Congo – Pool : les enseignants de Mindouli remontés contre « les ninjas »

Une fraction de ninjas-nsiloulous de Kindamba suivant le meeting/Photo Adiac

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Une fraction de ninjas-nsiloulous de Kindamba suivant le meeting/Photo Adiac
Une fraction de ninjas-nsiloulous de Kindamba suivant le meeting/Photo Adiac (Images d’archives)

Le personnel enseignant de Mindouli dans le département du Pool a publié une pétition le samedi 29 février dans laquelle il a exprimé sa colère contre les miliciens ninjas et promis d’aller en grève si la tutelle ne prend pas des décisions qui s’imposent.

Selon des sources concordantes, la colère des enseignants est consécutive au fait que les miliciens ninjas ont molesté le vendredi 28 février le surveillant général du collège de la localité au motif qu’il avait rappelé à l’ordre l’un des fils de l’ancien rebelle Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi qui avait bravé l’interdiction des autorités locales de ne pas voir un élève franchir la cour d’un établissement scolaire sur une motocyclette au risque de perturber les cours. 

A en croire la même source, l’élève ayant commis la faute n’a subi aucun supplice physique ni de la part de la force publique sollicitée pour la circonstance ni de la part des responsables de l’établissement scolaire. Il avait été purement et simplement verbalisé.

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Par ailleurs, les miliciens ninjas ont poussé l’outrecuidance un peu plus loin en dévalisant le magasin où sont stockés les vivres destinés à la cantine scolaire. Cette situation est à l’origine de la mission du travail du ministre en charge de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, et du représentant du Programme alimentaire mondial au Congo, Jean-Martin Bauer à Mindouli.

Notons que ces derniers temps, les miliciens ninjas brillent par des actes de vandalisme dans cette partie du pays. Les derniers faits en date sont le sabotage des installations électriques de la mairie de la localité et de l’usine de fabrication du ciment de Mindouli.

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Congo : les tarifs du péage revus à la baisse

péage au Congo

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péage au Congo
© DR

Le Conseil des ministres réuni le 7 août a révisé les premiers prix fixés par le décret du 28 février instituant un droit de péage sur les routes Brazzaville- Pointe-Noire, Brazzaville-Kinkala-Mindouli et Brazzaville-Ouesso.

L’exécutif entend instituer un mécanisme de révision des prix en tenant compte de l’évolution attendue du trafic. La révision de la tarification a été prise après une concertation avec les acteurs économiques concernés et un examen particulier des usagers au voisinage des gares de péage.

« La prise en compte de toutes les contraintes identifiées, tant du point de vue de l’entreprise, qui devra assumer une charge de maintenance globale sur 30 ans estimée à 910 milliards de FCFA, que de celui des usagers et des opérateurs économiques, va être accompagnée par l’acceptation par l’Etat d’une exonération de TVA et de centime additionnel sur les tarifs de péage », précise le compte rendu.

Les usagers devront donc payer à chaque poste de péage pour les véhicules Classe1 berlines (1000FCFA) ; Classe 2 véhicules 4×4 (1500F) ; Classe 2b minibus (2000 F) ; Classe 3 autocars (10.000F) ; Classe 3b camions (15.000 F) ; Classe 4 semi-remorques (30.000F).

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Les autorités se sont également engagées à lutter contre les taxations illégales imposées, hors péage, aux usagers de la route par certains éléments de la force publique, « sans qu’une quelconque infraction aux dispositions légales n’ait été constatée au préalable ».

Si les mesures sont saluées par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, son secrétaire exécutif Mermans Babounga Ngondo considère les tarifs encore trop chers par rapport à ceux pratiqués dans d’autres pays africains.

« Le tarif psychologiquement acceptable que nous avons proposé n’a pas été pris en compte. C’est dommage ! Les consommateurs souhaitent que cette baisse se reflète sur certains produits pour lesquels les prix avaient augmenté à cause des péages », a lancé Mermans Babounga Ngondo.

Fiacre Kombo

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Congo : Du bruit autour des cercueils sans cadavres à Mindouli

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©VOX

Une atmosphère funeste règne au plein centreville de Mindouli. Et pour cause la fabrication accélérée et en quantité industrielle des cercueils dans un atelier de menuiserie situé au marché. Pendant que les offi ciels et les citoyens lambda ignorent la fi nalité de ce matériel lugubre, les responsables et les ouvriers de l’atelier observent l’omerta. Des sources sûres indiquent cependant que ces centaines de cercueils ont été commandés, sous-couvert du pasteur Ntoumi, qui entend exhumer puis inhumer, selon ses propres rites les Ninjas-Nsiloulous morts dans les affrontements avec la force publique. 

