Congo a�� Justice : DA�cA?s de maA�tre Ambroise HervA� Malonga

Décès de maître Ambroise Hervé Malonga

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DA�cA?s de maA�tre Ambroise HervA� Malonga
MaA�tre Ambroise HervA� Malonga, avocat A� Brazzaville, est dA�cA�dA� dans la nuit de dimanche A� lundi.

Avocat et prA�sident de la Convention des rA�publicains (CR), parti situA� A� la��opposition, Me Ambroise HervA� Malonga est dA�cA�dA� le 11 juin 2018 au CHU de Brazzaville des suites da��une longue maladie. La��ancien bA?tonnier et avocat de la��Etat congolais A�tait surnommA� A�le Verges congolaisA�. Il sa��A�tait notamment distinguA� en se constituant avocat de la partie civile lors du procA?s des disparus du Beach.

Il laisse la��image da��un homme de justice qui ne reculait devant rien pour dA�fendre la juste cause. On se souvient encore de sa plainte dA�posA�e contre plusieurs officiers de police. Me Malonga A�tait connu pour ses coups da��A�clats. Membre fondateur de la CODESA que dirigeait le feu AndrA� Milongo et de la��ARD que prA�side Mathias Dzon, il avait fini par claquer ces deux plateformes de la��opposition pour A�voluer en solitaire.

AprA?s son arrestation, le colonel Ntsourou sa��A�tait adjugA� les services de deux avocats, Me Ambroise HervA� Malonga et Me Gabriel Hombessa. Le 9 avril 2012, il a voulu organiser une confA�rence de presse, A� la��hA?tel Saphir de Brazzaville, en prA�sence des responsables de la communautA� ethnique tA�kA�, selon la prA�cision apportA�e par le ministre da��Etat A� la��A�poque, AimA� Emmanuel Yoka, dans une A�mission sur TA�lA�-Congo, du 10 avril. Sa��A�tant heurtA� A� une interdiction de tenir une telle confA�rence de presse, dans une affaire qui A�tait encore en instruction, Me Malonga et son collA?gue se sont alors rendus A� la rA�sidence officielle du colonel Ntsourou, dans un quartier militaire, pour tenir cette confA�rence de presse. Ca��est ainsi qua��ils seront interpellA�s par la police. PlacA�s en garde A� vue au commissariat central, ils furent prA�sentA�s devant le procureur de la RA�publique.

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Selon AimA� Emmanuel Yoka, ministre de la justice A� cette A�poque, les deux avocats sont tombA�s sous le coup de la loi, pour avoir tentA� de donner une confA�rence de presse dans un camp militaire. Cet acte A�est incriminA� par la loi comme une atteinte A� la sA�retA� de la��EtatA�. Il sa��est A�tonnA�, par ailleurs, que Me HervA�-Ambroise Malonga se soit prA�sentA� comme la��avocat du colonel Marcel Ntsourou, qui na��A�tait encore A�ni prA�venu, ni inculpA�, ni citA� A� comparaA�treA�, tout en rA�vA�lant que How much does ditropan cost A�depuis 2008, Me Malonga ne figurait plus sur le tableau de la��ordre des avocats du CongoA�. Mais, les proches des avocats interpellA�s ne la��entendaient pas de cette oreille et avaient criA�s A� la��injustice. Maurice Massengo TiassA�, promoteur de Radio-TA�lA� Forum, A� Bacongo, avait estimA� que cette arrestation A�A�tait abusive et foulait aux pieds les droits de la��hommeA�.

Dans cette affaire, la troisiA?me Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Brazzaville rendait son verdict: Les deux avocats ont A�tA�, purement et simplement relaxA�s, A�au bA�nA�fice du douteA�. Mais, seulement un da��entre eux avait retrouvA� aussitA?t la libertA�. En effet, MaA�tre Malonga avait encore passA� quelques jours de plus A� la maison da��arrA?t, la levA�e de la��A�crou en ce qui le concerne ne devant intervenir que le 10 aoA�t 2012, selon la��un de ses avocats, pour totaliser les 4 mois da��emprisonnement qui lui furent infligA�s, pour usurpation de titre. Ses avocats devaient rencontrer le juge, parce qua��ils essaient que leur client na��avait jamais perdu sa qualitA� da��avocat.

