Congo – Élections législatives 2017 : les journalistes appelés à jouer pleinement leur rôle en période électorale

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Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication au Congo, Philippe Mvouo, a exhorté mercredi à Brazzaville, les professionnels de l’information et de la communication, à exercer en toute responsabilité leur profession pendant la période électorale qui entoure les scrutins législatifs et municipaux du 16 juillet prochains.

« Le journaliste ne doit pas être aux ordres des candidats des partis ou groupements politiques, il doit respecter la vérité, rapporter les faits sans rien falsifier, respecter les principes déontologiques, de pluralisme démocratique et d’équilibre », a-t-il déclaré à cette occasion, avant de les inviter à lutter contre la corruption, en respectant scrupuleusement les principes fondamentaux du journalisme.

Au cours d’une communication faite à l’endroit des journalistes et acteurs politiques, à trois semaines des prochaines échéances électorales, M. Mvouo a rappelé le rôle stratégique que les médias sont appelés à jouer en période électorale.

« La presse doit être libre afin de réaliser objectivement des reportages en toute impartialité, elle doit informer les lecteurs sur le processus électoral en cours et garantir la transparence des élections, contribuer à promouvoir la citoyenneté et à éclairer les choix des populations », a-t-il expliqué.

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« Les médias et la démocratie ont un lien ombilical qui conditionne leur existence, ils se soutiennent et s’accompagnent. En période électorale, ces liens sont davantage serrés », a par ailleurs souligné le président du Conseil supérieur de la liberté de communication.

S’adressant aux représentants des candidats aux prochaines élections, Mvouo les a invités au respect scrupuleux du « code de bonne conduite », un document initié par le Conseil supérieur de la liberté de communication à l’endroit de tous les candidats aux futures échéances électorales, en vue d’un bon déroulement des prochaines élections.

Ce code de bonne conduite des candidats aux différentes élections, fixe entre autres les règles de la communication politique à travers les médias durant la campagne électorale du scrutin du 16 juillet prochain et contribue à limiter les risques d’écarts de conduite et de langage dont les conséquences peuvent porter préjudice à la société toute entière, a-t-on fait savoir.

Par ailleurs, il invite aussi l’ensemble des candidats à la responsabilité, à la retenue dans les actes et paroles, au respect mutuel et à la cohésion sociale tout au long de la campagne électorale, en vue de sauvegarder la paix et la tranquillité au Congo.

Avec Xinhua

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Congo : les journalistes sensibilisés aux réseaux sociaux

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Les journalistes sensibilisés aux réseaux sociaux
Les journalistes sensibilisés aux réseaux sociaux

L’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce) dirigée par Yves Castanou, a organisé du 24 au 25 mai à Brazzaville, un séminaire d’information et de formation des professionnels des médias sur le thème : « un journalisme 2.0 responsable, promoteur de l’économie numérique ». Autrement, l’ensemble des pratiques journalistiques via une plateforme de réseau social.

L’objectif était de mettre les chevaliers de la plume et du micro au faîte des mutations et innovations du secteur du numérique (Facebook, twitter…) puis les inciter à en faire usage pour informer ou réagir en temps réel, sur un sujet d’actualité.

« Si pendant longtemps, les médias classiques étaient seuls détenteurs du pouvoir d’informer le public, aujourd’hui, avec l’avènement de l’internet, l’expansion des réseaux sociaux, toute personne a désormais la possibilité de s’informer librement de n’importe quel sujet, à tout moment où qu’il soit, avec la certitude d’être suivi par un public plus large », a déclaré à l’ouverture, le directeur administratif et financier de l’Arpce, Victor Mabiala, au nom du directeur général.

« Du point de vue de la liberté d’expression, ces nouveaux outils de communication peuvent être considérés comme une avancée. Cependant, entre les mains des amateurs et personnes malintentionnées, ils sont quelques fois très nuisibles », a-t-il.

C’est ainsi que pour outiller les participants sur la manière de protéger des données, éviter d’être victime d’escroquerie ou de piratage, des thèmes sur la cyber sécurité, la manière de gérer son e. réputation (l’idée que l’on peut faire de toi via tes publications sur le net) ont été longuement débattus.

La gestion des communautés web, la manière de rédiger sur le web ont été aussi abordées. Une occasion ayant permis à quelques journalistes ne disposant pas de comptes twitter de s’inscrire sur ce réseau social.

Un rappel sur l’éthique déontologique du journalisme

Outre les échanges sur les nouveaux outils de communication, une séquence de cette formation a été consacrée au rappel sur l’éthique et la déontologie de la profession du journalisme.  L’objectivité dans le traitement de l’information, la véracité des faits que l’on rapporte, le respect de la vie privé des personnalités s’inscrivent parmi les points soulevés par l’exposant, Berry Martin, qui a de même reconnu les difficultés quotidiennes auxquelles font face les journalistes dans l’exercice de leur profession.

L’apport de l’Arpce dans la diversification de l’économie

Créée en 2009, cette agence nationale a pour mission, entre autres, de faire le suivi et l’évaluation des secteurs des postes et des communications électroniques : garantir le service aux usagers, encadrer l’activité des opérateurs, œuvrer pour l’intérêt national.