La réalité dépasse l’entendement. Tout se passe comme dans un fi lm d’horreur. Tout le monde veut savoir à qui appartient et à quoi sert la panoplie de ce matériel lugubre. Si dans la menuiserie, les fabricants restent motus et bouches cousues, dans la cité des citoyens chuchotent et affi rment qu’il y aurait plus d’une centaine de pièces fabriquées. La commande a été faite par un certain «Le Dur», homme de main présumé du pasteur Ntoumi. Comme dans un fi lm de zombies Des sources concordantes précisent que l’atelier fabriquera entre 300 à 400 cercueils.

 L’envoyé de Frédéric Bintsamou aurait fourni lui-même les planches vraisemblablement sorties de ses scieries. Il aurait envoyé deux collaborateurs dont un s’appellerait Le Dur pour négocier ce marché. Ils seraient revenus par la suite déposer les planches. « On se demandait à quoi servirait tout ce matériel. On a appris qu’on allait fabriquer un lot de cercueils, pour le compte du révérend pasteur Ntoumi», concède un citoyen. Parmi les adeptes et les Ninjas-Nsiloulous qui ne sont pas encore affranchis de son autorité, les plus diserts affi rment que les cercueils appartiennent à Ntoumi. 

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«La guerre est fi nie. Pendant les combats les militaires qui tombaient étaient enterrés avec honneur à Brazzaville. Mais pas les Ninjas-Nsiloulous. Ceux qui étaient tombés, étaient enterrés à la va-vite. La consigne était de ne laisser un seul cadavre se décomposer à l’air libre pour ne pas entamer le moral des survivants. Au cas où on ne pouvait le faire immédiatement, on revenait quelque temps après. Maintenant que la paix règne, ils ont droit aux funérailles dignes. Le chef y tient », explique un excombattant. Cette opération qui se limitaient à Mindouli et sa banlieue s’étendra sur tout le Pool et les départements frontaliers, indique-ton des sources non encore confi rmées. D’aucuns parlent des âmes errantes qu’il faut maitriser, en organisant en leur faveur des obsèques dignes. Des âmes qui serviraient à l’avenir L’entourage de Ntoumi confi rme que ce dernier exhumera ses combattants et les inhumera au terme d’un rituel qui conférerait l’immortalité aux « âmes qui seraient utiles dans de nouvelles épreuves. Ces âmes combattront à la place des vivants pour la victoire fi nale. Donc, si jamais il y a un problème, il y aura des invisibles parmi les combattants ». En l’absence des explications du pasteur Ntoumi, de nombreuses interrogations restent sans réponses. Car, nul ne sait si Frédéric Bintsamou est bel et bien l’initiateur de cette opération macabre. Si oui, a-t-il le pouvoir d’exhumer ces Ninjas-Nsiloulous morts, sans informer les structures habilitées et sans associer des services des pompes funèbres. 

©LE PATRIOTE

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Congo : inauguration imminente d’une 5ème usine de ciment

Diamond Cement Congo

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Diamond Cement Congo
L’usine Diamond cement, basée dans le département du pool, précisément dans le district de Mindouli à près de 200 km au sud de Brazzaville.

L’usine Diamond cement, basée dans le département du pool, précisément dans le district de Mindouli à près de 200 km au sud de Brazzaville, sera bientôt inaugurée par les autorités congolaises, a annoncé mardi le ministère congolais de l’Industrie. 

L’assurance a été donnée au directeur général de Diamond cement Congo S.A, Clément Mawuli, le 20 octobre dernier, lors de la visite conjointe de Gilbert Ondongo et Yvonne Adelaïde Mougany, respectivement ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public et ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel.

« Vous avez le soutien inconditionnel de l’Etat et de la tutelle. Le pays est en train de sortir des difficultés, avec une économie vigoureuse, la demande de ciment repartira en hausse », a soutenu Gilbert Ondongo.

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Ce complexe industriel, dernière-née des sociétés productrices de ciment au Congo, fruit de la coopération entre le Congo et l’Afrique du sud, est étendu sur une superficie de 62 hectares avec une capacité de production de 70.000 à 100.000 tonnes par mois. Depuis 4 ans, son fonctionnement était toujours retardé à cause de l’insécurité qui prévalait dans le département du pool. La situation sécuritaire semble maintenant s’y rétablir après l’arrêt des hostilités.

