Congo : les tarifs du péage revus à la baisse

péage au Congo

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péage au Congo
© DR

Le Conseil des ministres réuni le 7 août a révisé les premiers prix fixés par le décret du 28 février instituant un droit de péage sur les routes Brazzaville- Pointe-Noire, Brazzaville-Kinkala-Mindouli et Brazzaville-Ouesso.

L’exécutif entend instituer un mécanisme de révision des prix en tenant compte de l’évolution attendue du trafic. La révision de la tarification a été prise après une concertation avec les acteurs économiques concernés et un examen particulier des usagers au voisinage des gares de péage.

« La prise en compte de toutes les contraintes identifiées, tant du point de vue de l’entreprise, qui devra assumer une charge de maintenance globale sur 30 ans estimée à 910 milliards de FCFA, que de celui des usagers et des opérateurs économiques, va être accompagnée par l’acceptation par l’Etat d’une exonération de TVA et de centime additionnel sur les tarifs de péage », précise le compte rendu.

Les usagers devront donc payer à chaque poste de péage pour les véhicules Classe1 berlines (1000FCFA) ; Classe 2 véhicules 4×4 (1500F) ; Classe 2b minibus (2000 F) ; Classe 3 autocars (10.000F) ; Classe 3b camions (15.000 F) ; Classe 4 semi-remorques (30.000F).

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Les autorités se sont également engagées à lutter contre les taxations illégales imposées, hors péage, aux usagers de la route par certains éléments de la force publique, « sans qu’une quelconque infraction aux dispositions légales n’ait été constatée au préalable ».

Si les mesures sont saluées par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, son secrétaire exécutif Mermans Babounga Ngondo considère les tarifs encore trop chers par rapport à ceux pratiqués dans d’autres pays africains.

« Le tarif psychologiquement acceptable que nous avons proposé n’a pas été pris en compte. C’est dommage ! Les consommateurs souhaitent que cette baisse se reflète sur certains produits pour lesquels les prix avaient augmenté à cause des péages », a lancé Mermans Babounga Ngondo.

Fiacre Kombo

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Congo : vers l’organisation d’un forum spécial de la paix dans le Pool

Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.

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Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.
Un panneau à l’entrée de Kinkala, dans le Pool.|AFP

Le Cercle les amis du Pool (CAP) a annoncé, le 25 mars à Brazzaville, à l’occasion d’une assemblée générale, qu’il organisera très prochainement à Kinkala une rencontre spéciale pour débattre de l’avenir des jeunes de ce département meurtri par des crises à répétition.

Les assises seront organisées à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, à une date qui reste à déterminer. Elles se tiendront en alternatif à celles organisées, il y a quelques semaines, par quelques cadres et responsables politiques originaires de ce département. Une rencontre dont les conclusions sont rejetées en bloc par le CAP que dirige Paolo Benazo, sous prétexte qu’elle n’avait pas réuni le maximum de jeunes attendus.

La prochain forum, selon le CAP, réunira les jeunes natifs du Pool, issus des partis politiques, des associations estudiantines, des confessions religieuses, des ex-combattants ninjas et de la diaspora de ce département. Ils aborderont la sempiternelle question de paix dans le Pool, de manière générale, mais orienteront leurs réflexions sur l’avenir de la jeunesse, au terme d’un conflit armé sanglant qui a duré deux ans et freiné considérablement l’évolution de l’ensemble du département mais aussi celle de la jeunesse congolaise en général.

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La rencontre sera aussi une occasion de diagnostiquer la situation réelle qui a prévalu dans ce département, dresser l’état des lieux et faire la rétrospection de l’ensemble des événements qui ont endeuillé le Pool depuis la nuit des temps, afin de définir une nouvelle politique sociale pour soigner son image ternie par des guerres civiles récurrentes.

Sur le plan économique, il s’agira surtout de favoriser l’émergence d’un leadership nouveau dans le département, d’aider la jeunesse à sortir de l’oisiveté et à tourner le dos à la violence comme seul moyen de revendication ou l’unique moyen de règlement des conflits en vue de promouvoir son développement.

