Le siège de Congo Télécom à Brazzaville est en train de subir un lifting.
Dans une lettre adressée à la présidente du Conseil d’administration de cette société, le ministre des Postes, des télécommunication et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a exigé qu’on lui fasse «un point exhaustif sur la nature, les coûts et le mécanisme de financement des travaux de réhabilitation en cours de réalisation».
[GARD align= »center »]
Parce que, «quelques informations y relatives, fournies par les membres de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale par voie de media, feraient état de 6 à 7 milliards de francs CFA prêtés par les banques de la place»
L’activité postale au Congo doit intégrer le e-commerce comme levier de croissance parce qu’il constitue le meilleur partenaire pour les entreprises amenées à vendre leurs produits sur des plates-formes en ligne, a soutenu, le 8 octobre à Brazzaville, le ministre des Postes, télécommunications et communications électroniques, Léon Juste Ibombo, dans une déclaration à l’occasion de la célébration de l’événement.
« La Société des postes et de l’épargne du Congo doit ainsi s’appuyer sur le numérique afin d’asseoir une nouvelle dynamique. Rappelons ici que l’ensemble des postes du monde est confronté à la baisse des services liés au courrier. Il apparaît donc que le commerce électronique représente un des nouveaux moteurs de croissance de notre entreprise publique», a assuré le ministre Léon Juste Ibombo.
La journée mondiale de la poste est célébrée cette année sur le thème « La poste : livrer du bien au monde entier ». Un thème qui rappelle le rôle indéniable de la poste dans la vie des citoyens, en fournissant à tous des services de communication abordables, fiables et dignes de confiance, par son obligation du service universel.
[GARD align=« center »]
Au Congo, le thème de la journée appelle une fois de plus la nécessité d’améliorer les services postaux à travers le numérique car, à en croire Léon Juste Ibombo, « la révolution du digital est en train de changer non seulement notre façon de vivre mais également notre façon de voir et concevoir le monde». Pour ce faire, a-t-il souligné, le gouvernement œuvre, en rapport avec les objectifs du Plan national de développement 2018 – 2022, au redéploiement de la poste à travers le pays ainsi qu’à sa modernisation et la promotion des nouveaux produits par « la réalisation des travaux d’implémentation du courrier hybride, l’information des services de transfert de fonds, la mise en place d’un système d’information ».
Léon Juste Ibombo a, par ailleurs, évoqué le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’activité postale, avec en toile de fond la finalisation de la concession du service postal universel, la prise des textes d’application de la loi postale et la constitution d’un fonds du Service postal universel. Ces démarches en cours devront encourager l’activité postale à jouir, en plus, des faveurs du numérique dont les initiatives locales sont déjà lancées. « J’en appelle aux partenaires aussi bien du domaine de la banque-assurance que des TIC à accompagner la poste congolaise dans cette grande mutation vers la poste de demain », a sollicité le ministre de tutelle.
Le Ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste IBOMBO a reçu en audience le mercredi 18 juillet 2018, Restra POATY CEO de Restraweb MAGAZINE qui est reconnu comme le premier magazine des TIC au Congo Brazzaville.
Le Ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique Léon Juste IBOMBO a reçu en audience le mercredi 18 juillet 2018, Restra POATY CEO de Restraweb MAGAZINE qui est reconnu comme le premier magazine des TIC au Congo Brazzaville. Le gouvernement dans son objectif d’accompagner les jeunes à s’impliquer dans l’économie du digitale au Congo, le ministre de tutelle a tenu d’encourager le jeune Restra POATY suite aux activités que réalisent restraweb, tel était le but de la rencontre entre ces deux acteurs du secteur .
Pour LEON JUSTE IBOMBO, il était très important d’encourager ce genre d’initiative et de pouvoir apporter quelques conseils concernant l’évolution de restraweb qui s’est positionné aujourd’hui comme le premier magazine des TIC aux Congo, dit-il « Restraweb est déjà sur la bonne voie et il faut simplement continuer avec cette allure, ne pas baisser les bras et essayez de marteler sur l’identité numérique afin que nous comprenons tous l’importance de cette identité … »
Pour ce temps d’échange avec le ministre, Restra poaty a évoqué les difficultés que rencontre sa structure restraweb dans la quête de l’information du secteur et par la suite, ce dernier à tenu de féliciter le travail que fournit le ministre de tutelle concernant l’inclusion numérique au Congo et la mise en disposition du .cg comme l’identité numérique. De plus il a rassuré le ministre en disant « qu’il y a vraiment de l’engouement au niveau des jeunes congolais pour apporter les solutions aux différentes problèmes sociaux mais restraweb travaille pour les mettre en avant afin de leur permettre d’être visible auprès des potentiels investisseurs notamment le gouvernement qui doit être sensible ». Apres cet échange, Restra Poaty a remercié le ministre et s’est dit satisfait de ce que désormais restraweb peut compter sur le soutien du ministère.