Mise en production depuis janvier 2018, l’entreprise, supportant près de 170 salariés nationaux pour un investissement de 60 milliards de FCFA, ambitionne d’être un maillon fort de l’économie locale.

Cette cinquième usine de ciment du Congo va booster la capacité de production annuelle de ciment du pays à 3.200.000 tonnes, ce qui va réduire le prix du sac de ciment.

Avec APA 

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Congo – Département du Pool : le satisfecit de la population après la réouverture des routes

La population de Kinkala accueillant le cortège avec joie/Photo Adiac

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La population de Kinkala accueillant le cortège avec joie/Photo Adiac
Fermé pendant près de deux ans, du fait de l’insécurité, le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation, la semaine dernière.

Fermé pendant près de deux ans, du fait de l’insécurité, le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation, la semaine dernière.

La Commission ad hoc mixte paritaire de l’accord du 23 décembre 2017 a amorcé, le week-end dernier, la réouverture des voies dans le département du Pool. Une action qui a redonné du sourire à la population locale qui tire son bénéfice de la vente des produits agricoles. L’acte fait partie des termes de cet accord entre le gouvernement et les représentants du pasteur Ntoumi, visant le retour définitif à la paix dans cette partie du pays.

Pour l’heure, seul le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation. Bassin de production non négligeable, la relance du trafic sur cette dorsale permettra aux riverains, meurtris depuis deux ans, de retrouver leurs équilibres économiques à travers la vente de divers produits agricoles.

« Vive la paix, nous sommes contents de la réouverture de cette voie. Cela nous permettra, comme d’habitude, de vendre facilement nos produits agricoles et de bien vivre. Si le gouvernement pouvait nous rouvrir également la voie ferrée dans les prochains jours, cela nous avantagerait », a souhaité maman Louise, une vieille dame rencontrée à Missafou, un village centre qui abrite également une gare ferroviaire.  

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« J’ai un grand verger, à pareil moment, je devais vendre beaucoup de filets de safous et d’autres fruits. La dernière fois, j’ai cultivé une importante bananeraie, hélas ! depuis que nous sommes en conflit, toute la production ne fait que pourrir. La guerre n’est pas bonne. Dieu merci que cette route soit rouverte à la circulation ! », a déclaré, pour sa part, le vieux André, en liesse totale à l’arrivée du cortège dans son village situé au sortir de la forêt de Bangou.

Il faut dire que le Pool fait partie des départements du Congo qui produisent en grande quantité et alimentent Brazzaville en produits agricoles. En temps de paix, la population située le long des routes et du chemin de fer vend un peu de tout. Elle commercialise de jour comme de nuit du foufou, du manioc, des légumes, des fruits et bien d’autres produits agricoles, mais aussi du charbon et du bois de chauffe, grâce auxquels elle vit au quotidien.

La route étant un facteur de développement, la réouverture des voies dans cette contrée est un signal fort mais aussi l’espérance d’une nouvelle vie.

Firmin Oyé
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Diamond Cement Congo : la première production annoncée pour janvier 2016

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La Cimenterie de Mindouli, dénommée Diamond Cement Congo, sortira de ses machines le 1er sac de ciment d’ici janvier de l’année prochaine|Ph Agapyth Bède / © ICIBrazza
La Cimenterie de Mindouli, dénommée Diamond Cement Congo, sortira de ses machines le 1er sac de ciment d’ici janvier de l’année prochaine|Ph Agapyth Bède / © ICIBrazza

La Cimenterie de Mindouli, dénommée Diamond Cement Congo, sortira de ses machines le 1er sac de ciment d’ici janvier de l’année prochaine. Cette annonce a été faite au Chef de l’Etat Congolais, Denis Sassou N’Guesso par les investisseurs, au moment de la visite des installations en construction, à Mindouli, département du Pool, le vendredi 26 juin 2015.

Le président de la République du Congo a visité cette cimenterie qui se construit sur une superficie de 35 hectares. Les travaux qui pourraient s’achever à la fin de cette année et qui porteront sur les fonds baptismaux coutent à l’investisseur la bagatelle de 50 milliards FCFA. Cette cimenterie en construction, aura à terme, une capacité de production annuelle de 600.000 tonnes de ciment, extensible jusqu’à 1 million de tonnes.

