A Kintélé, le personnel de prise en charge des patients COVID-19 menace de débrayer

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Les agents de santé réquisitionnés pour la prise en charge des malades du site de Kintélé menacent d’aller en grève, à partir de ce mercredi 11 novembre. 

Ils protestent contre le non-paiement de leurs primes depuis 6 mois, alors qu’ils se battent nuit et jour pour la prise en charges des patients et l’endiguement de la maladie. Ils se disent être placés entre précarité et absence de motivation, car confrontés à toutes sortes de difficultés.

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Pour se faire entendre, ils ont organisé vendredi 6 novembre dernier, un sit-in bruyant devant le ministère de Jacqueline Lydia Mikolo (Santé). «Où va l’argent du COVID-19 ? », s’interroge le citoyen lambda.

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Pluie diluvienne à Brazzaville: une vingtaine de morts électrocutés

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Les corbillards transportant les dépouilles mortelles des victimes

Dans la matinée du 1er avril à la commune de Kintélé, dans la périphérie nord de Brazzaville, le silence du confinement a été brisé par des pleurs. Sous la pluie qui s’est abattue sur la capitale la veille, une foudre a désagrégé des câbles à haute tension de la société Energie électrique du Congo (E2C). Les sources de la sécurité civile font état de sept morts et trois personnes inconscientes qui ont été transférées à l’Hôpital de référence de Talangaï dans le sixième arrondissement de la capitale.

Selon les témoignages, certains sont morts dans leurs domiciles, d’autres dans la rue en pataugeant dans les marres d’eau. Ces derniers sont sortis de chez eux pour apporter assistance aux voisins. Ils ont laissé leurs vies dans les flaques d’eau dans lesquels sont tombés certains câbles.

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Avant l’intervention des agents de la sécurité civile et les techniciens de la société E2C pour prendre la situation en main, les corps sans vie de quelques victimes étaient étalés à même le sol, les populations riveraines se sont amassées sur les lieux pour se rassurer si parmi les morts leurs parents ou proches y figurent. Les services des pompes funèbres ont transporté les dépouilles mortelles à la morgue.

Rominique Makaya 

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Congo – Santé : Le gouvernement alloue 200 millions de Fcfa pour soutenir les congolais présents à Wuhan

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La ville de Wuhan

Le gouvernement congolais a acheminé une somme de 200 millions de Fcfa à destination de la Chine, en vue soutenir les citoyens congolais présents à Wuhan, épicentre du virus Coronavirus, pour leur permettre de s’approvisionner en produits de première nécessité.

Cette information a été donnée par le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Clément Mouamba, le 6 février à Brazzaville, lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale. A cette occasion, il a fait savoir que le gouvernement s’attèle à prendre toutes les dispositions relatives à cette épidémie.

«Notre pays est en contact avec les autorités chinoises. Notre ambassade suit l’évolution de la situation afin de s’occuper de nos compatriotes qui sont en Chine, où on dénombrerait environ 105 étudiants», a-t-il dit.

Répondant à la question sur un éventuel rapatriement des congolais présents en Chine, M. Mouamba a indiqué que compte tenu des risques, aucun rapatriement n’est prévu pour les citoyens congolais résidant sur le territoire chinois. «Nous nous partageons les informations avec les autorités chinoises. Dans le cas de Wuhan, nos compatriotes sont confinés chez eux et respectent les consignes comme tout le monde. Si un cas congolais avéré, nous travaillerons avec nos amis chinois», a-t-il précisé.

S’agissant du plan de contingence pour la gestion en urgence des éventuels cas déclarés sur le territoire national, le Premier ministre a rassuré qu’au niveau du ministère de la santé, un plan d’urgence permanent impliquant le service d’épidémiologie a été réactivé. A ce sujet, il a aussi souligné que plusieurs dispositions ont été prises, parmi lesquelles celles relatives à la mise en quarantaine de tout voyageur en provenance des pays à risque.

