RDC : Kabila félicite Tshisekedi et lui assure de son soutien et appelle le peuple à faire de même

Joseph Kabila

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Joseph Kabila
Le président congolais sortant Joseph Kabila

Dans sa dernière allocution à la nation ce mercredi 23 janvier 2019, Joseph Kabila président sortant de la République Démocratique du Congo a exhorté les forces politiques issues des élections du 30 décembre dernier à former une coalition pour un « Congo fort et prospère ».

Le dernier message de Joseph Kabila à la nation aura duré 14 minutes 30 secondes.

Le chef de l’Etat congolais qui va passer la main jeudi à son successeur a succinctement dressé le bilan de ses 18 ans au pouvoir. Joseph Kabila s’est félicité de la réunification du pays écartelé à son accession au pouvoir, en janvier 2001, en « autant des principautés qu’il y avait des chefs de guerre ». 

« Grace à la mobilisation de l’ensemble de notre peuple, aux dialogues permanents avec les forces politiques et sociales, à l’action de nos vaillantes forces de défense et de sécurité – chaque jour mieux équipées, plus professionnelles et efficaces – à une diplomatie agissante, à des reformes institutionnelles courageuses notamment la décentralisation et la récente révision du code minier, et à une politique monétaire et une gestion des finances publiques rigoureuses, le pays a été pacifié et réunifié, l’économie stabilisée, puis relancée, la reconstruction engagée, […] et les avancées sans précédent enregistrées en matière de démocratisation et de l’instauration de l’Etat de droit », s’est réjoui le président Kabila. 

Le chef de l’Etat congolais a félicité son peuple qui s’est rendu aux urnes le 30 décembre dernier dans le calme, se félicitant que pour la première fois le pays a financé seul l’organisation de ses élections. Des élections qui ont ouvert la voie à un transfert pacifique et civilisé de pouvoir entre un chef de l’Etat sortant et un chef de l’Etat entrant, « rêve devenu réalité », affirme Joseph Kabila.

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Le président congolais a aussi fait une « exhortation pressante » aux leaders politiques afin qu’ils coalisent leurs efforts et regardent dans la même direction, la majorité parlementaire n’ayant pas coïncidé avec la majorité qui a porté au pouvoir son successeur, le président élu Felix Tshisekedi Tshilombo.

Joseph Kabila en a ainsi appelé à « une coalition contre les forces prédatrices qui se sont liguées et qui tenteront toujours de se liguer pour s’accaparer de nos ressources naturelles sans contrepartie pour nos enfants. Coalition pour défendre y compris au prix du sacrifice suprême l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays. Coalition pour une prospérité partagée et une cohésion nationale chaque jour renforcée. Coalition pour parfaire les chantiers en cours et en ouvrir d’autres plus ambitieux dans le domaine des infrastructures, du développement agricole, de la transformation locales de nos ressources natures, du renforcement de notre leadership sur le continent et sur le marché mondial des minerais stratégiques. Bref une coalition pour un Congo fort et prospère », a plaidé Joseph Kabila.

A son successeur Felix Tshisekedi à qui il va passer la main « sans regret et sans remords », Joseph Kabila assure qu’il pourra compter sur lui chaque fois qu’il le souhaitera et que « l’intérêt du pays l’exigera ».

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Cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi : Jean Claude Gakosso, représentera le Congo Brazzaville

Jean Claude Gakosso

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Jean Claude Gakosso
Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, représentera le Congo à la cérémonie d’investiture, ce jeudi 24 janvier 2019, du nouveau président de la RDCongo, Félix Tshisekedi, a-t-on appris des sources dignes de foi.

Ce mercredi, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a adressé, dans un message rendu public, ses félicitations au nouveau président élu de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, à l’occasion de son sacre à la magistrature suprême de son pays.

Annoncée pour le mardi 22 janvier, l’investiture de Félix Tshisekedi, confirmé président élu de la RDC par la Cour constitutionnelle, aura finalement lieu ce jeudi 24 janvier 2019 au Palais de la nation, selon son porte-parole, Vidiye Tshimanga.

