La décision est du bourgmestre de ladite commune, Fabrice Ngoy, qui a procédé dernièrement à la supression dans sa municipalité des marchés pirates situés dans le quartier Golf, non loin de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication.
Fabrice Ngoy a fait savoir qu’àpres le déconfinement de la commune de la Gombe, aucune gargote communément appelée malewa ne sera fonctionnelle dans cette municipalité. « Après le déconfinement, il n’y aura plus de restaurants malewa à Gombe », a-t-il martelé. D’ores et déjà, a-t-il fait savoir, un communiqué est en train d’être préparé entre lui, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, ensemble avec le gouvernement central dans la mesure où il n’y aura plus de Malewa à Gombe.
Aux dires du bourgmestre de la Gombe, siège des institutions du pays, cette décision permettra de rendre propre sa municipalité en cette période de lutte contre la pandémie du coronvirus dans la ville-province de Kinshasa. Le bourgmestre de la commune de la Gombe a insisté sur le fait que le Covid-19 tue. « Il a fait autant de morts en Italie, en France et dans bien d’autres pays », a-t-il signifié.
En RDC, a-t-il laissé entendre, la commune de la Gombe a été déclarée épicentre de la pandémie. Mais nos mamans qui vendent s’entassent entre elles sans tenir compte de la distanciation sociale, sans masques et seaux pour se laver les mains. Ce n’est pas normal, a poursuivi le bourgmestre. A l’en croire, de tels comportemnts ne font que contribuer à la propagation de la maladie. « C’est pourquoi j’ai brûlé les tables et autres. Je suis descendu pour exécuter l’ordre de l’autorité urbaine », a-t-il déclaré.
Les Kinois font preuve d’une particulière créativité pour ne pas enfreindre la mesure du gouverneur Gentiny Ngobila imposée désormais à tous les habitants de la capitale de la RDC dans les lieux publics à partir de ce mercredi 21 avril et assortie d’une amende de 5 000Fc pour tout celui qui oserait la braver.
Ce matin, la vidéo d’un jeune Kinois arborant un dessous féminin en dentelle blanche sur la tête en guise de masque a beaucoup amusé sur la toile. Insolite, l’image ajoutée aux propos du « masqué » ont fini par le rendre « sympathique » et susciter de nombreux commentaires plus loufoques les uns que les autres. En effet, le jeune homme s’est défendu de s’être contenté d’acheter un « masque » à la portée de son portefeuille. « Tellement bapesaki nga mbongo ya kosomba masque te, nazwi ya moins cher ! (Nul ne m’a donné l’argent nécessaire à l’achat d’un masque, je me suis procuré le moins cher qui soit) », soutient-il. L’essentiel étant de se conformer aux ordres du gouverneur de la ville quitte à « cacher nez et bouche », dit-il. « Natosi vieux na nga Gentiny (J’ai obéi à mon vieux Gentiny) », l’entend-on dire.
Le plus comique de l’histoire est de l’entendre affirmer qu’avant d’entrer en fonction, le premier citoyen de Kinshasa aurait dû s’enquérir auprès de son prédécesseur Kimbuta de la mentalité du Kinois. Et de conclure : « Ainsi, nous nous mettons en devoir de lui montrer la panoplie de masques qui puisse exister ! ». Propos qui laissent sous-entendre que, tout comme ses concitoyens le feraient, il prend au pied de la lettre le mot d’ordre du gouverneur qui accorde le port même du masque de fabrication artisanale, laissant donc le loisir au Kinois de faire à sa guise. Par ailleurs, à la demande de son interlocuteur, le jeune homme, qui pourrait bien faire l’affaire dans un casting de comédie, montre deux autres masques qu’il sort de sa poche : un autre dessous féminin et tout de même un masque en pagne. Ce faisant, il explique sa ferme volonté de se conformer aux conseils sanitaires qui conseillent le changement de masque à la fréquence régulière de trois heures. Un vrai perfectionniste !
Le masque qui fait rêver !
Le buzz du week-end, par contre, a porté sur une série de véritables masques artisanaux faits à base d’écorces de bananier. Leur originalité : des motifs en damier de trois nuances de brun, caramel, acajou et chocolat, a séduit les fashionistas sur la toile. Bien que les lanières et les bords soient tressés avec des lianes plus rigides, nombreux ont convenu qu’ils le mettraient bien par dessus un masque un tissu très à la mode en ce moment. Quitte à être « stylé », ont soutenu plusieurs dames, tout en veillant ainsi à ne pas se faire mal.
