Congo – Présidentielle 2021 : Mathias Dzon dénonce une campagne électorale anticipée

Mathias Dzon
Mathias Dzon
Mathias Dzon, président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD).

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Candidat au scrutin présidentiel du 21 mars prochain, Mathias Dzon a, au cours d’une conférence de presse animée le 27 février à Brazzaville, dénoncé les conditions d’organisation et « la campagne électorale anticipée » du candidat de la majorité présidentielle.

Selon lui, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, candidat à sa propre succession, est en campagne électorale depuis deux mois. Mathias Dzon a également indexé le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo, qui assiste, d’après le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), « impuissant au déferlement de la campagne électorale anticipée et illégale du candidat du pouvoir dans les médias. »

Il a également déploré la non-prise en compte de ses représentants dans la composition des organes dirigeants de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et dans les commissions locales d’organisation des élections (Colels). « Cette exclusion de l’opposition réelle des instances d’organisation de l’élection de mars 2021 augure de mauvais présages. Comme cela a été le cas pour les commissions de révision des listes électorales, à ce jour, aucun représentant du candidat Mathias Dzon ne figure ni dans les instances dirigeantes de la CNEI, ni dans les Colels », a dénoncé le porte-parole du candidat, Elo Dacy, invitant le ministère de l’Intérieur à corriger cette « injustice flagrante ».

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Mathias Dzon et son équipe de campagne ont aussi exigé l’annulation pure et simple du principe du vote par anticipation des militaires. Selon eux, le fait que les noms des électeurs militaires n’ont pas été retirés de la liste électorale générale laisse libre cours au vote multiple des militaires indélicats. « Nous demandons qu’on annule le vote militaire. S’il n’est pas annulé, nous n’en reconnaitrons pas les résultats », a annoncé Mathias Dzon.

Il a, par ailleurs, exigé la fermeture « immédiate de tous les centres occultes » de délivrance des cartes d’identité et la reprise des activités des services d’état civil officiels sur l’ensemble du territoire national. Parlant du temps imparti, Mathias Dzon a souligné la nécessité d’organiser la Conférence des candidats ou à défaut de leurs représentants, dans les meilleurs délais. Le but étant de « lever les nombreux obstacles qui jonchent encore le chemin d’une élection libre, transparente, apaisée, équitable et honnête en mars 2021. Dans cette perspective, nous invitons instamment le président de la République à bien vouloir convoquer cette assise de la dernière chance », a-t-il souhaité, sans envisager un probable boycott du scrutin.

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Notons que cette conférence de presse a été marquée par l’annonce du soutien de Bertin Pandi-Ngouari au candidat Mathias Dzon. Candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2009, Bertin Pandi-Ngouari a soutenu le général Jean-Marie Michel Mokoko en 2016. L’autre temps fort a été la publication des listes des membres de la direction nationale et des directions départementales de campagne du candidat de l’ARD. La direction nationale est présidée par Henri Boukoulou, secondé par Elo Dacy, en sa qualité de directeur national adjoint, porte-parole du candidat.

Parfait Wilfried Douniama

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Congo : Mathias Dzon dévoile 3 des 48 mesures de l’accord Congo-FMI

Mathias Dzon

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Mathias Dzon
Mathias Dzon, président de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD).

Le premier secrétaire national de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), Mathias Dzon a divulgué le 21 août à Brazzaville trois des 48 mesures prescrites par le FMI au gouvernement congolais pour continuer à bénéficier de la facilitation élargie au crédit du plan triennal afin de sortir de la situation de récession économique actuelle.

Sur les 48 mesures contenues dans l’accord de prêt de 448, 6 millions de dollars, soit 244 milliards de francs CFA du FMI au Congo pour relancer son économie, Mathias Dzon a révélé, entre autre mesures, lors d’une conférence de presse, la réduction du train de vie de l’Etat ; le rapatriement de l’argent public détourné et placé dans des comptes privés à l’étranger et le contrôle des marchés publics allant de la période de 2014 à 2016.

A cette conférence de presse axée sur le discours du Chef de l’Etat à l’occasion du 59ème anniversaire de l’indépendance, Mathias Dzon a également fait mention de l’audit de la Congolaise de raffinage (CORAF) et de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui font partie des mesures que le gouvernement congolais devrait exécuter en urgence afin de poursuivre son programme triennal avec le FMI.

Il a estimé que « l’amplification du cancer de la corruption, la mal gouvernance qui est la principale caractéristique de la politique conduite par le pouvoir actuel, amenuisent considérablement les côtes du pays à aller jusqu’à terme de ce programme avec le FMI ».

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Mathias Dzon s’est dit dubitatif quant à la volonté du gouvernement de mettre sur pied les réformes d’urgence recommandées par l’institution monétaire, après la première revue prévue pour fin décembre. Il devrait se contenter, a-t-il poursuivi, des 26 milliards de francs CFA d’allocation d’urgence qui a été accordée au Congo après la signature de l’accord le 11 juillet.