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a présenté aux investisseurs les divers atouts de son pays. C’était à l’occasion de la matinale d’investisseurs, sur la digitalisation de l’Afrique, organisée, ce 26 juin 2018, par Jones Day à Paris en France.
Ce rendez-vous du donner et du savoir qui a servi de tribune au ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique est une réflexion autour de la thématique portant sur « La digitalisation de l’Afrique, quel impact sur la finance africaine ? »
Présentant le Congo à cette assemblée composée d’investisseurs venus des divers horizons de la planète, Léon Juste Ibombo a présenté les atouts économiques dont dispose ce pays au cœur de l’Afrique centrale. « En effet, le gouvernement du Congo a entrepris, sous la férule de son Chef, Monsieur Clément Mouamba, de développer un modèle économique libéral axé sur l’ouverture aux capitaux extérieurs à travers des réformes structurelles conduisant à la conclusion des partenariats public-privé (PPP). » a-t-il soutenu, à cette tribune.
Tout en soulignant la volonté d’ouverture du gouvernement congolais à faire du pays une destination sûre en investissement, Léon Juste Ibombo a précisé que, le Congo aujourd’hui ; malgré la crise économique dont les effets ne manquent pas de se faire ressentir au niveau planétaire, est un pays stable situé au cœur du second bassin forestier et écologique du monde, avec des institutions démocratiques et un leadership affirmé et reconnu, tant au niveau continental que mondial.
Le Congo, a-t-il poursuivi, demeure un environnement sécuritaire rassurant ; un environnement des affaires sécurisé avec un code des investissements des plus attractifs, une fiscalité adaptée et compétitive, surtout avec l’érection des zones économiques spéciales (ZES) . Il est, par ailleurs, un état membre de l’organisation des pays exportateurs et producteurs de pétrole (OPEP) , avec des infrastructures de communication large bande en perpétuel développement.
Poursuivant son exposé , le ministre Léon Juste Ibombo a fait un bond sur le saut technologique que le Congo est en train de réaliser pour passer directement au niveau le plus avancé des technologies de l’information et de la communication. Au nom du gouvernement congolais, le patron des télécommunications congolais a fait une présentation de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique devant un aréopage d’opérateurs économiques.
Il a, d’abord, cité les deux appels d’offres internationaux, que le département ministériel dont il a la charge venait de lancer pour construire, dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB-Congo), l’interconnexion en fibre optique du Congo au Cameroun d’une part, et du Congo à la Centrafrique d’autre part, ainsi qu’un lot concernant les équipements actifs de ces deux réseaux avec un co-financement de la Banque Africaine de Développement.
En effet, pour Léon Juste Ibombo, les moyens de ce saut technologique sont bien là : qualité de l’accès à internet, ventes de smartphones, adoption des réseaux sociaux, investissements massifs et prévisions de croissance agressive pour le continent. « Dans le domaine particulier des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, dont j’ai la charge, le gouvernement du Congo a mis en place une stratégie nationale de développement de l’économie numérique, assortie d’un plan d’actions 2018-2022, répondant aux recommandations internationales en la matière. » déclarait le ministre congolais .
Le potentiel du Congo en NTIC
Le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique n’a pas manqué de présenter à l’assistance les chantiers sur lesquels travaille le Congo, dans le cadre de sa stratégie de développement. Il en a cité trois piliers essentiels, à savoir : le E-Citoyen : Services et contenus numériques pour le grand public ; le E-Gouvernement : Services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques enfin le E-Business : Services et contenus numériques pour les entreprises.
Ils serviront de référentiel qui devraient permettre de positionner le digital comme un secteur majeur dans la diversification de l’économie nationale.
[GARD align=« center »]
Cette stratégie du gouvernement congolais a pour objectif de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises et se propose de faire de l’arrimage du pays au développement de l’économie numérique un des piliers de diversification de son économie.
Cette communication était tout indiquée, car elle a permis au ministre Ibombo de dérouler le chapelet des projets retenus par son département dans le cadre du partenariat public-privé pour la période 2018-2022.
