Emmanuel Macron (Photo by BENOIT TESSIER / POOL / AFP)
Un Congolais de 40 ans a menacé de kidnapper et torturer Emmanuel Macron car ce dernier l’aurait « envoûté ».
C’est un message pour le moins étrange qu’a reçu le président de la République française vendredi soir, comme le rapporte La Montagne. Un Congolais de 40 ans habitant Clermont-Ferrand lui a en effet envoyé un courrier faisant part de son intention de le « kidnapper » et de le « torturer ».
[GARD align=« center »]
Si l’on aurait pu penser qu’il s’agit d’une nouvelle protestation contre la réforme des retraites qui suscite le débat en France, la raison avancée est bien plus surprenante. L’homme de 40 ans affirme en effet qu’Emmanuel Macron l’aurait « envoûté ».
Recherché par les forces de l’ordre, le Congolais était dans un premier temps introuvable. Jusqu’à ce qu’il appelle samedi matin le commissariat en faisant une nouvelle fois part de ses intentions. Ce qui a permis aux policiers d’arrêter le quadragénaire à son domicile. Tenant des propos incohérents, il a été placé dans un hôpital psychiatrique.
Charles Gave dans tous ses états, prêche, avant tout, et en toute circonstance, pour la liberté d’expression ! Comme il ne pratique pas la langue de bois, il nous dit sa vérité, sur le monde d’aujourd’hui, en répondant aux questions qui lui sont posées à Sud Radio !
[GARD align=« center »]
“Moi personnellement si vous voulez, j’ai toujours pensé que Macron était bête et pour une raison très simple, il a raté 3 fois Normale Sup ! Il est passé à grands coups de transpiration à l’ENA, et ensuite on l’a fait monter dans l’inspection des finances… Mais c’est un homme qui n’a aucune intelligence des situations. C’est à dire qu’il est juste imbu de sa personne et persuadé qu’il est quelqu’un de tout à fait spécial… Moi j’ai toujours dit, cet homme est idiot ! Le vrai problème de Macron est qu’il est idiot !”
Les nouveaux maillots officiels des Diables rouges football
La cérémonie marquant le début de la toute première collaboration officielle entre l’équipementier et la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a eu lieu, le 2 novembre, à Brazzaville.
Les deux parties ont débuté leur collaboration en octobre 2018 avant de trouver un accord en février dernier, à Paris, en France, pour une durée de trois ans. Sylvio Martinuzzi, le manager de la marque Macron, a tenu à préciser que la société, basée à Bologne, en Italie, existe depuis 1971 et n’a aucun lien avec le président français. La marque, a-t-il dit, positionnée au troisième rang des équipementiers sur le territoire européen par l’Union des associations européennes de football après Adidas et Nike, veut poursuivre son développement en Afrique. Après avoir habillé le Kenya et la Guinée lors de la dernière phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, Macron a salué le début du partenariat avec la Fécofoot
« Nous sommes partenaires de la Centrafrique, nous sommes en train de finaliser un accord avec le Bénin. Il y a d’autres négociations qui amèneront à des partenariats solides et durables et gagnants pour la suite avec d’autres fédérations comme aujourd’hui avec le Congo que nous sommes vraiment très fiers de rejoindre », a précisé le représentant de la marque.
Devant le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’éducation physique ainsi que des invités, Marcon a officiellement présenté ses produits. Il s’agit des maillots que porteront les Diables rouges de toutes les catégories dans les différentes compétitions. La première différence qui saute aux yeux est la désormais étoile placée au-dessus du logo de la Fécofoot pour valoriser l’unique victoire des Diables rouges à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, Yaoundé 1972. La marque a tenu à valoriser le drapeau tricolore à chaque série présentée, notamment le maillot rouge, vert, jaune et blanc, tout en précisant que ces maillots ont été conçus en rapport avec la vision de la Fécofoot.