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«L’investiture interviendra ce jeudi 24 janvier. En tout cas, nous faisons tout pour que toutes les dispositions – sécuritaires, protocolaires – soient prises concernant l’organisation de la cérémonie ce jour-là », a indiqué quant à lui Vidiye Tshimanga.

Selon lui, des invitations sont en train d’être envoyées aux chancelleries et aux chefs d’État de la région et d’ailleurs.

La grand-messe se tiendra au Palais de la nation où se trouvent les bureaux du président de la République, selon le porte-parole de Félix Tshisekedi. L’option d’une prestation de serment au stade des Martyrs a été définitivement écartée.

Une investiture qui ne met pas fin aux protestations du camp de Martin Fayulu revendiquant toujours la victoire.

Les Echos du Congo Brazzaville 

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Sassou N’Guesso préconise un gouvernement d’union nationale en RDC

Sassou N'Guesso

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Sassou N'Guesso
Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso

Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), a appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale en République démocratique du Congo, pays en proie à une forte contestation des résultats issus des élections du 23 décembre 2018. 

« Le président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs note avec une vive préoccupation, qu’après la publication des résultats des autres élections (législatives, nationales et provinciales), l’expression de nombreuses contestations de nature à compromettre les efforts fournis », affirme le président N’Guesso dans un communiqué publié ce lundi, après concertation avec ses homologues de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC, sigle anglais)

Ainsi avec ses pairs, Denis Sassou N’Guesso « encourage toutes les parties à s’engager dans un processus politique susceptible d’améliorer la confiance des uns envers les autres, de bâtir des passerelles en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale et de renforcer les institutions démocratiques. »

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Par ailleurs, le président en exercice de la CIRGL « exhorte les autorités de la RDC à apporter plus d’éclairage sur tous les éléments pouvant jeter le discrédit sur le processus électoral ». Pour ce faire, il suggère aux structures compétentes d’envisager « le décompte des voix afin de garantir la transparence des résultats et de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants ».

L’intérêt supérieur de la RDC prime en ce moment crucial de son histoire, indique Sassou N’Guessi, réitérant la disponibilité de la CIRGL à soutenir tous les efforts de paix et de cohésion nationale dans ce pays.

Le 11 janvier dernier, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle en RDC, le président en exercice de la CIGL avait pris note de la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ainsi, il avait invité les parties prenantes à cette élection à observer les procédures et voies de recours légales, en vigueur en matière électorale en RDC, dans le souci de préserver la paix, la sécurité et la stabilité.

Avec APA

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Présidentielle en RDC : Sassou Nguesso, président en exercice de la CIRGL demande un décompte des voix

Denis Sassou N’Guesso

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Denis Sassou N’Guesso
Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso, président en exercice de la CIRGL, a suggéré ce dimanche 13 janvier 2019, dans une déclaration publiée sur Congo Souverain, aux structures compétentes d’envisager le décompte des voix pour garantir la transparence des résultats de l’élection présidentielle contestée en RDCongo.

Le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, demande également aux structures compétentes de fournir l’assurance nécessaire aux gagnants et aux perdants.

Jeudi dernier, dans une déclaration publiée par le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, le président Denis Sassou Nguesso relève que la CIRGL prend note de la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi et invite les parties à observer les procédures et voies de recours légales.

Il y a contestations et doutes. Les observateurs de la CENCO sur place ont émis des critiques sur la base de faits objectifs.

Après le recours devant la Cour constitutionnelle déposé par Martin Fayulu, un autre candidat, Théodore Ngoy, lui emboiter le pas. Il a déposé dimanche un recours en contestation.

Avec Les Echos du Congo Brazzaville 

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Election de Tshisekedi en RDC : « Ces résultats n’ont rien à voir avec la vérité des urnes », clame Martin Fayulu

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Martin Fayulu, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 30 décembre

Martin Fayulu, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 30 décembre conteste les résultats proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), jeudi 10 janvier, consacrant la victoire de Félix Tshisekedi. Pour lui, ces résultats « n’ont rien à voir avec la vérité des urnes. »

« Malgré les impositions insensées et irresponsables de la CENI, nous n’avons jamais cessé de revendiquer haut et fort l’alternance démocratique afin de bâtir ensemble un Congo digne et prospère », affirme Martin Fayulu.