PrA�sident du parti Convention des rA�publicains, un parti situA� A� la��opposition, Ambroise HervA� Malonga, fut candidat aux A�lections lA�gislatives 2012 dans la circonscription de Madibou, le 8e arrondissement de Brazzaville. Mais, les militants de son parti ne la��ont pas vu pendant la campagne A�lectorale. Et pour cause, avocat de profession, il A�tait encore incarcA�rA� A� la maison da��arrA?t de Brazzaville, car il A�tait poursuivi pour A�usurpation de titreA�. Du coup, le candidat de la Convention des rA�publicains, na��a pas pu battre campagne, mais son parti a bien menA� campagne.

Cyr Armel YABBA-NGO

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Congo : Libération de Me Ludovic Désiré Essou, avocat de Marcel NTSOUROU

Ludovic Désiré Essou

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Maître Ludovic Essou a été relâché après 7 jours de garde à vue. L’avocat avait été arrêté la semaine dernière après la mort du colonel Marcel Ntsourou, l’ancien numéro 2 des services de renseignement. Il avait été l’un des derniers à le voir en prison avant son décès soudain.
 
C’est sur instruction du ministre de la Justice que le procureur a rendu sa liberté à Maitre Essou ce vendredi 24 février. L’avocat du colonel Ntsourou était gardé à vue comme témoin. Témoin potentiellement suspecté d’avoir joué un rôle dans la mort de son client.
 
Maître Essou a été libéré parce qu’il n’y a pas eu d’autopsie qui prouverait qu’il y a eu assassinat, explique une source judiciaire. Et s’il n’y a pas eu d’autopsie, confie cette meme source, c’est parce que le conseil de famille s’y oppose et a signé un procès verbal dans ce sens.
 
Cette version des faits est contestée par certains parents du colonel Ntsourou qui assurent avoir demandé une autopsie.
 
Même si une partie de la famille refuse de savoir de quoi est mort l’ancien numéro deux des renseignements, pourquoi la justice ne cherche-t-elle pas à élucider ce décès ? C’est une des questions que se posent aujourd’hui les avocats du défunt.
 
Sans autopsie, l’enquête peut-elle ou va-t-elle se poursuivre ? L’inhumation du colonel Ntsourou est en tout cas déjà programmée. elle aura lieu en début de semaine dans son village natal.
 
Les avocats du barreau de Brazzaville, qui avaient cessé leur activité par solidarité avec Maître Ludovic Essou, ont arrêté leur mouvement. Ceux de Pointe-Noire se réuniront ce samedi en assemblée générale et devraient aussi lever leur grève.
Avec RFI

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Congo : des avocats exigent la libération de Me Ludovic Désiré Essou avocat de feu Marcel Ntsourou et d’André Okombi Salissa

Avocats congolais/ images d'archives

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Dans une déclaration rendue publique le 20 février à l’issue d’une assemblée générale tenue dans la salle d’audience de la Cour d’appel de Brazzaville, les avocats du barreau de la ville capitale ont décidé de la suspension des activités professionnelles à compter du 21 février

Les participants à cette rencontre présidée par le bâtonnier du barreau de Brazzaville, Me André François Quenum, ont exigé la libération immédiate et sans condition de leur confrère, Ludovic Désiré Essou, interpellé le 18 février dernier et placé en garde à vue après la disparition en prison du colonel Marcel Ntsourou. D’après eux, cette interpellation s’est faite en violation de l’article 53 alinéa 4 de la loi n°026-92 du 20 août 1992 portant organisation de la profession d’avocat en République du Congo. En effet, cet article stipule, entre autres, qu’un avocat ne peut être arrêté ou interpellé hors présence du bâtonnier ou du procureur général près la Cour d’appel de Brazzaville.

Préoccupés par les intérêts de Me Essou et de ceux de l’exercice de la profession d’avocat en République du Congo, ils dénoncent le non-respect de la procédure ayant abouti à l’interpellation de cet avocat. C’est ainsi qu’ils ont invité le « Parquet de la République garant des droits et libertés ainsi que la gendarmerie nationale au respect de la loi ». Les avocats de Brazzaville ont, par ailleurs, décidé de suspendre leurs activités professionnelles devant les greffes et les juridictions, pendant une durée de trois jours à compter du 21 février.

