La nouvelle monnaie commune Eco rejetée par six pays dont la Guinée

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La nouvelle monnaie commune Eco rejetée par six pays dont la Guinée ©DR

Quel avenir pour une monnaie unique en Afrique de l’Ouest? Le Nigeria et les autres pays anglophones de la région ont affiché jeudi à Abuja leur désaccord avec leurs voisins francophones, qui viennent tout juste d’annoncer une réforme soutenue par Paris.

Les six pays de la Zone monétaire ouest-africaine (WAMZ) ont “noté avec préoccupation la déclaration visant à renommer unilatéralement le franc CFA en eco d’ici à 2020”, selon un communiqué publié à l’issue de cette rencontre entre les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales.

La WAMZ est composée du Nigeria, du Ghana, du Liberia, de la Sierra Leone, de la Gambie ainsi que d’un pays francophone, la Guinée (Conakry), qui ne fait pas partie de la zone CFA.

Ces pays estiment que “cette action n’est pas conforme aux décisions” de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en vue de “l’adoption de l’eco comme nom de la monnaie unique” de toute la région, dont l’idée est débattue depuis bientôt 30 ans et a été relancée il y a deux ans.

Un sommet réunissant les chefs d’Etat de la WAMZ est prévu “bientôt” pour décider de la conduite à tenir, précise le communiqué final.

Huit pays francophones d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo), qui utilisent le franc CFA, avaient annoncé fin décembre leur décision de remplacer leur monnaie commune par l’eco.

Une manière de rompre symboliquement les liens très controversés avec la France, ancienne puissance coloniale, qui accueille notamment la moitié de leurs réserves de changes en échange de la convertibilité du CFA avec l’euro.

L’annonce surprise avait été faite par le président ivoirien Alassane Ouattara lors d’une visite à Noël de son homologue français Emmanuel Macron, l’un de ses principaux alliés politiques dans la région, au lendemain d’un sommet de la Cédéao qui avait encouragé les efforts visant à mettre en place une monnaie unique ouest-africaine d’ici à juillet.

Les réactions immédiates à ce moment qualifié d’“historique” avaient été mitigées côté anglophone, où l’on se méfie généralement d’une influence française aux relents post-coloniaux dans cette région.

Les pays anglophones ont pu voir, derrière ce changement de nom, une simple réforme du franc CFA, bien loin des ambitions initiales de monnaie unique qui rassemblerait toute l’Afrique de l’Ouest.

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Politique protectionniste

Après l’annonce d’Abidjan, le Ghana s‘était dit “déterminé” à faire tout son possible pour “rejoindre bientôt” les pays francophones, tout en les exhortant à renoncer à la parité fixe de l’eco avec l’euro, qui est maintenue, bien qu’elle soit très critiquée et que selon le projet original, la monnaie unique ouest-africaine ne devait être arrimée à aucune devise étrangère.

C‘était sans compter avec le Nigeria, poids lourd économique de la région – il pèse à lui tout seul près de 70% du PIB de la Cédéao -, qui n’a jamais caché ses réticences au principe même d’une monnaie unique.

Sa ministre des Finances, Zainab Shamsuna Ahmed, a répété à maintes reprises que les pays ouest-africains n‘étaient pas prêts à une quelconque union monétaire, tant qu’ils ne respecteraient pas les critères de convergence: un déficit budgétaire n’excédant pas 3%, une inflation à moins de 10% et une dette inférieure à 70% du PIB. Or à ce stade, seul le Togo répond à ces exigences.

Pour Tokunbo Afikuyomi, du cabinet d’analyse économique Stears Business, basé à Lagos, la décision de rebaptiser le franc CFA en eco pourrait être une manière pour les pays comme la Côte d’Ivoire de “prendre le leadership régional” en sachant que le Nigeria ne suivrait pas.

“A l’heure actuelle, le gouvernement nigérian n’a pas la volonté politique de mettre en place cet eco. Pour ce pays, cela signifierait perdre le contrôle de sa politique monétaire” avec la création d’une banque centrale d’Afrique de l’Ouest, explique le spécialiste.

Or, le géant pétrolier mène depuis plusieurs années une politique économique protectionniste qui va souvent à l’encontre de l’intégration régionale prônée par la Cédéao, comme on l’a vu avec la fermeture de ses frontières terrestres pour endiguer la contrebande de pétrole et de riz depuis cet été, qui asphyxie ses voisins.

