La présidentielle au Congo « devrait bien se passer », selon Michel Kafando

Michel Kafando

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Michel Kafando
Michel Kafando, le chef de la délégation de l’OIF à Brazzaville

L’élection présidentielle de dimanche au Congo devrait « bien se passer », a déclaré jeudi à l’AFP jeudi un émissaire de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à l’issue d’une mission d’observation à Brazzaville.

« La mission repart avec optimisme », a assuré Michel Kafando, envoyé spécial de la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean. Le diplomate burkinabè a néanmoins estimé qu’il existait un risque de troubles en cas de « trop grande différence » entre les résultats publiés et ceux que compte compiler l’opposition à l’issue du premier tour.

« Nous sommes quelque peu confiants que les choses devraient bien se passer. Si ça se passe d’une façon où personne ne peut interpréter qu’on a été trop loin dans la manipulation, il n’y aura pas de problèmes », a déclaré M. Kafando, ancien président de la transition au Burkina Faso (2014-2015) dans un entretien accordé à l’AFP.

M. Kafando a dit avoir reçu du président-candidat Denis Sassou Nguesso l’assurance que les élections seraient « ouvertes ». Des représentants des autres candidats ont quant à eux promis que les éventuels contentieux électoraux seraient réglés par voie légale.

Huit personnes sont en lice face à M. Sassou Nguesso, qui cumule 32 ans de pouvoir à la tête du pays et brigue un troisième mandat. Disant craindre des fraudes et jugeant la nouvelle Commission nationale électorale indépendante (CNEI) à leur yeux trop proche du pouvoir, cinq candidats d’opposition ont créé leur propre « commission technique électorale » pour s’assurer que les résultats publiés sont conformes à la réalité des urnes.

« S’il n’y a pas vraiment le constat de résultats trop manipulés je me dis que l’opposition va continuer le jeu comme elle l’a promis, c’est-à-dire en saisissant les organes appropriés pour régler toute contestation », a déclaré M. Kafando.

« Mais si d’aventure on sentait le tripatouillage – parce que quand même l’opposition [du fait du grand nombre de ses candidats, NDLR] s’attend aussi à avoir un certain nombre de suffrages -, si c’est trop flagrant, c’est [là qu’il faudra craindre des] débordements », a-t-il ajouté.

La candidature de M. Sassou Nguesso a été rendue possible grâce un changement de constitution, en novembre, qui a fait sauter les deux verrous l’empêchant de se représenter. L’opposition a qualifié de « coup d’Etat constitutionnel » le référendum d’octobre ayant permis l’adoption de la nouvelle constitution, mais a décidé de jouer le jeu des élections.

Par l’AFP

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Congo: l’OIF échange avec la classe politique pour un scrutin « apaisé »

Michel Kafando

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Michel Kafando, le chef de la délégation de l’OIF à Brazzaville

Une délégation de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) conduite par Michel Kafando a échangé le 14 mars avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Ngolo.

Le chef de la délégation de l’OIF a indiqué à la presse, à la fin de l’audience, que sa visite à Brazzaville s’inscrit dans le cadre de la  prise de contact avec les acteurs impliqués dans le processus électoral, en vue de les appeler à préserver le climat de paix et  de  sécurité au Congo.

« Nous ne constituons pas une mission d’observation électorale. Mme la secrétaire générale de l’OIF, Michaëlle Jean  nous a demandé de se rendre au Congo pour témoigner de l’importance que notre organisation accorde à l’élection présidentielle qui aura lieu le 20 mars. Elle tient compte du fait que le Congo est un pays très important dans l’espace francophone.  Le Congo a une responsabilité dans les affaires africaines », a déclaré Michel Kafando, envoyé spécial de la secrétaire générale de la Francophonie.

L’OIF est obligée, a-t-il indiqué, au regard de ce que je viens de vous dire, d’accompagner les Congolais afin que l’élection présidentielle se déroule dans la paix et la sécurité.

« Je suis venu m’entretenir avec le secrétaire général du PCT pour le lui  dire. Je vais échanger également avec les autres acteurs impliqués dans le scrutin.  L’OIF veut que l’élection présidentielle du Congo serve d’exemple pour l’Afrique. Si ce scrutin réussit, c’est une réussite pour l’Afrique. Nous rencontrerons également le président de la République qui est lui aussi candidat  », a-t-il renchéri.

