L’Espagne aura besoin de « millions et de millions de migrants »

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©DR

L’Espagne, qui compte actuellement quelque 47 millions d’habitants, va devoir ouvrir ses portes. Selon José Luis Escriva, ministre espagnol de la Sécurité sociale, de l’inclusion et des migrations, la trajectoire démographique du pays est si inquiétante que « nous aurons besoin de 8 ou 9 millions de personnes juste pour garder notre population active au même niveau », a-t-il estimé, jeudi 16 janvier lors du Forum de l’OCDE sur les migrations, à Paris.

L’économie espagnole aura besoin de « millions et de millions » de migrants « dans les prochaines années » pour se maintenir au niveau actuel et ses voisins doivent aussi être « préparés à intégrer » massivement les populations exilées, a-t-il jugé.

« Nous devons préparer les sociétés à cela. Leur expliquer pourquoi cela est bon pour eux »

Ces déclarations font écho, en France, aux propos qui avaient fait polémique de l’ex-Haut-Commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, qui avait estimé fin novembre que la « démographie européenne et son vieillissement » nécessiteraient « 50 millions [de personnes] de population étrangère pour équilibrer la population active en Europe en 2050 ».

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« Les trajectoires démographiques sont là. Ca va arriver, on n’y échappera pas », a lui aussi déclaré le ministre espagnol. « Nous devons être préparés à intégrer dans nos sociétés, si on veut conserver nos niveaux de confort, un certain nombre de migrants supplémentaires et notre population sera plus mixte. » « Nous devons préparer les sociétés à cela. Leur expliquer pourquoi cela est bon pour eux, pour leurs enfants et les générations à venir », a-t-il ajouté.

Actuellement, a complété la Commissaire européenne en charge des migrations Ylva Johansson, il y a un « manque de confiance entre la population et les responsables politiques, au niveau européen ou au niveau local » sur cette question. Les citoyens européens « veulent accueillir les migrants en besoin de protection internationale et veulent accueillir des personnes qui vont contribuer à notre économie, mais ils sont inquiets qu’on ne puisse pas gérer la migration, qu’on ne puisse pas la contrôler », a-t-elle avancé. « On doit montrer que nous contrôlons l’immigration », a-t-elle poursuivi, rappelant que l’année dernière, « 2,5 millions de migrants sont entrés dans l’Union européenne », dont 150 000 « arrivées clandestines ». « Ca c’est un problème, nous devons bien mieux gérer les arrivées irrégulières », a reconnu Ylva Johansson. « Mais ceux qui ont le droit de rester », a-t-elle conclu, « ils sont les bienvenus, on doit les accueillir ».

Avec AFP

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Pour satisfaire ses besoins, une Italienne héberge 4 migrants africains

Piazza-Roma

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Piazza-Roma
Piazza-Roma

Une femme italienne de 60 ans qui se considère comme la femme la plus heureuse au monde avoue qu’elle vit avec quatre migrants Africains qui la comblent tous les soirs. Elle est une femme divorcée vivant à Rome

Selon Maria Juniano, elle ne pourrait être plus heureuse après son divorce avec son mari, à côté de ces quatre migrants qu’elle considère comme les meilleurs partenaires du monde.

« Je n’ai jamais été aussi heureux que je me sens maintenant. Aucune femme sur terre ne peut comparer la joie que je ressens maintenant. mon mari était ennuyeux et vieux, mais maintenant j’ai quatre africains énergiques, tous pour moi seul. que puis-je demander de plus à DIEU  » dit Maria

Maria prétend les avoir vues sur une plage italienne et les a immédiatement approchées et leur a proposé de les aider. sans réfléchir, ils ont tous accepté et sont allés avec elle. Maria a affirmé qu’elle serait heureuse d’avoir d’autres migrants chez elle.

