Brazzaville : Caprices de taximan à Maya-Maya

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Difficile de débarquer à l’aéroport international Maya-Maya à Brazzaville et de trouver aisément un taxi pour Madibou, Nkombo, Massengo, Ngamakosso, voire Mfilou-Ngamaba. Les chauffeurs imposent des tarifs salés en prétextant que les embouteillages les retardent dans les bouchons.

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Ils préfèrent prendre ceux qui habitent Moungali, Bacongo, Poto-Poto, centre-ville, voire Makélékélé. Comme si la capitale congolaise ne se limitait qu’aux arrondissements proches de l’aéroport!

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Avec LSA 

Congo : ouverture des frontières aériennes à compter du 24 août

L’aéroport international Maya-Maya

Les autorités congolaises se sont prononcé mardi pour l’ouverture des frontières aériennes à compter de la date du 24 août, soit neuf jours après la célébration des 60 ans de l’indépendance du pays qui sera célébrée le 15 août. 

Les différents acteurs (Etat, compagnies aériennes notamment) « s’assurent que toutes les mesures sanitaires et de sécurité nécessaires soient prises pour éviter d’importer de nouveaux cas dans notre pays », précise le communiqué de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus.

Selon la Task-Force, cette décision vise à contribuer à la redynamisation de l’économie nationale fortement fragilisée par le COVID-19. Par ailleurs, tenant compte de la situation épidémiologique actuelle, soit 3.745 cas pour 1.625 guéris contre 60 décès, la coordination nationale recommande de reconduire toutes les décisions arrêtées en sa session du 24 juillet 2020.

Il s’agit notamment de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire pour une nouvelle période de 20 jours, à compter du 19 août, la prorogation du couvre-feu à Brazzaville et à Pointe-Noire, de 20H00 à 05H00 heures du matin ; la prorogation du couvre-feu sur le reste du territoire national, de 22H00 à 05H00 heures du matin ; l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes dans les lieux publics et privés.

De même, le port obligatoire et conforme du masque de protection individuelle reste obligatoire ; la non-réouverture des établissements d’enseignement fermés, des résidences universitaires et des internats ; la non-réouverture des boîtes de nuit et autres lieux de danse ainsi que l’interdiction des rencontres de sport collectif et des spectacles.

En outre, afin de renforcer la prévention, la coordination nationale recommande de rendre payant (pour chaque voyageur) le test PCR obligatoire réalisé à l’aéroport, à l’arrivée des vols internationaux pour un coût de 30 euros, soit 20 mille FCFA par personnes. 

Avec LSI AFRICA

Congo : La Royal air Maroc a-t-elle frôlé le crash après un incendie ?

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La Royal air Maroc ©DR

Les 160 passagers plus l’équipage du vol AT 287 de la compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc ont frôlé la mort la nuit de samedi à dimanche suite à la détonation d’un réacteur de l’appareil.

Dans la nuit de samedi à dimanche aux environs de 02h du matin, un avion de la Royal Air Maroc assurant la liaison entre Brazzaville et Casablanca a été obligé de regagner d’urgence l’aéroport de Maya Maya après qu’un réacteur ait pris feu. Certains habitants des quartiers sud de Brazzaville affirment avoir entendu une forte détonation alors que d’autres ont vu comment l’appareil en feu survolait la ville pour libérer le carburant.

Les 160 passagers plus l’équipage du vol AT 287 de la compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc ont frôlé la mort la nuit de samedi à dimanche suite à la détonation d’un réacteur de l’appareil, un Boeing 737-800 que la compagnie utilise souvent dans sa desserte vers l’Afrique subsaharienne.

L’avion a survolé pendant un bon moment les quartiers Makazou, Mfilou, la base et Moukondo pour réduire le carburant afin de réaliser un atterrissage d’urgence grâce à l’habilité et sang-froid du pilote.