Il appelle la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du christ au Congo (ECC) à révéler les résultats de leurs missions d’observation afin de permettre aux Congolais de connaitre celui qui a réellement remporté la victoire.

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« Tous ensemble, disons non au tripatouillage des résultats et non au hold-up électoral. A tous ceux qui ont eu connaissance de la vérité des urnes, particulièrement à la CENCO et à l’ECC, à travers vos observations historiques, nous vous demandons de révéler au peuple congolais et au monde entier, le nom de la personne qui a réellement incarné le choix de notre peuple », déclare Martin Fayulu.

Le candidat de Lamuka est arrivé en deuxième position de l’élection présidentielle avec 35,2% des voix. Il a devancé celui du pouvoir sortant Emmanuel Ramazani Shadary, qui est troisième avec 23,8% des voix. Selon les chiffres annoncés par la CENI, Félix Tshisekedi a remporté le scrutin présidentiel avec 38,57%.

Radio okapi 

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RDC : le chef de l’ONU prend note de l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle

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Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a pris note de l’annonce faite par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo (RDC).

Dans la nuit de mercredi à jeudi, le candidat Felix Tshishekedi a été proclamé provisoirement élu président de la RDC. Une proclamation qui selon la presse, peut encore faire l’objet d’un recours, les autres candidats ayant la possibilité de saisir la Cour constitutionnelle.

« Le Secrétaire général appelle toutes les parties prenantes à s’abstenir d’actes violents et à régler tout contentieux électoral par les mécanismes institutionnels établis conformément à la Constitution de la République démocratique du Congo et aux lois électorales pertinentes », a dit son porte-parole, Stéphane Dujarric, dans une déclaration de presse rendue publique mercredi soir depuis New York.

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Par la voix de son porte-parole, M. Guterres a félicité le peuple congolais et les acteurs politiques pour le déroulement des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, qui ont connu une large et inclusive participation des partis politiques.

« Le Secrétaire général exprime le vœu que la CENI, la Cour constitutionnelle, le gouvernement, les partis politiques et la société civile s’élèveront chacun à la hauteur de leur responsabilité dans le maintien de la stabilité et des pratiques démocratiques en République démocratique du Congo », a souligné son porte-parole.

Le chef de l’ONU a, en outre, réitéré l’appui et l’engagement continus du système des Nations Unies, en collaboration avec les acteurs régionaux et les partenaires internationaux, à la consolidation de la paix, de la stabilité et du développement en RDC.

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L’opposant Félix Tshisekedi proclamé vainqueur de la présidentielle en RDC

Félix Tshisekedi

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Félix Tshisekedi
L’opposant Félix Tshisekedi, élu à la tête de laRDC, à Kinshasa, le 29 décembre 2018. LUIS TATO / AFP

La commission électorale (CENI) de la République démocratique du Congo (RDC) a fait durer le suspense avant de proclamer le nom du successeur du président Joseph Kabila, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 janvier. Aux premières heures de jeudi, la CENI a révélé qu’en vertu des résultats provisoires du vote du 30 décembre 2018, l’opposant Félix Tshisekedi avait été élu à la tête du pays.

Lire aussi : Après la présidentielle en RDC, la commission électorale sous pression

« Ayant obtenu 7 051 013 suffrages valablement exprimés, soit 38,57 %, est proclamé provisoirement élu président de la République démocratique du Congo M. Tshisekedi Tshilombo Félix », a déclaré le président de la CENI, Corneille Nangaa.

Ce résultat sans précédent en RDC peut encore faire l’objet de recours. Les vaincus, parmi lesquels le candidat du parti au pouvoir Emmanuel Ramazani, ont la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel, qui dispose alors de dix jours pour mener des auditions et juger de la validité des résultats.

Des sympathisants de l’UDPS de M. Tshisekedi étaient réunis au siège du parti pour suivre cette soirée électorale. Des policiers ont été déployés autour du siège de la CENI à Kinshasa et sur le principal boulevard de la capitale, de crainte de violences.