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Maria, qui a reçu plus de 3 millions d’euros de son divorce, nous a avoué avoir assez d’argent pour s’occuper de tous. Elle prétend leur donné 500 euros chaque mois pour les envoyer à leurs familles, elle leur aurait acheté des vêtements, de la nourriture et tout ce qu’ils veulent.

 » Tout ce que nous entendons à propos de la souffrance des migrants est un mensonge  » dit t’elle.

 » C’était une bonne chose d’avoir des migrants dans son pays. Mes amies sont heureuse et souhaitent que de plus en plus de migrants puissent venir en Italie pour satisfaire toutes les femmes célibataires du pays  » Poursuit t’elle

Maria a déclaré que sa prochaine étape consistait à leur procurer des papiers et des emplois décents pour qu’ils puisse prendre soin d’eux même. Maria a dit qu’elle finirait par se marier avec l’un d’eux au moment opportun

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Italie : Le nouveau gouvernement italien veut chasser les migrants

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La police italienne évacue un migrant à Vintimille, à la frontière franco-italienne, le 16 juin 2015 |AFP

Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour voir à l’oeuvre les idées du nouveau gouvernement italien. Son vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Matteo Salvini (chef de la Ligue – extrême droite), a lancé, samedi 2 juin 2018 à Vicenza lors d’un meeting, « le bon temps pour les clandestins est fini : préparez-vous à faire les valises. » Le lendemain, à Pozzalo en Sicile, il récidivait indiquant que « l’Italie et la Sicile ne peuvent être le camp de réfugiés de l’Europe. « 

Des appels relayés par Luigi Di Maio (Mouvement 5 étoiles), promu lui au titre de vice-premier ministre en charge du développement économique, qui présente les ONG venant au secours des migrants au large de l’Italie comme des « taxis de la mer. « 

Matteo Salvini veut réduire l’enveloppe (4,2 mrds€ en 2017) consacrée au financement des centres d’accueil, à l’aide des secours en mer et à l’assistance sanitaire des demandeurs d’asile. Une partie de cette somme « récupérée » permettra, notamment, de créer de nouveaux centres de rétention et passer de nouveaux accords avec les pays d’origine pour rapatrier leurs compatriotes. « Je pense qu’il vaut mieux dépenser l’argent dans les pays d’origine. Maintenant, s’il y a des ONG qui veulent faire leur travail gratuitement, c’est bien », précise le vice-premier ministre. « Nous n’aurons pas une ligne dure, mais une ligne de bon sens », soutient-il cependant.

Quelque 170 000 migrants se trouvent dans des centres d’accueil en Italie. 6 500 ont été expulsés en 2017.

Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’Italie a enregistré du 1er janvier 2018 au 28 mai 2018, 13 430 arrivées de migrants – soit près du tiers des arrivées totales en Méditerranée du Nord – dont 388 décédés en mer. 

Frédéric Dubessy 

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Italie : des policiers français accusés d’avoir falsifié l’âge de mineurs pour les expulser

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©DR

Selon un article du Guardian paru ce jeudi, des policiers français auraient falsifié l’acte de naissance d’au moins deux migrants mineurs non accompagnés afin de leur refuser l’entrée du territoire. 7 ONG ont saisi la Commission européenne et le ministère de l’Intérieur italien. L’Union européenne garantit aux migrants mineurs voyageant seuls une protection et le droit de rejoindre un membre de leur famille vivant dans un des États membres.

7 organisations humanitaires italiennes ont accusé la police française d’avoir falsifié la date de naissance de deux migrants mineurs, voyageant seuls, pour leur interdire l’entrée du territoire français. « Nous avons vu deux mineurs que nous connaissions interpellés à la frontière franco-italienne. Nous avons vu les policiers modifier la date de naissance sur le document « refus d’entrée sur le territoire » », a raconté Daniela Ziterosa, une juriste travaillant pour l’ONG Intersos, au quotidien britannique The Guardian.

