RDC – Guerre de congolité contre Katumbi: Sindika Dokolo contre-attaque le ministre Thambwe Mwamba

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Lors de sa conférence de presse lundi à Genève, le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a laissé entendre que l’opposant congolais en exil, Moïse Katumbi, pouvait rentrer au pays quand il le voudrait. Tout en évoquant une possible élimination de sa candidature à la présidentielle au cas où il était établi que l’ancien Gouverneur du Katanga détenait une double nationalité.

Le tout nouvel ami du candidat du G7 Sindika Dokolo le gendre du président Angolais Do Santos a réagi à ces allégations en évoquant le tout récent précédant Samy Badibanga.

« Monsieur Thambwe ! Monsieur Kabila a donc, selon vous, violé la loi en gardant monsieur Badibanga à la Primature une fois sa nationalité belge révélée », a lancé l’homme d’affaires sur son compte twitter. Avant

d’ajouter dans un second tweet : « Monsieur Kabila avait-il un passeport zaïrois lorsqu’il vivait en Tanzanie ? Quelle était sa nationalité et quand l’a -t-il abandonnée ? ».

La dangereuse guerre de la « congolité » a-t-elle commencé ? En Côté d’Ivoire, le concept de l’« ivoirité » avait alimenté la crise politique pendant plus de 10 ans avant l’arrivée au pouvoir en 2010 de sa principale victime Alassane Ouattara.

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Moïse Katumbi porte plainte contre la RD Congo devant l’ONU

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Principal opposant politique au chef de l‘État congolais Joseph Kabila, Moïse Katumbi vient de faire parvenir au Comité des droits de l’homme de l’ONU une plainte contre l‘État de son pays pour la violation de certains de ses droits.

Par la voix de son avocat, Maitre Eric Dupond-Moretti, l’ancien gouverneur du Katanga dénonce devant la tribune de Genève un “acharnement continu du pouvoir congolais” contre lui et ses proches.

Il fait notamment référence à des abus liés au respect de sa vie privée, de son intégrité physique, de sa participation à la vie politique en République démocratique du Congo, à la liberté d’expression ou en encore au droit à un procès équitable.

Candidat déclaré à la présidentielle censée se tenir d’ici la fin de l’année, Moïse Katumbi est frappé par une inéligibilité en raison de deux procès dans lesquels on l’accable d’expropriation d’immeuble – accusation pour laquelle il a été condamné à 3 trois ans de prison – et de recrutement de mercenaires. Depuis la Belgique qu’il gagné officiellement pour se faire soigner, l’homme d’affaires multiplient les sorties pour dénoncer les agissements de Kinshasa. En RDC, on menace de l’enferme s’il rentre sur le territoire.

En frappant à la porte de l’ONU, Moïse Katumbi entend ainsi susciter une enquête sur le régime kinois, mais également “assurer son intégrité physique (…) afin qu’il puisse rentrer dans son pays et se présenter à l’élection présidentielle à venir”.

La procédure devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies peut prendre du temps, voire plusieurs années, mais la défense de l’opposant espère que l’organe prendra des mesures provisoires pour la protection de M. Katumbi par l‘État congolais ; lesquelles mesures seront appliquées par la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) ou l’Union africaine (UA).

Avec Africanews

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RDC : les évêques catholiques demandent à Kabila d’abandonner les poursuites contre Moïse Katumbi

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Les évêques catholiques congolais ont recommandé au président Joseph Kabila d’autoriser l’opposant en exil Moïse Katumbi à rentrer librement en République démocratique du Congo, qualifiant sa condamnation en justice de « mascarade », selon un rapport confidentiel dont l’AFP a obtenu copie mercredi.

Dans ce rapport transmis le 29 mars au président Kabila, la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) plaide pour « le retrait » de la décision d’arrestation immédiate de M. Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle, et « son retour en homme libre afin qu’il exerce ses droits civils et politiques » en RDC.

Ce rapport a été établi à l’issue d’une enquête menée par la Cenco, alors qu’elle conduisait la médiation entre pouvoir et opposition ayant abouti à la signature le 31 décembre d’un accord de sortie de la crise politique née du maintien de M. Kabila à la tête de la RDC au delà du terme de son mandat qui a échu le 20 décembre.