[GARD align=« center »]
« Nous sommes arrivés au fur et à mesure à dessiner les équipements qui sont une épreuve unique pour les Diables rouges. Ce sont les maillots qui ne sont pas dans le catalogue général avec lequel on devrait appliquer seulement un logo. Nous avons fait beaucoup de modifications et d’échanges avant d’arriver à une telle finalisation. Un maillot que nous avons finalisé sur plusieurs couleurs. Le maillot n° 1, qui est le rouge, reprend les couleurs nationales. Nous avons également d’autres maillots qui permettent d’être sur le terrain quand l’adversaire est en rouge. Il s’agit du blanc, le vert et le jaune, tout en conservant une logique et une ligne qui reste la même », a justifié Silvio Martinuzzi.
La société a aussi privilégié la matière utilisée pour ses équipements, laquelle, a expliqué le manager, tient aussi compte du climat.« Nous avons voulu un maillot qui soit léger, confortable et respirant. La matière utilisée a également été étudiée en ce sens et adaptée au climat, parce qu’on ne fait pas les maillots identiques lorsqu’on joue en Norvège, par exemple. Nous sommes fiers de travailler sur des produits techniques parce qu’ils doivent répondre aux attentes du sportif qui, pour être performant, doit également avoir sur lui des tenues qui facilitent la performance », a-t-il indiqué.
Le président de la Fécofoot a expliqué que la signature de ce contrat s’inscrit dans la vision du quatrième pilier de ses objectifs stratégiques qui prévoyaient, a-t-il soutenu, le développement de partenariats nationaux et internationaux, pour accompagner les équipes nationales et les clubs par un appui financier, des équipements sportifs et des formations. « Le maillot de football est un vêtement des joueurs. Il est caractéristique d’une équipe par sa couleur et ses motifs, et un joueur par le nom et son numéro. Mon vœu le plus ardent est que le port de ces maillots par nos joueurs soit porteur de plus d’engagement, de détermination et de l’amour de la patrie », a souhaité Jean Guy Blaise Mayolas. « En devenant nouvel équipementier des équipes nationales, la marque Macron et les Diables rouges vont, j’en suis convaincu, écrire une histoire commune, une belle histoire », a espéré le président de la Fécofoot.
Jacques Gambou a salué le début du partenariat entre Macron et la Fécofoot tout en promettant à la société une collaboration très sincère et durable. Le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’éduction physique a souhaité voir les autres fédérations emboîter le pas.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé vendredi, après avoir été reçu par Emmanuel Macron, que « cesse le faux débat » sur le franc CFA, qui est « une monnaie solide, bien gérée et appréciée ».
« J’ai entendu beaucoup de déclarations sur le franc CFA (…) Je ne comprends pas ce faux débat », a déclaré M. Ouattara à la presse à l’issue de l’entretien à l’Elysée.
Régulièrement critiqué dans les pays africains qui l’utilisent, le franc CFA compte des ennemis jusqu’en Europe où la charge la plus spectaculaire a été récemment lancée par le vice-président antisystème du Conseil italien, Luigi di Maio, qui a accusé la France d’utiliser « le franc des colonies » pour « financer la dette publique française ».
« Le franc CFA est notre monnaie, c’est la monnaie de pays qui l’ont librement choisi, depuis l’indépendance dans les années 60″, a déclaré M. Ouattara. « Elle est solide, elle est appréciée, elle est bien gérée« , a-t-il ajouté, en mettant en avant les taux de croissance des huit pays de l’Afrique de l’ouest qui l’utilisent.
« Nous sommes très, très heureux d’avoir cette monnaie qui est stabilisante », a-t-il assuré, en précisant que des réformes la concernant seraient faites « le temps opportun ».
[GARD align=« center »]
14 pays (dont 12 anciennes colonies françaises), huit en Afrique de l’Ouest et six en Afrique centrale, utilisent toujours le franc CFA comme monnaie officielle, soit 155 millions de personnes. Sa valeur est indexée sur l’euro (1 euro = 655,96 francs CFA), ce qui maintient les économies africaines dans la dépendance de la politique monétaire européenne.
Au cours de leur entretien, MM. Macron et Ouattara ont également parlé des retards du métro d’Abidjan, dont le chantier avait été inauguré le 30 novembre 2017 par le président français.
