Congo : Denis Sassou N’Guesso docteur honoris causa de l’Université Marien-Ngouabi

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Le chef de l’Etat congolais a reçu, le 12 novembre à Brazzaville, les insignes de la distinction honorifique de l’alma mater nationale.

Selon le recteur de l’Université Marien-Ngouabi, le Pr Jean Rosaire Ibara, cette distinction lui a été décernée en raison de son implication dans le développement de l’enseignement supérieur au Congo et en Afrique.

Il a, à titre indicatif, souligné la tenue à Brazzaville en 1987, à l’initiative du président Denis Sassou N’Guesso, du premier congrès international des hommes de science en Afrique, en partenariat avec l’Organisation de l’unité africaine actuellement l’Union africaine et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Le recteur de l’Université Marien-Ngouabi a également évoqué l’organisation dans la capitale congolaise des concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames).

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Au plan national, il a mentionné la création de l’université de Kintélé et des lycées d’excellence à travers le pays sans oublier la promotion de l’enseignement technique et de la formation qualifiante.

« En reconnaissance de vos innombrables actions que vous avez réalisées dans le développement du système éducatif national et surtout universitaire de notre pays », a déclaré Jean Rosaire Ibara.

En 2019, le président Denis Sassou N’Guesso a été fait docteur honoris causa par l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou en Russie. Quelques années plus tôt, notamment en 2013, il a été élevé à la distinction suprême dans l’ordre des palmes académiques du Cames.

Dans son message rendu public par le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, le chef de l’Etat congolais a exprimé sa gratitude à la communauté universitaire pour cette prestigieuse distinction.

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Pour lui, cette nomination « est une reconnaissance à l’ensemble du peuple et du gouvernement au nom desquels il m’a été accordé le privilège d’agir pendant toutes ces années pour placer l’éducation, la question du capital humain au fronton des défis, des challenges et des priorités de notre pays », a-t-il indiqué. 

Le chef de l’Etat congolais a, en outre, réceptionné le prix de haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais. La distinction lui a été remise par le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop.

Dans la même optique, il a reçu du ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, le trophée spécial de l’Union nationale des artistes et écrivains congolais, à l’occasion du soixantième anniversaire de la littérature congolaise. 

Christian Brice Elion 

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Brazzaville : la grève des étudiants perdure sur fond de tension

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Image d’archive
Image d’archive

Le président du Mouvement des élèves et étudiants du Congo (Meec), Cédric Ntsoun Kolo, a affirmé, le 15 mai à Brazzaville, avoir mené sans suite des démarches administratives pour trouver une issue favorable à la grève des étudiants.

« Nous avons rencontré le premier et le deuxième fondé du trésor public pour discuter de  l’avancement du dossier de paiement de la bourse. Et, pourtant il nous a été rassurés que les listes devraient être affichées au niveau de toutes les banques pendant le virement. À l’heure actuelle, il n’y a même pas une trace de paiement », a affirmé Cédric Ntsoun Kolo.

Les étudiants sollicitent le paiement de la bourse du premier trimestre de l’année académique 2014-2015. Ils attendent, depuis maintenant cinq mois, alors que se profile, déjà, le troisième trimestre. Outre le paiement de la bourse, il y a également des réclamations au sujet des noms mal écrits, pour certains étudiants, et des noms introuvables, pour d’autres, sur les pré-listes affichées par la direction de l’orientation et des bourses(Dob), dans différents établissements universitaires.

D’un côté, ces étudiants affirment qu’il y a une lenteur dans le traitement de certains dossiers par la Dob). De l’autre, ils reconnaissent qu’il y a certains étudiants qui traînent dans le dépôt de leurs dossiers de renouvellement ou d’attribution de la bourse.

 Rappelons que ce mouvement de grêve s’est déclenché, le jeudi 6 mai dernier, à l’Ecole normale supérieure (E.n.s) avant  de s’ étendre, le vendredi 7 mai, à l’Institut supérieur des sports et de l’éducation physique et sportive (Isseps), situé à Makélékélé, où des étudiants venus d’autres établissements universitaires sont allés disperser leurs collègues. Intimidés par les étudiants grévistes, les enseignants ont, eux aussi, pris la fuite.

Le lundi 11 mai, les étudiants de la Faculté des lettres et des sciences humaines (Flsh), ont à leur tour, tenté de faire un sit-in sur la devanture du ministère de l’Enseignement supérieur, afin que leurs revendications trouvent une solution.

© Adiac-Congo

Congo : Sassou N’Guesso inaugure des amphithéâtres modernes de l’université Marien Ngouabi

Denis Sassou N’Guesso inaugure des amphithéâtres modernes de l’université Marien Ngouabi

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Denis Sassou N’Guesso inaugure des amphithéâtres modernes de l’université Marien Ngouabi
Denis Sassou N’Guesso inaugure des amphithéâtres modernes de l’université Marien Ngouabi

Le président de la République Denis Sassou N’Guesso a procédé ce 20 février à Brazzaville, à la mise en service de deux amphithéâtres modernes de l’université Marien Ngouabi. D’une capacité de 1600 places assises chacun, ces amphithéâtres sont dédiés à la faculté de droit et à celle des sciences économiques. Ils viennent ainsi soulager les peines des étudiants qui prenaient parfois cours dans des conditions difficiles.