Les signataires de cet accord, exceptés les délégués de la majorité, ont chargé les évêques « de recueillir » des informations pouvant permettre d’obtenir la « liberté » pour les opposants Katumbi et Jean-Claude Muyambo en vue de la décrispation de l’espace politique en RDC.

Ex-allié de poids de M. Kabila passé à l’opposition en septembre, actuellement en exil, M. Katumbi a été condamné à trois ans de prison pour spoliation d’immeuble appartenant à un citoyen grec et attend de comparaitre devant la justice pour une affaire de recrutement de mercenaires. M. Muyambo a été condamné à cinq ans de prison dans une affaire d’escroquerie portant sur le même immeuble.

« Les deux procès ne sont que des mascarades », lit-on dans le rapport qui note que la citation à comparaitre adressée à M. Katumbi avait été déposée auprès du bourgmestre de son lieu d’habitation pendant qu’il avait obtenu du parquet « une excuse légale pour sortir du pays » en vue de suivre des soins médicaux à l’étranger.

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La Commission mise en place par l’épiscopat estime que les « actes et pièces pour lesquels M. Moïse Katumbi est mis en cause sont fabriqués dans le seul but de l’inviter [au] procès et le condamner », laissant « croire que le procès collé à M. Katumbi Chapwe est plutôt un règlement de compte purement politique ».

Interrogé par l’AFP, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende a estimé que « c’est à la justice » que les évêques « devraient adresser une requête » et non au chef de l’État.

« La liberté ne s’obtient pas de cette manière-là », a déclaré pour sa part à l’AFP, Célestin Tunda Ya Kasende, un porte-parole de la Majorité en RDC.

« Les propositions des évêques, si proposition il y a, doivent tenir compte de l’équité pour tous les Congolais et non d’un traitement privilégié au profit des criminels en cravate », a-t-il ajouté.

Âgé de 45 ans, M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter.

Le chef de l’État est resté à la tête du pays en vertu d’une décision controversée de la Cour constitutionnelle, finalement avalisée par l’opposition dans l’accord de la Saint-Sylvestre.

La RDC traverse une crise politique depuis la réélection de M. Kabila en 2011 lors d’une présidentielle entachée de fraudes massives.

L’accord du 31 décembre dernier prévoit la tenue d’une présidentielle avant la fin de l’année, mais sa mise en oeuvre tarde et le respect de cette échéance apparaît chaque jour plus hypothétique.

Par l’AFP

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RDC: Moïse Katumbi face aux alliés de circonstance

l'ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, lors d'une interview, le 2 juin 2015 à Lubumbashi, en RDC|AFP

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Les billets verts de l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, réussirontils à convaincre les derniers indécis de l’élite congolaise à le soutenir dans le combat à distance qu’il livre contre Joseph Kabila ? 

S’il fallait reconnaître une qualité à Moïse Katumbi, cela serait sans nul doute, sa capacité à s’entourer de personnes de qualités acquises à son projet. À la tête du Tout Puissant Mazembe, l’équipe de football de la ville de Lubumbashi, Katumbi a opéré une transformation qui a conduit cette formation à dominer le football Africain durant plusieurs années. Avec 5 titres de champions d’Afrique des clubs, le TP Mazembe est la vitrine de la méthode Katumbi.  

N’ayant pas d’éléments permettant d’attendre ses objectifs, Moïse Katumbi use de sa manne financière pour attirer les meilleurs joueurs du continent pour former l’ossature de son club et permettre aux talents nationaux tel que Trésor Mputu de briller. 

Une fois le divorce avec Joseph Kabila officialisé, Moïse Katumbi s’emploie à reproduire la même stratégie qui lui a si bien réussi dans le football. Les cibles sont nombreuses. Olivier Kamitatu et Delly Sessanga sont les alliés qui servent de caution aux personnalités encore hésitantes. Il met également en application l’adage – « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Il se constitue un socle partant de Frank Diongo en passant par Martin Fayulu en incluant Joseph Olenga Nkoy, Roger Lumbala et Freddy Matungulu. Il réalise l’exploit de faire venir à lui ses opposants d’hier. Le bâtonnier Muyambo qui fut très critique sur la manière dont le gouverneur Katumbi dirigeait la province a lui aussi rejoint la mouvance.  