Par ailleurs, les jeunes du Pool demandent l’implication du président de la République dans l’organisation de cette réunion. « En vue de contribuer à la reconstruction morale, spirituelle, socioculturelle, socioéconomique et politique du département, la jeunesse du Pool sollicite très respectueusement l’aide du président de la République, Denis Sassou N’Guesso », relève la déclaration rendue publique à cet effet.

Firmin Oyé

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Congo : lancement des plates-formes de dialogue intra-communautaire dans le Pool

Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.

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Un panneau à l'entrée de Kinkala, dans le Pool.
Un panneau à l’entrée de Kinkala, dans le Pool.|AFP

Le haut commissaire à la réinsertion des ex-combattants de la République du Congo, Euloge Landry Kolélas, a lancé mardi à Kinkala, chef-lieu du département congolais du Pool (sud), les plates-formes de dialogue et de concertation intra-communautaires pour réconcilier les populations divisées lors des violences entre l’armée et les ex-miliciens de l’ancien chef rebelle, le pasteur Ntoumi.

« Un dialogue de concertation et d’échanges intra-communautaires est entamé dans le département du Pool, dans le but de contribuer à la consolidation de la paix », a déclaré M. Kolélas lors de la cérémonie de lancement.

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« Ces plates-formes ont pour vocation d’œuvrer en faveur de l’instauration ou la restauration d’un environnement de dialogue à travers la promotion des droits humains, de la cohésion sociale et de la paix au sein de la communauté », a-t-il souligné.

Les populations du Pool ont, pendant près de deux ans de 2016 à 2017, subi les violences lors des affrontements entre l’armée et les miliciens Ninjas du pasteur Ntoumi.

Les belligérants ont conclu en décembre 2017 un accord de cessez-le-feu qui a permis le rétablissement de la paix dans ce département et l’opération en cours de désarmement, démobilisation et réinsertion de 7 500 ex-miliciens Ninjas, selon les chiffres officiels. 

Avec Xinhua 

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Congo : Début de l’opération de ramassage d’armes dans le Pool

Congo - Début de l’opération de ramassage d’armes dans le Pool.

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Congo - Début de l’opération de ramassage d’armes dans le Pool.
Mille huit-cent soixante-quinze armes et munitions de guerre sont déjà collectées sur les trois mille attendues, selon les données techniques communiquées à la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de suivi de l’accord de Kinkala​, le 4 septembre, par les professionnels, lors de la visite des centres de collecte.

Mille huit-cent soixante-quinze armes et munitions de guerre sont déjà collectées sur les trois mille attendues, selon les données techniques communiquées à la Commission ad hoc mixte et paritaire (Camp) de suivi de l’accord de Kinkala , le 4 septembre, par les professionnels, lors de la visite des centres de collecte. 

L’opération a connu sa vitesse de croisière depuis le message lancé, le 29 août dernier, depuis Vinza, par l’ex-chef rebelle, Frédéric Bintsamou alias pasteur Ntoumi. De Kinkala en passant par Mbandza-Ndounga, Mindouli, Kinkémbo, Loulombo et Kindamba où la Camp s’y est rendue, l’engouement des ninjas nsiloulous a été ressenti.

Chaque arme étant remise en échange d’argent, les ex-combattants, hommes comme femmes, affluent dans les centres d’identification et de collecte prévus. A en croire les chefs de centre, mille huit-cent soixante-quinze armes à feu ont déjà été remises à ce jour. Ces armes sont de divers types, notamment des fusils d’assaut du genre PMAK, des grenades, des fusils de chasse calibre 12 ainsi que des munitions.

« A la lecture des fiches qui nous ont été présentées par les armuriers sur place, 1 875 armes ont été déjà collectées dans les six centres que nous avons visités, contre trois mille attendues. Selon les organisations habilitées, nous sommes au-delà de 50%, ce n’est pas rien. Il nous reste les centres de Kimbédi, Madia, Kibouendé, Vinza et Goma Tsé-Tsé », a précisé le président de la Camp, Séraphin Ondélé, à l’issue de la ronde des centres de collecte.

