Congo – Second tour des législatives : les observateurs de l’UA déplorent les violences

La mission d'observation de l'Union africaine (UA) au Congo

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Les observateurs de l’Union africaine (UA), conduits par Diango Sissoko, ont noté que des violences ont été constatées dans de nombreux bureaux de vote, notamment à Iloupa 2, Abila 1 et dans quelques bureaux de vote de la deuxième circonscription électorale de Ouenzé à Brazzaville.

Ces superviseurs du vote ont indiqué par ailleurs que ces violences ont entrainé l’intervention des forces de l’ordre et l’interruption momentanée du vote. Elles ont impliqué, ont-ils indiqué, dans les deux premiers cas, les délégués des candidats et concernaient, dans le dernier cas, le vote des forces de défense.

En outre, les observateurs ont remarqué que de nombreux bureaux de vote ont clôturé avant l’heure légale. Par ailleurs, la mission de l’UA a salué le fait qu’en dépit des enjeux du second tour, le jeu électoral s’est déroulé globalement dans un climat apaisé.

Ainsi, ont-ils poursuivi, au regard des constats faits sur le terrain, la mission de l’UA a formulé des recommandations au gouvernement, à l’administration électorale, aux partis politiques et à la société civile.

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Au gouvernement, la mission a recommandé de prendre les mesures nécessaires pour l’organisation, dans les meilleurs délais, des élections dans les circonscriptions où elles n’ont pu avoir lieu en vue de garantir une représentation nationale inclusive ; de renforcer la formation des forces de l’ordre quant à leur rôle en période électorale et de poursuivre son appui aux organes de gestion des élections dans la réalisation de leur mission y compris la consolidation des listes électorales.
A l’administration électorale, les observateurs de l’UA ont proposé de poursuivre le renforcement des capacités du personnel électoral sur toutes les étapes du vote ; de prendre les dispositions nécessaires pour le déploiement à temps du matériel électoral dans les démembrements et centres de vote ; de prendre les mesures pour faciliter l’identification du personnel électoral dans les bureaux de vote ; de veiller à l’usage systématique des scellés dans les bureaux de vote ; d’intensifier les actions d’éducation civique et électorale surtout en milieu rural ; d’améliorer les conditions de vote des forces de défense et de sécurité et communiquer suffisamment autour de ses modalités, ainsi que de renforcer la participation des femmes à tous les niveaux du processus électoral notamment en qualité de membres des bureaux de vote.

Aux partis politiques, la mission de l’UA a recommandé de recourir aux voies légales pour le règlement des différends électoraux ; d’intégrer et assurer la formation de leurs délégués, ainsi que de renforcer la participation des femmes dans le processus électoral.

A la société civile, les observateurs de l’UA ont recommandé de prendre une part active au processus électoral par des actions de vigilance citoyenne, de sensibilisation et d’éducation à la paix.

Roger Ngombé
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Congo : l’UA exhorte le gouvernement à organiser les élections législatives dans le Pool

'ex-Premier ministre malien Diango Cissoko

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La mission d’observation de l’Union africaine (UA) pour le second tour des élections législatives au Congo, a exhorté mardi soir à Brazzaville le gouvernement congolais à organiser les élections dans le Pool.

« Au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour l’organisation, dans les meilleurs délais, des élections dans les circonscriptions où elles n’ont pu avoir lieu, en vue de garantir une représentation nationale inclusive », a déclaré au cours d’une conférence de presse, le chef de la mission d’observation de l’UA pour le second tour des législatives au Congo, l’ancien Premier ministre malien Diango Cissoko.

Les élections législatives n’ont pas eu lieu dans quelques circonscriptions du département du Pool, voisin de la capitale, du fait de l’insécurité consécutive aux affrontements depuis avril 2016 entre l’armée et l’ex chef rebelle congolais, le Pasteur Ntoumi et ses miliciens Ninjas.

Aux partis politiques, la mission d’observation de l’UA leur a demandé de « recourir aux voies légales pour le règlement des différents électoraux et de renforcer la participation des femmes dans le processus électoral ».

Les Congolais se sont rendus aux urnes le 30 juillet dernier, dans le cadre du deuxième tour des élections législatives dont les résultats n’ont pas encore été publiés.

Au premier tour, le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) est arrivé en tête avec 72 sièges. Il est en passe d’obtenir la majorité absolue de 76 sièges dans la future Assemblée nationale qui disposera de 151 sièges.

Avec Xinhua

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Congo – Législatives 2017 : la mission d’observation de l’UA exhorte les acteurs politiques au dialogue

'ex-Premier ministre malien Diango Cissoko

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La mission d’observation électorale de l’Union africaine (UA), mobilisée lors des élections législatives et locales de dimanche dernier en République du Congo, a exhorté mardi soir à Brazzaville les acteurs politiques au dialogue, a-t-on constaté sur place.