Les deux présidents n’ont en revanche « pas parlé » de la situation de l’ex-président Laurent Gbagbo, récemment acquitté par la Cour pénale internationale de crimes contre l’humanité, selon M. Ouattara. « C’est un frère (…), nous attendons la suite », a-t-il dit à propos de son ennemi politique lors de la crise post-élection présidentielle de 2010-2011.
Le président français, Emmanuel Macron, qui recevait son homologue rwandais, Paul Kagame.
«La RDC est jalouse de sa souveraineté et ne laissera personne, Etat ou groupe d’intérêts, en Afrique ou hors du continent, s’ingérer dans ses affaires intérieures et se substituer au peuple congolais pour décider de son devenir», a déclaré Lambert Mende, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement congolais lundi 28 mai dans un point de presse à Kinshasa. Il réagissait ainsi aux propos tenus le 23 mai par le président français, Emmanuel Macron, qui recevait son homologue rwandais, Paul Kagame.
Les propos de M. Macron, selon le gouvernement congolais, sont ambigus, au point qu’ils ont conduits à la convocation le week-end dernier des ambassadeurs de France, du Rwanda et de l’Angola par le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Leonard She Okitundu. Objectif: obtenir une clarification.
«La France soutient l’initiative prise par le président de l’Union africaine (NDLR: le président rwandais Paul Kagame) en lien étroit avec le président angolais», avait déclaré sans autre précision le président français, cité par l’AFP. Emmanuel Macron reçoit par ailleurs lundi son homologue angolais, Joao Lourenço.
[GARD align=« center »]
En attendant la clarification demandée, Kinshasa rappelle que l’égalité souveraine des États proclamée par la Charte des Nations Unies est un principe intangible; un horizon indépassable des relations internationales et un dénominateur commun dans les relations entre tous les États.
En vertu de ce principe, Lambert Mende soutient qu’aucun État n’a le droit de s’arroger unilatéralement ou via des arrangements ou des alliances particulières, une responsabilité sur le destin d’un autre État :
«Les connivences, les combinaisons et les tentatives de dépossession des Congolais au profit des groupes d’intérêts extérieurs dans le but de promouvoir des besoins stratégiques de groupes d’influence en intelligence avec des prédateurs notoires dont certains ont par ailleurs déchiré, de manière ostentatoire et sans sourciller, le brevet de la démocratie dans leurs propres pays, ne sauraient en aucune manière nous intimider ou avoir raison de notre détermination à poursuivre le combat engagé par notre peuple pour prémunir notre pays contre leurs appétits voraces»
Emmanuel Macron n’est pas venu “dire à l’Afrique ce qu’elle doit faire”. Lors d’un discours à l’université de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le chef de l’État français n’a pas hésité à sermonner ses hôtes et à même se moquer de son homologue Roch Marc Christian Kaboré.
Interrogé par des étudiants, le président de la République les a renvoyés plusieurs fois vers le président burkinabé. “Vous me parlez comme si j’étais encore une puissance coloniale, mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso”, a-t-il lancé tout sourire en réponse à une question sur l’approvisionnement en électricité du pays.
[GARD align=« center »]
[GARD align=« center »]
“C’est le travail du président”, a-t-il ajouté, sous les rires, les sifflets et les applaudissements de la salle, alors que son homologue quittait l’estrade. “Du coup, il s’en va… Reste là ! Du coup, il est parti réparer la climatisation…” Plus tard, Emmanuel Macron, interpellé sur le franc CFA, récidivera en ajoutant : “Si le président Kaboré veut sortir de la zone franc, il peut le faire quand il veut ! (…) Dès qu’il aura fini de réparer la climatisation…”
La polémique sur le franc “CFA” prend de l’ampleur dans beaucoup de pays africains avec la naissance des organisations “anti franc cfa” qui invitent les gouvernants africains à créer la monnaie africaine. Certains chefs d’état africains en l’occurrence le président tchadien Idriss Déby Itno qui invite ses pairs à sortir de la domination du “FRANC CFA”.
Face à tout ce vacarme sur le franc cfa, le nouveau président français, le président Emmanuel Macron invite les chefs d’état des pays concernés par la polémique à prendre leur responsabilité. Dans un langage direct, le président français invite ses homologues africains à s’assumer.
