Le Congo importe des médicaments de plus de 60 milliards FCFA

pharmacie a brazzaville

[GARD align=« center »]

pharmacie a brazzaville
Le directeur de la pharmacie et du médicament, le Dr Boniface Okouya a rappelé aux pharmaciens, le 19 janvier à Brazzaville

Le directeur de la pharmacie et du médicament, le Dr Boniface Okouya a rappelé aux pharmaciens, le 19 janvier à Brazzaville, que son pays est parmi les rares d’Afrique à ne pas disposer de laboratoire de contrôle de qualité.

Boniface Okouya rencontrait pour la première fois les pharmaciens du Congo après sa nomination, en décembre dernier, au poste de directeur de la pharmacie et du médicament. L’objectif de la rencontre était de leur annoncer les réformes pharmaceutiques prises par le gouvernement, qui visent, entre autres, à faire adopter la loi pharmaceutique au parlement, rendre accessible le médicament de qualité à la population, renforcer le partenariat public/privé, mettre en place la commission d’homologation des médicaments ainsi que lutter contre les faux médicaments et créer une commission nationale de lutte contre les faux médicaments.  

Regrettant que le Congo dépense soixante milliards FCFA pour l’importation de médicaments, le directeur de la pharmacie a souligné que la population congolaise est victime des laboratoires clandestins et de la magouille des personnes véreuses. Selon lui, sa direction envisage d’améliorer ses prestations en octroyant des autorisations d’exercice, des autorisations de mise sur le marché, le cadrage des prix des médicaments dont certains sont classés comme médicaments de confort et subissent une imposition abusive.

[GARD align=« center »]

« La direction de la pharmacie et du médicament prendra soin de signer des accords de partenariat avec les laboratoires d’assurance de qualité des médicaments de la sous-région et la centrale humanitaire médico pharmaceutique de Clermont Ferrant, en France, pour que les analyses qualitatives et quantitatives des produits de certaines agences de médicaments soient effectuées », a-t-il indiqué.  

Les pharmaciens ont sollicité, par la voix du vice-président du Syndicat national des pharmaciens du Congo, le Dr Clément Edmond Mampouya, la diligence pour la création d’une commission nationale interministérielle d’octroi des autorisations de mise sur le marché : le dysfonctionnement dans la prise en charge des produits périmés par la direction des pharmacies, la rupture prolongée de certains vaccins, l’imposition abusive par les services de douane d’une TVA sur certaines vitamines qui conduit à l’augmentation des prix, etc.

D’autres doléances ont porté sur l’amélioration du climat et des rapports de travail entre l’administration et l’ensemble des institutions pharmaceutiques, l’accessibilité et la sécurisation du médicament pour tous.

Notons que la question des élections pour le renouvellement des instances du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Congo, au plus tard le 10 mars, a suscité un débat entre les pharmaciens.  

Lydie Gisèle Oko

[GARD align=« center »]

Congo : L’hôpital de Mossendjo manque du personnel et de médicaments depuis 2010

L’hôpital de Mossendjo

[GARD align=« center »]

L’hôpital de Mossendjo
L’hôpital de Mossendjo © Capture d’écran MCRTV-NF

Le manque du personnel soignant depuis 2010 a été déploré par des habitants de la ville de Mossendjo dans le Niari (sud) sans oublier les médicaments, même pour soulager les maux les plus élémentaires.

«Nous n’avons plus de médicaments dans nos tiroirs, même pour soigner des pathologies bénignes. Il nous manque aussi des médecins », nous a confié un infirmier.

[GARD align=« center »]

La situation est d’autant plus préoccupante que les populations sont pour la plupart sans revenu et dépendent des médicaments gratuitement offerts par le centre hospitalier de la ville qui ressemble de nos jours à une coquille vide.

Les malades, qui en ont les moyens, sont obligés de se rendre à Dolisie, Pointe-Noire ou Brazzaville.

Germaine Mapanga

 Les Echos du Congo Brazzaville

[GARD align=« center »]