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Internet coupé depuis le 31 décembre

Trois fois reportée depuis fin 2016, cette élection a permis de désigner le nom du successeur du président Kabila, qui n’a pas brigué un troisième mandat interdit par la Constitution. Trois principaux candidats sur 21 étaient en course : son dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary, et les deux opposants, Félix Tshisekedi et Martin Fayulu.

Lire aussi l’entretien avec Joseph Kabila : « Il faut regarder la RDC aujourd’hui et il y a dix ans »

Les résultats annoncés sont en contradiction avec le décompte effectué par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), selon laquelle la victoire revient à Martin Fayulu, ont cependant déclaré deux diplomates quelques instants après l’annonce de la CENI, rapporte l’agence de presse Reuters.

Des opposants ont accusé les autorités de fraude et des rumeurs font état de négociations secrètes entre le gouvernement et M. Tshisekedi, en vue d’un partage du pouvoir. Internet est coupé depuis le 31 décembre 2018 au lendemain du scrutin en RDC, pays qui n’a jamais connu de transmission pacifique du pouvoir.

C’est la Cour constitutionnelle qui proclamera les résultats définitifs de l’élection. Dans le calendrier initial, celle-ci était prévue pour le 15 janvier, avec une prestation de serment du nouveau président élu le 18 janvier. Ce calendrier a cependant pris quatre jours de retard avec le report de la proclamation des résultats provisoires de dimanche à ce jeudi.

AVEC AFP 

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EN IMAGES – Emmanuel Ramazani Shadari le dauphin de Kabila présenté à la population de Kinshasa

Emmanuel Ramazani Shadari

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Emmanuel Ramazani Shadari
Emmanuel Ramazani Shadari le dauphin de Kabila présenté à la population de Kinshasa

Emmanuel Ramazani Shadari, le dauphin du président sortant Joseph Kabila Kabange à la présidentielle du 23 décembre 2018, a été officiellement présenté samedi à la population kinoise venue massivement assister au meeting organisé à cet effet par la majorité présidentielle, à savoir le Front commun pour le Congo (FCC). 

A cette occasion, il a appelé la population congolaise à faire confiance à la machine à voter, avant de promettre de révéler son programme d’action dans les prochains jours.

En dehors du président de la République, ce meeting a été marqué par la présence de tous les autres ténors du pays notamment les présidents de deux chambres du parlement, le premier ministre et pratiquement tous les membres du gouvernement présents dans la capitale ainsi que la plupart des gouverneurs des 26 provinces de la RDC.

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Ancien vice-premier ministre en charge de l’intérieur et de la sécurité, Emmanuel Ramazani Shadari qui est actuellement député national est secrétaire exécutif du parti présidentiel, le PPRD.

L’opposition congolaise a organisé vendredi à Kinshasa une marche pacifique au terme de laquelle ses leaders ont déposé un mémorandum au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ce mémorandum reprend les principales revendications de l’opposition en rapport avec les scrutins prévus le 23 décembre prochain, notamment le rejet de la machine à voter et le retrait du fichier électoral de tout « Congolais enrôlé irrégulièrement », autrement dit les électeurs enrôlés mais dépourvus d’empreintes digitales.

Avec APA 

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Congo – Affaire Lutumba: Le président Kabila aurait-il court-circuité la décoration du « poète » par Denis Sassou N’Guesso ?

Lutumba Simaro

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 Lutumba Simaro
Le célèbre guitariste et auteur compositeur Lutumba Simaro ©DR

Vendredi dernier 6 avril 2018, le célèbre guitariste et auteur compositeur Lutumba Simaro, devait se faire décorer par le président Denis Sassou Nguesso. La cérémonie avait été annulée à la dernière minute. Beaucoup pensent que ce n’est que partie remise.

« Joseph Kabila aurait empêché Lutumba Simaro de venir se faire décorer à Brazzaville ». C’est à tout le moins, ce que nous avons appris de source bien informée.

À 80 ans, notre artiste musicien a décidé de prendre sa retraite. À cette occasion, il avait prévu d’offrir ses deux guitares aux présidents Kabila et Sassou.

Le premier avait cru bon d »envoyer simplement un de ses conseillers aller chercher le fameux cadeau, alors que le second avait pris l’initiative de décorer l’ancien sociétaire de l’OK Jazz.