« Nous attendons que notre confère soit libéré, c’est une façon à nous de manifester notre mécontentement, donc notre indignation face à la procédure de son arrestation. La loi permet au procureur de proroger le délai de détention de 48 heures, si la prolongation n’est pas faite dans les délais, nous allons nous réunir et décider des actions à mener », a indiqué à la presse Me Jean Philippe Esseau qui a rendu publique cette déclaration.

Pour rappel, Me Ludovic Désiré Essou est l’une des dernières personnes ayant visité l’ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité, Marcel Ntsourou, qui purgeait sa prison à perpétuité à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Les autorités judiciaires l’ont interpellé et placé en garde à vue au poste de commandement de la gendarmerie nationale pour, disent-elles, des besoins d’enquête afin d’éclairer l’opinion sur les circonstances dans lesquelles l’ex-colonel a succombé le 18 février.

Interrogé sur l’objet de cette visite qui s’est déroulée quelques heures avant la mort du détenu, Me Jean Philippe Esseau a répondu qu’il l’a fait en qualité d’avocat, Me Essou l’ayant défendu lors de la dernière session de la cour criminelle et au niveau de la Cour suprême. « Etant donné que les décisions de la Cour suprême n’ont pas encore été notifiées à Marcel Ntsourou, il était en entretien avec son client dans ce cadre-là parce que la procédure n’était pas encore épuisée. Pour qu’une décision de justice soit mise en application, il faut qu’il y ait une notification, ce qui n’était pas encore fait », a-t-il expliqué.

Parfait Wilfried Douniama
 
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Congo : le parquet confirme le décès du colonel Marcel Ntsourou, ancien numéro 2 des renseignements

Marcel Ntsourou

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Le colonel Marcel Ntsourou, ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité (CNR), est décédé ce vendredi à la mi-journée à l’hôpital militaire de Brazzaville.

« Le service des urgences de l’hôpital central des armées Pierre Mobengo a reçu de l’infirmerie de la Maison d’arrêt de Brazzaville, le nommé Marcel Ntsourou. Après l’avoir examiné en urgence et relevé que le corps ne représentait aucune lésion externe apparente, il a été cliniquement constaté le décès du susnommé suite à un arrêt cardio-respiratoire », a déclaré le Médecin général, directeur central des services de santé des armées, Pascal Ibata.

Marcel Ntsourou qui purgeait une peine d’emprisonnement à la Maison d’arrêt de Brazzaville a trouvé la mort dans les circonstances qui restent encore à élucider, à en croire le procureur de la République, André Gakala Oko.

Selon lui, c’est aux environs de 11 heures que le directeur de la Maison d’arrêt a été alerté par le neveu du défunt, Franck Mbani, un codétenu de Marcel Ntsourou, sur le fait que son oncle venait de faire un malaise.

Ce dernier, a précisé le procureur de la République, avait sollicité et obtenu depuis plus d’une année, la possibilité de cohabiter dans sa cellule avec son neveu condamné au même titre que lui.

« Fort de ce qui précède, j’ai ordonné à la Police judiciaire d’ouvrir une enquête et de procéder immédiatement à l’audition de monsieur Franck Mbani pour élucider les circonstances de la survenue inopinée du malaise de celui-ci », souligne le communiqué du procureur de la République, précisant que son parquet tiendra informé l’opinion nationale de l’évolution de cette enquête.

Selon une source pénitentiaire, Marcel Ntsourou est tombé dans sa cellule vers 11h00 et est entré
dans un profond coma avant de rendre l’âme à 11 heures 20 minutes à l’hôpital militaire ou il n’a pu être réanimé.

Peu avant sa condamnation à perpétuité, Marcel Ntsourou avait été jugé et condamné pour « rébellion, détention illégale d’armes de guerre et de munitions, assassinat, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs » par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Brazzaville

Guy-Gervais Kitina
 
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Congo – Brazzaville : Le colonel Marcel Ntsourou est mort

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Un ex-responsable des renseignements du Congo-Brazzaville, condamné à la perpétuité, est décédé vendredi en prison de suite d’un arrêt cardiaque, a-t-on appris de source hospitalière.