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Pour la plupart des ex-combattants, c’est une occasion offerte au département du Pool pour qu’il recouvre la paix et la sécurité. « La guerre est finie, notre département a retrouvé la paix, c’est pour cette raison que nous sommes venus massivement rendre les armes que nous détenions en échange d’argent et cela nous fera du bien. Nous voulons renoncer à la guerre car elle a énormément détruit notre département », a témoigné Melgish Kimbémbé, un jeune ninja rencontré à Mindouli.

Dans certains sites, le nombre d’armes non collectées étant encore important, le président de la Camp a souhaité que l’opération soit prolongée de deux semaines afin de permettre à tous les ninjas de les déposer.

Rappelons que le ramassage des armes figure parmi les points saillants de l’accord de cessez-le feu et de cessation des hostilités signé le 23 décembre 2017, entre le gouvernement et les représentants du pasteur Ntoumi. C’est elle qui ouvre la voie à la réinsertion et réintégration, une autre phase qui va démarrer très bientôt.

Firmin Oyé

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Congo – Département du Pool : le satisfecit de la population après la réouverture des routes

La population de Kinkala accueillant le cortège avec joie/Photo Adiac

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La population de Kinkala accueillant le cortège avec joie/Photo Adiac
Fermé pendant près de deux ans, du fait de l’insécurité, le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation, la semaine dernière.

Fermé pendant près de deux ans, du fait de l’insécurité, le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation, la semaine dernière.

La Commission ad hoc mixte paritaire de l’accord du 23 décembre 2017 a amorcé, le week-end dernier, la réouverture des voies dans le département du Pool. Une action qui a redonné du sourire à la population locale qui tire son bénéfice de la vente des produits agricoles. L’acte fait partie des termes de cet accord entre le gouvernement et les représentants du pasteur Ntoumi, visant le retour définitif à la paix dans cette partie du pays.

Pour l’heure, seul le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba a été ouvert officiellement à la circulation. Bassin de production non négligeable, la relance du trafic sur cette dorsale permettra aux riverains, meurtris depuis deux ans, de retrouver leurs équilibres économiques à travers la vente de divers produits agricoles.

« Vive la paix, nous sommes contents de la réouverture de cette voie. Cela nous permettra, comme d’habitude, de vendre facilement nos produits agricoles et de bien vivre. Si le gouvernement pouvait nous rouvrir également la voie ferrée dans les prochains jours, cela nous avantagerait », a souhaité maman Louise, une vieille dame rencontrée à Missafou, un village centre qui abrite également une gare ferroviaire.  

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« J’ai un grand verger, à pareil moment, je devais vendre beaucoup de filets de safous et d’autres fruits. La dernière fois, j’ai cultivé une importante bananeraie, hélas ! depuis que nous sommes en conflit, toute la production ne fait que pourrir. La guerre n’est pas bonne. Dieu merci que cette route soit rouverte à la circulation ! », a déclaré, pour sa part, le vieux André, en liesse totale à l’arrivée du cortège dans son village situé au sortir de la forêt de Bangou.

Il faut dire que le Pool fait partie des départements du Congo qui produisent en grande quantité et alimentent Brazzaville en produits agricoles. En temps de paix, la population située le long des routes et du chemin de fer vend un peu de tout. Elle commercialise de jour comme de nuit du foufou, du manioc, des légumes, des fruits et bien d’autres produits agricoles, mais aussi du charbon et du bois de chauffe, grâce auxquels elle vit au quotidien.

La route étant un facteur de développement, la réouverture des voies dans cette contrée est un signal fort mais aussi l’espérance d’une nouvelle vie.

Firmin Oyé
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Congo : Le pasteur Ntumi «prend acte» du cessez-le-feu signé à Kinkala

Le pasteur Ntumi

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Le pasteur Ntumi
Le pasteur Ntumi

Dans un message enregistré jeudi après-midi 28 décembre, le pasteur Ntumi prend acte de l’accord de cessez-le-feu signé à Kinkala au Congo-Brazzaville le 23 décembre pour ramener la paix dans le Pool. Mais il estime que ce texte – qui dit-il ne lui a pas été soumis avant signature – ne tient pas compte de ses « préoccupations majeures ». Il « exige » la mise en place d’une commission pour « corriger » le texte.