Au nombre de ces projets, on peut citer, entres autres, le développement et la dynamisation du point d’échange internet congolais CGIX devenu RIXP ; le Projet de construction de Data Center national et d’une technopole dont les appels d’offres internationaux seront lancés sous peu ; le Projet d’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique (mobile money, visa prépayé…).
A cela s’ajoute le Projet de généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne ; la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales, le taux de pénétration mobile étant de plus 104% ; la création de filières de formation dans les secteurs porteurs du numérique ; la promotion de la formation aux logiciels libres au niveau de l’enseignement supérieur ; la vulgarisation de l’usage du cartable électronique et de l’ordinateur dans les écoles…
Selon le ministre Ibombo, la vision du chef de l’Etat congolais, contenue dans son programme de gouvernement se matérialise déjà à travers trois projets de grande envergure dans le secteur des télécommunications, à savoir : le projet West Africa Câble System (WACS) qui relie le Congo à l’international par le câble sous-marin ; le déploiement de 504 km de fibre optique terrestre entre Pointe-Noire (capitale économique) et Lékoko (frontière avec la République Gabonaise), grâce au projet Central African Backbone (CAB) cofinancé par la Banque mondiale ; enfin, le projet de couverture nationale en télécommunications (PCN) avec plus de 4000 km de fibre optique déployée pour mailler l’ensemble du territoire en réseau très haut débit.
Au sujet de l’ arrimage du Congo à l’économie numérique avec l’actualité de la digitalisation de l’Afrique, Léon Juste Ibombo a déclaré que le débat sur la digitalisation de l’Afrique et son impact sur la finance Africaine, donne l’occasion de former une communauté des affaires et de créer une plateforme d’échanges avec des investisseurs dans le secteur de l’économie numérique.
Léon Juste Ibombo a saisi cette opportunité pour présenter d’autres potentialités économiques pouvant susciter la curiosité des investisseurs.
Outre sa population en majorité jeune et amoureuse des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Congo regorge des ressources naturelles, a martelé le ministre congolais tout en précisant que la volonté politique affirmée du gouvernement congolais était de renforcer la transformation industrielle des produits agricoles, avec le programme Banane, Manioc et Cacao.
Le Congo devrait être un pôle d’attraction en matière d’investissements directs et de diversification de l’économie, a signifié le ministre Ibombo, avant d’inviter l’auditoire à développer ensemble des partenariats durables et mutuellement bénéfiques.
Pour lui, Il est donc indispensable de donner la priorité à une coopération économique audacieuse, capable de mobiliser les énergies pour développer des partenariats, conquérir de nouvelles positions et intensifier les échanges extérieurs.
Actuellement, le Congo s’emploie à travailler sur l’interopérabilité entre les plateformes de gestion de monnaie électronique, sur la généralisation de l’utilisation de la monnaie électronique et paiement en ligne et la mise en place des services financiers mobiles pour la promotion de l’inclusion financière dans les zones rurales. Face à ces opportunités, la crème intellectuelle à laquelle s’est adressé le ministre Ibombo a été invitée à s’intéresser à la destination Congo et à faire écho du potentiel dont elle dispose. Puisque, selon lui, le Congo devrait être utilisé comme plateforme de rebondissement et porte d’entrée au marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et de l’Afrique en générale.
Ce samedi 21 octobre 2017, par l’aéroport international Maya Maya, après avoir reçu les félicitations et les encouragements de Léon Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique
Ils sont 10 jeunes congolais étudiants et ingénieurs en formation en TIC à prendre le chemin de la Chine, ce samedi 21 octobre 2017, par l’aéroport international Maya Maya, après avoir reçu les félicitations et les encouragements de Léon Juste IBOMBO, ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
Deux semaines durant, ces jeunes adolescents bénéficieront d’un stage Seeds For The Future (la semence du futur), un programme de développement des jeunes talents, financé par Huawei.
Grace Patience IBOBI, Régis MAFOUENI, Reblin MPIKA, Mpoutou BABINGUI, Danielle OUANOUNGA, Vanessa OKO, Estime SANDZA, Blessy SOW, Delicia OPOUNGUI, Rholde BOSSEBA, sont ces dix jeunes congolais sélectionnés sur la base de leurs compétences en TIC et aptitudes à parler la langue anglaise, sur la soixantaine ayant souscrit à l’appel à candidature lancé dans les médias et auprès des établissements dispensant les enseignements des filières TIC, télécommunications et informatiques.