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« Un des enfants a pris une photo du document, on peut y voir que la date de naissance originelle a été modifiée. [..] On a finalement réussi à forcer les policiers à accepter les deux jeunes ». Le migrant mineur qui a pris la photo est né en Erythrée le 1er Octobre 2001, mais la date retenue sur le formulaire est celle du 1er janvier 2000. Il est arrivé en Italie en juin dernier et tentait de rejoindre la Suède, où vit son frère.

Le Guardian cite une source italienne, assurant que la police française peut, en cas de doute sur l’âge d’un migrant, demander aux autorités italiennes de consulter leur base de données. « Quand les migrants arrivent en Italie, nous les identifions. Nous savons donc qui est mineur et qui est adulte. En cas de doute, les autorités françaises peuvent vérifier auprès de nous. Et si les migrants sont mineurs, ils doivent les laisser passer la frontière, pas les renvoyer. »

En effet, l’Union européenne garantit la protection aux migrants mineurs non accompagnés. Elle garantit par ailleurs aux migrants mineurs non accompagnés le droit de rejoindre un parent vivant dans un autre État membre.

©Ouest-france

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Maroc : Pour gagner l’Europe, des congolais vivent dans la forêt

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Maroc : Pour gagner l’Europe, des congolais vivent dans la forêt (Photo d'illustration)
Maroc : Pour gagner l’Europe, des congolais vivent dans la forêt (Photo d’illustration)

Dans les forêts marocaines proches des enclaves espagnoles, des nombreux congolais y campent en attendant l’occasion de gagner l’Europe. Ils y restent parfois des mois. Les nombreux écueils ne font rien pour les dissuader de sortir !

Les deux pieds plâtrés, Pablo avance péniblement en s’appuyant sur ses béquilles. ‘’Je me suis cassé les deux jambes en tentant d’entrer en Espagne’’, explique-t-il, le visage traversé par un rictus de dépit. Mi septembre, ce jeune congolais de 19 ans était parmi les migrants africains qui, a deux reprises, ont lancé des assauts contre le grillage qui sépare le Maroc a l’enclave espagnole de Melila.

Avant de se casser les jambes, Pablo vivait dans la forêt de Finnidec, a 5o km de la ville de Tanger à 300 kilomètres de Rabat, capitale marocaine. ‘’Quand nous entrons dans la forêt, c’est pour participer à des attaques’’, renseigne t-il. Attaque qui signifie ‘’passage en force’’ dans le jargon des migrants : opération au cours de laquelle des migrants, en plusieurs groupes et armés d’outils, foncent sur le grillage frontalier de Melilla ou débarquent sur la rive marocaine pour gagner Ceuta à la nage.

Lorsque les migrants rentrent dans la forêt, c’est avec l’idée de se retrouver très vite de l’autre cote de la Méditerranée. Mais, très souvent, c’est la désillusion qui les attends reconnait Lubaki, un autre congolais. ‘’J’ai mis plus de dix mois dans la forêt, mais je n’ai pas réussi à pénétrer dans l’enclave espagnole’’. Comme Lubaki, ils sont nombreux des congolais, hommes, femmes et enfants qui attendent longtemps dans la brousse sans franchir le territoire espagnol, surveillé jours et nuits par des gardes armés jusqu’aux dents.

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Rien ne les arrête !

Malgré les naufrages et leurs lots de drames, les brimades tous genres, les accidents qu’occasionne l’escalade du grillage frontalier ou encore les agressions, les candidats a l’immigration n’en ont cure de vivre comme des sauvages. ‘’Ils ne vivent pas dans la foret parce qu’ils le veulent, soutient Cheick Mohamed Sylla, membre d’une organisation de défense des droits des migrants, mais par crainte des tracasseries policières car ils sont généralement en situation irrégulière au Maroc’’.