«Nous prenons acte de la volonté de deux parties de désamorcer la crise en jugeant nécessaire d’arrêter les hostilités. Mais compte tenu du fait que le texte avant sa signature ne nous a pas été soumis et ne fait pas ressortir nos préoccupations majeures, nous exigeons la mise en place d’une commission mixte et paritaire de travail », déclare le pasteur Ntoumi dans cet enregistrement.

Une commission composée d’émissaires qu’il promet de mandater et de représentants du gouvernement, et qui serait chargée de « corriger » l’accord de Kinkala pour intégrer ses revendications.

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«En prenant en compte les points suivants : le règlement politique de la situation sous l’observation internationale, les levées des mandats d’arrêt, l’adoption de la loi d’amnistie générale, la réinsertion politique et la réinsertion socio-économique, le retrait de troupes dans les zones où il n’y avait pas leur présence avant la guerre, la libération de tous les détenus politiques, l’assistance multiforme des populations sinistrées, l’organisation du dialogue national inclusif sous l’observation internationale », énumère-t-il.

Le pasteur Ntumi invite enfin les autorités à garantir la sécurité et l’accueil de la délégation qu’il promet de « mettre en route » dans les plus brefs délais.

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Congo-Santé: le projet de construction de 12 nouveaux hôpitaux généraux présenté à Kinkala

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Ce 23 février 2016 a été présenté à Kinkala dans le département du Pool le projet de construction de 12 hôpitaux généraux sur l’ensemble du territoire congolais.
Ce 23 février 2016 a été présenté à Kinkala dans le département du Pool le projet de construction de 12 hôpitaux généraux sur l’ensemble du territoire congolais.

Ce 23 février 2016 a été présenté à Kinkala dans le département du Pool le projet de construction de 12 hôpitaux généraux sur l’ensemble du territoire congolais. C’était à la faveur de la visite de l’hôpital de base de Kinkala encore en chantier par le président Denis Sassou N’Guesso.

Les problèmes de santé tiennent à cœur le gouvernement congolais. Pour pallier au déficit existant, un programme de construction de nouveaux hôpitaux a été mis sur pied. Ce programme a été présenté au chef de l’Etat à Kinkala, à travers une projection documentaire de 16 minutes.

Il s’agira, en clair, de 12 hôpitaux généraux à construire dans les 12 départements du Congo suivant les normes de médecine mondiale les plus élevés. Ils seront équipés avec des salles de chirurgie, des USI, des unités de premiers secours, des laboratoires d’analyses cliniques et des cabinets médicaux. Ceci pour assurer des soins gratuits et de qualité à tous les congolais.

Le premier échantillon de ces hôpitaux généraux a été visité par le chef de l’Etat à Kinkala, chef-lieu du département du Pool. Ce chantier dont le niveau d’exécution des travaux avoisine les 90% est bâti sur une superficie de 5 hectares. Selon la fiche technique, il comprend un bâtiment hospitalier de 12000 m2 avec une capacité d’hospitalisation de 200 lits et une salle de conférence de 146 places.

Au cours de la visite guidée, il a été remarqué également la présence de 10 logements pour les médecins, 2 guérites pour l’accès à l’hôpital et pour le contrôle d’accès aux surfaces techniques. A cela s’ajoute des blocs techniques, une cafétéria, des parkings, un forage d’eau et un héliport, pour ne citer que ceux-là.

Les travaux qui vont durer 37 mois sont exécutés par l’entreprise générale Asperbras. Ce chantier de l’hôpital de Kinkala fait partie du programme Santé pour Tous initié par le président Denis Sassou N’Guesso. Ces hôpitaux généraux seront construits à Madingou, Brazzaville, Kinkala, Ewo, Loango, Pointe-Noire, Impfondo, Dolisie, Djambala, Owando et Sibiti.

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Signalisation inachevée sur la Route Brazzaville-Kinkala

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Image d’archive|La route Brazzaville-Kinkala - DR
Image d’archive|La route Brazzaville-Kinkala – DR

Réputée dangereuse, la route Brazzaville-Kinkala avait bénéficié courant 2012 d’un projet de pose de réflecteurs en vue de renforcer la sécurité. Un travail fort apprécié par les usagers de la route mais qui, hélas n’est pas arrivé à son terme.