Le Trésor français vient de communiquer au Président Emmanuel Macron un rapport sur la situation du franc CFA en relation avec le compte des opérations d’où il résulte qu’il faut conforter la division géographique de la zone CFA Afrique centrale et Afrique de l’ouest. Le président Macron a successivement reçu les présidents Alassane Ouattara et Macky Sall pour des entretiens à ce sujet. On se rappelle que la Directrice du FMI Madame Christine Lagarde était déjà venue au Cameroun en compagnie du ministre français de l’économie et des finances Michel Sapin pour entretenir les chefs d’états de la CEMAC sur une éventuelle dévaluation du franc CFA XAF. Il est désormais manifeste que cette dévaluation du franc CFA ne concerne pas le franc CFA XOF de l’UEMOA.
Les conclusions des économistes du Trésor français sont précises que l’Afrique de l’ouest a mieux géré ses réserves monétaires dans le compte des opérations françaises que l’Afrique centrale. La première dévaluation du franc CFA était le fait de l’Afrique centrale et c’est pourquoi l’Afrique de l’Ouest ne veut plus le lien monétaire entre elles. Et notamment Monsieur le président Ouattara a bien géré ses devises en bon économiste, en important moins et en consommant plus les produits locaux. Car plus on importe plus on épuise ses réserves dans le compte des opérations. C’est le lieu de rappeler que la Cote d’Ivoire dispose de 40% des devises de toute l’UMOA et d’une balance commerciale excédentaire. Il est clair que l’Afrique de l’ouest cible avec bonheur ses importations alors que l’Afrique centrale importe tout en chine jusqu’à l’ail qui est pourtant produit localement. La conséquence est que les importations sont garanties par le compte des opérations en France, lequel compte est précisément destiné au paiement de nos dettes et de nos importations en devise.
Il s’avère donc qu’en important tout, les pays de l’Afrique centrale ont épuisé rapidement leurs réserves dans le compte des opérations. A contrario, les pays de l’UMOA, pilotés par la Cote d’ivoire et le Sénégal ont encore des réserves dans leurs comptes des opérations.
[GARD align= »center »]
Face à cette situation, le président français Emmanuel MACRON a proposé aux présidents de Cote d’Ivoire et du Sénégal d’aider la zone CEMAC en leur faisant des avances de devises. Ce à quoi ces deux ont opposé une fin de non-recevoir au motif, dit le président Ouattara, que « chacun assume ses propres turpitudes » et qu’on ne demande pas aux uns (qui ont bien géré leurs devises) de venir au secours des autres (qui ont mal géré). Comme chacun sait la fourmi n’est pas prêteuse.
Le trésor français face à cette situation a proposé au président Macron d’envisager la dévaluation du franc CFA XAF (de la CEMAC) au taux de 1 Euro = 1300 francs CFA XAF soit de 50% la valeur actuelle et de réévaluer le franc CFA XOF au taux de 1 Euro = 500 francs CFA XOF (de l’UMOA).
Il est clair que cette situation déplorable est le résultat d’une gestion catastrophique de certains pays de la CEMAC qui impacte sur tous les autres. Les importations massives au préjudice des produits locaux dont la promotion n’a pas été assurée est, à n’en point douter, à l’origine de la dévaluation projetée.
C’est pourquoi le Parti politique Les Patriotes (ancien PADDEC) demande instamment aux chefs d’Etats de la CEMAC de réduire les importations et les cantonner au strict nécessaire vital. Le parti politique Les Patriotes demande à la France, terre des droits de l’homme, de liberté et de justice, de faire une lecture attentive des accords de coopération monétaire qui lient la France aux pays de la CEMAC et notamment en ses articles 7 et 9 qui disposent que la France garantit la convertibilité illimitée du franc CFA. Ainsi la France en exécution de son obligation contractuelle doit injecter les devises dans les économies exsangues de l’Afrique centrale pour éviter la dévaluation projetée qui sera préjudiciable aux peuples africains.
Par ailleurs, la France doit prendre toutes les dispositions pour que le Franc CFA redevienne une devise internationale, comme avant la dévaluation de 1994 intervenue en toute violation des accords de coopérations monétaires sus visés.