Ces villes ou il fait bon vivre en Afrique

Marrakech

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Marrakech (Maroc), Johannesburg (Afrique du sud) et Alexandrie (Egypte) trônent au sommet d’un palmarès consacré à la qualité de vie dans les 100 principales villes africaines, publié mardi par le magazine Afrique Méditerranée Business (AMB).

« En Afrique, jusqu’à maintenant, les classements étaient faits pour les investisseurs ou les expatriés. A aucun moment on se posait la question des gens qui y vivent, jeunes ou vieux, riches ou pauvres », explique à l’AFP l’urbaniste Jérôme Chenal, directeur de l’unité de recherche de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) qui a mené cette étude inédite.

Pour établir la qualité de vie des citadins africains, les chercheurs ont collecté pendant un an une série d’indicateurs permettant d’évaluer les performances des villes dans divers domaines tels que l’habitat, les infrastructures, les transports publics ou le développement économique.

Cent métropoles africaines – toutes les capitales mais aussi les villes les plus peuplées – ont ainsi été passées au crible.

Sans surprise, les grandes villes d’Afrique du Nord et du Sud – régions qui comptent les économies les plus développées du continent – arrivent en tête du palmarès.

Trois villes marocaines en particulier (Marrakech, Casablanca et Rabat) se classent parmi les huit premières, de même que Tunis (6e). Ces métropoles dament ainsi le pion à la célèbre cité sud-africaine du Cap (9e), mieux dotée en infrastructures mais desservie par son insécurité et ses inégalités sociales.

Alger se classe en 11e position.

Libreville (20e) et Dakar (23e) tirent aussi leur épingle du jeu, la seconde bénéficiant notamment du dynamisme de son maire, Khalifa Sall.

A la 39e place, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan, commence à se relever de la crise politique qu’a traversée le pays. « Mais le renouveau actuel n’est pas encore visible dans les statistiques », souligne Jérôme Chenal.

Des villes présentées comme des moteurs économiques du continent comme Nairobi (Kenya), Addis Abeba (Ethiopie), Lagos (Nigeria) ou Kigali (Rwanda) ne sont pas particulièrement bien classées.

Ville la plus peuplée d’Afrique avec 12 millions d’habitants (intra-muros), Lagos (43e) pâtit ainsi de ses piètres résultats en matière d’environnement et de gouvernance et Kigali (54e) d’une gestion autoritaire dans le domaine de l’habitat.

Enfin en queue de classement figurent des villes déstabilisées par des conflits, des tensions sociales ou sécuritaires, telles Bamako, Kinshasa, Pointe-Noire ou Bangui.

Ce classement sera actualisé et publié chaque année avec l’ambition pour les chercheurs de l’EPFL de faire émerger « de vraies données urbaines », moins disparates que les indicateurs actuels, sur les villes du continent africain.

Par l’AFP

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COP22: Denis Sassou N’Guesso annonce la création d’un fonds bleu pour le bassin du Congo

Denis Sassou N’Guesso

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La 22ème conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 22) est entrée dans la dernière phase. Ouverte le 07 novembre dernier à Marrakech au Maroc, la conférence a entamé le 15 novembre, la réunion de Haut Niveau de la Convention-Cadre, en présence d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement, parmi lesquels le Président congolais Denis Sassou N’Guesso qui a annoncé la création d’un fond bleu pour les pays du bassin du Congo.

Le coup d’envoi de la réunion de Haut niveau a été donné par Salaheddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, comme président de la COP22. Les participants ont suivi les déclarations des chefs d’Etat et de gouvernement, dont celle du chef de l’Etat congolais. Denis Sassou N’Guesso a annoncé la création d’un fonds bleu pour le bassin du Congo.

Il s’agit d’une nouvelle initiative de développement durable qui se situe au-delà de la simple gestion concertée des écosystèmes forestiers de ce bassin. Ce fond bleu vise, selon le président congolais, à redessiner les bases de l’économie de la région du bassin du Congo, en passant de la simple exploitation des forêts à un développement durable et innovant de l’exploitation des ressources renouvelables des eaux du Congo et de ses affluents.

Il s’inscrira, a-t-il poursuivi, dans ce que la commission économique pour l’Afrique a défini comme « l’économie bleue », en garantissant des solutions tant au niveau économique qu’environnemental. De plus, a déclaré Denis Sassou N’Guesso, le fond bleu du bassin du Congo accompagnera le développement des projets dans des secteurs clés pour le renforcement de l’économie de la région, en offrant une alternative viable à la déforestation. Le fonds bleu proposera, en outre, des subventions renouvelables chaque année à hauteur de 100 millions d’euros avec des engagements à long terme ; œuvrant pour la protection de l’environnement et pour la réduction des effets du réchauffement climatique dans la région, a-t-il conclu. Mohammed VI, roi du Maroc a mis ses invités devant leur responsabilité : « l’humanité aspire plutôt à des décisions aidant à sauver l’avenir, la vie sur terre et la prise d’initiatives concrètes et des mesures pratiques à même de préserver les droits des générations à venir », a-t-il martelé.

Ban Ki-Moon qui lui a succédé à la tribune s’est adressé brièvement en français avant de dérouler son discours en anglais. Il a salué l’engagement des 109 pays qui ont déjà ratifié l’accord de Paris qui est entré en vigueur moins d’un an après sa signature.   Le président français, François Hollande s’est posé plutôt en grand défenseur de l’accord de Paris, en mettant en garde les USA qui, a-t-il dit « doivent respecter les termes de l’accord de Paris sur le climat et le Président Trump [qui] doit s’y conformer. Cet accord est irréversible dans les lois, dans les faits et dans l’esprit ».

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COP22 : Le Président du Mali Ibrahim Boubacar Keita victime d’un malaise à Marrakech

Ibrahim Boubacar Keita

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Le Président du Mali Ibrahim Boubacar Keita a été victime d’un malaise vagal à son arrivée au Maroc où il doit participer au sommet de la COP22.

Le chef de l’Etat malien a eu ce malaise le 14 novembre suite à une accumulation de fatigue, indique la présidence malienne.

Il a observé un repos mardi sur le conseil de ses médecins.

IBK pourra reprendre ses activités mercredi 16 novembre, selon la présidence du Mali.

©VOA

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