Trois administrateurs-maires d’arrondissements de Brazzaville ont été relevés de leurs fonctions par décret n°2020-197 du 9 juillet 2020 promulgué par le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso.
Il s’agit de M. Maurice Maurel Kihounzou, administrateur-maire de Makélékélé (1er arrondissement), remplacé par M. Edgard Bassoukissa ; de M. Benjamin Alphonse Loukakou, administrateur-maire de Moungali (4ème arrondissement), remplacé par M. Bernard Batantou, et de M. Jean-Marie Odemba Nzinga, administrateur-maire de Mfilou (7ème arrondissement), remplacé par Mme Sylvie Ngakabi.
Par contre, les administrateurs-maires des 2ème, 3ème, 5ème, 6ème, 8ème et 9ème arrondissements de la ville capitale ont été reconduits par le Chef de l’Etat, stipule ledit document.
Dans le même décret, le Président Sassou-N’Guesso a également nommé les administrateurs-maires des communes de Pointe-Noire, de Dolisie, de Mossendjo, de Nkayi et de Ouesso.
Congo – Vols à main armée : trois braqueurs font la reconstitution des faits
Un réseau de bandits à main armée, démantelé par la police, a dévoilé ses modes opératoires tout en reconnaissant les forfaits perpétrés dont les assassinats à Brazzaville et à Pointe-Noire.
Dans la matinée du 8 octobre, le directeur général de la police, Jean François Ndenget, et sa suite ont parcouru les différents points, notamment les stations d’essence où les présumés braqueurs ont opéré pendant plus d’une dizaine d’années. A Makélékélé, Moungali, Ouenzé, les malfrats ont emporté des millions.
Les mêmes forfaits ont été commis à Pointe-Noire non seulement dans les stations mais aussi chez les particuliers. « On garait le taxi à quelques mètres. Et, un observateur nous informait des différents mouvements des gestionnaires de caisse. Dès que ces derniers sortaient pour aller en banque faire le versement, on entrait dans notre taxi pour les poursuivre. En cours de route, il était question pour nous de créer une obstruction et déclencher l’altercation pour passer à l’acte à main armée », a reconnu Dimitri Mayala, un des malfaiteurs.
A la station située près du Centre hospitalier et universitaire, ils ont dévalisé quatorze millions. A Ouénzé, douze millions pour la première fois puis neuf pour la seconde. Ils sont également passés par les stations de l’Angola-libre, de Jagger et de Mfilou. Là encore, des millions ravis entre les mains des gestionnaires sur le trajet entre la station et la banque ont été emportés. « Après chaque opération, on changeait la plaque d’immatriculation », a expliqué Romuald Matsona, un des éléments du gang.
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« Des crimes d’une singularité inédite«
Le directeur départemental de la police, le colonel Jean Pierre Okiba, a souligné que les braquages se faisaient dans deux sens. Non seulement ces malfaiteurs mettaient la main sur les gestionnaires de station vers les banques mais aussi sur les particuliers qui faisaient des retraits dans les banques pour ensuite regagner leur domicile. Ce réseau avait des informateurs qui suivaient tous ces mouvements pour les alerter. « Des braquages d’une singularité inédite », a fait remarquer le colonel Jean-Pierre Okiba lors de cette descente visant à reconnaître les lieux du crime et à reconstituer les faits.
En réalité, ces présumés braqueurs ont été arrêtés à Pointe-Noire où ils ont également commis les mêmes forfaits. Dans la capitale économique, un policier a perdu la vie dans un affrontement avec ces derniers. Ayant eu vent de ce que certains coéquipiers ont été arrêtés par la police, un des malfaiteurs s’est réfugié à Tsiaki, près de Mouyondzi, dans le département de la Bouenza. Les services de police rompus à la tâche ont réussi à le dénicher de sorte qu’il réponde de ses actes comme les autres. Les trois seront donc présentés au procureur de la République afin que justice soit faite.
A l’endroit de la population, le directeur départemental de la police a lancé un message de confiance et d’assurance. « La population doit faire confiance en la police qui est à son service nuit et jour. Elle doit notamment l’informer d’un éventuel crime pour la sécurité de tous. La police ne va jamais se fatiguer à mettre les malfrats hors d’état de nuire », a-t-il indiqué. La population amassée près des stations lors de la reconstitution des faits a salué l’action de la police tout en réclamant justice par un échange direct avec le général Jean François Ndenguet. La police qui a joué sa partition cèdera le dossier au procureur qui dira le droit.
