Le leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala, Ne Mwanda Nsemi, vient de s’autoproclamer président de la RDC
Le leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala, Ne Mwanda Nsemi, vient de s’autoproclamer président de la République Démocratique du Congo.
Dans la matinée de ce samedi devant la presse et ses adeptes, Ne Mwanda Nsemi a déclaré la « fin du règne de Félix Tshisekedi ». D’après lui, l’actuel président « dirige le pays avec le Rwanda en complicité avec sa femme » qui serait de cette nationalité.
Par ailleurs, le leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala a demandé à l’ancien président Joseph Kabila de « choisir un pays d’exil afin de revenir après 3 ans avec le statut de l’investisseur et non en président de la République. »
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« Grâce à moi Kabila Kabanga avait bénéficié d’un bonus de 3 ans au sommet de l’État mais, c’est un ingrat ! Il m’a combattu en oubliant tout ce que j’ai fait pour lui […] Il ne pourra revenir au pays que comme investisseur pour remettre l’argent volé pendant plus de 15 ans », a affirmé le gourou de Bundu Dia Mayala qui promet également de nommer son Premier ministre dans les jours qui suivent « afin de doter la RDC avec un gouvernement responsable et capable de résoudre le problème du peuple congolais mais également l’insécurité à l’est du pays », conclut-il.
Les Etats-Unis d’Amérique, dont l’ambassadeur accrédité à Kinshasa, Mike Hammer, a été reçu mardi par Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, ainsi que la République du Congo figurent parmi les pays qui ont adressé mercredi des messages de félicitations au nouveau chef de l’Etat de la République Démocratique Congo qui prête serment ce jeudi au Palais de la Nation.
L’Algérie a également fait de même, allongeant ainsi une liste comprenant déjà le Burundi, l’Afrique du Sud, l’Angola, la Chine, la Russie, la Tanzanie, le Kenya et le Mozambique, la France, en plus de l’Union européenne et de l’Union africaine.
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S’agissant de la cérémonie de passation de pouvoirs jeudi, le programme prévoit notamment une prestation de serment du nouveau président devant la Cour constitutionnelle, la remise des symboles du pouvoir au président élu par son prédécesseur et par la Cour constitutionnelle ainsi que le discours du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Le président sortant, Joseph Kabila Kabange devait adresser son dernier message à la Nation mercredi soir.
Les résultats des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC) sont connus cette semaine, avec comme principale information : la présidentielle remportée par l’opposant Félix Tshisekedi et les législatives par le régime sortant du président Joseph Kabila.
Le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a été donné vainqueur de la présidentielle (38,57%) dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant Martin Fayulu (34,7%), candidat de Lamuka (opposition commune) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), dauphin de Joseph Kabila, qui conduisait le Front commun pour le Congo (FCC).
Dès l’annonce des résultats, la victoire de Tshisekedi est remise en cause par Martin Fayulu et par la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco).
D’ailleurs, M. Fayulu a introduit samedi un recours devant la Cour constitutionnelle contre la victoire de Tshisekedi, ce dernier qui avait très vite rompu en novembre dernier avec la coalition née de l’accord dit de Genève (Suisse) qui instaurait un candidat commun de l’opposition.
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Kabila garde le trône par le Parlement
La Chambre haute (Sénat) et la Chambre basse (Assemblée nationale) restent dans le giron du pouvoir sortant, selon les résultats rendus publics tard dans la nuit du 11 au 12 janvier par la CENI. Ces résultats donnent la majorité au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition des partis proches à Joseph Kabila, avec près de 350 députés sur les 500 que compte l’Assemblée nationale congolaise.
En attendant, 15 autres députés seront élus en mars prochain à Beni, Butembo et Yumbi où ces élections ont été reportées pour cause de violences.
Crédité de 49 députés, le président provisoirement élu de la RDC, Felix Tshisekedi, aura donc du mal à mettre en œuvre son programme sans l’aval du FCC, car ce pays dispose d’un régime semi-présidentiel.