D’autre part, souligne Tokunbo Afikuyomi, rejoindre une union monétaire comporte potentiellement plus de risques que de bénéfices pour le Nigeria, pour qui les marchés des pays de la Cédéao représentent un intérêt limité par rapport au sien, avec 200 millions d’habitants.

“Si l’un de ces pays se retrouve en difficulté, c’est le Nigeria qui devra venir à sa rescousse, comme l’Allemagne et la France l’ont fait avec la Grèce” pour éviter une faillite de l’Union européenne, détaille l’analyste. “Et le Nigeria n’en a aucune envie”.

Avec AFP

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Eliminatoires CAN 2019 : le Congo se remet en confiance

Les Diables rouges

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Les Diables rouges
Les Diables rouges

Les Diables rouges ont mis fin à leur pénurie de victoires qui durait depuis le 4 septembre 2016, en battant les Lone stars du Liberia 3-1, le 11 octobre à Brazzaville, en match comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la compétition, grâce à un très bon Merveil Ndockyt (buteur et passeur).

Les Congolais se relancent dans la course à la qualification de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qu’abritera le Cameroun l’année prochaine. Ils peuvent même être en très bonne posture s’ils confirment leur suprématie sur les Libériens, le 14 octobre, lors du match retour à Moronvia.

Les Diables rouges ont dominé les débats pendant les quarante-cinq premières minutes de la rencontre, se procurant les meilleures situations de but. C’est, d’ailleurs, sur un contre bien mené par Vinny Ibara que Thievy Bifouma trouve Merveil Ndockyt pour l’ouverture du score, après quatorze minutes de jeu. La tâche des Congolais serait plus facile si les attaquants avaient été bien inspirés. Junior Makiessé, par exemple, avait la balle du break à la 33e mn. Malheureusement, sa frappe a été repoussée par le gardien libérien, Boison Wynney De Souza. Avant cette énorme occasion, la défense du Liberia, peu sereine, était à deux doigts d’ouvrir un but contre son camp en faveur des Diables rouges, suite à une mauvaise remise. Prince Vinny Ibara n’a pas eu la vitesse qu’il fallait pour redresser le ballon. Le coup franc de Thievy Bifouma, effleurant la barre transversale à la 45e mn, a confirmé les difficultés des Congolais à plier le match avant le second acte.

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Comme il fallait s’y attendre, les poulains de Valdo ont pris un coup sur la tête, à la 46e mn, lorsque Sam Garyanzon Johnson a égalisé sur une frappe. Chansel Massa, masqué par ses défenseurs, n’a pu rien faire sur le coup. Ce but les a obligés à puiser dan leurs réserves pour reprendre l’avantage. Après plusieurs occasions manquées (la frappe en puissance de Prince Oniangué et la tête de Baudry qui passe à quelques centimetres des buts), Prince Vinny Ibara a délivré les siens en reprenant victorieusement de la tête le centre de Merveil Ndockyt à la 61e mn. 

Les Diables rouges ont ensuite souffert mais n’ont cette fois-ci pas rompu, à l’image de la frappe de William Jebor sortie par Chansel Massa, à la 77e mn. Baudry Marvin a été tout près de mettre fin au suspense à la 83e. Bien servi par Dylan Saint Louis, le défenseur congolais a manqué miraculeusement le cadre. Heureusement, Prince Oniangué a définitivement mis un terme aux espoirs des Libériens, marquant le troisième but congolais la 89e mn.

Le capitaine des Diables rouges reprenait de la tête le coup franc de Junior Loussoukou, provoqué par Thievy Bifouma. Les Diables rouges l’ont emporté 3-1 et arrangent en même temps leur différence de buts qui est passée de moins deux à zéro.

Le match s’est déroulé devant le président libérien, George Weah, venu expressément encouragé son onze national. Une rencontre qui a permis à Jean-Guy Blaise Mayolas, nouveau président de la Fédération cngolaise de football, d’inaugurer son mandat par une victoire. A l’issue de la confrontation, le sélectionneur des Diables rouges, le Brésilien Valdo Candido, a déclaré:  » J’avais l’espoir qu’en exerçant un pressing pendant les quinze première minutes, la différence pouvait être faite face à l’équipe du Liberia qui joue très bien le ballon. Je suis fier de mes joueurs parce qu’ils ont fait une bonne prestation ». 