Le 27 juin dernier dans la salle polyvalente du collège d’enseignement technique de Kinkala|DR
Le 27 juin dernier dans la salle polyvalente du collège d’enseignement technique de Kinkala se sont retrouvés les fils et filles du département du Pool à la faveur d’une rencontre citoyenne organisée par le président Denis Sassou NGuesso. L’une des doléances posées au chef de l’Etat était de mettre de l’ordre au marché Bourreau de Makélékélé où les produits en provenance du Pool connaissaient une taxation sauvage de la part de la Mairie locale.
Le tristement célèbre le Marché Bourreau De Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, à quelques encablures de la commune, a été nommément cité, au cours de la rencontre citoyenne du Pool. Le cri d’alarme du Conseiller de la communautaire urbaine de Loumo n’est que l’expression de la colère que tous les habitants de ce département mijotaient tout bas. Les uns et les autres croyaient qu’après le départ des RDécens porteurs, les choses allaient changer, au contraire la situation s’est empirée de plus belle.
Le commun des congolais qui a eu déjà l’occasion de séjourner au marché Bourreau a du constater la présence des gros véhicules de marchandises et de transport desservant le département du Pool. Avec le marché Bouemda, à Talangai, c’est ici à Bourreau que les revendeurs viennent s’approvisionner. D’où la mobilité des acheteurs, vendeurs et autres personnes constatée du matin à l’après-midi. Ici on y trouve de tout et c’est ce qui fait la force de ce marché très fréquenté par les congolais.
Les autorités municipales locales ont saisi toutes ces opportunités pour se faire les poches. En effet, en dehors du prix du colis payé au transporteur, le propriétaire n’a pas le droit de le sortir du véhicule. La Mairie de Makélékélé a une équipe spéciale des personnes destinée à décharger les colis moyennant une taxe. Une fois à terre, le relais obligatoire est assuré par les porteurs identifiés pour l’emmener à une certaine destination. Ici, la taille du colis ne compte pas. Petit ou grand, le porteur doit s’en charger et les prix varient entre 500 et 3000 FCFA.
Après toutes ces transactions, c’est le consommateur final qui embatit. Pour un sac de foufou, en provenance du Pool, ramené à Brazzaville, le paysan doit débourser pour le ticket au moins 2500F CFA, ensuite 500 FCFA pour la taxe des déchargeurs dans le véhicule et enfin une somme de 1000 FCFA pour les porteurs. Un calcul rapide donne 4000 FCFA ajouté au ticket de transport du Paysan variant selon les villages, on est au moins à près 7 ou 8000 FCFA.
Et lorsque le paysan décide de vendre sa marchandise, il ne lésine pas sur le prix, au point de traumatiser les mamans ménagères qui crient au scandale et désormais ont pris la décision de faire directement des commandes dans les lieux de fabrication pour minimiser les coûts. Car acheter un sac de foufou de 50 kilos à 30 ou 40000 FCFA, c’est plus qu’inadmissible pour un pays où le réseau routier dessert presque tous les villages.
Tout compte fait, la doléance des ressortissants de Loumou sur la taxation sauvage des produits en provenance du Pool au marché Bourreau n’est qu’une sonnette d’alarme pour que le Maire Maurice Morel Kiwounzou mette de l’ordre au marché Bourreau. L’affaire qui est déjà arrivée aux oreilles du chef de l’Etat directement mérite une solution d’urgence afin que les têtes ne tombent pas. On dit souvent, un homme averti en vaut deux.
Dimanche 21 décembre 2014, vers 17h, un taxi à bord duquel se trouvaient trois clients, déboulait sur l’avenue Gascogne, en provenance de l’ex-Télé-Congo et allait vers Château d’eau, un quartier de Makélékélé, le premier arrondissement de Brazzaville.
Arrivé au niveau de l’arrêt Jardin, le chauffeur a perdu le contrôle du volant et la voiture, ayant traversé la route, est allée percuter violemment un véhicule dans le parking de lavage situé du côté opposé à la voie goudronnée. Dieu merci, il n’y a pas eu de victimes.
Le pire serait arrivé, affirment des témoignages, si le taxi avait poursuivi sa course dans la parcelle habitée, située à côté du parking de lavage de véhicule. Attention, le nid de poule qui s’est creusé à l’arrêt Jardin est devenu un véritable danger pour les usagers! Il y a quelques jours, un chauffard avait tué un piéton, en tentant d’éviter ce nid de poule.
C’est un endroit dangereux, surtout pour les chauffeurs imprudents qui roulent à tombeau ouvert et qui, surpris, perdent finalement le contrôle de leur engin et sortent de la route, pour se retrouver sur le trottoir. Une opération «Bambisa goudron» s’impose, à défaut de mieux, pour soulager les automobilistes.