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En outre, il a regretté la réaction de la population de Kintélé qui a demandé la délocalisation du centre de quarantaine, précisant que celui-ci servira à suivre l’évolution des personnes prise en charge. Si jamais un cas est avéré, il sera immédiatement transféré dans les structures prévus au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu-B) et à l’hôpital Pierre Mobengo, a-t-il ajouté.

Intervenant à cette occasion, la ministre de la santé et de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a assuré que le Congo n’a enregistré aucun cas suspect ni affecté par le Coronavirus. Elle a rappelé que le Congo a déjà fait face à des épidémies, à l’instar du Chikungugna. «Nous avons aussi barré la route à l’épidémie à virus Ebola. Ensemble, nous avons enrayé l’épidémie de la fièvre jaune», a-t-elle dit.

Mme Mikolo a également indiqué que le Congo a pris quelques mesures pour se préparer à la riposte contre l’épidémie du coronavirus, à savoir doter les principaux points d’entrée, notamment l’Aéroport Maya Maya, le Beach de Brazzaville, l’aéroport Agostino Néto, le poste frontalier de Tchamba Nzassi et le Port autonome de Pointe-Noire, en matériel de prise de température, en équipement de protection individuelle, en produits de désinfection et en fiches de surveillance épidémiologique.

Outre ces mesures, Mme Mikolo a fait savoir qu’un numéro vert a été activé pour recueillir toute information en lien avec l’épidémie. Il s’agit du numéro 3434.

De même, un personnel supplémentaire a été affecté au niveau des points d’entrée, tandis que l’on procède déjà à l’élaboration de spots télévisés, des affiches et dépliants pour la sensibilisation des professionnels et des communautés.

Par ailleurs, Mme Mikolo a relevé que le Congo dispose d’une expertise en matière de lutte contre les épidémies. A ce propos, le gouvernement est déterminé, avec l’appui des partenaires, à mettre en place toute l’énergie nécessaire pour éviter l’importation de toute part du virus Coronavirus dans le territoire congolais.

De son côté, le président de l’Assemblée nationale, M. Isidore Mvouba, a précisé que le centre de Kintélé ne sera pas une structure de soins, et qu’il n’y a aucun danger pour les populations de Kintélé.

La situation de l’épidémie de Coronavirus en Chine a déjà enregistré 24.363 cas confirmés, dont 3.893 nouveaux cas, avec 491 décès. Hors de la Chine, 191 cas ont été confirmés dans 24 pays, dont un décès, a-t-on appris. Cette maladie a pour symptômes la fièvre, la toux, l’essoufflement et d’autres symptômes semblables au rhume, a conclu la ministre de santé. 

(ACI)

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Congo : Un spectaculaire accident au péage de Kintélé fait 17 blessés

Le camion accidenté en train d'être déchargé, le 13 avril/Photo Adiac

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Le camion accidenté en train d'être déchargé, le 13 avril/Photo Adiac
Le camion accidenté en train d’être déchargé, le 13 avril/Photo Adiac

Dix-sept (17) blessés dont quelques-uns sont dans un état très critique, c’est le bilan de l’accident de la circulation qui est survenu ce vendredi matin au niveau du poste de péage de Kintélé.

Un véhicule de marque Renault, immatriculé 895 J 12, chargé de denrées alimentaires, serait en défaillance technique.

Selon des témoins, les freins du véhicule ont lâché peu avant le village Lifoula. Arrivé à Kintélé aux environs de 6 h, le chauffeur, ne parvenant plus à maîtriser son volant, a dérapé et rasé au passage tous les abris érigés au niveau du péage avant de faire deux fois tonneau à l’arrêt de bus situé devant un petit marché de fortune se trouvant à 50 m du poste de péage.

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Les victimes sont en majorité les passagers qui étaient à bord mais aussi quelques paisibles citoyens qui attendaient leurs bus. Elles ont été toutes admises en urgence à l’hôpital de référence de Talangaï.