En somme sur le site visité par Denis Sassou N’Guesso, dans le cadre de sa visite de travail dans le Pool, se construisent simultanément deux principales usines avec d’autres structures connexes parmi lesquelles un grand dépôt. Une phase qui pourrait conduire vers la production du premier sac de ciment. La première unité consiste à exploiter le calcaire et la deuxième usine elle, recevra ce calcaire pour le transformer en produit fini. Toutes ces informations ont été mises à la disposition du Chef de l’Etat Congolais par le directeur général de la société Diamond Cement Congo, Clément Mawouli Ayaley.

L’administration de la société a profité de cette circonstance pour présenter au président Denis Sassou N’Guesso les difficultés d’acheminement du matériel rencontrées et d’autres contraintes naturelles qui ralentissent la bonne exécution des travaux. Puisqu’il pleut 8 mois sur 12 dans la zone. D’où la nécessité d’accélérer les travaux pendant la saison sèche.

Les installations en construction sont posées sur des fondations de 10 mètres de profondeur, en vue de garantir la solidité et la pérennité des bâtiments. Le projet de la Société Diamond Cement Congo est celui d’une cimenterie intégrée avec clinkérisation et broyage de ciment. Diamond cement Congo est, donc, une très grande usine qui va créer de la valeur ajoutée dans le pays. Sa mise en service, à coté d’autres cimenteries existant dans le pays, pourrait permettre à la République du Congo de satisfaire sa demande intérieure et exporter au niveau sous-régional. Un pas de plus vers l’industrialisation du secteur dans la ville de Mindouli.

L’électricité, un autre pari gagné dans la localité

Après la visite de la cimenterie Diamond Cement, le Chef de l’Etat Congolais a visité le centre dispatching de Mindouli. Un centre qui reçoit l’électricité provenant Moukoukoulou, via Loudima et de la centrale à gaz de Pointe Noire.

Selon les explications des techniciens de la Société Nationale d’électricité (SNE), ce centre alimente le poste de transformateur de Tchelampo, en au PK13, 220kw à Brazzaville et un poste de transformateur qui alimente les quatre départs sont prévus pour le poste de Mindouli : le 1er qui alimente la ville de Mindouli, celui qui alimente Kinkala 24h/24, mis en service il ya une semaine, le départ de la cimenterie Diamond cement en construction, le départ de réserve qui est prévu pour le chantier Mindouli-Kindamba, les câbles existent, il reste leur connexion au district de Kindamba sur 98km environ.

Un souci exprimé par ce technicien de la SNE, c’est la difficulté d’exploiter à fonds les 80 mégawatts de Moukoukoulou, en passant par Loudima. Puisque les lignes attenantes du district de Mindouli à ce barrage ont été endommagées par les derniers troubles sociaux que le pays avait connu. Les études réalisées en 2013 font état de l’interruption de cette ligne sur 60km sur 94km de ligne Mindouli-Moukoukoulou.

© ICIBRAZZA

Le Congo appuyé par l’Union européenne pour la construction de la route Kinkala – Mindouli

route Kinkala - Mindouli

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route Kinkala - Mindouli
Le Congo appuyé par l’Union européenne pour la construction de la route Kinkala – Mindouli |DR

Les travaux de la route Kinkala-Mindouli, longue de 54 km, seront officiellement lancés ce vendredi 26 juin par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui séjournera dans le Pool jusqu’à samedi.

Sur un montant global de 37. 685.630.347 FCFA, la participation financière de l’Union européenne dans ce projet au titre du 10è FED ( Fonds européen pour le développement) est de plus de 13.119.140.000 FCFA et celle du gouvernement congolais se chiffre à plus de 24.566.490.347 FCFA. D’après une fiche technique du ministère de l’Équipement et des travaux publics, maître d’œuvre du projet, le ministère de l’Économie et des finances étant maître d’ouvrage, la durée contractuelle de réalisation de cet ouvrage est de 33 mois. Le groupement des entreprises Dragages et Razel en charge du chantier est à l’œuvre depuis le 3 mars 2014.

Partie intégrante de la route nationale numéro 1 reliant Brazzaville à Pointe-Noire, le tronçon Kinkala-Mindouli inclura l’aménagement et le bitumage de trois kilomètres de routes urbaines à Mindouli et d’un kilomètre de raccordement du village Missafou-Gare, rapporte la même fiche technique. En 2006-2009, dans le cadre de l’exécution du 9è FED, l’Union européenne avait apporté son assistance financière à la construction de la section Brazzaville-Kinkala, longue de 72 km.

