RD Congo-Cameroun et Mali-Congo-Brazzaville seront les deux premiers quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2020), le 30 janvier 2021. Les Léopards de RDC ont battu 2-1 un Niger désormais éliminé, tandis que les Diables rouges du Congo-B ont vaincu la Libye 1-0, dans le groupe B du CHAN 2020, ce 25 janvier.
Les Congolais savent décidément se sublimer en Championnat d’Afrique des nations de football. Ceux de RDC étaient pourtant privés de douze joueurs, testés positifs au Covid-19, avant leur dernier match dans le groupe B du « CHAN 2020 » [1], ce 25 janvier 2021 à Yaoundé, face au Niger.
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L’éclair de Kabangu Kadima
En première période, les Léopards ouvrent toutefois le score, un peu contre le cours du jeu. À la 27e minute, sur une longue passe aérienne, Kabangu Kadima reprend instantanément le ballon d’un grand coup de tête. La balle lobe Abdoul Razak Halidou, le portier nigérien, et finit sa course dans la lucarne opposée.
Le Mena peut alors avoir des regrets. À la 4e minute, son capitaine Garba Halidou Idrissa a raté une occasion en or en tirant juste à côté du montant droit adverse, alors qu’il était à bout portant. À la demi-heure de jeu, c’est Ibrahima Djibrila Issa qui rate le cadre.
En seconde période, les protégés de Florent Ibenge semblent hésiter entre l’envie de creuser l’écart ou de protéger leur petit but d’avance. Leurs atermoiements, ils les paient à la 73e minute lorsque Mossi Issa Moussa, entré en jeu à la mi-temps, égalise d’un coup de tête décroisé : 1-1.
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RDC-Cameroun et Mali-Congo-B en quarts
Heureusement pour eux, dans les arrêts de jeu, Abdoul Razak Halidou manque totalement de clairvoyance au moment de dégager un ballon depuis sa surface. Gêné par une intervention de Joël Beya, le cuir file vers Masasi Obenza qui l’expédie au fond des filets : 2-1, 90e+1.
Un résultat qui conforte la qualification de la RDC, première au classement avec 7 points. Une RDC qui défiera le Cameroun le 30 janvier à Douala, tandis que les Nigériens sont éliminés.
Car c’est bel et bien le Congo-Brazzaville qui finit deuxième du groupe B et qui affrontera le Mali à Yaoundé le 30 janvier. À Douala, les Diables rouges ont en effet pris leur revanche sur des Libyens qui les avaient éliminés en quarts de finale du CHAN 2018. Ils ont gagné 1-0 grâce à une réalisation de Gautrand Ngouenimba (50e).
L’ancien président du Mali, le Général Amadou Toumani Touré est décédé à Istanbul en Turquie ce Mardi vers aux environ de 02H du Matin. ATT s’était rendu à Istanbul il y’a quelques jours pour des soins médicaux. L’homme du 26 Mars 1991 était âgé de 72 ans.
C’est en mars 1991, après les manifestations populaires réprimées dans le sang, il participe au coup d’État contre le Général Moussa Traoré, prend la présidence du Comité de transition pour le Salut du peuple et assure les fonctions de chef de l’État pendant la transition démocratique.
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l organise une conférence nationale (qui s’est déroulée du 29 juillet au 12 août 1991), puis des élections législatives et présidentielle en 1992. À l’issue de ces élections, il remet le pouvoir au nouveau président élu Alpha Oumar Konaré. On le surnomme alors le « soldat de la démocratie ».
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Il était le président de la République du Mali du 8 juin 2002 jusqu’au coup d’État du 22 mars 2012 par le Général Amadou Haya Sanogo.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille.
Le chef de la diplomatie malienne quitte Bamako pour Paris ce jeudi soir pour des entretiens avec les autorités françaises, ont annoncé les Affaires étrangères maliennes, après l’incident causé par des propos de l’ambassadeur du Mali à Paris sur les soldats français envoyés dans son pays.