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Selon le témoignage d’un passager à bord, quelques minutes après le décollage, une forte détonation a été entendue avant que les passagers s’aperçoivent du feu sur un réacteur de l’appareil. Tout de suite, c’était la panique à bord et les congolais comme dans leur nature, se sont mis à implorer la bonté du Seigneur.

Quelques habitants aussi des quartiers Sud se sont mis à prier afin que rien de grave ne se produise. Un crash aurait aussi causé des dégâts humains dans cette zone de la ville. 

« Je suis sorti vers 02h 03 minutes pour voir ce qui se passait après la détonation. Du coup, j’ai vu l’avion en feu et la peur que ça tombe sur des habitations a survolé mes pensées. L’avion faisait un bruit bizarre, et quand j’ai vu enfin l’avion se poser après plusieurs tours, j’ai juste remercié le Seigneur pour les âmes des passagers sauvées. » explique un habitant du quartier Makazou ( près de l’aéroport).

Selon une source de l’aéroport de Brazzaville, c’est le moteur droit de l’appareil qui a pris feu après le décollage et on ignore encore les raisons bien que l’impact avec certains oiseaux soit avancé.

Mais nombreux sont les passagers Noirs de cette compagnie marocaine, qui dénoncent la vétusté de ses appareils desservant l’Afrique Noire. Les passagers Noirs qui sont les plus grands clients subissent toute sorte de tracasseries dans les aéroports marocains et se plaignent chaque fois de la perte des bagages et du manque des considérations en transit.

Ce Boeing 737-800 immatriculé CN-RNK serait le même qui s’est posé en urgence à Libreville au Gabon il y a quelques semaines alors qu’il assurait la liaison Casablanca – Bangui via Douala. Quelques jours plus tôt, c’est dans un camp militaire en plein désert qu’un avion de la Royal Air Maroc s’est posé en urgence suite à un problème technique.

Avec Journaldebrazza 

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Vers l’installation d’une vidéo-protection des aéroports et aérodromes du Congo

l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville

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l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville
L’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville|©DR

Le Congo s’achemine vers l’installation d’une vidéo-protection des aéroports et des aérodromes du pays après l’adoption mercredi en conseil des ministres d’un projet de loi y relatif.

Il s’agira ainsi pour ce pays de se conformer aux exigences internationales en matière d’exploitation aéroportuaire et aux normes édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), indique le communiqué publié à l’issue du conseil des ministres.

Pour les pouvoirs publics congolais, il s’agit de répondre au défi posé par l’évolution et l’accroissement des risques en matière de sécurité.

Dans cette optique, l’Etat congolais a décidé de doter les aéroports et aérodromes ouverts à la circulation aérienne dans le pays d’installations de vidéo-protection.

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Mais, compte tenu de l’agencement juridique congolais, l’autorisation d’implantation de tels systèmes de surveillance de sites de grande étendue doit obligatoirement découler et être encadré par la loi.

En effet, ces procédés de surveillance ont pour finalité d’enregistrer les faits et gestes de personnes physiques or ces techniques ont des incidences certaines en matière de libertés publiques et de protection des droits humains.

Par exemple, ces données sont susceptibles d’être exploitées lors de procédures, d’instructions ou même de procès à caractère pénal.

Le projet de loi adopté par le conseil des ministres précise ainsi les conditions de mise en œuvre de la vidéo-protection et a pour finalité d’assurer la conciliation entre les impératifs de sécurité publique et le respect des libertés publiques et individuelles.

Avec PANA

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Fatigué de l’Afrique :Visa en poche,un congolais se rend à l’aéroport à 10h pour un vol prévu à 22h

l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville

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l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville
L’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville|©DR

Il faut vraiment être fatigué de son pays pour afficher un tel comportement. Un jeune Congolais qui a pu obtenir un visa d’Italie s’est présenté à l’aéroport de Maya Maya à 10 heures du matin alors que son vol décollait à 22 heures. Il a justifié ce comportement par peur de rater son vol et de continuer à vivre dans un pays sans avenir qu’est le Congo.