Aucun décès n’a été enregistré.

Les mesures de sécurité et de précaution sur la route sont encore et toujours en vigueur.

Avec Germaine MAPANGA

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Insécurité grandissante à Brazzaville : Un commerçant sénégalais assassiné à Kintélé

Vue du centre-ville de Brazzaville. Wikimedi

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Vue du centre-ville de Brazzaville. Wikimedi
Vue du centre-ville de Brazzaville. Wikimedi

Baldé Mouhamadou, la quarantaine révolue, commerçant, de nationalité sénégalaise, a été froidement assassiné par des individus non identifiés, dans la nuit du 24 au 25 mars 2018, dans sa boutique, au marché́ de Kintélé.

Les bourreaux, après avoir fait main basse sur la recette du jour, ont disparu dans la nature, abandonnant la victime bien ligotée sur les lieux du crime.

L’ambassadeur du Sénégal au Congo, Batoura Kane Niang, a « exprimé ses profonds regrets et son indignation» avant de réclamer justice.

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Une enquête est en cours.

Annoncée à grands renforts médiatiques, l’opération « Uppercut » visant à sécuriser la ville de Brazzaville et sa banlieue de toutes incivilités et actes de banditisme pendant les fêtes, n’aurait pas eu un réel impact, aux dires des populations qui continuent de subir les assauts des bandits et autres malfrats.

De jours comme de nuits, les populations vivent désormais dans une psychose sans précèdent.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville

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Congo : Les gris-gris seraient à l’origine des défaites des Diables Rouges au complexe sportif de Kintélé

Rituel des notables au complexe sportif de Kintélé

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Rituel des notables au complexe sportif de Kintélé
Rituel des notables au complexe sportif de Kintélé Crédit photo Adiac

L’imaginaire collectif congolais avait jusque-là rendu les notables responsables des contre-performances de l’équipe nationale de football au complexe sportif de Kintélé.  Pour vaincre ce mauvais signe indien, un rituel a été organisé, le 14 octobre, sur les lieux.

La cérémonie a réuni pratiquement toutes les composantes de la notabilité téké dont la Cour de Makoko, conduite par le Ngâ-Mpo, cinquième vassal dans la chefferie téké. On y a noté également la participation du ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, ainsi que trois de ses prédécesseurs, notamment le général Eta-Onka (facilitateur), Henri Okemba et Grégoire Lefouoba . Les anciens Diables rouges, médaillés d’or aux premiers Jeux africains 1965 et champions d’Afrique 1972, ont également été associés à cette cérémonie. Face au ministre des Sports et de l’éducation physique, le dialogue a été sans équivoque. « Au fond, c’est le problème de terre », a souligné Claude Moukoulabeka, un des notables facilitateurs.  Il a, par ailleurs, évoqué la réparation et la justice sociale pour résoudre le problème d’expropriation à Kintélé sur le site où est sorti de terre le complexe sportif « La Concorde ». Les Diables rouges n’y ont remporté qu’ un seul match depuis son inauguration en 2015. Les langues se sont déliées pour dire que ces contre-performances sont nées des frustrations de terriens. « Si c’est le cas, les choses ne doivent plus se passer de la sorte. Si ce n’est pas le cas, vous posez un acte symbolique pour vous dédouaner de sorte que vous ne soyez plus pointés du doigt », a indiqué Hugues Ngouélondélé, s’adressant aux notables, avant le rituel qui s’est déroulé au centre même de l’aire de jeu du stade de l’Unité.