Seul petit couac, impossible de se procurer ces masques artisanaux qui font « rêver ». Et pour cause, ils sont fabriqués à Bukavu. Pourtant, l’on a vu plusieurs internautes kinois s’y intéresser jusqu’à s’interroger sur le prix de ce produit exotique après avoir reconnu qu’il était beau et à leur goût mais sans que personne ne sache vraiment y répondre.
Le Courrier de Kinshasa tient de Cyprien Banyanga, un ancien journaliste résident à Bukavu qu’ « ils ne coûtent pas grand-chose ». Ainsi, alors que les photos qui les ont fait découvrir circulent sur les réseaux sociaux, nul n’est en mesure de se les procurer en ce moment.
Dommage pour les Kinois qui pensaient pouvoir s’en procurer à N’Sele ou encore à N’Djili où l’on a coutume de proposer divers articles, chapeaux, paniers, éventails, babouches en raphia ou en osier, c’est selon. Il faut dire qu’avec les mesures restrictives qui accompagnent le contexte de l’état d’urgence sanitaire cela ne facilite pas les choses ! En temps ordinaire, il aurait été facile d’en faire une commande et espérer recevoir son colis en quelques heures. Le temps d’un aller-retour d’un vol régulier de Kinshasa vers Bukavu via Goma. Vu l’engouement suscité par l’article, ce serait-là une belle affaire en perspective que la proposition de cette marchandise dans la période où Kinshasa est l’épicentre de Covid-19 en RDC avec plus de 95% des malades enregistrés.
Des étudiants congolais à Kinshasa, en République démocratique du Congo(RDC), face à la menace du coronavirus, ont regagné Brazzaville le 27 mars, dans l’après-midi.
« Je suis venu à l’ambassade du Congo Brazzaville à Kinshasa volontairement parce que c’était la seule option pour traverser. Comme vous le voyez, il y a ici des étudiants (boursiers comme non boursiers) et quelques commerçants. Ce qui est vrai ; vaut mieux mourir chez soi que dans un autre pays », a souligné Philippe Ambeto, étudiant en deuxième année pharmacie.
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En fonction des mesures prises par le gouvernement pour éviter la propagation du coronavirus dans le pays, ces étudiants seront mis en quarantaine à Kintélé. Ils vont faire l’objet d’une surveillance médicale pour s’assurer de leur état.
Rappelons que la RDC a déjà enregistré une cinquantaine de cas confirmés de Covid-19 et quatre décès.
Les travaux de construction du pont visant à relier les deux capitales les plus proches au monde pourrait voir le jour en 2020, selon la banque africaine de développement, partenaire financier à hauteur de 210 millions de dollars de ce vieux projet qui date de l‘ère “Mobutu Sese Seko”
Un pont route-rail, reliant Brazzaville à Kinshasa, le projet tant rêvé par les autorités et les populations des deux rives, tend à devenir une réalité avec cette annonce du président de la BAD Akinwumi Adesina, après une visite de travail à Oyo(nord), fief du président Congolais Denis Sassou Nguesso : “Les travaux vont démarrer en août 2020. On est vraiment très précis, nous avons conclu de faire le financement du pont-route rail qui va lier Kinshasa à Brazzaville avec un montant total de 550 millions de dollars (…). Et la BAD contribuera à hauteur de 210 millions de dollars (plus de 167 millions d’euros)”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse au terme d’une visite de trois jours au Congo-Brazzaville.
Brazzaville, capitale de la République du Congo et Kinshasa, celle de la République démocratique du Congo, sont séparées par le fleuve Congo, large de 4km.
L’initiative avait été lancée pour la première fois depuis le règne de Mobutu(1965-1997). Après plusieurs faux départ, les deux pays avaient annoncé en novembre la signature d’un accord pour la construction du pont.
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Un pont, qui selon les dernières données, sera localisé à Maluku, situé à une soixantaine de kilomètres en amont de Brazzaville et de Kinshasa avec pour atouts, l’implantation des zones économiques spéciales de part et d’autre en perspective.
De plus, sa position géographique semble bien adaptée au développement du transport multimodal. “Je salue l’effort et le leadership du président Denis Sassou Nguesso (du Congo-Brazzaville) et de Félix Tshisekedi (de la République démocratique du Congo). Leur volonté politique est très forte pour la réalisation de ce projet”, a dit M. Adesina.