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L’ambassadeur du Mali a été convoqué jeudi à Paris après avoir accusé la veille, devant une commission parlementaire française, des soldats de la Légion étrangère de «débordements» dans les quartiers chauds de Bamako.
L’épouse de Yeah Samaké un homme politique malien a été interpellée par la police de l’air et des Frontières à l’aéroport international Charles de Gaule en France pour détention d’arme à feu avec munitions dans sa valise à main.
Cette affaire met à nue les défaillances sécuritaires de l’aéroport Modibo Keïta Bamako Sénou. La femme a été condamnée à 8 mois de prison avec sursis, elle doit aussi payer une amende de 5.000 euros.
De l’aéroport international Modibo Keïta de Bamako, à Roissy Charles-de-Gaulles, une arme se trouvait dans le bagage cabine. La ressortissante indienne et épouse de Yeah Samaké a été arrêtée le 12 août dernier par les fonctionnaires de la police aux frontières de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle parce qu’elle possédait un pistolet chargé.
Abrahamane Diallo, porte-parole de la famille Samaké, raconte que »la famille Samaké était en instance de déménagement à Ouélésseboubou » (localité située à 80 Km de Bamako au sud) à la veille de la fête de Tabaski.
« Madame Samaké soustrait l’arme de la portée des enfants, elle l’avait mis dans son sac à main, malheureusement la nuit de la fête, elle devrait voyager sur les Etats Unis, elle n’a pas eu l’occasion de l’enlever. Elle a pu passer à l’aéroport de Bamako Sénou, c’est malheureux c’est regrettable. Ce n’est qu’arrivée à l’aéroport Roissy que l’arme a été découverte dans son sac« , explique-t-il.
L’épouse de Yeah Samaké était en transit à l’aéroport parisien, elle venait de Bamako, avec ses deux enfants et son arme dans son sac. Elle aurait donc pu passer sans difficulté les contrôles de sécurité de l’aéroport malien.
Incompréhensions à l’aéroport de Bamako
»Comment on peut quitter Bamako avec une arme, passer par l’aéroport sans qu’un contrôle policier ou sécuritaire ne découvre cette arme », déplore Mamoutou Mallé, agent de sécurité. « Je pense que nos autorités doivent redoubler d’ardeur à ce niveau, sinon c’est une honte pour le Mali ».
La mère de famille a été jugée le 14 août dernier au tribunal de Bobigny. Elle a expliqué qu’elle tenait l’arme éloignée de ses enfants. Mais le juge l’a condamnée à huit mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende.
»Il y a eu quelque part de la faille de la part de nos forces de sécurité, moi-même en tant qu’agent de sécurité ce que je demande aux agents de redoubler d’efforts, d’être très vigilants« , confie Mamadou Dembélé, un vigile de l’aéroport. « C’est la femme d’un haut responsable de ce pays, c’est une honte, le Mali sous cette tension de terrorisme ne doit pas faire ce genre de gaffe. Cet acte doit être puni« .
Dans un Mali en pleine crise, avec l’insécurité et le terrorisme, cette faille de l’aéroport de Bamako Sénou révolte certains maliens comme Oumar Diakité, qui souligne que « on peut prendre l’aéroport de Bamako Sénou sans grande difficulté, on ne sécurise que le président IBK ».
Après son jugement Marissa Samaké et ses enfants ont été libérés, et sont rentrés à Bamako le 17 août. La famille Samaké regrette cet incident malheureux.
« Ce qui est important de souligner, c’est que Marissa Samaké n’avait aucune intention criminelle », insiste Abdrahamane Diallo. « Sa bonne foi ne fait aucun doute, c’est vrai arrivée à l’aéroport les contrôles devraient être plus pointus. Nous regrettons que cela n’a pas été fait, si on avait découvert l’arme à l’aéroport de Bamako cela aurait été souhaitable« .
Suite à cet incident, le général Salif Traoré, ministre de la Sécurité et de la protection civile, dit que des dispositions ont été prises: « nous avons immédiatement co-présidé une réunion avec tous les acteurs à l’aéroport pour faire le point et prendre des dispositions pour que cela ne puisse plus jamais se reproduire ».