« Ouvrons nos cœurs », pouvait-on entendre des notables qui se sont dédouanés des intentions qu’on leur prêtait. Ils ont renvoyé la balle dans le camp du onze national. Toutefois, certains techniciens du football s’accordent à dire que le rituel en lui-même ne peut rien si le niveau de l’équipe  nationale est bas. Il n’y aura donc pas de victoire par miracle si les joueurs ne travaillent pas d’arrache-pied. D’ailleurs, le tout prochain match des Diables rouges se disputera dans ce même stade, en novembre, prochain face à l’Ouganda dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018 pour laquelle le Congo est déjà éliminé. Ce sera un premier test. Les interprétations tous azimuts s’en suivront assurément selon l’issue de ce match.

Hugues Ngouélondélé a, pour sa part, rassuré les notables que l’Etat mettra tout en oeuvre pour trouver une solution à leurs revendications. « Nous allons, très prochainement, mettre en place une commission qui réfléchira sur les mécanismes devant permettre à l’Etat de vous payer », a déclaré Hugues Ngouélondélé. Selon lui, il n’est pas question de brader l’honneur de tout un pays, de toute une nation pour des problèmes qui, au fond, ont des solutions. Le ministre des Sports a, d’ailleurs, déjà amorcé un travail concerté avec les huissiers de justice à propos de ce dossier. Le dénouement sera sans nul doute heureux pour les uns et les autres.

Rominique Makaya

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Congo : le chef de l’Etat inaugure le Centre international des conférences de Kintélé

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Le président Denis Sassou N’Guesso a procédé le 20 juin à l’inauguration du Centre international des conférences de Kintélé, dans la banlieue Nord de Brazzaville. Fruit de la coopération entre le Congo et la Turquie, cet ouvrage à l’architecture pittoresque a été financé à 134.471.103.005 francs CFA.

Les travaux ont été exécutés en une année (2015-2016) par la société turque Summa, sur le site jouxtant celui du complexe sportif de la Concorde ayant abrité les 11èmes Jeux africains de Brazzaville en 2015.

Dans son adresse, le vice-Premier ministre turc, Numan Kurtulmus qui a effectué le déplacement du Congo, a indiqué que son pays attachait du prix à la coopération avec l’Afrique.

« Nous développons la coopération avec nos amis africains à travers nos ambassades récemment inaugurées sur le continent. Nous attachons l’importance à coopérer dans tous les domaines, notamment l’éducation, la santé et la culture », a-t-il dit.

Et de poursuivre : « J’invite les hommes d’affaires turcs à investir en Afrique et particulièrement au Congo. De tels investissements contribuent au développement de nos relations politiques et économiques avec le Congo ».

L’édifice est doté de plusieurs commodités : une salle de conférences de 1500 places, une salle dédiée aux chefs d’Etat avec 375 sièges dont 75 pour les présidents et 300 pour les conseillers et autres officiels, un hôtel de 200 chambres dont six suites présidentielles, une salle de banquet de 1000 places, un musée et une salle d’exposition d’œuvres d’art.

Le ministre en charge de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, a déclaré que ce centre des conférences « créera l’emploi, dopera la micro-économie de Kintélé afin de contribuer à l’amélioration des agrégats macroéconomiques du pays. Ce bijou pourra rehausser la beauté de cette commune ».

Le centre international des conférences de Kintélé a été construit grâce à un financement d’Exim Bank de Turquie. Ce projet, qui a mobilisé 1750 ressortissants congolais et turcs, figure dans le sillage des accords économiques entre les deux parties. Il sera couplé de la construction de la Cité gouvernementale à Brazzaville par la Turquie.

Christian Brice Elion

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Congo : Le Ministre Collinet Makosso dément l’existence de déficit criard en « Table bancs » au lycée de Kintélé

Collinet Makosso

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Le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Anatole Collinet Makosso, a déclaré à Kintélé, dans le département du Pool, qu’il n’y a pas d’impuissance de la part du gouvernement et de déficit criard des table-bancs dans les établissements scolaires publics en général et celui de Kintélé en particulier.

