Jeux de la Francophonie : la RDC a décroché sa première médaille d’or

[GARD align=« center »]

Le Congolais Makorobondo Salukombo Ka a offert, le 23 juillet, à la RDC sa première médaille d’or aux huitièmes jeux de la Francophonie. L’athlète a remporté le marathon avec un temps de 2h27 mn 54 s. C’est après le faux pas en lutte libre avec 4 combats perdus et la défaite des Léopards, un but à zéro, le 22 juillet, face à l’équipe de football du Canada-Québec.

La Représentante personnelle du chef de l’État à la Francophonie, présente dans la capitale ivoirienne, s’est réjouie de cette médaille d’or. Pour Isabel Machik Tshombe, son attente pour ces jeux de la Francophonie était de « voir la République démocratique du Congo effacer le triste épisode d’il y a 4 ans aux jeux de Nice et qu’aujourd’hui, la cocarde RDC puisse effectivement ramener des médailles comme elle en a ramené au Liban tant en culture qu’en sport ». Quand on se tape d’être le premier pays francophone, a-t-elle dit, je crois qu’on doit aussi montrer qu’on a la tête et les jambes. Et, a poursuivi Isabel Machik Tshombe, c’est très important pour nous.

Une présence plus qu’encourageante

Pour encourager les compétiteurs congolais du volet culturel, la représentante du chef de l’État à la Francophonie s’est personnellement déplacée, le 23 juillet, à la Bibliothèque nationale, site de concours de certaines disciplines culturelles. Isabel Tshombe a rencontré et encouragé Jocelyne Kajangu nominée en littérature et le sculpteur Bigumbi Poto Galo avec qui elle a échangé avant de visiter les œuvres du photographe Magloire Mpaka et du peintre congolais Wess exposées sur place. La représentante personnelle du chef de l’État à la Francophonie a dit croire en la qualité des œuvres des artistes et leur savoir-faire et s’est dite optimiste de voir la RDC décrocher d’autres médailles du côté de la culture.

[GARD align=« center »]

En marge des huitièmes jeux de la Francophonie, il s’est tenu, du 22 au 23 juillet à l’Hôtel Ivoire, la 4e Conférence des ministres francophones de la Culture. La RDC y a également participé. La délégation congolaise était conduite par la ministre de la Culture, Astrid Madiya. Et la représentante personnelle du chef de l’État à la Francophonie était de la délégation. La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaelle Jean, a assisté à l’ouverture de cette réunion ministérielle, organisée seize ans après celle de Cotonou en 2001. Dans son allocution, elle a notamment rappelé que «Francophonie et diversité culturelle étaient indissociables »

La RDC, à travers sa ministre chargée de la Culture, a présidé une de quatre sessions de cette réunion ministérielle dont les questions ont porté sur « la régulation mondiale des enjeux et défis culturels ». Il a été noté que quatre axes de réflexion ont été privilégiés par la conférence. Il s’est agi de la régulation mondiale des enjeux et défis culturels à l’ère du numérique, de la culture et le développement humain durable, de l’économie de la culture et de la coopération et la solidarité internationale. À l’issue de la conférence, une déclaration et un plan d’action ont été adoptés. Pour Isabel Tshombe, la quatrième conférence des ministres francophones de la Culture a été une réunion très importante. Elle a noté que la déclaration qui en est sortis « va permettre à chaque État de pouvoir conjuguer les aspirations de la Francophonie et de les traduire dans des textes législatifs mais aussi d’avoir une solidarité francophone pour défendre ces acquis à travers toutes les instances internationales ».

Lucien Dianzenza
[GARD align=« center »]