Avant leur embarquement à bord de l’avion chacun d’eux a reçu les salutations et les mots d’encouragements du ministre Léon Juste IBOMBO. « Saisissez donc, chers jeunes, l’occasion qui vous est offerte pour parfaire vos compétences dans ce que nous qualifions « métiers de l’avenir ». Le gouvernement croit en vous et en vos capacités d’adaptation et de renouvellement. Soyez donc innovants. » Tels sont les mots qui pouvaient sortir de la bouche du Ministre IBOMBO en pareilles circonstances.
La veille de leur mise en route pour la Chine, une cérémonie, en leur honneur a été organisée, au cours de laquelle les différentes parties intervenant dans la mise en musique de ce programme de formation professionnelle au Congo ont donné de la voix. La société Huawei et l’ambassadeur de Chine au Congo ont présenté le contenu de ce programme. Et le gouvernement congolais a, à son tour, dévoilé les critères qui ont milité en faveur de la sélection de ces étudiants. « …nous avons près de soixante candidature, chacune évaluée au peigne fin, notamment sur les aptitudes que la propension à travailler en équipe et le gout de l’innovation », a soutenu le ministre Léon Juste IBOMBO, avant d’ajouter : « c’est donc à l’issue d’entretiens individuels devant un jury constitué d’experts mixtes que nous sommes parvenus à extraire les dix candidats présentant les meilleurs profils. »
Le secteur des TIC, actuellement, est l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois au Congo, ainsi que d’être l’un des piliers du développement économique du pays, Huawei veut contribuer au développement des capacités informatiques. Dans ce sens, le programme Seeds For The Future entend soutenir le développement des talents informatiques des étudiants Congolais. C’est ainsi que le représentant de Huawei et le diplomate chinois en poste à Brazzaville, ont-ils soutenu qu’à travers cet investissement dans la formation des cadres de demain, la Chine, par le biais de Huawei, « s’engage à apporter sa contribution dans le développement du secteur des TIC en République du Congo en formant des jeunes talents de ce secteur pour construire un pays mieux connectée. »
Ce programme a été déjà implémenté dans 98 pays de la planète. à ce jour, Huawei a collaboré avec 280 universités et le programme a profité à 20 000 étudiants. Pendant deux semaines, les 10 étudiants mauriciens ont été immergés dans un programme comprenant des cours de mandarin dans une université à Pékin, ainsi que des interactions dans les quartiers généraux de Huawei, à Shenzhen. Cette immersion en Chine est une expérience qui embellira, sans aucun doute, le CV de ses jeunes, comme en témoignent certains.
Blessy SOW, au nom de ses collègues, avant d’embarquer, tout en mesurant la responsabilité qu’est la leur, pris l’engagement de faire honneur à la patrie, en ramenant au pays, au terme de cette formation de deux semaines « un certificat aptitude et de renforcement des capacités professionnelles indispensables à la Nation. » Ce stage de formation va « nous ouvrir plusieurs portes dans notre carrière. » Pouvait-il déduire.
Le programme Seeds For The Future (graines ou semences du futur) s’inscrit dans le cadre du programme CSR de Huawei. Les défis économiques actuels, ainsi que la rapidité avec laquelle la technologie de l’information évolue, exigent de bonnes connaissances de base en informatique. Aussi, ce programme, à travers ces connaissances informatiques favorise-t-il une hausse de la productivité, de l’emploi, ainsi que du développement des produits et services.
Il sied de signaler que le programme Seeds For Future a été lancé pour la première fois en Thaïlande en 2008. A ce jour, plus de dix milles jeunes de près de trente-six pays ont pleinement partagé des moments d’apprentissage et d’échange.
Deux notes administratives font couler la morve et la salive à Brazzaville. La première est celle du ministre Léon Juste Ibombo des Postes et Télécommunications et la deuxième, celle de son Premier ministre Clément Mouamba. Au centre, la révocation et la réhabilitation du directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE). Des notes contradictoires qui laissent les petits observateurs narquois sur la coordination de l’action gouvernementale. Mais, en réalité…
Tout a commencé le 10 mai 2017. Le ministre Juste Ibombo signe nuitamment vers 22 heures une note pour dire aurevoir au DG de l’ARPCE, l’indéboulonnable Yves Castanoud. Pourquoi? He bien, parce que le monsieur est arrivé en fin de mandat de six ans depuis depuis. C’est dit par les textes qui créent et organisent sa fonction. Donc le ministre lui trouve un successeur provisoire, c’est-à-dire un intérimaire, en atendant que le président de la République nomme quelqu’un d’autre sur proposition de Léon Juste Ibombo!