De l’avis de plusieurs conducteurs, la pose des réflecteurs a nettement amélioré la visibilité de la voie et ainsi réduit les risques d’accidents. « C’est une route qui nous posait de gros soucis, surtout en période de pluies, parce que la visibilité n’était pas bonne, mais les réflecteurs ont apporté un net changement, sauf qu’ils se limitent à un certain niveau », estime Jean-Bruno, un conducteur habitué de la route Pointe-Noire-Brazzaville.

En effet, à l’issue des travaux menés en 2012, seul le tronçon entre Kinkala et le village Soumouna a bénéficié de réflecteurs posés par la Congolaise de travaux et aménagement (CTA), la société en charge de l’exécution. La suite du projet dans son tronçon entre Soumouna et Nganga-Lingolo (Brazzaville) n’a pas été mise en œuvre. Et pourtant, l’importance de cette signalisation n’est pas à démontrer.

« La route Brazzaville-Kinkala est une route très dangereuse parce qu’elle est assez étroite et moins éclairée. L’installation des réflecteurs augmente la visibilité de la route pendant la nuit, la pluie et le brouillard. Cela est valable aussi pour d’autres routes du pays à l’instar de celle de Pointe-Noire-Dolisie-Brazzaville ou celle de Ouesso-Brazzaville. Installer des réflecteurs diminue les risques d’accident », explique Remy Kebanou, responsable de la CTA.

Le sujet pose cependant des problèmes plus généraux de la signalisation sur les routes, y compris celles nouvellement construites et leur entretien. « Souvent, les sociétés exécutant les travaux de construction de routes font des marquages juste pour la beauté de la route. Elles ne respectent pas les normes de la sécurité routière. Ce qui importe c’est mettre en place une signalisation conforme au code de la route pour sécuriser les usagers  et la population », pense par ailleurs Remy Kebanou, ingénieur issu de la diaspora congolaise aux Etats- Unis d’Amérique.

Quant aux exigences d’entretien, elles sont rendues indispensables du fait de la durée de vie des réflecteurs et autres marquages au sol. Cette durée  peut être encore plus réduite à cause de la forte pluviosité, de l’intensité du trafic surtout en milieu urbain et de l’ensablement des chaussées. Un travail qui vaut surtout la peine, étant donné l’urgence de préserver les vies humaines.

© Adiac-Congo

La sur taxation des produits en provenance du Pool dénoncée à la rencontre citoyenne de Kinkala

Les populations du Pool

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Les populations du Pool
Le 27 juin dernier dans la salle polyvalente du collège d’enseignement technique de Kinkala|DR

Le 27 juin dernier dans la salle polyvalente du collège d’enseignement technique de Kinkala se sont retrouvés les fils et filles du département du Pool à la faveur d’une rencontre citoyenne organisée par le président Denis Sassou NGuesso. L’une des doléances posées au chef de l’Etat était de mettre de l’ordre au marché Bourreau de Makélékélé où les produits en provenance du Pool connaissaient une taxation sauvage de la part de la Mairie locale.

Le tristement célèbre le Marché Bourreau De Makélékélé, dans le premier arrondissement de Brazzaville, à quelques encablures de la commune, a été nommément cité, au cours de la rencontre citoyenne du Pool. Le cri d’alarme du Conseiller de la communautaire urbaine de Loumo n’est que l’expression de la colère que tous les habitants de ce département mijotaient tout bas. Les uns et les autres croyaient qu’après le départ des RDécens porteurs, les choses allaient changer, au contraire la situation s’est empirée de plus belle.

Le commun des congolais qui a eu déjà l’occasion de séjourner au marché Bourreau a du constater la présence des gros véhicules de marchandises et de transport desservant le département du Pool. Avec le marché Bouemda, à Talangai, c’est ici à Bourreau que les revendeurs viennent s’approvisionner. D’où la mobilité des acheteurs, vendeurs et autres personnes constatée du matin à l’après-midi. Ici on y trouve de tout et c’est ce qui fait la force de ce marché très fréquenté par les congolais.