Le gouvernement a imposé à compter du 1er novembre, des restrictions de voyage aux ressortissants du Mali, de Guinée-Conakry et du Congo-Brazzaville actuellement exemptés de visa pour entrer en territoire marocain, comme le confirment des sources diplomatiques à Rabat, cités par l’agence EFE .
Ces pays sont parmi les nationalités les plus courantes des migrants qui entrent illégalement en Espagne, bien que des sources déclarent qu’il ne s’agit que d’ « une mesure expérimentale ».
A partir de demain, les voyageurs de ces pays doivent demander une « autorisation de voyage électronique » et le faire avec un minimum de 96 heures avant de se déplacer en utilisant un formulaire téléchargé d’un portail internet : www.acces-maroc.ma.
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La compagnie aérienne Royal Air Maroc, leader du transport aérien en Afrique de l’Ouest, a déjà commencé à mettre en garde ses clients en Afrique subsaharienne de cette nouvelle mesure par une lettre qui les informe de la nouvelle réglementation.
La lettre de RAM précise que les voyageurs de ces pays « doivent obligatoirement soumettre leurs autorisations à l’aéroport au moment du départ (de leurs pays) et à leur arrivée au Maroc ».
L’« Autorisation de voyage électronique » est une formalité que les pays qui reçoivent beaucoup de voyageurs utilisent (comme les États-Unis et le Canada) pour ceux des pays soumis à visa.
Des sources diplomatiques ont expliqué que les voyageurs de ces trois pays en vertu de la nouvelle autorisation doivent indiquer sur le formulaire le but spécifique de leur voyage (affaires, éducation, tourisme, etc.), le tout afin de « permettre une fluidité à l’étape de la frontière».
Le fait est que les Congolais, les Maliens et les Guinéens font partie des nationalités africaines les plus présentes parmi les migrants qui entrent illégalement sur le territoire espagnol et que le Maroc est leur porte d’entrée vers l’Espagne, soit à bord d’embarcations, soit en forçant le passage des clôtures frontalières avec les enclaves de Ceuta et Melilla, précise EFE.
Moins de 24 heures après son exploit, Mamoudou Gassama, une jeune sans-papiers de Montreuil, raconte.
Mamoudou Gassama a raconté : « J’ai couru pour regarder les solutions pour le sauver. J’ai réussi à attraper le balcon, je suis monté comme ça et Dieu merci, je l’ai sauvé. »
La maire de Paris, Anne Hidalgo, tenait absolument à connaître son identité afin de le féliciter en personne. C’est chose faite. Le jeune homme qui a sauvé samedi soir à Paris un enfant de quatre ans suspendu dans le vide au 4e étage d’un immeuble se nomme Mamoudou Gassama, et est un sans papier originaire du Mali, a indiqué dimanche Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris Anne Hidalgo.
« Le jeune homme qui a sauvé un bébé rue Marx-Dormoy en escaladant trois étages est sans papier arrivé du Mali en Septembre. Avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée. Merci Mamoudou Gassama », a tweeté l’adjoint PCF à la maire de Paris, en charge du logement.
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Anne Hidalgo a repris aussitôt son clavier pour déclarer sur Twitter : « Un grand bravo à Mamoudou Gassama pour son acte de bravoure qui a permis de sauver hier soir la vie d’un enfant. J’ai eu plaisir à m’entretenir avec lui aujourd’hui par téléphone, afin de le remercier chaleureusement. »
Après l’avoir visiblement eu au téléphone, elle raconte :
« »Il m’a expliqué être arrivé du Mali il y a quelques mois en rêvant de construire sa vie ici. Je lui ai répondu que son geste héroïque est un exemple pour tous les citoyens et que la Ville de Paris aura évidemment à coeur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France. » »
« Dieu merci, je l’ai sauvé »
Présenté par de nombreux médias comme un héros, Mamoudou Gassama a raconté à BFMTV, qui l’a retrouvé, avoir « vu beaucoup de monde en train de crier, et des voitures qui klaxonnaient ».