Derrière ces arrivées, il met en place via un cabinet de conseils une stratégie de communication essentiellement basée sur les réseaux sociaux. En quelques jours, ses différentes pages Facebook et Twitter sont vérifiées et le nombre d’abonnés rivalisé avec les grands noms de la politique Africaine. La presse internationale n’est pas en reste. France 24, TV5 Monde, RFI et Jeune Afrique sont également sollicités pour faire de Katumbi « le principal opposant » de Joseph Kabila. 

Si ce succès d’un nouvelle arrivant dans les rangs de l’opposition congolaise a été bien accueilli, cela était sans nulle doute dû à la présence d’Etienne Tshisekedi, leader incontesté de l’opposition en RDC.  

Tshisekedi disparu, l’heure de vérité a sonné. Ceux qui avaient succombé à l’appel des billets verts n’ont pas d’autres choix que de se dissimuler dans les discussions de salons que sont celle de la mise en application des accords de la Saint-Sylvestre. Pour les autres composantes, il s’agit du leadership de l’opposition congolaise. Des têtes vont tombés.  

Pour l’opinion publique, Katumbi est désormais le leader naturel de l’opposition bien que loin des négociations de l’accord du 31 décembre dernier. Mais la fronde s’organise. Joseph Olenga Ngoy, Bruno Tshibala, Freddy Matungulu et Roger Lumbala refusent cet état de fait. Pour Roger Lumbala « Felix Tshisekedi n’a pas droit de vendre l’UDPS et Le Rassemblement à Moïse Katumbi. » A croire Lumbala, les billets verts continuent de prendre le pas sur les convictions. Les héritiers d’Etienne Tshisekedi sont nombreux. Entre les héritiers biologiques et les héritiers politiques la division est inévitable. La cause? Moïse Katumbi. 

Pour le camp qui revendique avant tout autre chose l’héritage politique d’Etienne Tshisekedi, Katumbi ne peut être compté parmi eux. « Il ne faut pas confondre un dissident et un opposant politique. » affirme le député national Emery Okundji. Le message est clair. Moïse Katumbi ne peut être considéré comme un opposant à Joseph Kabila. Au delà de son passé comme haut cadre de la majorité présidentielle, le niveau de formation et l’absence de culture politique dérange et nourrissant ainsi les arguments de la bande de Olenga Nkoyi. 

« Il suffit d’échanger avec Katumbi pour comprendre que ce monsieur ne peut être la solution à la crise Congolaise. » nous disait un membre de la Dynamique de l’opposition. Ces prestations ratées sur France 24 et TV5 Monde n’ont pas permis d’en faire un leader chez des adversaires devenus des alliés de circonstance. 

Si une large population congolaise est séduit par l’homme de Lubumbashi, il reste à conquérir les intellectuels incorruptibles.  

Noël Tshiani explique « En 2015, j’ai été le [Katumbi] voir. Il m’a reçu à son domicile. Très vite j’ai compris que les questions économiques n’étaient pas sa tasse de thé. Un appel téléphonique de l’ancien patron du Football Mondial, Sepp Blater a décoincé mon hôte. Nous avons repris la conversation et le sujet était devenu le Football et son équipe du TP Mazembe. A l’issue de l’entretien, j’ai compris que ce monsieur n’a rien d’un leader réformateur mais bien un homme d’affaires usant de la politique pour des intérêts privés. » 

Ce récit est à l’image de ce que pense en sourdine les alliés de Moïse Katumbi à Kinshasa. « Il n’a pas le niveau Mais lui a l’argent pour lutter contre Kabila. » justifient les partisans de l’ex-gouverneur. Pourtant, des Hommes de valeurs la RDC en compte par milliers. Dans les rangs de l’opposition, Noel Tshiani, Haut cadre à la Banque Mondiale et Freddy Matungulu ancien cadre au Fond Monétaire International [FMI] rivalisent d’ingéniosité en terme de solution pour sortir la RDC de la crise. 