Les autorités congolaises ambitionnent de mener à bien le plan directeur des transports dans une perspective internationale d’intégration à travers laquelle les accès mer-route-rail-fleuve seront facilités. Elles estiment à ce titre qu’une fois terminée, la route lourde Brazzaville/Pointe-Noire complètera le système de transport sur le Chemin de fer Congo-Océan.

Pour ce qui est du tronçon Kinkala-Mindouli, le gouvernement table sur l’évacuation avec plus de fluidité possible des produits agricoles du département du Pool qui dispose d’un fort potentiel en la matière.

© Adiac-Congo

Congo : lancement des travaux du tronçon Kinkala-Mindouli

la route kinkala- Mindouli.

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la route kinkala- Mindouli.
Des véhicules empêtrés dans un bourbier|DR

Le président Congolais, Denis Sassou N’Guesso, procédera, le vendredi 26 juin 2015, au lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de la Route Nationale n°1, tronçon Kinkala-Mindouli dans le département du Pool. La cérémonie aura lieu à Mindouli, à près de 150 km de Brazzaville.

Le tronçon Kinkala-Mindouli, long de 57km actuellement, sera ramené à 54km à la fin des travaux. Il prolonge ainsi la route Brazzaville-Kinkala, longue d’environs 70km et qui intègre le corridor national reliant Brazzaville à la capitale économique, Pointe-Noire. Il partira du carrefour de Gambari (sortie nord de Kinkala) et joindra la route de Pointe-Noire à la sortie ouest de Mindouli.

Les travaux dont le coup de pioche sera donné par le président de la République sont prévus pour durer 33 mois, selon la fiche technique produite à cet effet par le ministère congolais des travaux publics.

Au terme de ces travaux, cette route remplira des missions essentielles, à savoir se raccorder à la route lourde reliant Brazzaville à Pointe Noire (540 km) et améliorer les conditions de circulation des personnes et des biens par voie terrestre entre les deux grandes villes du pays, favoriser l’éclatement du trafic en donnant un accès direct à Brazzaville et au Nord sans goulot d’étranglement majeur et assurer l’évacuation vers la ville capitale, des produits agricoles dont le département Pool dispose d’un potentiel assez considérable.

Le coût global de ces travaux cofinancés par le l’Etat congolais et l’Union européenne, est estimé à 37,685 milliards FCFA, soit 24,566 milliards FCFA, pour la République du Congo et 13,119 milliards FCFA pour l’Union européenne. La contribution de l’Union européenne s’inscrit dans le cadre du 10ème FED (Fonds européen pour le développement).

Selon la même source, les travaux que lancera le chef de l’Etat congolais porteront, notamment, sur le terrassement pour l’aménagement et le bitumage de la route, la remise à niveau en profil des talus en déblai, l’exécution du corps de la chaussée, le revêtement en béton bitumineux, l’assainissement hydraulique longitudinal et transversal, le traitement spécifique des ravins et autres érosions. Il est également prévu la réalisation des ouvrages majeurs et mineurs en béton armé (élargissement du tablier du pont à l’entrée de Kinkala sur la rivière Ngabazolo, ponts en béton armé sur plusieurs rivières…).

Les signalisations, la construction des aires de stationnement (glissières, balises de virage, ouvrage de traversée), les dispositifs de sécurités, la protection des passages à piétons par des ralentisseurs, ainsi que d’autres infrastructures indispensables à l’économie nationale comme la voie ferroviaire font également partie du contrat.

Par ailleurs, Denis Sassou N’Guesso pourrait mettre à profit sa visite de travail dans le département du Pool pour visiter certains ouvrages d’intérêt économique en construction dans ce département, à l’instar de la cimenterie de Mindouli. De même qu’il le chef de l’Etat pourra saisira l’occasion pour échanger avec les cadres et notabilités de ce département, sur la vie de la Nation et d’autres questions essentielles liées au développement multiforme du pays.

(Royalafrikanews)

«Nous voulons nous aussi voyager comme nos frères et sœurs qui font la route du Nord»

la route kinkala- Mindouli.