Le Congo venait juste de lever du lit lorsque, Paff! Le Premier ministre se fond lui aussi une note, rappelant tous les ministres à l’ordre, notamment ceux qui signent les notes pour nommer telle ou telle personnalité aux hauts emplois civils et militaires, les DG, les directeurs centraux, et tout ce qu’on sait. La note du Premier ministre ne rate pas de chuter sur une formule bien calibrée pour atteindre la cible : toute nomination ne respectant pas ces procédure est de nul effet. A ce moment-là, on ignore quel était le degré du seisme aux Postes et Télécom, ni même l’onde de choc que cela aurait dû provoquer. Ce qui est sûr, les verres ne se sont pas brisés à l’ARPCE en apprenant l’existence de la deuxième et dernière note. Kibuisa Mpipa, match esil, dixit Werrasoni!
On sait à présent des choses. Le ministre Ibombo est rentré dans la nuit d’Oyo où séjourne depuis quelques jours le couple présidentiel, lorsqu’il a regroupé son cabinet pour prendre la fameuse note qui mettait fin aux fonctions de Yves Castanoud. On sait aussi que le ministre des Postes et télécommunications, en position de force à ce moment-là, a pris la peine d’appeler son Premier ministre pour lui annoncer la décision de signer la note descendant et nommant un intérimaire au DG de l’ARPCE.
Il procédera à la cérémonie de passation de service entre le Directeur Général sortant et le Directeur Général entrant de l’Arpce, le 15 mai 2017, c’est-à-dire demain (lundi).
C’est ce que l’on retient de la note 0069/MPT-CAB/17, signée le 11 mai dernier par le ministre des postes et télécommunications, soit un jour après sa note de service du 10 mai. L’application de la lettre de recadrage du premier ministre Clément Mouambaa été, probablement, renvoyée aux calendes grecques. Prochain épisode de ce qui s’ apparente à un feuilleton brésilien, où chaque camp de prévaut d’arguments spécieux?
Le Premier Ministre Clément Mouamba dit avoir constaté que des ministres procèdent à des nominations aux fonctions et emplois civils contrairement à ce que prescrivent les textes en vigueur.
[GARD align= »center »]
Clément Mouamba rappelle aux ministres que toute nomination, même à titre intérimaire relève des seules compétences du Chef de l’Etat et du Chef du gouvernement. Il a donc déclaré toute nomination faite en violation des dispositions nulle et de nul effet.
Cette sortie du Premier Ministre congolais fait suite à la publication par le ministre Léon Ibombo, le mercredi dernier, d’une note de service portant nomination d’un nouveau directeur général par intérim de l’ARPCE, en la personne de Henri Yandza Mouelé.
Dans sa note, le ministre avait expliqué que le mandat de Yves Castanou, jusque-là directeur général, est arrivé à terme conformément à l’article 14 alinéa 3 de la loi n°11-2009 du 25 novembre 2009 portant création de l’Arpce.
[GARD align= »center »]
Selon les statuts de l’Arpce, le directeur général, nommé en conseil des ministres, exécute un mandat de 6 ans non renouvelable. Rappelons que l’Arpce a été créée par le Gouvernement congolais pour opérer le contrôle, le suivi et la régulation des secteurs des Postes et des communications électroniques.
C’est une faute administrative grave qui pousserait à la démission si au Congo Brazzaville la cupidité n’avait pas précédé l’honneur. L’auteur de cette gaffe n’est autre que Léon Juste Ibombo ministre des Postes et télécommunications.
Il a pris le 10 mai 2017 une note de service relevant Yves Castanou, Directeur Général de l’Agence de Régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) dont le mandat avait pris fin depuis 2014, en le remplaçant par l’un de ses proches Henri YANDZA MOUELE.
#Congo : Le Directeur général de L’Agence congolaise de régulation des postes et communications électroniques (ARPCE) limogé pic.twitter.com/Wr6mGoYEob
Cette nomination a été jugée illégale par le premier ministre Clément Mouamba , “en violation des textes en vigueur” peut-on lire dans une circulaire dont Icibrazza a eu possession, publiée ce 11 mai à l’intention des membres du gouvernement. Clément Mouamba rappelle à ses ministres que la nomination aux postes de directeurs généraux des entreprises publiques “sont de la compétence exclusive du président de la république chef de l’Etat et du premier ministre chef du gouvernement”.