« »Je suis sorti, j’ai couru pour regarder les solutions pour le sauver. J’ai réussi à attraper le balcon, je suis monté comme ça et Dieu merci, je l’ai sauvé. » »
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Les faits se sont déroulés dans le XVIIIe arrondissement vers 20h.
La scène, spectaculaire, où l’on voit le jeune homme escalader à mains nues et en 30 secondes environ quatre balcons de la façade de l’immeuble jusqu’au 4e étage, pour récupérer l’enfant qui se trouvait suspendu par une main, dans le vide, à l’extérieur du balcon, a été filmée par des passants ébahis.
A la suite de ces faits, le père de l’enfant a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte du chef de « soustraction à une obligation parentale », qui a été confiée à la brigade de protection des mineurs, a-t-on précisé de source judiciaire.
Tout ce qui faisait la honte d’un individu ou d’une famille est quasiment devenu aujourd’hui un motif de fierté ou objet de gloire. Le mariage n’a de sens que lorsqu’il est vu comme un lien sacré et c’est bien cela même qui lui confère ses lettres de noblesse. Mais de nos jours, à Bamako, cette vision authentiquement spirituelle de l’union matrimoniale semble avoir complètement volé en éclats. D’où la prolifération des pires formes de débauches dont les couples mariés sont l’objet et la source. Et le phénomène ayant vivement attiré notre attention, n’est autre que le comportement inexcusable de certaines filles de la capitale finissant par se transformer en de vraies voleuses d’hommes.
L’infidélité et les relations extraconjugales demeurent monnaie courante dans notre société au point de ne même plus être vues comme des outrages identitaires. Aussi, le nombre de femmes célibataires grimpe incessamment dans une communauté où le mariage tend plutôt à être perçu comme une espèce de confort ou même un tremplin social pour la jeune fille qui, le plus souvent, n’est point consciente des responsabilités morales que lui impose l’union.
Les filles n’ayant pas eu la “chance” de se trouver un époux, semblent, pour la plupart, décidées désormais à jeter leur dévolu sur les hommes mariés, c’est-à-dire les époux ou la “propriétés légitimes” d’autres femmes au foyer. Ces filles, dont les véritables “championnes” se trouvent à Bamako, constituent un réel danger pour l’équilibre du foyer conjugal. Elles sont, en majeure partie, des filles éveillées, très astucieuses, tenaces, extrêmement frivoles et disposent des meilleurs artifices de beauté et formules de séduction pour ensorceler un homme jusqu’à perdre de vue sa propre existence.
Elles ont l’art de se servir des plus puissants moyens émotionnels qui leur permettent d’arracher un homme à sa femme et s’en approprier jusqu’à ce qu’elles obtiennent ce qu’elles désirent : soit, mieux profiter de la fortune de l’homme, l’amener à la prendre comme deuxième épouse, ou, au pire des cas, le contraindre à divorcer d’avec son épouse légitime pour s’y installer plus “confortablement”.
Stupéfiante génération
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Ces jouvencelles de la Cité des Trois caïmans dont il est question, sont d’une extraversion et d’une extravagance sans égal. Elles sont prêtes à tout pour “confisquer” le mari d’une autre femme et s’en approprier de la plus grossière des façons. Ce qui aura évidemment pour conséquence, d’ensemencer les germes de la méfiance et la zizanie au sein du couple quel que soit le nombre d’années de vie en commun au point de déconstruire progressivement tout ce que ce couple a bâti avec, des fois, la plus merveilleuse des complicités.
Si, depuis toujours, la femme malienne s’est distinguée par son attachement à la pudeur, son sens élevé de la mesure et sa grande délicatesse, les filles d’aujourd’hui ne s’identifient massivement qu’à travers leur arrogance à outrance, leur mépris envers toute espèce de dignité féminine, leur dévergondage sans limite, leur mimétisme dépersonnalisant et leur vénalité foncière, en un mot, leur perte totale de toute notion de vie honnête, civilisée et respectable.