A travers son exposé sur l’apport de l’Arpce dans la diversification de l’économie nationale, le directeur de l’Economie et du marché de cette institution M. DEKOLOLO, a démontré que les revenus mensuels du secteur des télécommunications étaient de 13,7 milliards FCFA en 2009. En 2016, ils sont estimés à 23 milliards FCFA par mois.

Rappelons qu’à l’issue de cette formation, les participants ont formulé plusieurs recommandations parmi lesquelles : être doté d’un support numérique afin de mettre en pratique des notions acquises durant ces deux jours de formation. Répondant à cette doléance, le directeur général de L’Arpce a promis de remettre dans les prochains jours, une tablette à chaque séminariste.

Lopelle Mboussa Gassia

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VIDÉO – Burkina: Boni Yayi a semble-t-il mal compris certaines questions posées par les journalistes?

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Le Docteur Thomas Boni Yayi, Président du Bénin a semble-t-il mal compris certaines questions posées par les journalistes hier 19 septembre, à la fin des pourparlers sur la sortie de crise, notamment si Michel Kafando allait revenir à la tête du pays. Disant « je ne crois pas » une fois, il est revenu une deuxième fois demander à la journaliste reprendre la question, pour ajouter que la transition sera remise sur les pieds, « avec le Président Michel Kafando.

Le Congo appelle les journalistes au respect du pluralisme

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Image d’archive|© DR
Image d’archive|© DR

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, a eu le 5 août une séance de travail avec les responsables des médias audiovisuels publics et privés installés à Brazzaville.

L’objectif de ces retrouvailles était de leur  rappeler le respect strict des dispositions pertinentes de la loi n° 15-2001 du 31 décembre 2001 relative au pluralisme dans les médias en période préélectorale.  Dans son mot liminaire, le président du CSLC a rafraîchi la mémoire des professionnels de l’information et de la communication en leur rappelant que l’article 2 de la loi précitée dispose que « Cette loi a pour objet de fixer les principes et les modalités d’accès à l’audiovisuel public des formations et des groupements politiques, des organisations professionnelles et des syndicats représentatives à l’échelle nationale ».

En outre, le principal orateur a fait remarquer à ses interlocuteurs que ces derniers temps, de plus en plus, les journalistes foulent aux pieds le principe d’équité exigé par la loi aux professionnels de l’information et de la communication en période préélectorale. C’est ainsi, a-t-il dit, qu’il a invité les responsables des organes de presse audiovisuels à cette séance de travail pour qu’ensemble, a-t-il ajouté, les deux parties examinent les principaux obstacles empêchant les journalistes à exercer leur noble métier selon les règles éthiques et déontologiques.

Afin de mieux édifier son auditoire sur la nécessité de faire de l’équilibre dans le traitement des informations, le président du CSLC s’est référé aux obligations prescrites par l’article 4 de la loi suscitée disposant que « La répartition du temps d’antenne entre les formations et groupements politiques, les organisations professionnelles et syndicales doit satisfaire à l’obligation du pluralisme et d’équilibre. Les formations et les groupements politiques, les organisations professionnelles et syndicales bénéficient d’un temps d’antenne selon la règle d’équité ».

Philippe Mvouo s’est appuyé sur les dispositions pertinentes de cet article pour faire constater que les médias audiovisuels  n’ont pas respecté ce principe dans le traitement des informations liées au  dialogue national inclusif de Sibiti et au  dialogue national alternatif de Brazzaville.

 En ce qui concerne cette dernière actualité, a-t-il dit,  le président du CSLC a constaté un déséquilibre dans le traitement de l’information comparativement aux assises de Sibiti. Cet exemple lui a permis d’en multiplier tant d’autres et de conclure qu’il est indispensable de trouver des correctifs à ce genre de situations qui sont incompatibles avec les lois et règlements régissant le domaine de la communication et de l’information au Congo. Pendant les échanges, les responsables des organes de presse audiovisuels publics et privés ont révélé au président du CSLC les difficultés auxquelles ils font face dans la collecte et le traitement de l’information.

 En ce qui concerne le dialogue alternatif, par exemple, les journalistes ont déploré la sélection des médias opérées par les organisateurs de ces assises. D’autres responsables des médias ont évoqué le fait que certains acteurs de l’opposition et parfois  de la société civile ne sont jamais disponibles à  prendre part aux émissions radiodiffusées et télévisées.

Plusieurs intervenants ont indiqué que l’État, par le fait qu’il n’améliore pas les conditions de vie des journalistes, est en grande partie responsable du comportement actuel des professionnels de la communication et de l’information. D’autres intervenants  ont affirmé, en outre,  que le manque de formation de base en communication est à l’origine de certaines attitudes antiprofessionnelles qu’affichent les journalistes congolais. Les débats se sont déroulés dans la convivialité et sans langue de bois.

Le président du CSLC a informé les responsables des médias audiovisuels que son institution déposera sous peu les fiches de décompte de temps d’antenne des acteurs politiques et de la société civile dans les différentes rédactions afin que , a-t-il indiqué,  le CSLC assure au mieux le contrôle du principe du pluralisme dans les médias exigé par la loi.

© Adiac-Congo