Le pont promet d‘être bénéfique pour les deux Congo, qui tentent de sortir de la récession due à la chute des prix des matières premières en diversifiant leurs tissus économiques respectif.
Kinshasa et Brazzaville ont signé, vendredi dans la capitale de la RD Congo, un protocole d’accord de lutte anti-braconnage dans le paysage binational lac Télé-Lac Tumba (BILTLT), zone frontalière entre la République démocratique du Congo et la République du Congo, dans le cadre du projet « Catalysation de la gestion durable des forêts sur le site des zones humides et transfrontalières des lac Télé et Tumba » également appelé « Projet Lac Télé-Lac Tumba ».
Ce protocole d’accord a été signé, côté Kinshasa, par le ministre de l’Environnement et du développement durable, Samy Ambatobe, et par son homologue de l’Economie forestière de la République du Congo, Rosalie Matondo, en présence notamment du directeur général de l’Institut congolais (RD Congo) pour la conservation de la nature (ICCN), Cosmas Wilungula, et du coordonnateur de ce projet Fréderic Lambert Paco Bockanoza.
Dans son mot de circonstance, le représentant ad intérim du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en RD Congo, Laurent Rudasingwa a indiqué que « ce Projet Lac Télé-Lac Tumba est d’abord un instrument de renforcement de la coopération sous régionale, notamment au niveau de la Commission des ministres responsables des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), mais aussi un puissant moyen par lequel les deux pays, avec l’appui du PNUD, pourraient contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) ».
Il a rappelé que le paysage binational lac Télé-Lac Tumba prend de plus en plus de l’importance avec l’existence du gisement des tourbières, l’un des plus importants au monde qui amplifie l’intérêt de la communauté internationale pour cette zone écologique très particulière.
La bonne conclusion du projet lac Télé-lac Tumba sera un signal fort envoyé aux bailleurs dans l’optique des financements futurs de projets environnementaux et de lutte contre les changements climatiques dans la sous-région, a encore estimé le représentant du PNUD.
Auparavant, la ministre Rosalie Matondo de l’Economie forestière de la République du Congo avait souligné le caractère historique de cet accord, avant d’estimer que la signature du protocole d’accord de lutte anti-braconnage par les deux pays va susciter un intérêt considérable auprès de leurs partenaires techniques et financiers respectifs.
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L’enjeu de la mise en œuvre de cet accord réside cependant dans la capacité des gouvernements de deux pays à mettre en place un plan stratégique de lutte anti-braconnage, en réponse à des menaces diverses, notamment la destruction de l’habitat naturel de la faune à la suite de l’exploitation forestière, des activités de subsistance non durables, de la chasse et de la pêche qui prennent des proportions inquiétantes du fait de leur connotation commerciale.
A cet effet, ce protocole d’accord est appelé à faciliter les efforts de conservation transfrontalière, a-t-elle encore déclaré.
On rappelle que les gouvernements de deux Congo ont mis en place depuis 2015 le projet « Lac Télé Lac Tumba » visant à assurer la conservation de la zone hydro forestière transfrontalière du Lac Télé en RC et du Lac Tumba en RDC.
La zone frontalière « Télé-Tumba » est située dans les districts d’Epéna en République du Congo et Mbandaka en République Démocratique du Congo.
Le paysage Lac Télé/Lac Tumba est la plus grande forêt humide et la deuxième zone humide du monde. Il couvre 126.440 km², à cheval sur la République du Congo (RC, 54.001 km²) et la République Démocratique du Congo (RDC, 72.439 km²). Environ 70% de la zone est composée de forêts et d’herbages humides, inondés de manière saisonnière, le reste étant de la terre ferme et de la savane.
Ce paysage joue un rôle essentiel dans le climat et l’hydrologie du bassin du Congo, ainsi que dans la gestion des points d’eau aussi bien en Afrique que dans le monde. Ce paysage est d’autant plus exceptionnel qu’il abrite de grandes densités des trois grands primates d’Afrique (gorilles, chimpanzés et bonobos).
Les autres espèces présentes dans ce paysage sont les éléphants de forêt, les hippopotames, 16 espèces de singes diurnes et 7 espèces de duikers. Plus de 350 espèces d’oiseaux ont été observées, notamment des populations importantes d’oiseaux aquatiques. On y trouve également des crocodiles du Nil, des crocodiles à nuque cuirassée et des crocodiles à front large.