James Golden Eloué et Rominique Makaya

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Congo-Liberia : le président George Weah en séjour à Brazzaville

Le président George Weah a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

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Le président George Weah a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Le président George Weah a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.

Le chef de l’Etat libérien est arrivé le 26 avril dans la capitale congolaise pour une visite de soixante-douze heures.

Le président George Weah a été accueilli à l’aéroport international Maya-Maya par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso. Le cortège s’est ensuite ébranlé vers le Palais du peuple où il a été prévu des entretiens entre les deux personnalités.  Les questions liées à la coopération bilatérale, à l’actualité africaine et internationale seront au menu des échanges des deux chefs d’Etat.

Lors de son investiture en janvier dernier, le chef de l’Etat libérien avait invité son homologue congolais à effectuer le déplacement de Monrovia.

Ancien footballeur, George Weah a succédé à Ellen Johnson Sirleaf qui a présidé le Liberia durant deux mandats, devenant ainsi la première femme cheffe d’Etat en Afrique. Avant d’être porté à la tête de son pays, George Weah était sénateur.

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Congo : Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales au chevet du Liberia

Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales avec Samuel Tweah, ministre de l’économie au Liberia.

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Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales avec Samuel Tweah, ministre de l’économie au Liberia.
Alain Akouala, ancien ministre des zones économiques spéciales avec Samuel Tweah, ministre de l’économie au Liberia.

L’ancien ministre des zones économiques spéciales au Congo Brazzaville, Alain Akouala a t-il définitivement tourné la page de la politique ? Après une énième éviction du gouvernement en 2017, Alain Akouala ne s’était pas prononcé sur la suite qu’il allait donner à sa carrière. Pourtant, il est régulièrement vu aux côtés de certains dirigeants africains. Dernière apparition à Monrovia aux côtés de George Weah. Décryptage.

De Brazzaville à Monrovia 

Après un long moment de silence, Alain Akouala a choisi d’opérer un retour au devant de la scène. Quelques passages médiatiques ici et là au Congo afin de défendre son bilan, puis vient l’international avec un passage remarqué en décembre 2017 à Ferkésedougou, à l’occasion de la fête de fin d’année au côté de Guillame Soro, le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.

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Mais c’est à l’investiture de George Weah,  nouveau président du Liberia que l’ancien ministre avait fait sensation. Inattendu, Akouala en a profité pour se jouer des critiques qui lui promettaient une longue traversée du désert. « Ma présence à Monrovia est tout simplement l’expression de mon soutien à un processus électoral qui a vu le vainqueur de l’élection être reconnu en tant que tel. » Puis d’ajouter « C’est un réel bonheur d’être ici et d’assister à une nouvelle page de l’histoire africaine. Le Liberia va désormais faire partir des pays référents entremet de transition démocratique. » affirme Alain Akouala.

Au chevet du Liberia ?

George Weah a pris la direction d’un pays dont les caisses sont vides. En effet, lors de son discours devant le parlement. Le nouveau président avait parlé de 700 dollars dans les caisses de l’Etat.

La stratégie de Weah est donc de faire appel à un maximum d’investisseurs afin de permettre à l’économie libérienne de répartir. Ce message le Président Libérien l’avait également martelé lors de son séjour en France lors de sa rencontre avec son homologue Emmanuel Macron.

« C’est cet appel qui m’a convaincu. J’ai éprouvé le besoin d’aller faire bénéficier à mes frères du Libéria mon expérience et également les nombreux contacts que j’ai pu tisser dans le monde économique. » explique Alain Akouala.

C’est lors de la journée de réflexion sur le développement du Liberia organisée par les Nations unies, présidée par le Président Weah à la mairie centrale de Monrovia que Alain Akouala a de nouveau pris au service du Liberia ses compétences.

Sans nuls doutes, que les prochains partenaires asiatiques du Liberia sortiront de la besace de l’ancien ministre du Congo.

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Liberia : l’ex-footballeur George Weah remporte largement le second tour de la présidentielle

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L’ancien footballeur libérien devenu homme politique George Weah s’adresse à la foule le 20 novembre 2014 à Monrovia|AFP

L’ex-star du foot et sénateur George Weah a remporté 61,5% des voix lors du second tour de l’élection présidentielle, mardi au Liberia, contre 38,5% au vice-président Joseph Boakai, a annoncé la Commission électorale nationale (NEC) après dépouillement de 98,1% des suffrages.