Dans une déclaration lue lors d’une conférence de presse par son chef de délégation, l’ex-Premier ministre malien Diango Cissoko, la mission dit déplorer qu' »une frange de l’opposition se soit tenue en marge du processus électoral », exhortant « tous les acteurs du jeu politique national à toujours privilégier la voie du dialogue dans la résolution des différents et autres contradictions politiques, en vue de préserver la paix ».

Elle a demandé au gouvernement congolais de « prendre des mesures politiques fortes de décrispation favorables à la reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition ».

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A l’administration électorale, la mission de l’UA a requis d’améliorer sa communication sur le processus électoral, de mettre l’accent sur la formation du personnel électoral, de doter celui-ci des signes distinctifs, de renforcer la présence des femmes dans la gestion du processus, d’améliorer les conditions de distribution des cartes d’électeurs et de mettre à la disposition de tous les bureaux de vote des scellés pour les urnes.

Les Congolais se sont rendus aux urnes dimanche dernier pour élire leurs députés et conseillers locaux. Les résultats du vote ne sont pas encore publiés.

« Le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme sur toute l’étendue du territoire. Toutefois, le vote a été émaillé de violences dans les communes d’Ewo et de Kéllé, dans le département de la Cuvette-Ouest (nord) », a souligné la mission de l’UA, précisant que le vote avait été reporté dans huit des 14 circonscriptions du Pool (sud).

Avec Xinhua

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Congo : Les législatives et locales prévues le 16 juillet 2017

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Le premier tour des élections législatives et locales au Congo est prévu le 16 juillet prochain, indique un décret présidentiel publié ce vendredi.

Ce décret vient après ceux publiés récemment par le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphyrin Mboulou portant révision des listes électorales du 10 mai au 20 juin 2017 ,et la nomination des membres des bureaux des commissions administratives chargés de superviser cette révision des listes .

Le constat est que les populations boudent cette révision des listes qui a débutée le 10 mai.

Entre temps les états-majors partis politiques au pouvoir ou de l’opposition ont déjà entamé un campagne déguisée avec l’affichage des banderoles de certains candidats sur les artères de Brazzaville et même par des message dans la presse.

Par ailleurs ces partis politiques appellent presque à l’unanimité la tenue de ces élections sur tout le territoire congolais, notamment dans le pool, département situé au sud de Brazzaville où il règne depuis le 4 avril 2016 une insécurité entretenue par Frédéric Bintsamou(alias Ntumi) et ses miliciens les Ninjas Nsiloulou.

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Bénin : l’alliance soutenant le pouvoir remporte 33 des 83 sièges parlementaires

Le président béninois Boni Yayi

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Le président béninois Boni Yayi
Le président béninois Boni Yayi|Wilson Dias/ABr

Les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), alliance des partis et mouvements soutenant le pouvoir, a remporté 33 des 83 sièges parlemenaires à l’issue des élections législatives du 26 avril, selon les résultats définitifs proclamés dimanche soir par le président de la Cour Constitutionnelle, Théodore Holo.

L’alliance FCBE est suivie de l’Union Fait la Nation (UN, 13 sièges), du Parti pour le Renouveau démocratique (PRD, 10 sièges), de l’Alliance Renaissance du Bénin-Parti pour le Réveil (RB-PR, 7 sièges), de l’Alliances Nationales démocratiques (AND, 5 sièges), de l’Alliance des Forces démocratiques Unies (FDU, 4 sièges), de l’Alliance Soleil ( 4 sièges), de l’Alliance Eclaireur ( 2 sièges), de l’Union pour le Bénin (UB, 2 sièges), et de l’Alliance pour le Bénin Triomphant (ABT, 2 sièges) et du Réseau Atao (1 siège).

Si l’alliance FCBE demeure la première force politique du Bénin, elle est restée très loin non seulement d’une majorité écrasante, mais aussi de l’objectif fixé par les leaders de ce groupement de partis et mouvements politiques à la vieille du scrutin législatif.

Elle ambitionnait de recueillir une majorité écrasante de 50 sièges afin de procéder aux réformes constitutionnelles envisagées par le chef de l’Etat Boni Yayi.

Le Bénin se scinde en deux parties. La partie septentrionale du pays, région natale du chef de l’Etat et fief traditionnel de la majorité des partis et mouvements politiques, opte pour la révision de la loi fondamentale du pays, alors que la partie méridionale, plus peuplé et fief des formations politiques qui sont contre toute révision de la Constitution et prolongation du mandat présidentiel.

Pour obtenir une majorité écrasante, le pouvoir du président Boni Yayi doit nécessairement négocier avec les autres forces en présence au parlement, notamment une opposition pas unifiée, mais très diversifiée.

(Xinhua)