une première audience qui aura notamment été marquée par la mise à l’écart provisoire d’une partie des journalistes, d’abord refoulés du prétoire malgré leurs accréditations. « Excès de zèle », expliquera une source officielle, qui assure que celui-ci a été réparé avant le terme de l’audience
Autre fait marquant de cette première journée, le silence observé sur les bancs de la défense. Parmi les avocats du général Mokoko, ceux inscrits au barreau de Brazzaville ont refusé de prendre la parole, conformément à ce qu’ils avaient annoncé dans un communiqué de presse. Par ailleurs, aucun des membres du pool d’avocats du barreau de Paris n’avait fait le voyage, afin de « ne pas donner crédit à un règlement de comptes politique maquillé en procédure judiciaire », ont-ils expliqué. Pour sa part, le général Mokoko est apparu souriant à l’audience, mais il a refusé de porter sa tenue de prisonnier de droit commun, provoquant un retard dans l’ouverture des débats. Il a finalement pu comparaître en civil.
Retour sur les principaux éléments du dossier.
• Qui sont les huit accusés ?
Accusé principal dans le dossier : Jean-Marie Michel Mokoko. Originaire du nord du pays, bien que transcendant le clivage Nord-Sud qui continue de structurer la vie socio-politique, il jouit d’une certaine popularité, notamment pour son rôle au moment de la Conférence nationale souveraine qui a symbolisé, au début des années 1990, le virage vers le pluralisme politique.
Ancien candidat à la magistrature suprême, il sera seul à comparaître à la barre à Brazzaville. Tous les autres accusés se trouvent en France, malgré les mandats d’arrêt lancés à leur encontre par les autorités de Brazzaville.
Gilbert Moudilou, un Congolais qui se présente comme un avocat, est accusé d’avoir participé au montage de la vidéo au centre du dossier d’accusation (lire ci-dessous). Me Sylvain Maier, un avocat français, est également visé par la procédure car c’est dans son cabinet parisien que la vidéo en question a été tournée. Sont également poursuivis Pierre Ravion, Jean-François Cazé, Stéphane Vincent, Eric Berardengo et Jean Renaud Didier Fayol, tous ressortissants français. Présentés par l’accusation comme des mercenaires, ils sont accusés de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État.
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• Que leur reproche l’accusation ?
Arrivé troisième de l’élection présidentielle, en mars 2016, avec 13,89 % des suffrages exprimés selon les résultats officiels, le général Jean-Marie Michel Mokoko n’a jamais reconnu la victoire de Denis Sassou Nguesso. Dès la proclamation des résultats, le 24 mars, il avait lancé un « appel à la désobéissance civile généralisée », exhortant les Congolais à « réclamer [leur] vote confisqué et volé ».
Des termes assimilés par les autorités à un appel à l’« insurrection » qui aurait « connu un début d’exécution », affirme Me Emmanuel Oko, avocat de l’État. Selon ce dernier, c’est suite à cet appel que desmiliciens Ninjas-Nsiloulou du pasteur Ntumi auraient conduit une attaque contre Brazzaville, début avril 2016.
Parmi les éléments à charge figure en particulier une vidéo, vraisemblablement tournée en 2007, qui a refait surface pendant la campagne présidentielle de 2016. On y voit le général Mokoko dans le bureau d’un avocat parisien, en train de discuter de la préparation d’un coup d’État contre le président Denis Sassou Nguesso.
Les sept co-accusés du général Mokoko dans ce volet de l’affaire, tous absents, seront donc jugés par contumace.
Le général Mokoko est également accusé d’avoir détenu à son domicile des armes de guerres et des munitions.
• Que dit la défense ?
Selon Me Norbert Tricaud, avocat de Mokoko, l’appel à la « désobéissance civile » était en réalité un appel à une « grève générale, une protestation pacifique ». Et la défense de mettre en avant « l’incompétence » de la Cour criminelle dans ce dossier. Le général Mokoko bénéficierait en effet, selon ses avocats, d’une immunité au titre de sa distinction de Grand officier dans l’Ordre du mérite congolais.
Ils s’appuient en cela sur un article du décret du 10 avril 2001, portant création et organisation du Conseil des Ordres nationaux, qui stipule que que « les dignitaires de la République bénéficient de l’immunité juridictionnelle ».
Mais selon l’accusation, le général Mokoko aurait renoncé de façon implicite à son immunité en s’exprimant à la barre pour expliquer sa décision de garder le silence devant les juges. Le décret dont il se prévaut serait également frappé de nullité, en vertu d’une décision de la Cour suprême. Seul un texte de loi – et non un décret – pouvant accorder une immunité.
Le général Mokoko, ex-candidat à la présidentielle de 2016, à Brazzaville, le 7 mai 2018.