Il a fait cette déclaration lors de sa visite au complexe scolaire de Kinkélé qui, selon un reportage passé dans l’une des chaines de télévision de la place, faisait état d’un déficit criard des table-bancs et que les élèves devraient louer les chaises en plastique pour suivre les cours en classe, signifiant ainsi une impuissance du gouvernement.

Selon le ministre, chaque année son département fait le point du matériel, du patrimoine tant mobilier qu’immobilier du ministère de l’enseignement. A en croire le ministre, l’année dernière, lorsque les cours étaient arrêtés, les effectifs établis, le patrimoine évalué et identifié, le problème des table-bancs ne se posait pas à la fermeture de cet établissement. Il s’est dit surpris de constater que pour ce lycée par exemple que l’on soit parti de 180 table-bancs qu’il y avaient à la fermeture des classes l’année dernière à 45 tables-bancs aujourd’hui.

Selon les témoignages reçus sur place, ce sont les riverains, les populations, les parents d’élèves et les jeunes qui sont au tour de l’établissement qui se permettent de venir voler et casser les table-bancs. «C’est un comportement incivique. On peut constater que les grandes personnes fassent irruption dans l’établissement, profitant de la période des vacances ou des week-ends pour détruire les table-bancs», a déploré le ministre.

Pour lui, cela peut être aussi le fait de l’augmentation des effectifs des élèves venant d’ailleurs, sachant que cet établissement était construit pour recevoir seulement les élèves venus des zones affectées par l’événement douloureux du 4 mars 2012, car ces derniers ont été installés dans ce site en attendant la reconstruction de leurs maisons par l’Etat.

«La construction et le nombre de salles de classe obéissaient à la population identifiée en 2012. Quatre ans après, le quartier s’est agrandi. C’est peut être ces nouveaux habitants qui ont pris l’habitude de casser les table-bancs parce que avant, ce phénomène n’existait pas avec les déplacés du 4 mars. On peut donc dire que la structure ne répond plus à cause du surpeuplement», a-t-il soutenu.

Pour faire face à ce problème de surpopulation, le gouvernement avait construit un deuxième établissement à quelques encablures du premier, une structure que l’Etat a voulu ouvrir l’année dernière parce que jugée susceptible d’accueillir les élèves qui venaient des localités du Pool, ne serait-ce que ceux du lycée.  «C’est à ce titre qu’on a voulu l’ouvrir, parce qu’à la rentrée 2016-2017, le problème des effectifs ne se posait pas. C’est bien après avec les inscriptions scolaires que l’on constate que les effectifs de l’école de Kintélé sont partis de 450 à 800 élèves et cela s’est fait en l’espace d’un trimestre», a-t-il indiqué.

Pour trouver les pistes de sortie, le ministre estime qu’il faut d’abord faire le contrôle  des effectifs, savoir qui méritait d’être inscrit dans cet établissement,  s’il n’y a pas eu d’inscription frauduleuse parce qu’à la rentrée, le problème de pléthore ne se posait pas dans cet établissement, a-t-il insisté.

Par ailleurs, il a notifié que l’année dernière, 10 enseignants concernés par le contrat du volontariat ont été affectés dans cet établissement et que le seul problème qui reste à régler est celui d’un professeur de Science et Vie de la Terre (SVT) qui, selon lui, y sera affecté sous peu.

Pour le ministre, le problème d’insécurité qui a été évoqué par les parents d’élèves devrait être vu avec les riverains, les parents d’élèves eux-mêmes et les autorités du quartier. Pour ce qui est de la pléthore des effectifs dans les 8 salles de classe, il a fait savoir que les cours ont lieu le matin et les après-midis dans tous les lycées, ce qui n’est pas le cas dans cet établissement qui ne fonctionne que le matin à cause de l’insécurité causée par le phénomène «Bébés-noirs».