Le chef du département de la permanence de l’UPRN Elo Dacy a pour sa part affirmé que les 48 mesures du FMI étant contraignantes, le gouvernement congolais ne serait pas à mesure de s’y conformer.

Pour lui, contrairement à la déclaration du président de la République qui a indiqué que ce programme « vise à améliorer la situation de nos finances et de l’économie nationale », l’accord avec le FMI ne permettra pas aux autorités congolaises, de reconstituer les réserves internationales de change, de résoudre la crise des devises, de payer régulièrement les charges courantes de l’Etat.

Par Marna Julie MANKENE – Vox Congo

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Congo : Mathias Dzon et son collectif en appellent au dialogue pour résoudre les crises que traverse le pays

Le collectif des partis de l'opposition congolaise

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Le collectif des partis de l'opposition congolaise
Le collectif des partis de l’opposition congolaise ©DR

Le collectif des partis de l’opposition congolaise s’est réuni samedi à Brazzaville, afin d’examiner la situation de crise multidimensionnelle que traverse le pays. Le collectif a par la voix de Mathias Dzon, appelé une fois de plus le gouvernement à un dialogue politique inclusif.

Il était dans son élément, Mathias Dzon samedi dernier, déroulant avec force-détails les causes des crises qui minent le Congo, et les moyens de les conjurer.

Si Mathias Dzon a rappelé la position de son collectif sur la crise du Pool, il n’en demeure pas moins qu’il a insisté sur ce que celle-ci ne saurait se résoudre durablement que par la voie du dialogue. Un dialogue au cours duquel seraient débattues toutes les questions de gouvernance.

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Abordant le volet économique de son intervention, Mathias Dzon a relevé que « le Congo-Brazzaville traverse une crise économique et financière très profonde. L’économie congolaise plonge avec un taux de croissance négatif et un assèchement complet des réserves de change. L’ explosion de la dette publique à un niveau aussi élevé est d’autant plus incompréhensible que le Congo a engrangé d’énormes excédents budgétaires de 2003 à 2014, excédents se chiffrant à près de 14 mille milliards de FCFA (soit 21,34 milliards d’euros).

Et de conclure : « la vraie solution à la crise multidimensionnelle que traverse le Congo réside dans la convocation par le président de la République, d’un dialogue politique inclusif, rassemblant toutes les forces vives du Congo, pour élaborer de façon consensuelle des réponses appropriées à chacune des dimensions de la crise : économique, financière, sociale, politique, électorale et sécuritaire. »

Bertrand BOUKAKA

Les Échos du Congo-Brazzaville

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Violences dans le Pool : Mathias Dzon et le Collectif des partis de l’opposition adresse une lettre ouverte à Sassou Nguesso

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« Le Collectif des partis de l’opposition congolaise a l’insigne honneur de vous présenter ses civilités et vient à vous, par la présente, exprimer sa très vive préoccupation sur la crise qui a éclaté le 4 avril 2016 dans le département du Pool et qui, depuis 6 mois, gagne en intensité et en ampleur chaque jour ». Ainsi commence la « lettre ouverte » adressée à DSN le 12 octobre 2016 et signée par Mathias DZON; Christophe MOUKOUEKE ; Jean ITADI ; Raymond Serge MVIRI; Henri BOUKOULOU membres du comité restreint du collège des présidents du Collectif.

Des centaines de morts, des mercenaires et des otages

Alors que le pouvoir a compté officiellement 21 morts dont 14 ont reçu l’hommage national le 11 octobre à Brazzaville, l’opposition a égrener dans sa lettre ouverte les incidents à l’origine de « la mort de plusieurs centaines de compatriotes civils et militaires ». Outre les pertes humaines, les dégâts matériels sont aussi importants du côté des forces engagé »s dans cette opération; « la destruction d’un hélicoptère de combat de la force publique et la mort de ses 10 occupants dont deux citoyens ukrainiens ». Alors que le gouvernement communique peu sur les otages, l’opposition a noté « la capture de 12 éléments de la force publique et de 5 travailleurs chinois de construction des routes ».

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Gouvernement Ntoumi même combat?
S’il est à noté que dans sa lettre ouverte le Collectif fait preuve de responsabilité, il épargne tout de même le pasteur Ntoumi de toutes critiques et il n’évoque pas ses responsabilités éventuelles dans cette crise du Pool, renvoyant dos à dos « les parties prenantes au conflit du Pool ». « Pour le pouvoir, les violences meurtrières à l’œuvre dans le département du Pool seraient causées par les Ninjas Nsiloulous du pasteur Ntoumi. Par contre, pour Ntoumi et ses partisans, la crise du Pool serait un montage du pouvoir lui-même pour se donner le prétexte de créer dans le pays, un climat de terreur et afin de se maintenir aux commandes du pays par la force et tenter ainsi de contourner le dialogue national inclusif que les congolais et la communauté internationale appellent de tous leurs vœux ».