Comment peut-on arriver à détester son propre pays à ce point ? Chancel O, un jeune Congolais ayant obtenu au consulat d’Italie à Brazzaville un visa pour se rendre dans ce pays, a étonné plus d’un membre de sa famille et ses proches en se rendant à Maya Maya tôt le matin pour un vol prévu le soir.

« Je ne veux pas de surprise et rater mon vol… Au Congo de Sassou actuellement, tout est possible, donc je préfère être sur place et attendre mon vol, et peu importe la durée de l’attente.Car si j’ai attendu des années, ce ne sont pas des heures qui vont m’empêcher de le faire » confiait-il à sa petite amie à ses côtés.

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Pour Chancel O quitter le Congo était une sorte de délivrance que le visa Italien lui a donnée. Il se vantait déjà de vivre dans un pays où il n’aurait plus jamais des problèmes d’eau, d’électricité, d’internet, de nutrition, bref d’épanouissement dans un meilleur cadre de vie.

Dans son quartier à Ouenzé sur la rue Itoumbi, la majorité des jeunes rêveraient être à la place de Chancel O, quand ils imaginent leur avenir totalement hypothéqué et surtout leurs conditions d’épanouissement inhumaines.

Ses parents vivant en Italie ont pesé de tout leur poids pour leur fils les rejoigne après que celui-ci chaque fois s’est plaint de la vie au Congo.

Même les policiers en poste à Maya Maya ont rigolé en apprenant l’histoire de Chancel O. « Petit, oza na raison na yo, Congo oyo eza lisusu mboka té, gazé na yo chez mindelé » lui a lancé un sergent-chef, alors qu’un sous lieutenant ajoutait « Pétit, ata ba yinaka mboka, pressé ya ko tika yango boyé »

C’est un peu vers 22 heures que l’Airbus A 340 de la compagnie Air France a décollé de Maya Maya en direction de Mfilou avec à son bord Chancel O qui se réjouissait enfin d’avoir dit au revoir au Congo. Petite bible du nouveau testament à la main, Chancel O n’a même pas perdu son temps à contempler à travers le hublot pour la dernière fois la beauté des délestages de Brazzaville.

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Des Millions de Dollars, soit l’équivalent de plus 4 milliards des fcfa, saisis à l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville

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l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville
L’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville|©DR

Des langues commencent à se délier peu à peu près d’un mois après la saisie rocambolesque d’une importante somme d’argent en dollars us, évaluée à plus de 4 milliards de FCFA, à l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville.
 » Le passager de type arabe, qui s’apprêtait à embarquer à bord du régulier Ethiopian, avait pris le soin d’empaqueter des liasses de dollars us dans un sac trolley, pour les sortir frauduleusement du Congo. », renseigne un témoin oculaire ayant requis l’anonymat.

D’où provenait cet important pactole en ces temps d’assèchement financier à Brazzaville ?  » Depuis que Kinshasa, la capitale voisine, est en proie à des problèmes politiques, nous constatons des sorties frauduleuses de devises étrangères, notamment en dollars us, transportées par des barbus de type arabe… », croit savoir un expert financier congolais.

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Qui reconnaît par ailleurs que de nombreux bureaux de change de Brazzaville, gérés par des cambistes informels, sont approvisionnés par les devises en provenance de Kinshasa.

Vrai ou faux? Toujours est-il que « Brazzaville représente une meilleure porte de sortie frauduleuse de devises étrangères par rapport à l’aéroport international de N’Djili à Kinshasa, où des mesures de contrôle ont été rendues plus sophistiquées. », renchérit un expert en matière de sécurité aéroportuaire.