‘’Vivre en ville avec les rafles de police, les rackets du voisinage et surtout les agressions comporte beaucoup des risques’’, renchérit Aimée, une congolaise qui vit a Fès après huit mois passés dans la forêt de Nador sans réussir une attaque. ‘’Je suis sortie juste pour venir me soigner mais, dés que possible, j y retourne’’. Comme Aimée, des nombreux congolais vivent reclus dans ces forêts faute d’alternative dans leur pays..

Misère et conflits armés aux bancs des accusés

La majorité de ces congolais justifie ce choix par la misère. ‘’Chez nous au Congo-Kinshasa, les gens vivotent. C’est difficile de trouver un travail bien rémunéré et la vie y est dure’’, déplore Romain, un ado qui a bravé les dangers pour venir au Maroc. Lino, un ancien enseignant du secondaire est tout aussi défaitiste. ‘’Travaillant a Kinshasa, je ne gagnais que 20 dollars par mois. Un salaire qui ne me permettait pas de m’acheter un pantalon dans une boutique‘’. Alors il est parti!

Les conflits sont aussi l’autre raison qui explique le désespoir de certains congolais ‘’maquisards’’. ‘’J’ai été violée en 2009 lorsque la ville de Rutsuru est tombée aux mains de rebelles. Dégoutée, j’ai pris la route sans trop y réfléchir’’, affirme Preciose, originaire du Nord-Kivu. Sans lendemains prometteurs, ces congolais n’entendent aucunement rentrer chez eux sans avoir forcé le destin. Car voir l’Europe et mourir est désormais leur devise.

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Encadré

Le Royaume s’active!

Pour humaniser la condition de vie des migrants subsahariens au Maroc, le roi Mohamed VI a, début septembre, donné des injonctions fermes au gouvernement marocain pour faire cesser les refoulements et autres tracasseries auxquelles les migrants africains sont confrontés. Par ailleurs, à la suite du rapport du CNDH, conseil national des Droits de l’Homme, le souverain chérifien a ordonné la régularisation de certaines catégories des migrants sans papier. Finis les refoulements intempestifs, les rafles et d’autres violences.

Depuis lors, l’heure est à la solidarité. Au BRA, bureau des refugiés et apatrides, on s’attelle pour délivrer des cartes aux refugiés afin de leur garantir des droits. ‘’Nous saluons vivement ces mesures et remercions sa majesté le roi du Maroc pour sa magnanimité’’, déclare Marcel Amiyeto, secrétaire général de l’ODTI, Organisation démocratique des travailleurs immigrés, syndicat des immigrés. Par ailleurs, du 8 au 9 octobre dernier, le ministère de la Santé, en collaboration avec Onusida, a organisé un atelier de réflexion sur la promotion de la santé des populations migrantes. Ca bouge !

Avec OEILDAFRIQUE

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Italie : Des religieuses enceintes à Milan après avoir accueilli des migrants

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En servant dans la maison du Seigneur, ces neuf sœurs d’un couvent milanais ne s’attendaient certainement pas à tomber enceintes après avoir accordé refuge à des migrants.

À la suite d’une erreur regrettable dans notre article, nous informons nos lecteurs que l’information sur une dizaine de moniales enceintes dans un couvent à Milan après avoir accordé refuge à des migrants diffusée par le journal italien Giornale Italiano a été démentie. La rédaction de Sputnik vous exprime ses excuses.

En juillet 2016, cinq migrants ont frappé à la porte d’un couvent à Milan en demandant asile, chose qui leur a tout naturellement été accordée.

Cependant six mois plus tard, la mère supérieure du couvent a eu une très mauvaise surprise en découvrant une dizaine de ses jeunes sœurs enceintes. 

Indignée par cette nouvelle, la supérieure, une dame d’un certain âge, a réclamé aux sœurs de renoncer au noble travail de religieuse et de quitter le couvent. Elle regrette d’avoir été malade à cette période-là et de ne pas avoir pu être au couvent pour empêcher ce péché.

Cependant, malgré l’évidence de la situation, les futures mamans essaient de se justifier en déclarant ne jamais avoir eu de rapports sexuels avec les migrants.

