Gabon : au moins trois chefs d’Etat africains attendus à Libreville

Sassou et Idriss Déby incinèrent 5 tonnes d’ivoire à Brazzaville

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Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, sera ce soir à Libreville au Gabon, pour tenter de régler la grave crise post-électorale qui secoue le pays depuis le 31 août dernier, date à laquelle la CENAP (Commission électorale nationale permanente), avait declaré le candidat sortant, Ali Bongo Ondimba, vainqueur.

Un résultat contesté par son rival Jean Ping, ainsi que par la coalition de l’opposition qui s’était mise derrnière lui, mais aussi par une forte partie de la population, du Gabon jusque dans sa diaspora. De nombreux morts sont comptés, des blessés aussi, mais également des arrestations, dont on attend encore le chiffre exact.  

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Le lendemain, ce sont les présidents tchadien Idriss Deby, président en exercice de l’Union africaine, du Congo-Brazzaville, Denis Sassou-Nguesso, du Ghana, John Dramani Mahama et du Sénégal, Macky Sall qui tenteront à leur tour des discussions.

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Gabon : forces de l’ordre et manifestants s’affrontent à Libreville après la réélection d’Ali Bongo

Des soldats maintiennent l'ordre devant un bureau de vote où des électeurs attendent de voter pour leur président, à Libreville, Gabon, 30 août 2009.

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Des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants criant « Ali doit partir » ont éclaté cet après-midi à Libreville juste après l’annonce officielle de la réélection du président Ali Bongo Ondimba. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes pour repousser les manifestants qui voulaient s’approcher du siège de la Commission électorale.

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Présidentielle au Gabon : le président sortant Ali Bongo a voté à Libreville

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Le président sortant Ali Bongo Ondimba a voté samedi à Libreville. « J’ai fait une bonne campagne, j’ai parlé et partagé avec mes compatriotes, leur expliquant ce que je devais faire, ce que j’ai déjà commencé à accomplir, le changement que nous avons apporté et les grands changements d’avenir. Donc pour cela je suis confiant », a déclaré le président sortant après avoir voté.

Le candidat président était accompagné de son épouse Sylvia Bongo Ondimba. Il a accompli son devoir dans le bureau N°1 de l’école urbaine du centre située à un jet de pierre du Palais présidentiel. Sa femme a voté dans le bureau N°4 du même centre.

Le centre de vote de l’école urbaine du centre dispose de quatre bureaux de vote avec environ 2.000 électeurs.

L’engouement est perceptible dans ce centre de vote. Il y a deux longues files de dizaines d’électeurs qui accomplissent progressivement leur devoir civique.

Le président sortant a pour principal rival l’ancien président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping qui a bénéficié du ralliement de quatre candidats de l’opposition. Cet ancien baron du régime d’Omar Bongo a de son côté voté bien avant lorsqu’il était 10h00 (heure locale) à l’école publique Martine Oulabou de Libreville.

Il y a dix candidats en lice contre quatorze au départ. L’élection présidentielle de ce 27 août au Gabon est très ouverte. Elle se déroule sous le regard des 1.000 observateurs nationaux et internationaux dont une soixantaine de l’Union européenne.

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Deux chefs d’Etat sur onze participent au sommet de la CEEAC à Libreville

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Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Ali Bongo Ondimba du Gabon sont les deux présents.
Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Ali Bongo Ondimba du Gabon sont les deux présents.

Deux chefs d’Etat sur onze participent mercredi à Libreville au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), consacré à la sortie de crise en Centrafrique.

Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville et Ali Bongo Ondimba du Gabon sont les deux présents. Les autres chefs d’Etat ont délégué dans la capitale gabonaise des plénipotentiaires pour représenter valablement leur pays. Le Burundi a dépêché sur place son Vice-président de la République. La Centrafrique a envoyé son Premier ministre. Ces deux pays sont pourtant à l’ordre du jour de cette rencontre.

La Guinée Equatoriale est représentée par son Président de l’Assemblée nationale. L’Angola, le Cameroun, le Tchad et la RD Congo par leur ministre des Affaires étrangères. Le Rwanda par son ministre de la Sécurité.

Gabonactu.com n’a pas obtenu les titres et fonctions du représentant de Sao Tome & Principe. Ce pays dispose à Libreville d’un ambassadeur.

Le sommet d’une journée, est consacré au processus électoral en Centrafrique, à la crise poste électorale au Burundi et à la lutte contre le terrorisme avec notamment les incursions meurtrières des terroristes de Boko Haram au Tchad et au Cameroun, deux Etats membres de la région.

(Gabonactu)

Suite à une opération de contrôle : Libreville privée de taxis

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Scène d’usagers en attente d’un taxi à Libreville (image d’archive). © Gabonreview
Scène d’usagers en attente d’un taxi à Libreville (image d’archive). © Gabonreview

Du fait de la campagne de vérification des quittances de paiement des taxes municipales, de nombreux taximen n’arrivent plus à circuler dans la capitale. Une situation embarrassante pour les usagers.

Attroupements anormalement élevés aux abords des artères principales ou secondaires, nombre de piétons étonnamment en hausse sur les trottoirs…Tel est constat dressé, depuis trois jours à Libreville, où les taximen se font rares, très rares même. Et pour cause : la mairie de Libreville traque les taxis en situation irrégulière, dans le cadre d’une opération de contrôle des quittances de paiement des taxes municipales annuelles. Plusieurs véhicules à usage de taxi ont donc été arraisonnés, tandis que d’autres taximen ont simplement choisi de garer, en attendant de régulariser leur situation.

Concrètement, chaque propriétaire de taxis doit payer annuellement une taxe municipale, un autocollant, un droit de timbre et une taxe de propriété. Le tout en un seul montant qui varie en fonction du type de véhicule et du nombre de places. A cela s’ajoute une patente payable au service des impôts au prix de 232 000 francs. «L’action de la mairie vise à amener les opérateurs économiques du secteur à régulariser leur situation vis-à-vis de nos services», a expliqué le directeur adjoint des recettes de l’Hôtel de Ville, relayé par l’AGP, non sans déplorer la lenteur des transporteurs à se conformer à la réglementation. «La campagne de sensibilisation est lancée chaque début d’année (…) avec un délai supplémentaire jusqu’au mois de mars. Nous sommes déjà en fin juin, et certains opérateurs économiques ne se sont toujours pas acquittés de cette redevance municipale», a déclaré Paul Vincent Basselot, avant de conclure : «Nous avons donné le temps nécessaire aux uns et aux autres pour se mettre en règle. Mais, certains continuent de violer la loi en circulant sans autocollant, et sans avoir versé leurs redevances à la mairie». D’où le déploiement sur le terrain des agents municipaux, munis d’un ordre de mission et accompagné d’un agent de force de l’ordre pour faire respecter la loi

Une situation aux conséquences non négligeables avec une augmentation des coûts des trajets. Une aubaine pour les taximen en règle, qui font dans la surenchère. Mais également pour certains particuliers, qui se proposent de se convertir en transporteurs moyennant, bien évidemment, des espèces sonnantes et trébuchantes. On observe ainsi des absences ou encore des retards dans certains établissements scolaires, administrations et mêmes entreprises. Beaucoup optent pour la marche à pieds sur des distances relativement courtes. Vivement un retour à la normale.

© Gabonreview