L’avènement de Moïse Katumbi à la tête de la RDC serait donc pour une partie de l’intelligentsia Congolaise une continuité dans l’enlisement. De ce fait, il est difficile comme l’explique les partisans de Tshiani et de Matungulu, d’accepter d’être aux ordres de Katumbi. « Comment comprendre tant d’années d’études, d’expériences professionnelles reléguées à un poste de subalterne d’un homme sans qualification? » s’interroge un membre de Congo Na Biso parti de Freddy Matungulu.  

Afin de convaincre son peuple, l’élite Congolaise doit se refaire dans la transmission de sa communication qui se veut désirable. À ce point, Katumbi semble avoir saisi la nécessité de la stratégie de la communication émotive.

Roger Musandji Nzanza 

 

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RDC : Moïse Katumbi annonce son retour à Kinshasa « avec la dépouille » d’Etienne Tshisekedi

Moïse Katumbi

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L’opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe a annoncé jeudi son retour au pays « avec la dépouille » d’Etienne Tshisekedi, le président d’un parti d’opposition décédé la semaine dernière à Bruxelles lorsqu’elle sera rapatriée en République démocratique du Congo (RDC). « Je vais rentrer avec la dépouille à Kinshasa », a-t-il déclaré à quelques journalistes à son arrivée à la basilique de Koekelberg pour participer à un requiem en mémoire de M. Tshisekedi.

« C’est clair et définitif », a ensuite précisé M. Katumbi à l’agence Belga.

Ce riche homme d’affaires, ancien gouverneur de la province du Katanga (sud-est de la RDC), a démissionné du parti du président Joseph Kabila en septembre 2015 pour passer à l’opposition.

Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle – dont la date n’a pas encore été fixée en dépit de l’expiration du mandat de M. Kabila le 19 décembre dernier -, M. Katumbi e été condamné à trois ans de prison dans une affaire de spoliation d’immeuble et est sous la menace d’un procès pour recrutement de mercenaires. Ce qui le rend en principe inéligible.

Début du requiem à Koekelberg en mémoire de l’opposant historique

La dépouille de l’opposant historique congolais Etienne Tshisekedi wa Mulumba, décédé la semaine dernière à Bruxelles, est arrivée jeudi en fin de matinée, entourée des membres de sa famille, à la basilique de Koekelberg pour un requiem à sa mémoire, avant un rapatriement qui reste incertain. Plusieurs centaines de membres de la diaspora congolaise d’Europe et quelques responsables belges – dont la présidente du Sénat, Christine Defraigne, et l’ex-ministre des Affaires étrangères Louis Michel – se sont rassemblés dans l’immense basilique pour cet hommage, accompagné de musique et de chants congolais, a constaté l’agence Belga.

La dépouille de M. Tshisekedi a été portée à l’intérieur peu après 11h00 sous les objectifs de plusieurs équipes de télévisions et de photographes de presse.

Le parti de l’opposant, décédé le 1er février à Bruxelles à l’âge de 84 ans des suites d’une embolie pulmonaire, l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), a conditionné mercredi le rapatriement du corps de M. Tshisekedi à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale, objet de difficiles négociations à Kinshasa.

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VIDÉO – Moïse Katumbi « Je suis Congolais et je le reste et je serai candidat à la présidentielle »