A la question de savoir si l’OIF enverra des observateurs pour le scrutin du 20 mars, Michel Kafando a répondu : «  Je ne sais pas. Elle a encore quelques jours pour le faire. Je répète que le but de notre mission est d’appeler les acteurs politiques congolais à demeurer dans la paix pendant et après l’élection présidentielle », a-t-il conclu.

Rappelons que Michel Kafando a dirigé la transition Burkinabé intervenue après la chute de Blaise Compaoré en octobre 2014 par insurrection populaire.

Roger Ngombé

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VIDEO- COP21: Hollande fait une bourde gênante en s’adressant au président Kafando

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COP21 : François Hollande fait une bourde… di nonstopzappingofficiel

De nombreux chefs d’état africains se sont réunis à l’invitation de François Hollande et Ban Ki-moon pour un sommet spécial consacré aux nations africaines lors de la COP21, ce mardi 1er décembre. Le président français a voulu s’adresser à son homologue burkinabé, Michel Kafando, sans se rendre compte que celui-ci s’était absenté. C’est alors au ministre des Affaires étrangères burkinabé qu’il a délivré son message comme vous pouvez le voir dans cette vidéo que nous vous proposons de retrouver sur notre site Non Stop Zapping.

Depuis ce lundi 30 novembre se tient en France la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, la COP21. Lors de son discours d’ouverture, François Hollande a rappelé que de très nombreux états participent à cet événement dans le but de mettre en place des mesures fortes pour lutter contre le réchauffement climatique et ses effets néfastes. « C’est un jour historique que nous vivons. La France accueille 150 chefs d’état et de gouvernement, des milliers de délégués venus de tous les continents. Jamais une conférence n’avait accueilli autant d’autorités venues d’autant de pays. Mais jamais, je dis bien jamais l’enjeu d’une réunion internationale n’avait été aussi élevée car il s’agit de l’avenir de la planète, de l’avenir de la vie » a ainsi déclaré le président français.

François Hollande s’adresse à Michel Kafando sans se rendre compte qu’il n’est pas là

Ce mardi 1er novembre, les nations africaines étaient réunis autour de François Hollande et Ban Ki-moon. A la fin du sommet, le chef d’état français a décidé de s’adresser à son homologue burkinabé Michel Kafando. Comme le souligne Yann Barthès dans Le Petit Journal, ce dernier n’était assis qu’à quelques places du président de la République, jusqu’à ce qu’il quitte la salle. Malheureusement, François Hollande ne s’en est pas rendu compte et s’est adressé en fait au ministre des Affaires étrangères burkinabé en pensant qu’il s’agissait du président, Michel Kafando.

« Je voulais surtout lui dire combien nous sommes très heureux que les élections au Burkina Faso se soient passées de manière transparente, démocratique, et que le résultat ne souffre d’aucune contestation. Vous y êtes pour beaucoup Monsieur le Président. Je sais que vous avez même éprouvé à un certain moment – et je m’en souviens – la dureté de cette mission » a-t-il ainsi déclaré en regardant celui qui n’était donc pas le président burkinabé mais son ministre des Affaires étrangères.

Amusé, ce dernier a alors répondu « Merci Monsieur le Président, le président Kafando est hors de la salle actuellement, je crois qu’il est en communication avec Ouagadougou. » François Hollande s’est donc rendu compte de son erreur et a alors lancé : « Vous transmettrez à votre président donc les félicitations. »

(Non Stop Zapping)

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>>>> VIDÉO – Vous n’aurez jamais imaginer ce que ce chien a fait à cette femme

URGENT – Burkina Faso : le Président Kafando aurait été arrêté en conseil des ministres

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Le président de transition Michel Kafando
Le président de transition Michel Kafando

Des membres de la Garde présidentielle burkinabé ont arrêté mercredi le président de transition Michel Kafando, le chef du gouvernement et les ministres, ont déclaré des sources militaires. Ils ont fait irruption lors du conseil des ministres à Ouagadougou.

« L’ensemble du gouvernement, dont le Premier ministre, et le président, sont prisonniers d’un groupe de soldats de la garde présidentielle », a dit une source militaire. « Pour le moment, ils n’ont rien exigé », a-t-elle aussi ajouté.

Des élections présidentielle et législatives sont prévues normalement le 11 octobre au Burkina Faso, où Blaise Compaoré a été écarté du pouvoir par la pression de la rue en octobre 2014 après 27 années à la tête du pays.