Arrêt des opérations et enquête internationale
Le Collectif réitère ses propositions rendues publiques au lendemain de l’éclatement de cette crise.
1) L’arrêt immédiat de ces opérations ;
2) L’observation stricte des droits humains, civils et politiques ;
3) L’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur ces événements et le libre accès des zones touchées par les organisations d’assistance humanitaire et les professionnels nationaux et internationaux de la communication ;
4) La recherche, par le dialogue nécessaire, constructif et inclusif, de la restauration de la paix et de la confiance dans le pays en général et dans le Pool, en particulier, entendu que le recours à la violence ne peut et ne pourra régler aucun problème de la vie de la nation et du peuple.

Intégralité de la lettre à lire

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Mathias Dzon, se moque de la ville de « Sibiti est un bled élevé en pleine forêt »

Mathias Dzon

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Mathias Dzon
Ancien ministre de Sassou, Mathias Dzon, membre du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) | Ph facebook.com/lumiere.aurange

Le dialogue national au Congo-Brazzaville, voulu par le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso, se poursuit sans l’essentiel de l’opposition qui a décidé de boycotter cette rencontre. A environ un an de la présidentielle à laquelle la Constitution interdit au président Sassou de se présenter, la coalition du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) voit dans le dialogue national de Sibiti, une manoeuvre pour instaurer une présidence à vie au profit du chef de l’Etat. D’aucuns s’interrogent d’ailleurs sur le choix de Sibiti, cette ville située à plus de 370 km de Brazzaville.

Pour les quelques Congolais joints par RFI, la cité de Sibiti est loin de tout et peut donc permettre de se concentrer sur les travaux afin que le dialogue national ne s’éternise pas comme ce fut le cas en 1991 à la conférence nationale de Brazzaville. Mais pour Mathias Dzon, membre du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), le présidentSassou Nguesso craint tout simplement d’être débordé à Brazzaville par son opposition : « Tous les partis opposants sont à Brazzaville. Sibiti est un bled élevé en pleine forêt.  Il a envoyé 1000 militaires. Là-bas, il prend les autres en otage. Vous n’avez pas la possibilité de vous exfiltrer, d’aller ailleurs. Il a peur que si à Sibiti il y a une manifestation, ça prenne de l’ampleur, peur de ce qui se passe ailleurs, comme au Burundi et autres. »

« Rien à voir », assure Jean-Didier Elongo, membre du comité central du PCT, le Parti congolais du travail, au pouvoir. Il rappelle la « municipalisation » accélérée, lancée par le président et qui permet un maillage du pays en infrastructures. « A Sibiti, les conditions sont réunies. Il était donc de bon aloi que les Congolais puissent venir dans cette ville du Congo. Il n’est pas dit que toutes les réunions de grande envergure doivent se passer à Brazzaville. Sibiti, c’est toujours le Congo. Si on veut gérer le Congo, on se doit de connaître tout le Congo. Nous sommes plus de 2000 personnes ici. Tout le monde veut venir ici. C’est une grande fierté pour le Congo. »

Le dialogue national s’achève vendredi prochain.

Par RFI

Congo : Mathias Dzon annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2016

De 1997 à 2002, Mathias Dzon a été ministre de l'Economie et des Finances. Aujourd'hui, il est dans l'opposition et préside l'ARD, l'Alliance pour la république et la démocratie
De 1997 à 2002, Mathias Dzon a été ministre de l’Economie et des Finances. Aujourd’hui, il est dans l’opposition et préside l’ARD, l’Alliance pour la république et la démocratie

À la faveur d’une conférence de presse qu’elle a animée le 20 mars à Brazzaville, l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), plateforme de l’opposition congolaise regroupant une dizaine de partis politiques, a annoncé la candidature du président de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), Mathias Dzon à l’élection présidentielle de 2016.

Répondant à une certaine opinion qui affirme que le président de l’ARD propose que le dialogue débouche sur la formation d’un gouvernement de transition parce qu’il ambitionne de devenir Premier ministre, cette alliance a rétorqué que  Mathias Dzon ne sera pas ministre dans un quelconque gouvernement de transition. Au contraire, il sera candidat à l’élection présidentielle de 2016.

Comme exigences : la convocation, avant la fin de mars 2015, d’un vrai dialogue politique national pour élaborer et adopter les nouvelles règles de la gouvernance électorale et asseoir les modalités   d’une alternance démocratique apaisée et consensuelle en 2016. 

Pour y arriver, l’ARD exige l’élaboration d’un chronogramme rigoureux et réaliste de l’ensemble des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales, l’adoption d’une nouvelle loi électorale retirant au ministère de l’Intérieur et de l’administration territoriale, la compétence de la réalisation des actes préparatoires des élections ; l’institution d’une nouvelle commission nationale d’organisation des élections véritablement indépendantes dotée de la personnalité juridique et chargée de toutes les opérations électorales. « Les règles de la nouvelle gouvernance électorale ne peuvent être ni initiées ni exécutées par le gouvernement actuel, moins encore votées par le Parlement actuel »

© Adiac-Congo