« Il a été cliniquement constaté le décès » du colonel Marcel Ntsourou « suite à un arrêt cardiorespiratoire », indique un communiqué de l’hôpital militaire de Brazzaville.

Un peu plus tôt, une source pénitentiaire avait indiqué à l’AFP que « M. Ntsourou est tombé dans sa cellule vers 11h00 (10h00 GMT). Il est entré dans un profond coma. Dans le véhicule qui le conduisait à l’hôpital militaire pour une réanimation, il a vomi abondamment du sang. Il a finalement rendu l’âme », a ajouté à l’AFP une source qui a requis l’anonymat.

Dans un autre communiqué, le procureur de la République de Brazzaville, André Ngakala Oko, a annoncé avoir « ordonné à la police judiciaire d’ouvrir une enquête et de procéder immédiatement à l’audition de M. Franck Mbani, neveu et codétenu de Marcel Ntsourou, pour élucider les circonstance de la survenance inopinée du malaise » ayant conduit à la mort de cet officier natif de Lékana (centre du Congo).

Décédé à l’âge de 60 ans, le colonel Ntsourou est un ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité (CNS) du Congo. Il a été arrêté le 16 décembre 2013 au terme de violents affrontements entre ses miliciens et l’armée, qui avaient fait 22 morts dans la capitale.

En septembre 2014, l’officier a été condamné à des travaux forcés à perpétuité pour « rébellion, détention illégale d’armes de guerre et de munitions, assassinat, coups et blessures volontaires et association de malfaiteurs » par la chambre criminelle de la Cour d’appel de Brazzaville.

Bien avant, colonel Ntsourou était tombé en disgrâce avec sa mise en cause dans l’explosion du dépôt de munitions de Mpila, quartier résidentiel de Brazzaville, qui avait fait près de 300 morts le 4 mars 2012.

Dans cette affaire il avait été détenu pendant une année et demi, puis jugé et condamné à cinq ans de travaux forcés avec sursis.

Par l’AFP

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Congo: l’avocat de Marcel Ntsourou mis en difficulté

Le colonel Marcel Ntsourou et Me Amédée Bernard Nganga

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Le colonel Marcel Ntsourou et Me Amédée Bernard Nganga
Image d’archive|Le colonel Marcel Ntsourou et Me Amédée Bernard Nganga

Au Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso est visé par une plainte de l’ancien colonel Marcel Ntsourou, ex-numéro deux des services de renseignement tombé en disgrâce et actuellement en prison. C’est son avocat qui avait déposé la plainte et cela risque de poser problème à maître Amédée Bernard Nganga. Les juridictions congolaises ont en effet décidé de ne plus accepter ses plaidoiries.

Dans une déclaration, les magistrats des cours et tribunaux du Congo se disent indignés et choqués par les vexations, les impertinences inadmissibles et les ignominies de maître Amédée Bernard Nganga qu’ils qualifient de « vil agitateur ». La Cour suprême a donc décidé de ne plus recevoir ni postulations ni plaidoiries de maître Amédée Bernard Nganga dans quelque affaire que ce soit dans les cours et tribunaux du Congo.

Cette décision surprend l’intéressé qui pense qu’elle n’est fondée sur aucune base juridique : « Je sais que cette institution ne peut pas avoir de pouvoir sur moi. Ça m’a fait plutôt sourire de constater que des magistrats, au lieu de s’atteler à leur profession, ont pensé qu’il était mieux de faire des incantations sur ma personne. Mais sans aucun texte, il est impossible de considérer que je peux être excommunié parce que je reste avocat. Et tout le monde le sait ».

Rejetant cette décision, maître Amédée Bernard Nganga dit qu’il exercera toujours son ministère : « Je ne brave pas, c’est la loi. C’est eux qui bravent la loi. Moi je ne brave pas la loi, je suis conforme à la loi. Je me présenterai devant les juridictions parce que, à ce que je sache, jusqu’à aujourd’hui la justice congolaise n’a pas encore été privatisée ».

L’avocat a invité les magistrats à un débat contradictoire sur un ou des médias qu’ils pourront choisir eux-mêmes.

(RFI)