« Nous n’avons rien fait de mal. Ces malheureux avaient besoins d’amour et d’être consolés. Marie est aussi tombée enceinte tout en restant vierge. La supérieure croit, tout comme nous toutes, à sa chasteté. C’est aussi un miracle pour nous et nous en remercions le Bon Dieu », déplorent des soeurs.

En regardant cette histoire de leur fenêtre, des migrants sont tout simplement ravis de leur séjour italien ainsi que de l’accueil qui leur était accordé:

« Merci les sœurs! Merci l’Italie », a écrit l’un d’eux.

Aussi incroyable qu’absurde, cette nouvelle publiée par le quotidien Giornale Italiano fait le buzz sur Internet et se propage à toute allure sur les réseaux sociaux.

Les commentaires sur Twitter oscillent entre surprise et indignation.

Loué soit Jésus et Marie

Le journal italien Giornale Italiano publie régulièrement des articles réels en les mélangeant avec des sujets quelque peu fantaisistes et satyriques.

© Sputniknews

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Italie : Trois Sénégalais arrêtés pour trafic de migrants

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Décidément, l’Italie est devenue la destination favorite des trafiquants d’origine sénégalaise. En effet, trois Sénégalais ont été encore arrêtés dans ce pays pour trafic présumé de migrants. Il s’agit de Mamour SECK, Abdoulaye DJITTE et Ousmane DIOUF.

Ainsi, selon les informations de Libération, ces derniers sont tombés en même qu’un ressortissant marocain du nom de Khalib Wahid. Ils ont été interpellés au niveau du Canal de Sicile à bord d’une embarcation transportant 837 migrants.

Bachir NDIAYE (Walfnet)

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Italie: Un réfugié nigérian battu à mort lors d’une agression raciste

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Il était venu trouver une vie meilleure. Un réfugié nigérian, âgé de 36 ans, a été battu à mort lors d’une agression raciste à Fermo dans le centre de l’Italie, a indiqué mercredi le maire de la ville Paolo Calcinaro.

« En tant que maire d’une ville accueillante et ouverte depuis toujours à l’intégration, j’ai l’impression de plonger dans un cauchemar », a déclaré le maire peu après l’annonce de la mort de ce jeune réfugié, Emmanuel Chidi.
Le suspect est un supporter « ultra »

Chidi dernier se promenait mardi dans le centre de cette petite ville des Marches, accompagné de sa fiancée âgée de 24 ans, lorsqu’il a été violemment pris à partie par un homme identifié comme un supporter « ultra » de l’équipe de football local, selon l’agence italienne Agi.

Insulté par des propos racistes, lui et sa jeune compagne, il a répondu verbalement à ces provocations, avant d’être frappé à la tête par cet homme dont l’identité n’a pas été révélée. Ce dernier a continué à le frapper alors que le jeune Nigérian se trouvait à terre. Hospitalisé dans un état grave, ce dernier est décédé mercredi sans avoir repris connaissance.
En Italie depuis huit mois

Emmanuel Chidi et sa compagne se trouvaient à Fermo depuis huit mois, accueillis dans un centre de réfugiés de la Caritas, ONG catholique. Ils avaient fui leur pays et la jeune femme avait perdu son bébé juste après une difficile traversée de la Méditerranée.

Des centaines de réfugiés arrivent presque chaque jour sur les côtes italiennes, dont de nombreux Nigérians.

Par l’AFP

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Des Congolais parmi les migrants arrêtés en Turquie

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Image d’archive|DR
Image d’archive|DR

L’immigration clandestine vers l’Europe se révèle chaque jour complexe et un business très profitable car les pauvres savent payer.