Par Alphonse Ndongo

Aéroport de Brazzaville: les coûts aéroportuaires et la qualité des services décriés

l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville

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En termes d’infrastructures, c’est le plus important aéroport de la zone d’Afrique centrale. Un peu plus 1 million de passagers y transite, mais les services semblent ne pas plaire aux usagers.
«Malheureusement, l’offre de services au sol laisse encore à désirer», à l’aéroport international Maya -Maya de Brazzaville, se plaint le Représentant  d’une importante compagnie aérienne. Air France a dû annuler son vol pour manque de kérosène. L’appareil a passé la nuit dans la capitale congolaise  pour attendre que les autorités aéroportuaires camerounaises lui donnent l’autorisation de se ravitailler en kérosène à l’aéroport Yaoundé -Nsimalem.

La compagnie Royal Air Maroc a été confrontée à la même difficulté. La conséquence directe, c’est que le transporteur est contraint de supporter les frais de stationnement. Il convient de noter le toucher du tarmac coûte 600.0000 francs Cfa à chaque compagnie qui desserte Brazzaville où Pointe-Noire. A cela il faut y adjoindre les frais de stationnement et autres taxes connexes, que l’on dit plus élevés que dans les principaux aéroports de la sous région.

Une boutique à louer à l’aéroport international Maya-Maya coûte 3 millions de francs Cfa par mois, contre moins d’un million à Libreville, Malabo, Douala et Yaoundé.
Qui plus est, l’aspect sécuritaire est, aux dires des fins  limiers de l’aviation civile, «une affaire d’amateurs». Le ministre congolais des Transports est appelé à rendre plus compétitif une plate forme aéroportuaire appelée à devenir le «Hub» de l’Afrique centrale.

© A.N

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Congo: vers la réfection de la climatisation à l’aéroport de Maya-Maya

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Aéroport international de Maya-Maya|DR
Aéroport international de Maya-Maya|DR

Les groupes qui alimentent le système de climatisation au niveau de l’aéroport international  de Maya-maya réprendront leur fonctionnement normal courant semaine prochaine, grâce à la réception ce week-end, des fournitures commandées en Chine, a indiqué le 21 avril, le directeur général des Aéroports du Congo (Aerco), Alain Berquez.

Dans un entretien avec Les Dépêches de Brazzaville, le directeur général de Aerco a tenu à rassurer les usagers.« On espère remettre en route deux groupes courant semaine prochaine. Le diagnostic du troisième groupe est techniquement mauvais. En attendant que ces fournitures n’arrivent, nous sommes en train de faire une grande opération de nettoyage. On a neutralisé tous les tuyaux percés qui ont été détectés », a-t-il indiqué, avant de relever que les deux groupes auront un rendement relativement acceptable.

Le manque de climatisation à l’aéroport international de  Maya-Maya à Brazzaville depuis le 15 mars dernier est consécutif à une panne, ayant entrainé des fuites d’eau au niveau des tuyaux des groupes qui alimentent le système. C’est ainsi que certains tuyaux se sont rouillés et d’autres percés. Cette corrosion en amont et à l’intérieur des groupes de refroidissement est assez conséquente, a reconnu le directeur général d’Aerco.

Evoquant l’efficacité dont ont fait preuve les techniciens d’Aerco face à cette situation, le directeur technique, Bakary Diaby a souligné : « Nous avons passé six semaines pour résoudre le problème. Trouver un transporteur pour faire venir ce type de gaz avec un emballage spécifique n’était pas évident. Mais, nous avons réussi. Tous les travaux préparatoires à la réception du gaz ont été faits ».

Ajoutant : « Le type de groupe installé au niveau de l’aéroport est spécifique, puissant et très performant, moins utilisé en Afrique. Bien qu’on ait formé les gens mais, il nous a fallu l’expertise d’un technicien venu de Dubay. C’est lui qui a réussi à détecter le nœud du problème ».

Pour atténuer la température suffoquente qui règne actuellement, notamment là où travaillent les compagnies aériennes, les prestataires de service et les administrations, Aerco a dépensé 150 millions de FCFA pour établir un plan d’action transitoire ayant permis d’installer des groupes avec des armoires de climatisation avant de procéder à l’achat des ventilateurs.