Dans des lieux de jouissance, l’on peut assister à toutes sortes de scènes licencieuses produites par ces filles, rien que pour se trouver un homme ou attirer vers soi les plus offrants. Sur les réseaux sociaux, l’on peut aussi voir toutes sortes de publications obscènes de ces filles de mauvaise école n’ayant autre vocation que de sélectionner ou collectionner de potentiels courtisans.
Des témoignages accablants
Dans un salon de coiffure à Lafiabougou, une jeune femme n’a pas hésité à nous dire ceci : “Se trouver un mari aujourd’hui à Bamako, n’est pas chose facile. Et tous ces hommes qui sont censés entreprendre, avec nous, une relation sérieuse aboutissant au mariage, préfèrent juste se servir sexuellement de nous. Une fois leur libido assouvie, ils s’évaporent dans la nature. Alors que, sortir avec un homme marié, est assez prometteur. Car, tu peux, au moins, toujours espérer avoir la deuxième place au foyer surtout si tu t’appliques à faire tout ce que sa femme n’arrive pas à lui faire, notamment, de petits plats chics, de belles causeries, mais surtout, des rapports sexuels de qualité l’envoyant au septième firmament”.
Une autre jeune femme, travaillant comme secrétaire de direction dans une cellule d’un département ministériel, lance très clairement son avertissement en ces termes : “Je ne peux laisser aucun homme marié m’échapper si ce dernier se laisse attirer par mon charme. Car, les hommes mariés, en général, dépensent énormément sur les femmes de dehors rien que pour les avoir dans leur lit. Ils te donneront, sans trop de détours, ce dont la plupart des célibataires ne te donneront même pas le tiers. Avec eux, tu es toujours à l’aise. C’est surtout, ni vu ni connu. Et certains, en raison de leur réputation ou rang social, préfèrent plutôt voyager avec vous loin des indiscrétions pour des week-ends bien enflammés. Ils te permettront ainsi de faire beaucoup de découvertes et t’attireront moins d’ennuis contrairement à tous ces petits dragueurs bien souvent trop jaloux et mesquins, bien que aussi misérables qu’un lézard”.
Une animatrice de radio, travaillant pour une station de proximité, s’est plutôt attaquée aux femmes mariées qu’elle trouve, pour la plupart, “très négligentes”, voire, “incompétentes”. Ceci fut son commentaire : “Comment voudriez-vous que j’aie de la compassion pour une femme mariée qui, par négligence, s’occupe très mal de son époux ? Pourquoi voudriez-vous que, dans mon célibat, je rejette aussi facilement un homme marié étant venu solliciter ma présence affective, sachant qu’il a laissé derrière lui, une femme censée le faire correctement. Ma conclusion est très simple : si tu n’arrives pas à mieux t’occuper de ton homme, moi, je le ferai chaque fois qu’il viendra m’en demander et bénéficier de toute sa largesse en retour. Un homme est fait pour s’en occuper et seules celles qui parviennent à le faire le plus normalement, s’en approprient aussi longtemps que possible, n’en déplaise !”
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Une Ivoiro-Malienne résidant au Mali depuis près de 15 ans et exerçant comme vendeuse de pagne Wax et divers, non loin de l’Artisanat de Bamako, affirme dans la plus grande franchise, son faible pour les hommes mariés. Elle dit ceci: “Je vis avec ce mal depuis l’adolescence. Je tombe très facilement amoureuse des hommes mariés même lorsqu’ils ne me font pas la cour. Dès qu’un homme me dit qu’il est marié, je commence aussitôt à le regarder d’un œil tendre et affectueux. Et jusqu’ici, tous mes petits copains ont été pour la plupart, des hommes mariés. Et bizarrement, c’est avec eux que je m’entends le mieux contrairement aux célibataires avec qui, mes relations se terminent toujours en queue de poisson. En vérité, j’ai toujours adoré bien m’occuper des hommes mariés même si je n’ai moi-même jamais eu la chance d’avoir une bague au doigt. Celui avec qui je sors présentement, m’a maintes fois répétée que j’étais bien plus capable que sa femme, et c’est pourquoi, il vient souvent passer jusqu’à trois nuits chez moi, prétextant être en mission de travail”.