Les arrivées de migrants clandestins sur les côtes italiennes n’ont jamais cessé même si le rythme a un peu ralenti. Au fur et à mesure que la Libye, pays de prédilection pour les clandestins voulant gagner l’Europe, est devenue terre de tous les dangers, les migrants passent par tous les côtés. D’autant que si habituellement ce sont les migrants africains qui privilégient la voie libyenne, ces derniers mois des désespérés venus en masse de pays en guerre comme l’Irak, l’Afghanistan et surtout la Syrie, se sont eux aussi lancés dans cette voie.

La Turquie vient d’annoncer mardi et mercredi derniers un total de 600 migrants désireux de passer par ce pays pour gagner la Grèce. Pour la seule journée de mercredi, affirme-t-on à Ankara, 149 personnes ont été découvertes dans un chantier à Bodrun, alors que 152 autres ont été découvertes à bord de trois embarcations prêtes à prendre la mer. Plus significatif, l’opération a permis de démanteler un réseau de passeurs international.

Selon la police turque, pour cette seule opération 11 improvisés-capitaines de bateau ont été arrêtés. Il s’agirait de 6 Syriens et de 5 Turcs, alors que 5 véhicules appartenant au réseau ont été saisis. Cette opération donne à voir la complexité du phénomène de l’immigration clandestine vers l’Europe : les victimes peuvent facilement être des entremetteurs, se transformer en affairistes, alors que les juteux profits de ces traversées payantes renforcent une logistique de plus en plus en pointe.

Car, pour pourris qu’ils soient, les bateaux pour la traversée, il faut bien les acheter quelque part avec de l’argent. D’où la cherté rapportée des prix de passage : jusqu’à 5000 euros par personne (un peu plus de 3 millions 200.000 F CFA). A ce taux, les 600 clandestins qui voulaient prendre la mer à leur risque et péril ont dû débourser, dans la meilleure des hypothèses, une somme faramineuse, faisant de ce trafic un business qui rapporte plus que tous les autres trafics de l’heure connus !

Complexité dans la complexité : ce sont des personnes réputées pauvres et fuyant la pauvreté qui déboursent de telles sommes, dans l’espoir de ramasser une mise supérieure une fois entrée et établie en Europe ou en Occident. La police turque affirme que les personnes arrêtées cette fois étaient de diverses nationalités : des Syriens, des Afghans… et des Congolais ! Toutes les nationalités et toutes les situations se rencontrent désormais dans le monde de la migration clandestine. La guerre et la pauvreté s’entremêlent pour créer un mal-être qui force la jeunesse à aller braver les graves risques de l’inconnu  dans les déserts et les océans.

Lucien Mpama

Algérie: 18 migrants morts dans un incendie

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Photo d'illustration
Photo d’illustration|DR

Dix-huit migrants africains sont morts en Algérie dans un incendie qui s’est déclaré mardi avant l’aube dans un hangar qui leur sert de camp, a indiqué à l’AFP la Protection civile.

« L’incendie s’est déclaré à 03h00 (02H00 GMT), tuant 18 personnes et en blessant 43 autres à Ouargla (800 km au sud-est d’Alger) », a déclaré le colonel Farouk Achour, joint par téléphone.

On ignore encore l’origine du sinistre et les nationalités des victimes.

Il y avait plus de 600 personnes sur ce site, un hangar avec toutes les commodités mis à leur disposition par les autorités locales et aménagé par ces migrants, a expliqué le colonel Achour.

La protection civile est intervenue rapidement pour circonscrire l’incendie, probablement provoqué par un chauffage de fortune, les températures ayant fortement chuté ces derniers jours.

Une enquête a été ouverte par la police scientifique et la préfecture pour en déterminer les causes.

L’Algérie est devenue une destination privilégiée pour les migrants subsahariens, supplantant la Libye en proie au chaos. Cet afflux a donné lieu à une hausse des comportements racistes, y compris des articles de presse, dénoncés par des ONG.

Fin 2014, Alger a renvoyé dans leur pays environ 3.000 Nigériens après un accord avec Niamey.

Par l’AFP