Le procès du général Jean-Marie Michel Mokoko s’est ouvert lundi à Brazzaville. L’opposant congolais est poursuivi pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre » Devant les juges, l’ancien allié de Denis Sassou Nguesso a opté pour le silence, refusant de répondre aux questions du juge qui compte examiner le fonds du dossier dès mardi
Si le général Mokoko a opté pour le silence dans ce procès hautement politique, il a tout de même rejeté toutes les accusations portées contre lui et plaider non coupable.
Pour Me Emmanuel Oko, l’un des avocats de la partie civile, également représentant les intérêts de l’Etat dans cette affaire, cette déclaration est « Assez suffisant pour que le tribunal aille au fonds du dossier ».
Si l’avocat de l’Etat congolais croit que l’opposant a raté l’occasion de se justifier, son compère Me Eric Yvon Ibouanga, avocat du général Mokoko a expliqué qu’il est plutôt question d’une stratégie qui a un sens. Pour l’avocat de la défense, l’officier bénéficie encore d’une immunité et des privilèges de juridiction suite à un décret présidentiel le nommant Dignitaire de la République.
« Il devrait simplement être libéré », a plaidé l’avocat.
Mais le président de la Cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba ne l’entend pas de cette oreille. Il a annoncé sa décision d’entamer le fonds de l’affaire dès mardi avec l’examen des premiers scellés.
A signaler que les hommes de médias ont été empêchés de faire leur travail. Un dispositif policier accompagné d’engins blindés a été installé tant dans l’enceinte du tribunal que dans le périmètre du palais de justice.
Jean-Marie Michel Mokoko (71 ans) a été chef d’État-major et ex-conseiller du président Denis Sassou Nguesso. Il a été arrêté en juin 2016, dans le contexte de la contestation de la nième victoire de Denis Sassou Nguesso, qui avait préalablement changé la constitution congolaise pour se représenter.
A cette élection, le général avait été crédité d’un score de moins de 14%. Lui et d’autres candidats avaient appelé à la « désobéissance civile ». A ce jour, son acte d’accusation n’a pas *été rendu public, ni les faits précis qui lui sont reprochés.
Notons également que ses avocats congolais et français ont prévenu qu’ils « ne prendront pas la parole à l’audience ». Ils estiment que ce procès est organisé pour régler des comptes politiques à Jean-Marie Mokoko.
Jean-Marie Michel Mokoko, lundi 7 mars 2016, à l’hôtel Olympic Palace, à Brazzaville
Dans un communiqué rendu public le 24 avril signé par Marc Mapingou, représentant personnel et porte-parole de Jean-Marie Michel Mokoko, les avocats Jessica Finelle, Etienne Arnaud et Norbert Tricaud qui sont chargés d’assurer la défense de Mokoko, se tiendront devant la presse parisienne dans un grand hôtel de la place. Ils feront une « mise au point sur les procédures judiciaires en cours et précisément sur la session de cour criminelle de Brazzaville ouverte depuis le 29 mars 2018« lit-on dans le communiqué. Ce déjeuner de presse sera aussi l’occasion pour les avocats de Jean-Marie Michel Mokoko de présenter « des initiatives nouvelles pour le triomphe du droit et de la vérité au Congo-Brazzaville« , précise le communiqué.
Rappelons que Jean-Marie Michel Mokoko est incarcéré à la Mison d’Arrêt de Brazaville depuis le 17 juin 2016. Son procès ainsi que ceux d’autres acteurs politiques avaient été annoncés par le President Denis Sassou Nguesso le 30 décembre 2017 lors du discours du l’état de la nation.
La session criminelle s’est ouverte jeudi à Brazzaville pour deux mois, sans que les grands dossiers attendus par les Congolais, notamment ceux de deux candidats malheureux de la présidentielle de 2016, le général Jean-Marie-Michel Mokoko et l’ancien ministre André Okombi Salissa, ne soient à l’ordre du jour des assises, a-t-on constaté sur place.
Accusés pour atteinte, entre autres, à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre, les deux candidats malheureux à la dernière élection présidentielle, détenus depuis plus d’une année, pourraient être jugés, même si leurs affaires ne sont pas affichées au tableau, a déclaré le président de la Cour criminelle, Christian Oba.
Parmi les 132 dossiers retenus à l’ouverture de cette session criminelle figure celui concernant l’ex-chef rebelle Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi.
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Jean-Martin Mbemba, président de la Commission nationale des droits de l’homme, ancien ministre de la Justice et de la Fonction publique, en exil en France, est poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, complicité de détention illégale d’armes et munitions de guerre, devra lui aussi répondre devant la justice de son pays.
En exil lui aussi depuis quelques années, l’ancien vice-président du Conseil national des droits de l’homme, Me Maurice Massengo Tiassé, doit légalement répondre devant la justice pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, complicité d’assassinat et complicité de destruction de biens mobiliers publics et privés.
Le journaliste Ghis Fortuné Bemba Dombé, poursuivi pour complicité d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et détenu depuis plusieurs mois à la maison d’arrêt central de Brazzaville, devra aussi comparaître lors ce cette session criminelle.