Inquiétude troublante et grave humiliation des femmes au foyer
Au regard de la persistance effarante d’un fléau encore mal maîtrisé, certaines femmes au foyer ne cachent plus leur peur, voire leur déception. C’est le cas de cette ménagère répondant au nom de Bernadette Théra, mère de deux enfants et vivant au quartier Korofina-Nord. Elle ne dissimule plus son inquiétude vis-à-vis de ce phénomène de débauche dont les filles de la capitale sont effectivement “maîtresses”en la matière.
La bonne dame s’insurge en ces termes : “Les filles de Bamako sont devenues incroyablement dangereuses. Elles ne laissent plus aucun homme passer inaperçu, surtout lorsque celui-ci présente une belle apparence. Et le pire, c’est que, le cas des hommes mariés est devenu mystérieusement fréquent ces dernières années. J’ai sincèrement peur de me retrouver un jour victime du banditisme sexuel de ces filles sans pudeur et d’une effronterie sans nom. Car, mon mari est toujours en déplacement et est naturellement d’un commerce facile. Par ailleurs, j’ai moi-même été personnellement témoin, ici à Korofina et ailleurs, de multiples cas de perturbations conjugales dues au comportement frivole et dévergondé de femmes célibataires qui ne savent que roder autour du mari des autres”.
M., une enseignante-généraliste avoisinant la soixantaine, se plaint plutôt de la situation humiliante dans laquelle, son époux, un cadre de l’Etat, l’a plongée après 35 ans de mariage en allant se scotcher à une fille ayant le même âge que sa benjamine. Une adolescente de 18 ans dont il paye la scolarité et qui étudie dans une école prestigieuse de Bamako.
“L’homme est imprévisible. Il peut te tuer de déception tout juste après l’instant où il venait de te faire entendre que tu étais la seule femme qui comptait à ses yeux. Après tant d’années de sacrifice au foyer, mon époux n’a rien trouvé de mieux comme récompense que de m’infliger une telle humiliation sans même penser aux enfants, faisant de moi, la risée des autres”, regrette la dame tout en larmes.
Voici, en définitive, le fruit amer et insapide de l’éducation qu’ont reçue nos sœurs et filles dans un Mali dit pays d’histoire et de valeurs civilisatrices. Cependant, nul ne saurait objectivement accuser cette catégorie marginale et déviationniste de la jeunesse féminine sans pour autant montrer clairement et suffisamment du doigt, l’inexcusable irresponsabilité de la famille et la société.
C’est une surprise : au terme de la prière du Regina Coeli, ce dimanche 21 mai 2017, le Pape a annoncé la création de cinq nouveaux cardinaux. Ils seront élevés à la pourpre cardinalice le 28 juin prochain, à la veille de la fête des saints Pierre et Paul, le 29 juin, durant laquelle les nouveaux cardinaux concélèbreront la messe avec le Pape François et les nouveaux archevêques nommés durant l’année écoulée.
Ces futurs nouveaux cardinaux sont :
Mgr Jean Zerbo, 73 ans, archevêque de Bamako (Mali), très engagé dans le dialogue islamo-chrétien.
Mgr Anders Arborelius, 67 ans, évêque de Stockholm (Suède). Il avait accueilli le Pape dans son pays en 2016, dans le cadre d’une commémoration oecuménique de la Réforme luthérienne.
Mgr Juan José Ornella, 71 ans, archevêque de Barcelone (Espagne). Il s’agit du seul siège traditionnellement cardinalice parmi les cinq nouveaux cardinaux qui seront créés le 28 juin.
Mgr Louis-Marie Ling Mangkhanekhoun, 73 ans, vicaire apostolique de Paksé (Laos). Il devient le premier cardinal originaire de ce petit pays d’Asie du sud-est, dont le régime communiste autoritaire a longtemps bridé la liberté de la petite minorité catholique. Le dimanche 11 décembre 2016, 17 martyrs du Laos, parmi lesquels dix missionnaires français, morts pour la foi entre 1954 et 1970, avaient été béatifiés ensemble à Vientiane, la capitale de ce pays indépendant depuis 1953.