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la route kinkala- Mindouli.
Des véhicules empêtrés dans un bourbier

« Je voudrais vous transmettre le message des populations et des autorités du Pool et des usagers de la route, ainsi que celui de l’Union européenne et du groupement d’entreprises conduit par la société RAZEL, message consistant à vous inviter respectueusement à inscrire dans votre agenda  de travail très chargé, le lancement des travaux de la route kinkala- Mindouli. »

Ainsi s’adressait le ministre de l’Équipement et des travaux publics, le 8 mai à Talangaï. Une déclaration aux allures de plaidoyer, qui a dû passer inaperçue pour nombre de Congolais, tellement emportés par la joie de voir le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, venu lancer officiellement les travaux de construction des voies d’accès à Kintélé.

Dans quel état se trouve le tronçon décrit par le ministre Émile Ouosso ?

Nous avons voulu faire le Saint-Thomas en interrogeant les habitués de cette route et les populations qui habitent les localités du Pool. « Rien ne laisse présager ce que sera ce voyage lorsque l’on embarque à la gare routière de kindamba », avertit Urbain qui continue : « Le véhicule dans lequel nous nous sommes embarqués quitte la gare routière à 9 heures. À bien l’observer, il est plein c’est-à-dire avec un nombre suffisant de passagers. Pourtant, l’équipage, composé du conducteur et de son aide, pense le contraire. »

Tout au long des 90 kilomètres environ qui séparent  kindamba de Mindouli, les tas des bananes, les sacs d’aubergines violettes et maniocs continuent d’être ramassés pour être entassés sur les caisses d’oranges et de tomates. Ce qui oblige les voyageurs,  essentiellement les femmes et même les enfants, à se percher sur le toit du véhicule.

Arrivé à un ruisseau, non loin du village Louholo, tous les passagers sont contraints de descendre. Motif énoncé : les troncs d’arbres qui servent de pont sur ce cours d’eau ne peuvent résister au poids du véhicules et des passagers. Une prudence saluée par les passagers dans un sursaut inédit au regard de leur état physique.

C’est en comptabilisant ces incessants arrêts que le véhicule atteint enfin Mindouli à 18 heures passées sous la pluie battante. Il faut y passer la nuit. La réglementation étant désormais

Intransigeante. Faute d’auberges, ou d’argent pour certains, chacun essaie d’aménager une place afin de passer au mieux  la nuit. À la belle étoile. Alors que les hommes transforment les chaises d’une buvette en lits de fortune, les femmes et les enfants étalent les pagnes sur le sol.

Le lendemain, la police instruit d’attendre encore trois heures avant de reprendre la route. Les raisons sont techniques. Quand  sonne l’heure de partir, certains n’hésitent pas de lancer « Fini le calvaire ! ». Erreur, car à quelques encablures de là, de nombreux véhicules sont pris au piège par une route boueuse à cet endroit. Pas  moins de 150 véhicules toutes catégories confondues !

On y trouve des semi remorques, des véhicules de transports en commun, même des voitures d’occasion nouvellement acquises à Pointe-Noire et en acheminement vers la capitale. Tous les passagers de ce carnaval de voitures sont invités à descendre et à conjuguer leurs efforts pour se libérer de ce bourbier têtu. C’est finalement aux environs de 17 heures que la situation est débloquée. Le convoi arrive à Brazzaville, principalement au marché Bourreau (gare routière de la partie sud de BZV ) à 19 heures.

C’est pour fuir ce calvaire que vendredi dernier, le véhicule qui est parti pour Kindamba a emprunté un autre axe routier : Cité des 17, Loumou-Loueto-Nkoué-Mayama-Kindamba. Parti de Brazzaville à 9 heures, ce véhicule de transport est arrivé à kindamba à 15 heures. Un record ! « Le trajet est court et rapide mais de nombreux chauffeurs de véhicules l’esquivent à cause du sable », explique un habitué de la route.

Ministre des Travaux publics, donc habitué à parcourir le pays par route, Émile Ouosso a compris l’urgence de lancer les travaux sur ce tronçon Kinkala-Mindouli pour soulager les souffrances des populations. « Nous voulons nous aussi voyager comme nos frères et sœurs qui font la route du Nord. Nous sommes informés qu’on peut désormais quitter Brazzaville à 9 heures et arriver à Ouesso à 17 heures car la route est impeccable et incite même au voyage », commente Fred, un fonctionnaire passionné par sa profession mais lassé par l’état de la route.

© Adiac-Congo