Ce rappel à l’ordre vise avant tout Léon Juste Ibombo, met à l’évidence une pratique courante des membres du gouvernement qui relèvent des fonctionnaires et nomment leurs dévoués à des postes clés en attendant des prébendes. Léon Juste Ibombo qui s’était prononcé pour la limitation des services internet, voulait par la nomination de Henri Yandza avoir la main sur l’ARPCE qui le bras armé de l’Etat dans le contrôle des flux et des communications.
Léon Juste IBOMBO, ministre congolais des postes et télécommunications, a fait injonction aux patrons des structures postales privées de faire parvenir à son cabinet les documents délivrés par son département ministériel, portant sur les conditions administratives et techniques d’installation et d’exploitation des réseaux et services postaux en République du Congo. C’était au cours d’une communication de la tutelle à leur endroit ce jeudi 4 mai 2017. Évoquant la loi numéro 10-2009 du 25 novembre 2009 portant réglementation du secteur des postes a consacré la libéralisation de ce domaine d’activité, le ministre Léon Juste IBOMBO a reprécisé aux concernés l’interaction existant entre les quatre acteurs intervenant dans l’activité postale au Congo. Il y a, d’abord, le ministère qui est chargé de concevoir et d’exécuter la politique du gouvernement dans le domaine des postes et de veiller à la régulation de l’activité des organismes et sociétés privées exerçant dans ce domaine ; ensuite la Direction de la Réglementation des Postes et Télécommunications œuvrant au niveau de la règlementation ; l’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques, œuvrant au niveau de la régulation ; enfin, les opérateurs œuvrant dans le domaine postal. Par ailleurs, un autre texte, le décret numéro 2015-245 du 4 février 2015 fixe, pour sa part, et de façon explicite, les conditions administratives et techniques d’installation et d’exploitation des réseaux et services postaux. Tout en rappelant à l’auditoire l’idée selon laquelle les activités doivent s’exercer sous le contrôle du Ministère des Postes et télécommunications à travers son organe technique l’Agence de Régulation des Postes et Communications Électroniques, Léon Juste IBOMBO a invité les opérateurs privés à s’impliquer dans le respect des lois et règlements du Congo qui encadrent le domaine postal. Selon lui, la législation a donc créé les conditions favorables à la dynamique du marché des postes. L’innovation, notamment par l’introduction des TIC dans les services postaux, les efforts consentis dans l’offre de produits et services à la clientèle, démontrent à quel point la marge de progression est importante et le secteur fructueux.
[GARD align= »center »] Aussi a-t-il illustré ses propos en s’appuyant sur l’accroissement du trafic et des revenus des opérateurs en fin d’année 2016. Conformément aux orientations du président de la République sur ce secteur et aux enjeux du millénaire, ayant pour corollaire la modernisation des postes, Léon Juste IBOMBO met le cap sur la redynamisation de ce secteur. Puisque, fait-il observer « certaines sociétés opérant dans le secteur ne se conforment pas aux lois et règlements en vigueur, ni ne respectent le cahier des charges à l’égard duquel ils se sont engagés en intégrant le domaine. » En effet, les réseaux et services postaux, au Congo, comprennent trois catégories : primo les réseaux et services postaux à vocation nationale et internationale ; secundo, les réseaux et services postaux à vocation nationale et tertio, les réseaux et services postaux à vocation internationale. Toutefois, l’installation et l’exploitation des réseaux et services postaux, de l’une ou l’autre catégorie, font l’objet de la délivrance, selon le cas, d’une concession, par décret en Conseil des ministres et d’une autorisation, par acte de l’agence de régulation. Et l’article 13, du décret de février 2015, souligne que tout opérateur de réseaux et services postaux est assujetti au paiement des droits, taxes, redevances et contributions prévus par les textes en vigueur. C’est dans cette perspective que le ministre congolais des postes et télécommunications a pris la décision suivante : « je vous enjoints à faire parvenir à mon Cabinet, sous trentaine, la situation réelle et exhaustive de chacune de vos entités conformément au décret sus cité. » Cette invite en direction des opérateurs privés exerçant dans le domaine des postes, s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement congolais d’améliorer les performances de ce secteur. En se conformant à la législation en vigueur dans ce secteur, ils auront contribué, à leur manière au rayonnement au bon fonctionnement du secteur des postes en République du Congo.