Les autorités municipales locales ont saisi toutes ces opportunités pour se faire les poches. En effet, en dehors du prix du colis payé au transporteur, le propriétaire n’a pas le droit de le sortir du véhicule. La Mairie de Makélékélé a une équipe spéciale des personnes destinée à décharger les colis moyennant une taxe. Une fois à terre, le relais obligatoire est assuré par les porteurs identifiés pour l’emmener à une certaine destination. Ici, la taille du colis ne compte pas. Petit ou grand, le porteur doit s’en charger et les prix varient entre 500 et 3000 FCFA.

Après toutes ces transactions, c’est le consommateur final qui embatit. Pour un sac de foufou, en provenance du Pool, ramené à Brazzaville, le paysan doit débourser pour le ticket au moins 2500F CFA, ensuite 500 FCFA pour la taxe des déchargeurs dans le véhicule et enfin une somme de 1000 FCFA pour les porteurs. Un calcul rapide donne 4000 FCFA ajouté au ticket de transport du Paysan variant selon les villages, on est au moins à près 7 ou 8000 FCFA.

Et lorsque le paysan décide de vendre sa marchandise, il ne lésine pas sur le prix, au point de traumatiser les mamans ménagères qui crient au scandale et désormais ont pris la décision de faire directement des commandes dans les lieux de fabrication pour minimiser les coûts. Car acheter un sac de foufou de 50 kilos à 30 ou 40000 FCFA, c’est plus qu’inadmissible pour un pays où le réseau routier dessert presque tous les villages.

Tout compte fait, la doléance des ressortissants de Loumou sur la taxation sauvage des produits en provenance du Pool au marché Bourreau n’est qu’une sonnette d’alarme pour que le Maire Maurice Morel Kiwounzou mette de l’ordre au marché Bourreau. L’affaire qui est déjà arrivée aux oreilles du chef de l’Etat directement mérite une solution d’urgence afin que les têtes ne tombent pas. On dit souvent, un homme averti en vaut deux.

(Avec Mavulanews)

Le Congo appuyé par l’Union européenne pour la construction de la route Kinkala – Mindouli

route Kinkala - Mindouli

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route Kinkala - Mindouli
Le Congo appuyé par l’Union européenne pour la construction de la route Kinkala – Mindouli |DR

Les travaux de la route Kinkala-Mindouli, longue de 54 km, seront officiellement lancés ce vendredi 26 juin par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, qui séjournera dans le Pool jusqu’à samedi.

Sur un montant global de 37. 685.630.347 FCFA, la participation financière de l’Union européenne dans ce projet au titre du 10è FED ( Fonds européen pour le développement) est de plus de 13.119.140.000 FCFA et celle du gouvernement congolais se chiffre à plus de 24.566.490.347 FCFA. D’après une fiche technique du ministère de l’Équipement et des travaux publics, maître d’œuvre du projet, le ministère de l’Économie et des finances étant maître d’ouvrage, la durée contractuelle de réalisation de cet ouvrage est de 33 mois. Le groupement des entreprises Dragages et Razel en charge du chantier est à l’œuvre depuis le 3 mars 2014.

Partie intégrante de la route nationale numéro 1 reliant Brazzaville à Pointe-Noire, le tronçon Kinkala-Mindouli inclura l’aménagement et le bitumage de trois kilomètres de routes urbaines à Mindouli et d’un kilomètre de raccordement du village Missafou-Gare, rapporte la même fiche technique. En 2006-2009, dans le cadre de l’exécution du 9è FED, l’Union européenne avait apporté son assistance financière à la construction de la section Brazzaville-Kinkala, longue de 72 km.

Les autorités congolaises ambitionnent de mener à bien le plan directeur des transports dans une perspective internationale d’intégration à travers laquelle les accès mer-route-rail-fleuve seront facilités. Elles estiment à ce titre qu’une fois terminée, la route lourde Brazzaville/Pointe-Noire complètera le système de transport sur le Chemin de fer Congo-Océan.

Pour ce qui est du tronçon Kinkala-Mindouli, le gouvernement table sur l’évacuation avec plus de fluidité possible des produits agricoles du département du Pool qui dispose d’un fort potentiel en la matière.

© Adiac-Congo