Les deux édifices ont valu à l’Etat congolais la bagatelle de 15.380.520.000 francs CFA. Ils ont été construits par la société chinoise CEEDI sous le contrôle technique de SOCOTEC Bassin du Congo. Le chantier a réuni les énergies de quelque 150 ressortissants congolais et chinois.

Le ministre en chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux Jean Jacques Bouya a estimé qu’il était temps de reconfigurer l’université Marien Ngouabi, au regard de l’afflux annuel des admis au baccalauréat.

«Ces amphithéâtres s’inscrivent dans une vision globale. Celle de faire de notre ville capitale l’épicentre de l’enseignement supérieur en zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale). Parce que l’enjeu de la formation est devenu tellement planétaire que les ouvrages à construire doivent tenir compte des évolutions démographiques, des exigences pédagogiques des temps présents et futurs», a-t-il renchéri.

Erigés sur l’espace situé entre le siège du rectorat et les bâtiments de l’Ecole normale supérieure (ENS), ces deux amphithéâtres occupent chacun une superficie de 3130m2 et comportent au rez-de-chaussée un hall d’entrée, deux salles polyvalentes, une grande salle de cours à gradins de 1600 places, des salles de stockages, des blocs sanitaires.

Le niveau supérieur est constitué des salles de contrôle du bâtiment par vidéo surveillance et de contrôle de son, un plancher haut de circulation recevant les équipements de la centrale de climatisation. A l’extérieur des deux amphithéâtres, il y a des locaux techniques, postes de transformation électrique, locaux de pompage d’eau pour la lutte contre les incendies, des bâches à eau, des espaces verts et d’autres conforts.

Le ministre de l’enseignement supérieur le Pr. Georges Marius Moyen a rappelé qu’il n’y a pas de développement sans un système d’enseignement supérieur et de recherche performant et compétitif. «L’existence de ces deux bâtiments améliorera considérablement les conditions de réalisation et de réception de l’acte pédagogique», a-t-il dit.

S’adressant aux personnels enseignants et non enseignants de l’université Marien Ngouabi, M. Moyen a signifié : «c’est donc à vous de faire valoir vos capacités d’agents potentiels ou réels du progrès en prodiguant à ces bâtiments les soins constants qu’ils exigent. Au demeurant, c’est même une affaire du bon sens».

Il sied de signaler qu’hormis ces deux amphithéâtres, le gouvernement est en train de construire trois autres bâtiments de trois niveaux dans la concession du rectorat qui seront consacrés aux salles de classe. Ces ouvrages comprennent 48 salles de cours, 30 bureaux, 4 salles de réunion et des blocs sanitaires.

© Congo-Site

Brazzaville: l’université Marien-Ngouabi paralysée par une grève

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Image d’archive
Image d’archive

Tout est point mort dans les facultés et instituts de l’unique établissement public d’enseignement supérieur du Congo, depuis le 6 janvier. Pas d’enseignants, pas d’étudiants dans les salles de classe, pas de cours, la situation est inquiétante.

Comme au début de l’année dernière, toujours à l’appel de l’intersyndical composé du Syndicat national de l’Enseignement supérieur (Synesup), du Syndicat national de l’université (Synalu) et du Sypenes, les cours sont perturbés à l’université Marien-Ngouabi. En effet, les grévistes reprochent au gouvernement, le non-respect de leur cahier de charge. Selon les informations recueillies auprès d’un enseignant à la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH), le cahier de charge comprend quarante révendications, parmi lesquelles, la régularisation des salaires des agents et l’amélioration de leurs conditions de travail. 

Paradoxe, les meneurs du mouvement de grogne restent reticents vis-à-vis  des médias. Ce qui complique la tâche des journalistes sur les vraies motivations des grévistes. Pour certains étudiants rencontrés ce 7 janvier, la situation n’est pas trop préoccupante pour les enseignants titulaires.  C’est ainsi que la coordination de l’Union libre des élèves et étudiants du Congo (Uleeco) de la FLSH a demandé, à travers  une déclaration, aux étudiants de venir constamment faire les cours avec les enseignants titulaires de l’université. « Nous avons tenu une réunion tout à l’heure pour réclamer nos droits légitimes, c’est-à-dire le droit à l’éducation. Nous avons fait comprendre à nos collègues que si les concernés de la grève sont des enseignants vacataires, les titulaires peuvent faire cours, c’est pour cela que nous avons invité les étudiants  à être présents dans les différentes facultés. Le problème phare pour ces enseignants, c’est le paiement de leurs salaires. Mais nous ignorons le nombre des mois impayés », a expliqué le coordonnateur de l’Uleeco, Christian Ombeli.

© Adiac-Congo