Moïse Katumbi

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Candidat déclaré à l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo (RDC), Moïse Katumbi réside en Europe depuis sa rocambolesque condamnation par la justice congolaise. Reçu mercredi par la BBC, l’ancien gouverneur de Katanga a indiqué qu’il voulait rentrer au pays mais que le gouvernement congolais ne voulait pas.
« Je pouvais déjà rentrer. J’étais venu pour des soins médicaux autorisés par le gouvernement central et la justice. J’avais demandé à rentrer après le retour du président Tshisekedi avec mon avion. Il y a tous les documents qui sont même sur internet. Le gouvernement central ne voulait pas. Je ne pouvais pas rentrer la nuit comme un voleur », a déclaré Moïse Katumbi.
Le candidat déclaré estime que cela tombe bien qu’il se retrouve en Europe. Pour lui, c’est une occasion pour plaider pour un dialogue inclusif en RDC.
« Nous avons une opposition soudée et unie : le rassemblement de l’opposition. Il y a des gens qui sont là pour faire la diplomatie et d’autres qui sont au pays pour encadrer nos militants pour des marches pacifiques. Si je suis en Europe, c’est pour contacter plusieurs personnes, plusieurs Etats pour avoir le dialogue inclusif et non le monologue qu’on organise à Kinshasa pour éviter le bain de sang », a déclaré M. Katumbi.

Revenant sur l’accusation de mercenaires portée contre lui, l’ex gouverneur de Katanga relève qu’au parquet, cette accusation s’était avérée fausse parce qu’il n’avait jamais recruté de mercenaires.
Pour ceux qui estiment qu’il a fui le pays, Moïse Katumbi rappelle que ça n’a jamais été le cas. « J’étais à la première audition pacifiquement. Ce jour tout s’est bien passé et il y avait eu plus de 15000 personnes. A la 2e audition, il y a eu plus de 30 000 personnes et la 3e audition, il y avait plus de 100 mille personnes. C’est là où j’ai été agressé par des policiers cagoulés. J’ai été piqué, j’avais des problèmes graves et je pouvais mourir.  Le bon Dieu a été avec moi », a-t-il dit précisant qu’il a été évacué à l’étranger sur demande des médecins.
Pour Katumbi, la RDC devra avoir un nouveau président le 20 décembre prochain selon les dispositions de la constitution. Il condamne la répression de plusieurs congolais le 19 septembre dernier avec plus de 100 personnes tuées et des blessés graves.
Alors que la CENI dit avoir besoin de deux ans pour la refonte du fichier électoral, l’ex gouverneur de Katanga pense indique qu’il n’en est pas question.
« Il y a de cela une année et demi, l’OIF a parlé de la révision partielle du fichier électoral. On devait enrôler les jeunes majeurs et enlever les personnes décédées. Ce qui peut prendre 6 mois au plus », a-t-il dit.
M. Katumbi qu’on dit être zambien rappelle qu’il reste dans la course à l’élection présidentielle. L’homme dit avoir été gouverneur et membre de la majorité et que ses détracteurs n’ont pas vu juste. « On pouvait me donner toutes les nationalités de la terre… je suis congolais et le je le reste », précise-t-il.
Moïse Katumbi n’apprécie pas la décision du gouvernement congolais d’interdire la diffusion de la finale de la Coupe de la confédération africaine de football que dispute le TP Mazembe à la télévision et la radio nationales.
« Nous donnons la dernière chance au président de la République de revenir à la raison et de partir pacifiquement, de faire très attention à tous ces gens qui le conseille très mal », a-t-il conclu.

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VIDÉO – Katumbi au parlement européen : « il n’y a pas de négociation sur ça, Kabila doit quitter le pouvoir le 19 Décembre »

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C’est un Moïse Katumbi très offensif qui vient de s’exprimer ce mercredi au parlement européen à l’occasion d’une conférence sur les droits de l’homme, la démocratie et l’alternance en Afrique.

«Je suis congolais, je vais rentrer dans mon pays et je vais participer aux élections», a déclaré le candidat du G7. L’occasion pour lui de fustiger le dialogue encours à la Cité de l’UA. Il s’agit d’un monologue. Comment peut-on tnir un dialogue sans Étienne Tshisekedi, le premier opposant congolais, s’est interrogé Moise Katumbi, désormais, priche du vieux leader de l’UDPS.

Pour, lui, la CENI doit convoquer la présidentielle le 19 Décembre 2016, il n’y a pas de négociation sur ça et «le président Kabila doit quitter le pouvoir 19 Décembre 2016», a martelé Moise Katumbi.

Avant d’appeler les congolais à la mobilisation et la vigilance.