La diversité halieutique est impressionnante avec plus de 80 espèces répertoriées dans la partie située en RDC et 50 en RC. La diversité faunique halieutique est non seulement un indicateur de la biodiversité, mais la base des moyens de subsistance de la plupart des communautés.
Une table ronde des pays membres de la CEEAC destinée à mobiliser 270 milliards F CFA pour la mise en œuvre du projet « pont-route-rail » entre Brazzaville et Kinshasa, aura lieu en juin prochain dans la capitale congolaise, annonce un communiqué du ministère congolais du Plan, de la Statistique et de l’Intégration sous régionale.
Selon le communiqué, la tenue de la table ronde a été fixée hier mardi à Brazzaville au cours de la première réunion du Comité technique d’organisation de cette rencontre. Prendront part à la table ronde les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et les partenaires techniques et financiers du projet « pont-route-rail».
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A l’occasion de la réunion du Comité technique d’organisation, le rapport provisoire de l’avant-projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha ont été validés.
Par ailleurs, Marie Thérèse Chantal Mfoula, la Secrétaire générale adjointe de la CEEAC, a adressé une demande d’appui pour l’organisation de la table ronde à la Banque africaine de développement (Bad) en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement du programme de développement des infrastructures en Afrique centrale dont font partie le projet « pont-route-rail » qui va relier les deux capitales Brazzaville et Kinshasa.
De son côté, Auguste Karanga, le représentant de la Bad a souhaité que « la mission de haut niveau de la CEEAC, annoncée pour la fin du mois de mai, soit dépêchée à leur siège d’Abidjan, pour échanger sur les modalités pratiques d’organisation de cette table ronde et de fixer les limites ainsi que la consistance de l’appui requis par la CEEAC ».
En outre, indique le communiqué, « la mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017».
Le Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé un accord pour la construction d’un pont entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde -à l’exception de Rome et du Vatican-, avec un financement de la Banque africaine de développement (BAD), a annoncé jeudi cette dernière. L’accord a été signé en marge d’un forum sur l’investissement organisé par la BAD mercredi à Johannesburg (Afrique du sud).
L’ouvrage, un pont route-rail à péage, coûtera environ 550 millions de dollars (480 millions d’euros). Il mesurera près de 1.575 mètres et comptera une route à quatre bandes, une voie ferrée et un trottoir.
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Les deux capitales congolaises – Kinshasa et sa douzaine de millions d’habitants et Brazzaville, 1,8 million d’âmes – ne sont séparées que par le fleuve Congo, dont la largueur oscille selon les endroits entre 2,5 et 4 km. Les déplacements entre les deux villes ne sont actuellement possibles qu’en bateau, voire en avion.
« La construction de ce pont permettra non seulement de relier les deux villes, mais également de promouvoir l’intégration de la région par delà les frontières », a déclaré le ministre du Plan de la RDC, Modeste Bahati Lukwebo.
Aucune date n’a été fixée pour la réalisation du pont.
Un tel projet de pont existe depuis l’époque du maréchal Mobutu Sese Seko, qui a dirigé le Zaïre (désormais RDC) de 1965 à 1997.
Le Cardinal Laurent Monsengwo prononce son homélie, le 1er novembre 2015, lors d’une messe à la paroisse Saint Denys du Saint Sacrement. / P. Razzo / CIRIC
L’archevêque de Kinshasa Laurent Monsengwo, une des voix critiques de l’opposition aux pouvoirs en République démocratique du Congo, a cédé jeudi son fauteuil à Mgr Fridolin Ambongo à moins de deux mois d’une présidentielle décisive qui doit entrainer la succession du président Kabila, a déclaré un porte-parole de l’Eglise.
« Le pape François a accepté aujourd’hui (jeudi) la renonciation du cardinal Laurent Monsengwo à la tête de l’archidiocèse de Kinshasa, introduite depuis 2015, et Mgr Fridolin Ambongo a pris les rênes de l’archidiocèse de Kinshasa« , a précisé à l’AFP l’abbé Bruno Lusongakio, porte-parole de l’archidiocèse de Kinshasa.
Le cardinal Monsengwo devient donc archevêque émérite de Kinshasa.
