Sénégal : les Présidents “Ouattara et Sassou ont tout fait pour la libération de Karim Wade”

Alassane Ouattara et Denis Sassou N’Guesso

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Reparlons de la libération de Karim Wade pour dire que l’ancien ministre sénégalais des Transports aériens, des infrastructures et de la Coopération internationale a été soutenu par deux présidents africains. Ces derniers ont d’ailleurs tout fait pour obtenir sa libération.

Selon la Lettre du Continent, il s’agit d’Alassane Ouattara, constamment soutenu par Abdoulaye Wade dans sa conquête du pouvoir en Côte d’Ivoire et Denis Sassou N’Guesso. “Tout en appelant le ”Gorgui” à la pondération, les présidents ivoiriens et congolais ont tenté, à maintes reprises, de persuader Macky Sall de sortir de ce contentieux avec son prédécesseur”, a écrit la Lettre du Continent relayé par le journal l’AS.

Sassou N’Guesso a, par ailleurs, dépêché son fils Denis Christel Sassou N’Guesso à deux reprises à Dakar pour s’enquérir de l’état de santé de Karim Wade.

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Sénégal : libre, Karim Wade s’envole pour le Qatar

Karim Wade

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L’ancien super ministre Karim Wade a bénéficié d’une grâce présidentielle, ce vendredi 24 juin 2016. Dès sa sortie de prison, le fils de l’ex-président sénégalais, Abdoulaye Wade s’est envolé à bord d’un jet privé vers Doha, la capitale du Qatar.  

C’est tard dans la nuit du jeudi au vendredi que Karim Wade est sorti de la prison de Rebeuss où il était incarcéré depuis avril 2013. Il a ensuite rejoint le domicile de Me Madické Niang, fidèle lieutenant du père de Karim Wade. Les deux hommes ont ensuite pris un vol privé en direction du Qatar qui s’est impliqué dans la libération de Karim. D’ailleurs, selon plusieurs sources citées par la presse locale, le procureur général du Qatar, Ali Bin Fetais Al-Marri, qui était en visite à Dakar, a embarqué dans le même vol que Karim Wade.

Pour sa part, la présidence de la République a précisé, dans un communiqué, que cette mesure dispense seulement les condamnés de subir la peine d’emprisonnement restant à courir. «Ainsi, les sanctions financières contenues dans la décision de justice du 23 mars 2015 et la procédure de recouvrement déjà engagée demeurent », ajoute la présidence.

Le chef de l’Etat Macky Sall avait annoncé qu’il était possible de libérer Karim Wade avant la fin du mois de ramadan. Le fils d’Abdoulaye Wade a été condamné, en mars 2015, à six ans de prison pour le délit d’enrichissement illicite.

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Sénégal: Karim Wade désigné candidat du PDS à la prochaine présidentielle

Karim Wade
Karim Wade
Karim Wade, L’ex-ministre et fils de l’ancien président Abdoulaye Wade

Karim Wade, fils de l’ex-président, en prison depuis deux ans, a été désigné, samedi à Dakar, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la prochaine élection présidentielle.

Ce choix n’est que virtuel. Car Karim Wade doit connaître le sort que lui réserve la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). En procès pour enrichissement illicite présumé, Karim Wade croupit en prison depuis avril 2013. Le juge de la CREI doit sceller, lundi 23 mars 2015, le sort du fils de l’ex-chef d’Etat, Abdoulaye Wade. Sept ans de prison ferme et la déchéance pendant dix ans de ses droits civiques, sont parmi les peines requises par le procureur spécial à la CREI, contre Karim Wade. Ce qui veut dire que si le juge suit le réquisitoire du procureur, l’élection présidentielle prévue en 2017, trouvera Karim Wade derrière les barreaux.

Désigné au terme d’une élection, le fils de Me Wade s’est largement octroyé les 257délégués sur 268 au total qui ont voté. Au départ, ils étaient huit candidats à vouloir succéder Abdoulaye Wade à la tête du PDS. A l’arrivée, cinq candidats ont fait face à Karim Wade et les autres ont retiré leur candidature au profit de Wade fils.

© OEILDAFRIQUE

Au Sénégal, sept ans de prison requis contre Karim Wade

Karim Wade

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Karim Wade
Karim Wade, fils et ancien ministre de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade

Le parquet a requis mardi sept ans de prison ferme et plus de 380 millions d’euros d’amende contre Karim Wade, fils et ancien ministre de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, devant une juridiction sénégalaise anti-corruption.

Cheikh Tidiane Mara, procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI, une cour spéciale) a requis sept ans de prison ferme, 250 milliards de franc CFA d’amende (plus de 380 millions d’euros) contre Karim Wade et l’application de l’article 34 du code pénal sénégalais qui prévoit une interdiction de droits civiques d’un prévenu condamné.

Il a en outre réclamé une confiscation des biens de M. Wade, selon des journalistes de l’AFP.

Le réquisitoire a été prononcé en l’absence de Karim Wade et de ses avocats qui n’assistent plus aux audiences de la CREI depuis la mi-janvier pour réclamer leurs droits.

Le présent procès est celui de la mal-gouvernance et le prévenu Karim Wade en est l’expression la plus achevée, avait déclaré lundi un avocat de l’Etat du Sénégal, Me Moussa Félix Sow, au premier jour de la plaidoirie des avocats.

Karim Wade, bien que son nom n’apparaît pas clairement dans la plupart (des biens qui lui sont attribués), a un rôle prépondérant dans la mal-gouvernance au Sénégal de 2000 à 2012 alors que son père, Abdoulaye Wade était au pouvoir, avait renchéri Me Simon Ndiaye, un autre avocat de l’Etat du Sénégal.

Karim Wade est jugé avec une dizaine de prévenus, des complices de son enrichissement illicite, selon l’accusation.

L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, avait déclaré le 4 février, lors d’un rassemblement à Dakar, être prêt à donner sa vie pour empêcher une condamnation de son fils.

Plusieurs manifestations, dispersées par la police, ont été récemment organisées à Dakar par une coalition de l’opposition pour réclamer la libération de l’ancien ministre.

Les partisans de Karim Wade ont régulièrement accusé le président Macky Sall de vouloir le condamner pour l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle prévue en 2017, ce dont le pouvoir s’est défendu.

Karim Wade est accusé d’avoir illégalement acquis 178 millions d’euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père.

D’après la défense, son patrimoine est d’environ deux millions d’euros, gagnés pour l’essentiel quand il était trader en Europe avant de travailler auprès de son père, qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012.

AFP