L’aéroport international de Maya-Maya  dont le premier module  a été inauguré en 2010 et le second en 2014, est pour les autorités congolaises un hub aéroportuaire à vocation sous régionale. Son volume passager était passé de 745.596 passagers en 2008 à 1.126.017 en 2013, soit une augmentation de 38 %. En 2016, on estime que le volume a largement augmenté.

Aerco est la société en charge de la gestion des infrastructures aéroportuaires en République du Congo, rappelle-t-on.

Lopelle Mboussa Gassia
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Congo: le général Mokoko accuse la police d’avoir organisé les incidents de Maya-Maya

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Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d'état-major des forces armées congolaises.
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, ancien chef d’état-major des forces armées congolaises.

C’est dans une interview accordée ce soir à France 24 que le général Jean-Marie Michel Mokoko est revenu sur les graves incidents qui ont émaillé son arrivée ce mardi à Brazzaville.

Le convoi Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle du 20 mars prochain, a été la cible de jets de pierre et de gaz lacrymogènes. Il dénonce une « tentative d’intimidation du pouvoir ». « Un de mes cousins, qui était là, m’a tout de suite pris, m’a poussé dans la voiture et c’est à partir de là que j’ai commencé à subir les tirs de lacrymogènes et des jets de gros cailloux », a expliqué à la chaîne de télévision France 24 le général Mokoko.

« Mais le parking de l’aéroport de Maya-Maya est bitumé, et donc il n’y a pas de cailloux qui traînent, continue M. Mokoko. C’est donc des cailloux qui ont été amenés là par préméditation. Je tiens à signaler que les deux minibus qui ont amené ces messieurs-là étaient sans immatriculation, et pour moi c’est donc la police nationale qui a organisé cette réception de la façon la plus sauvage qui soit. On pense pouvoir m’intimider pour que je retire ma candidature. Maintenant, s’ils décident de me tuer, ils n’ont qu’à le faire. »

Selon les proches du général Mokoko, cet accueil mouvementé est le signe que le pouvoir n’est pas prêt à organiser une élection apaisée : « C’est le pouvoir qui est responsable de ce qui s’est passé à l’arrivée du général Mokoko. Ça s’est passé dans le périmètre de l’aéroport. Nous prendrons toutes les dispositions qui s’imposent. Nous, en tant qu’opposition, nous allons nous réunir pour faire le point », prévient Charles Zachie Bowao, qui coordonne la plateforme d’opposition Frocad-IDC.

Et d’expliquer : « Nous pensons que ce qui s’est passé à l’aéroport est révélateur de la situation d’ensemble dans laquelle se trouve notre pays. C’est-à-dire, en ce qui concerne particulièrement l’élection présidentielle, ce qui s’est passé à l’aéroport prouve qu’en réalité le gouvernement ne veut pas aller à l’élection. Il veut créer les conditions pour qu’il n’y ait pas de transparence, pour qu’il n’y ait pas d’apaisement, puis faire encore un passage en force comme en octobre dernier, ce que personne n’acceptera. »

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Arrivée de Mokoko: des incidents à Maya-Maya, le journaliste Ndongo battu par la police

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Le journaliste Alphonse Ndongo a été battu par des policiers dépêchés à l’aéroport Maya-Maya pour canaliser la foule venue attendre Jean-Marie Michel Mokoko qui rentrait de Bangui.

Les policiers sur les dents ont usé des gaz lacrymogène pour dissuader les militants de l’opposition qui tentaient de s’approcher de l’aérogare, les interdisant de faire des images, allant jusqu’à ravir les téléphones portables aux récalcitrants.

Le journaliste Alphonse Ndongo en reportage a été pris à partie par des policiers très remontés. Bilan: téléphone portable, argent volés, et, une dent cassée. Alphonse Ndongo est actuellement dans un hôpital de Brazzaville pour se faire prodiguer les premiers soins.
 
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