Selon M. Collinet Makosso, huit salles de classes donnent 16 classes pédagogiques, donc 800 élèves peuvent être reçus dans ces 16 classes si les huit salles pouvaient fonctionner le matin et l’après-midi, ajoutant à cet effet que le problème des effectifs pléthoriques pourrait être résolu, car chaque classe devrait avoir au moins 50 élèves qui seraient selon lui un effectif normal.

Faisant état de l’insécurité dans cette zone, M. Collinet Makosso a exhorté les riverains à s’organiser pour identifier les bandits, rappelant les autorités publiques n’ont jamais cessé d’interpeler la conscience des responsables des quartiers, des chefs de familles parce que ces enfants inciviques tristement appelés «Bébés noirs» qui sèment la terreur sortent des maisons et non des campements situés quelque part. Il est temps que les parents aident l’Etat à les repérer pour mieux les prendre en charge en leur donnant une bonne éducation et une formation qualifiante.

(ACI)

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Congo: Où sont passé les équipements de sonorisation du Stade de football de Kintélé?

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Le complexe sportif de Kintélé à Brazzaville
Le complexe sportif de Kintélé à Brazzaville

La rumeur en parlait déjà, et le ministre des sports et de l’éducation physique est allé se rendre lui-même compte de la réalité, vendredi 10 juin 2016. Le Complexe sportif de Kintélé a été, effectivement, victime d’un grand vol. Le matériel de sonorisation flambant neuf et très sophistiqué du stade de football  a été dérobé. Un matériel qui aurait coûté des centaines de millions de francs Cfa. Des malfrats auraient réussi à s’introduire dans l’enceinte du stade, ils ont démonté ledit matériel de sonorisation avant de disparaître dans la nature, sans susciter l’attention des agents de sécurité. Des écrans plasma installés dans plusieurs salons dudit stade ont disparu, également. Et pourtant, c’est une infrastructure bien sécurisée. Des agents de la Force publique sont chargés d’assurer la sécurité des lieux. Mais, cela n’a pas empêché le vol. Sur qui pèsent les soupçons? En tout cas, les responsabilités devraient être établies, pour faire que cela ne se reproduise plus.

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Eliminatoires CAN 2017 : le match Congo-Zambie délocalisé à Kintélé

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Le complexe sportif de Kintélé à Brazzaville
Le complexe sportif de Kintélé à Brazzaville

Le match Congo-Zambie initialement prévu pour ce 27 mars au stade Alphonse-Massamba-Débat, se jouera finalement au stade de Kintélé, a-t-on appris.

Dans sa conférence de presse d’avant match, Pierre Lechantre, l’entraîneur des Diables rouges, a confirmé la nouvelle. « On doit obligatoirement s’adapter à la pelouse. Et les joueurs vont essayer de faire le match qu’on attend d’eux », a-t-il indiqué, tout en étant conscient que la délocalisation du match lui permettra de revoir sa stratégie. Notons que pour ce match important, Pierre Lechantre sera privé  de l’un de ses éléments clés. Thievy Bifouma est suspendu pour un match pour le cumul de cartons jaunes.

 « La vie d’un entraîneur est ainsi faite. On vous annonce parfois des surprises de dernières minutes. L’absence de Thievy en est une. C’est vrai que Thievy avait fait de bonnes choses pour ce premier match contre la Zambie. Quelques moins bonnes aussi. Il n’a pas été au top. Mais ça n’empêche qu’il a été un élément important », a souligné Pierre Lechantre. Et de poursuivre : « Malheureusement sur une réaction un peu idiote vis-à-vis de l’arbitre, il écope d’un carton. Peut- être aussi aurions-nous dû le prévenir. Il faut toujours essayer de comprendre et d’expliquer. Nous aurions pu prévenir qu’il était sous le coup d’une suspension. On fera sans Bifouma  à partir du moment  où l’absence d’un joueur  clé d’une équipe peut permettre de  mettre  en lumière un autre joueur. C’est comme ça qu’on va essayer de réagir », a conclu Lechantre.

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