Attaquant star de Monaco, du PSG et du Milan AC dans les années 1990, George Weah doit succéder le 22 janvier à Ellen Johnson Sirleaf, marquant ainsi la première transition démocratique depuis plus de 70 ans dans ce pays anglophone d’Afrique de l’Ouest.

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Georges Weah est élu au second tour Président du Liberia !

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Georges Weah est élu au second tour Président du Liberia REUTERS/Thierry Gouegnon

George Weah a été élu à la présidence du Libéria ce mardi, vingt-deux ans jour pour jour après avoir remporté son Ballon d’Or.

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Libéria : un seul admis au Baccalauréat

Un seul des candidats au baccalauréat a été admis

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Un seul candidat libérien a été admis au baccalauréat 2016 des pays anglophones d’Afrique de l’Ouest sur un total de 42.000.

Armstrong Gbessagee, 18 ans, fréquentait l’école J.J. Roberts United Methodist, un établissement situé dans la capitale, Monrovia,

« Peu importe où vous êtes, nous ne sommes pas moins intelligents que nos autres camarades de l’Afrique de l’Ouest. J’espère que d’autres voient en cela, une motivation. », a affirmé le nouveau bachelier.

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Ces examens ont eu lieu au Ghana, au Nigeria, en Sierra Leone, au Libéria et en Gambie pour évaluer les niveaux des élèves.

Selon les résultats publiés par le Conseil d’Examen d’Afrique de l’Ouest (WAEC), en 2013, presque tous les 25.000 candidats libériens ont échoué le test d’admission à l’Université du Libéria, l’une des deux universités publiques du pays.

La présidente Ellen Johnson Sirleaf a réagi, considérant le système éducatif libérien de « gâchis ».

©BBC

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Liberia: l’ancien ballon d’Or, George Weah annonce sa candidature à la présidentielle de 2017

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George Weah
George Weah

Après de multiples échecs dans la scène politique au Liberia, le ballon d’Or George Weah veut rebondir. Il annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2017.

«Je vais déclarer ma candidature le 28 avril prochain. Je veux participer au processus», a-t-il déclaré à la chaine télévisée Africanews. George Weah justifie sa volonté de briguer la magistrature suprême : « Je peux créer des opportunités pour mon peuple. J’ai tellement donné à l’Afrique et je pense que pendant ma présidence, je peux apporter davantage ».

Avant cela, l’ancien ballon d’Or compte soumettre sa candidature aux membres de son parti, le Congrès démocratique pour le changement – une formation politique qu’il a fondée il y a près de onze ans – même s’il est sûr de l’emporter.  

George Weah tentera donc une nouvelle aventure présidentielle en 2017. Après celles de 2005, lors de laquelle il avait échoué face à l’actuelle présidente, Ellen Johnson Sirleaf. Il avait aussi subi un revers lors de l‘élection de vice-président, avant d‘être élu sénateur en décembre 2014 pour un mandat de 9 ans, pour la région de Montserrado, rappelle Africanews.

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Liberia: George Weah fait son entrée au Sénat libérien

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L'ancien footballeur libérien devenu homme politique George Weah s'adresse à la foule le 20 novembre 2014 à Monrovia|AFP
L’ancien footballeur libérien devenu homme politique George Weah s’adresse à la foule le 20 novembre 2014 à Monrovia|AFP

La star du football libérien et ex-Ballon d’or de France Football, George Weah est en entré au Sénat après avoir remporté les élections sénatoriales dans le comté de Montserrado dont fait partie Monrovia la capitale du pays.

Selon le décompte final des résultats du vote publiés samedi par la commission électorale nationale (NEC), M. Weah a obtenu 78% de bulletins vote contre 11 % pour son principal adversaire Robert Sirleaf, le fils de la présidente Ellen Johnson Sirleaf.La NEC a déclaré que le taux de participation à ces joutes tenus la semaine dernière était bas du fait de la peur suscitée par l’épidémie d’Ebola qui a fait plus de 3.400 morts au Libéria depuis son apparition en Afrique de l’ouest en mars dernier.

Jewel Howard-Taylor, une ex-épouse de l’ancien président libérien Charles Taylor, et l’ancien chef de guerre Johnson ont également gagné et ils préservent leurs sièges respectifs au sien du sénat.

S’exprimant après la confirmation des résultats, le président de la Commission électorale nationale, Jérôme Korkoya, a qualifié le scrutin de succès et appelé les Libériens à se tourner vers le développement du pays et à le libérer du virus Ebola.

APA