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Et, pour ce faire, toutes les dispositions protocolaires avaient été prises. Mais, la veille de la cérémonie, surprise: tout a été annulé.

La raison? Contre toute attente, Joseph Kabila ayant eu vent de l’nitiative du président Sassou, avait, à la va-vite, prévu une même cérémonie, le même jour et à la même heure!

Des « sources » ont laissé filtrer que des précautions avaient été même prises au beach Ngobila à Kinshasa, afin d’empêcher Lutumba de se rendre à Brazzaville.

Quoi qu’il en soit, ce n’est que partie remise, pense t-on à Brazzaville, car Lutumba Simaro qui dit « patienter désormais dans la salle d’attente pour son dernier voyage», mérite bien cette consécration des « arts et des lettres » surtout de son vivant, ce pour l’ensemble de son œuvre, aussi riche, tant pour ses contemporains que pour la postérité.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville 

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Cardinal Monsengwo : « Jeunes de Kinshasa, l’avenir du pays est entre vos mains »

Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya

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Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya
Cardinal Laurent Mosengwo Pasinya. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le cardinal Laurent Monsegwo a appelé ce dimanche les jeunes de Kinshasa et de la RDC à prendre leur destin en mains. Ils leur demande de ne pas se laisser manipuler par une classe politique qui a échoué, mais de « prendre leurs responsabilités devant l’histoire ».

L’archevêque de Kinshasa a lancé cet appel ce 25 mars lors de la célébration du dimanche des rameaux au Stade Tata Raphael avec des milliers des jeunes venus de différentes paroisses.

« Jeunes de Kinshasa, l’avenir du pays est entre vos mains. L’avenir du pays vous appartient. Certes, vous avez le droit de reprocher aux aînés et aux hommes politiques d’avoir sacrifié votre génération. Vous avez raison de reprocher aux politiciens et à la classe dirigeante de notre pays d’avoir échoué. Mais qu’entendez-vous  faire pour redresser la barre ? Le pays a besoin de vous dans les secteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle, religieuse. Etes-vous prêts  prendre en mains les destinées de la nation et à assumer vos responsabilités ? », a affirmé le cardinal Monsengwo.

Il demande aux jeunes de la diaspora de revenir en RDC pour développer, grâce à leur expertise, le pays. Il interpelle aussi les jeunes qui abandonnent la charge de leurs enfants aux parents.

« Qu’entendez-vous faire ? Que de jeunes cadres universitaires brillants et capables préfèrent rester en Europe ou en Amérique, pour y attendre que d’autres remettent le pays sur les rails afin qu’ils viennent ensuite cueillir les fruits des peines et des sacrifices, des risques et de la sueur des autres ? Dans un autre ordre d’idées, combien de jeunes font des enfants dont ils abandonnent le charge aux parents ? Que de jeunes, beaux et forts, restent à la maison, attendant qu’un autre leur trouve en emploi », a interpellé l’archevêque de Kinshasa.

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L’accompagnement de l’église proposé

Mgr Monsengwo invite les jeunes à avoir des convictions fortes. Selon lui, l’église est prête à accompagner les jeunes prêts à prendre en mains les destinées du pays.

« Ayez de fortes convictions personnelles, ne soyez pas comme des moutons qui suivent bêtement les autres, par peur du qu’en dira-t-on. Mettez la main à la charrue et ne regardez pas en arrière. Que l’on voie le travail que vous faites pour que le Congo ne soit plus dans cette situation de misère. L’Eglise est prête à vous y aider et à vous y préparer, si vous êtes prêts à prendre en charge votre vie, la vie des autres et les destinées de la Nation », a assuré le cardinal Monsegwo.

Le dimanche des Rameaux est dans le calendrier liturgique catholique le dimanche qui précède le dimanche de Pâques et qui marque l’entrée dans la semaine sainte. 

Il commémore deux événements : d’une part, l’entrée solennelle  de Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par une foule agitant des palmes et déposant des manteaux sur son passage narrée par les quatre Évangiles;  d’autre part, la passion du Christ et sa mort sur la croix.

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