« La passation de pouvoir et de service a eu lieu aujourd’hui à Kinshasa en présence du Nonce apostolique » tandis que l’inauguration officielle du ministère de Mgr Ambongo aura lieu le 25 novembre 2018 à la cathédrale Notre Dame du Congo », a indiqué l’abbé Lusongakio.
Âgé de 79 ans, Mgr Monsengwo est l’une des voix critiques envers les différents régimes qui se sont succédé en RDC (ex-Zaïre), du dictateur Mobutu Sese Seko 1965-1997) à Laurent-Désiré Kabila 1997-2001), puis Joseph Kabila.
« Que les médiocres dégagent » avait lancé Mgr Monsengwo après la répression de l’une des premières marches anti-Kabila le 31 décembre 2017 qui avait fait six morts à Kinshasa, après un second report des élections en RDC.
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En réponse, le président Joseph Kabila avait critiqué l’ingérence de l’Eglise catholique dans les affaires politiques en RDC dans sa conférence de presse du 26 janvier: « Rendons à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ».
Entre décembre 2017 et février 2018, les catholiques ont organisé trois marches en RDC contre le maintien au pouvoir du président Kabila.
En février, le pape François avait alors désigné Mgr Fridolin Ambongo, considéré également comme une voix critique du régime, pour succéder au cardinal Monsengwo.
Prévues initialement pour décembre 2016, les élections présidentielle, législatives et provinciales qui doivent organiser la succession du président Kabila sont prévues pour le 23 décembre 2018.
La Constitution interdisait à Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, élu en 2006 et réélu dans la contestation en 2011, de se représenter. Le chef de l’État a finalement désigné son ex-ministre de l’Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, comme candidat de sa majorité à la présidentielle.
Un total de 21 candidats sont en lice pour ce scrutin clé.
Emmanuel Ramazani Shadari le dauphin de Kabila présenté à la population de Kinshasa
Emmanuel Ramazani Shadari, le dauphin du président sortant Joseph Kabila Kabange à la présidentielle du 23 décembre 2018, a été officiellement présenté samedi à la population kinoise venue massivement assister au meeting organisé à cet effet par la majorité présidentielle, à savoir le Front commun pour le Congo (FCC).
A cette occasion, il a appelé la population congolaise à faire confiance à la machine à voter, avant de promettre de révéler son programme d’action dans les prochains jours.
En dehors du président de la République, ce meeting a été marqué par la présence de tous les autres ténors du pays notamment les présidents de deux chambres du parlement, le premier ministre et pratiquement tous les membres du gouvernement présents dans la capitale ainsi que la plupart des gouverneurs des 26 provinces de la RDC.
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Ancien vice-premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari qui est actuellement député national est secrétaire exécutif du parti présidentiel, le PPRD.
L’opposition congolaise a organisé vendredi à Kinshasa une marche pacifique au terme de laquelle ses leaders ont déposé un mémorandum au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce mémorandum reprend les principales revendications de l’opposition en rapport avec les scrutins prévus le 23 décembre prochain, notamment le rejet de la machine à voter et le retrait du fichier électoral de tout « Congolais enrôlé irrégulièrement », autrement dit les électeurs enrôlés mais dépourvus d’empreintes digitales.
Un activiste de droits de l’homme, Jonathan Ngimbi, a déploré jeudi à Kinshasa le phénomène «Ujana» en swahili signifie «jeunesse», qui prend de plus en plus de l’ampleur à Kinshasa, au cours d’une journée de partage avec les jeunes du groupe Kizito-Annuarité (KA) de la paroisse Sainte Marie-Gorreti, dans la commune de Kalamu.
Selon Me Ngimbi, ce phénomène est véhiculé par une «nouvelle» génération de filles âgées de 16 à 18 ans, qui se promènent à moitié nue en pleine journée, dans la ville province de Kinshasa depuis un certain temps.
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IL a, à cet effet, invité les jeunes de cette paroisse plus particulièrement la jeunesse féminine à veiller à son accoutrement qui peut ternir l’image de la femme africaine, car, un habillement léger et trop «sexy» en plein jour, fait penser à la pire prostitution dans la société.
Cet activiste a, en outre, lancé un appel aux autorités compétentes de veiller à ce que les jeunes s’habillent décemment et de prendre des mesures adéquates pour lutter contre le phénomène «Ujana» avant que celui-ci ne déstabilise la vie communautaire.