Mgr José Gregorio Rosa Chavez, 74 ans, évêque auxiliaire de San Salvador (Salvador). Il s’agit du premier cardinal de l’histoire de ce petit pays très catholique d’Amérique centrale, marqué par la figure de Mgr Romero, assassiné en 1980 et béatifié en 2015. À noter qu’il est très inhabituel qu’un simple évêque auxiliaire soit élevé à la pourpre cardinalice, mais ce choix du Pape est certainement lié au très long service de cet évêque, en responsabilité dans ce diocèse depuis 1982, et qui a dû accompagner depuis 25 ans une communauté traumatisée par la mort de Mgr Romero, par la répression de l’ex-dictature d’extrême-droite et par l’insécurité liée notamment au trafic de drogue et à la pauvreté.
Le Pdt #IBK a adressé un message au Mgr Jean Zerbo, Archevêque de Bamako à l’occasion de sa désignation par le Pape pour être fait Cardinal pic.twitter.com/zDmeqCfpzj
Il s’agira de la quatrième convocation d’un consistoire extraordinaire voué à la création de nouveaux cardinaux depuis le début du pontificat du Pape François. Il en avait créé 56 lors de trois consistoires en 2014, 2015 et 2016, offrant les premiers cardinaux de l’histoire à de nombreuses nations « périphériques » comme le Lesotho, la Papouasie Nouvelle-Guinée ou encore les Iles Tonga.
Ce « mini-consistoire » de 2017 confirme cette attention portées à des territoires inhabituels, avec la création des premiers cardinaux de l’histoire du Mali, du Laos, du Salvador et de la Suède.
«Leur provenance de diverses parties du monde manifeste la catholicité de l’Église, diffusée sur toute la terre, et l’attribution d’un titre ou d’une diaconie de l’Urbe (de « la Ville », de Rome, ndlr) exprime l’appartenance des cardinaux au diocèse de Rome, qui, selon la célèbre expression de saint Ignace, « préside à la charité » de toutes les Églises», a expliqué le Pape.
«Confions les nouveaux cardinaux à la protection des saints Pierre et Paul, afin qu’avec l’intercession du Prince des Apôtres, ils soient d’authentiques serviteurs de la Communion ecclésiale, et qu’avec celle de l’Apôtre des gentils, ils soient des annonciateurs joyeux de l’Évangile dans le monde entier, et qu’avec leur témoignage et leur conseil, ils me soutiennent plus intensément dans mon service d’évêque de Rome, pasteur universel de l’Église», a exhorté le Pape François.
Selon nos confrères de Francesoir.fr, le Mali pourrait être le premier pays visité par le président nouvellement élu de la France, M. Emmanuel Macron. L’homme de 39 ans qui vient de triompher de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle Française accorderait sa priorité aux soldats déployés par la France au Mali dans le cadre de « l’opération Barkhane ». Celle-ci couvre aussi le Tchad, le Niger, le Burkina Faso et la Mauritanie.
Angela Merkel devra patienter avant de rencontrer M. Emmanuel Macron. C’est seulement après sa visite en Afrique, au Mali, que le successeur de François Hollande pourrait effectuer sa première visite en Allemagne, destination prioritaire des chefs d’États français nouvellement élus.
La relation franco-allemande est si forte que le nouveau locataire de l’Élysée accorde toujours sa première rencontre avec un chef d’État au chancelier allemand ou à la chancelière en exercice.
Emmanuel Macron qui ne devrait pas rencontrer de dirigeant avant Angela Merkel, dont le parti conservateur vient de remporter l’élection régionale du nord de l’Allemagne (entre 33 et 34%), passera sans doute par Bamako pour rallier Berlin. La question est de savoir s’il fera le déplacement au Mali sans rencontrer le président Ibrahim Boubacar Keïta. S’il venait à être reçu par ce dernier, le leader d’En Marche ! mettrait alors fin à la tradition entre la France et l’Allemagne.