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RDC : deux juges prennent la fuite

Moïse Katumbi Chapwe

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Deux greffiers du tribunal de paix de Lubumbashi (sud-est) ont fui ce mercredi avec le dossier physique condamnant à trois ans de prison ferme l’opposant Moïse Katumbi.

Ils ont pris le large une semaine après la fuite de la juge Chantal Ramazani, qui a prononcé la condamnation de Moïse Katumbi.

Mme Ramazani a dénoncé des pressions exercées sur elle pour que Moïse Katumbi soit condamné.

Deux feuilles du registre du parquet où figurait le dossier de l’opposant ont été arrachés, a révélé à la BBC un responsable du tribunal.

La disparition de son dossier physique au greffe peut avoir « un impact politique », mais elle n’annule pas la condamnation de Moïse Katumbi, selon des agents du tribunal de Lubumbashi.

M. Katumbi, ancien gouverneur du Katanga (sud), a été condamné en juin dernier à trois ans de prison pour « spoliation d’immeuble ».

Candidat déclaré à l’élection présidentielle prévue en novembre prochain, il séjourne à l’étranger depuis plusieurs mois.

©BBC

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RDC : la présidente du tribunal ayant condamné Katumbi dénonce des « pressions » de l’ANR et serait en fuite

Moïse Katumbi Chapwe

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Cette fin de mois de juillet s’annonçait déjà chaude en République démocratique du Congo, elle sera finalement torride.

L’agence Belga a annoncé, ce mardi soir que : « La présidente du tribunal de paix de Lubumbashi (sud-est de la République démocratique du Congo) a, dans une lettre à sa hiérarchie, demandé mardi que soit considérée comme nulle sa signature apposée au bas du jugement condamnant l’ex-gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, à une peine de trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière. « Je saisis votre autorité (…) pour dénoncer les contraintes physiques et morales exercées sur ma personne avant l’audience et pendant le délibéré pour que ma signature soit apposée sur le jugement », condamnant M. Katumbi à une peine de trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière, ce qui rend inéligible ce candidat à la présidentielle, a indiqué la juge Chantal Ramazani Wazuri dans ce document.

Elle évoque une « extorsion » de sa signature dans cette lettre dont l’agence Belga a obtenu une copie.

« J’ai été obligée de condamner » M. Katumbi, a ajouté Mme Ramazani, évoquant des pressions émanant du directeur général de l’Agence nationale de Renseignements (ANR), Kalev Mutond.

« Cette condamnation avait notamment comme objectif d’obtenir son inéligibilité en cas de présentation de sa candidature à la présidence de la République », a poursuivi la magistrate, qui serait en fuite après l’envoi de cette lettre.

Le tribunal de paix de Kamalondo-Lubumbashi avait condamné le 22 juin M. Katumbi – un ancien allié du président congolais Joseph Kabila passé l’an dernier à l’opposition – à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière l’opposant à un ressortissant grec, Alexander Stoupis.

Un certain flou avait entouré ce jugement, un des deux autres juges du tribunal refusant au départ de signer l’acte de condamnation, conclut le texte de l’agence Belga.

Lire l’intégralité de l’article sur dhnet

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RDC : Moïse Katumbi sera arrêté dès son retour au pays (ministre)

Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi

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Le candidat à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi, sera arrêté dès son retour en République démocratique du Congo (RDC), en provenance de France, a annoncé lundi le ministre congolais de la Justice, Alexi Ntambwe Mwamba.

M. Katumbi, ex-gouverneur de l’ancienne province du Katanga, a été inculpé le 19 mai dernier du chef d’atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat et placé sous mandat d’arrêt provisoire.

Mais il a été autorisé à partir à l’étranger pour recevoir des soins trois jours plus tard.

Le 22 juin, il a été condamné, en son absence, à trois ans de prison pour un litige immobilier.

« La décision des juges de Lubumbashi sera appliquée, Il ira directement en prison, s’il ose rentrer au pays », a le ministre de la Justice.

M. Katumbi avait prévu de rentrer à Kinshasa pour participer à une réunion de l’opposition le 31 juillet.

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