Du côté des 26 assemblées provinciales, le Front commun pour le Congo (FCC) a également raflé la mise, obtenant ainsi la possibilité d’élire des Gouverneurs de son choix.
S’agissant du Sénat, le FCC reste majoritaire car, ce sont les élus provinciaux qui vont élire les sénateurs qui, à leur tour, désigneront le président de la Chambre haute, la deuxième personnalité de l’Etat.
Des violences qui inquiètent
Dans ce contexte post-électoral, des violences ont éclaté à Kikwit, fief du candidat perdant à la présidentielle, Martin Fayulu. Le dernier bilan établi jeudi par la police nationale faisait état de huit morts dans des violences postélectorales, poussant le Gouvernement à décréter le couvre-feu à Kikwit.
Le tout nouveau président national du principal parti de l’opposition congolaise, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Félix Tshisekedi Tshilombo, a démenti mardi l’existence de négociations entre lui et le pouvoir pour lui permettre d’occuper la Primature.
« Je confirme à notre peuple que l’UDPS et son président ne sont ni demandeurs ni preneurs d’une quelconque offre de ce genre. Ils demeurent profondément attachés aux aspirations du peuple congolais pour une alternance démocratique au pouvoir par des élections crédibles et transparentes », écrit M. Tshisekedi dans un communiqué de presse.
Il ajoute : « Le cadre et les conditions de réalisation de notre objectif passent impérativement par la mise en application intégrale et effective de l’accord de la Saint-Sylvestre pour la sortie de la crise ».
Le secrétaire général du parti présidentiel a tranché. Kabila ne peut pas aller à la retraite à l’âge de 45 ans. Devant la foule, Henri Mova a tout dit. Il ne pense pas que le chef de l’état actuel peut raccrocher les crampons à cet âge.
Le peuple a commencé à passer le message, dit-il. 45 ans, c’est encore trop jeune, c’est encore très tôt pour aller à la retraite. Et le peuple a commencé à le dire et rien ne peut se faire sans lui parce qu’il est souverain, explique-t-il. Le diplomate voit en Kabila, l’homme qui peut continuer à rebâtir ce pays. Il l’a commencé à le faire si jeune et il doit continuer. La seule issue pour tous les politiciens aujpurd’hui, c’est d’aller au dialogue. Sinon, le peuple va s’exprimer à travers un mode universellement reconnu, c’est le referendum.
Agir autrement, c’est ignorer la volonté du peuple. En ce là, assure Mova, le peuple se prendra en charge. Pour lui, l’article 64 sera appliqué contre ceux qui vont s’entêter dans leur complot contre la république.
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En face de cette opposition, le peuple sera là pour barrer la route. Il s’agira d’appliquer la leçon apprise de Mzee Laurent Désiré Kabila. Entouré de plusieurs cadres de son parti, le SG a vociféré. ‘‘Ce n’est pas avec de petites jacqueries que vous organisez avec moins de deux mille personnes qu’on peut vous craindre’’, ajoute-t-il.
Le retard cumulé pour l’organisation des élections est déjà grand si bien que si les tergiversations persistent pour le dialogue, le parti présidentiel est tenté de soumettre carrément la question au référendum. Mais Mova tempère encore, on n’en est pas encore là. Mais ce qui est sur pour le parti présidentiel, Kabila restera au pouvoir après le 19 décembre 2016. Qu’il pleuve ou qu’il neige, Kabila sera là après leur fameuse date fatidique et il n’ay aura rien, a martelé un bonze de la mouvance présidentielle.
Il se passe quelque chose entre Lisbonne et la Haye. Levée de scellé à la résidence de Bemba à Lisbonne, les comptes débloqués et véhicules restitués, Est-ce le signe d’une éventuelle libération? L’avenir nous édifiera… Des sources rapportent que l’épouse de Jean-Pierre Bemba, serait en route pour Lisbonne, capitale du Portugal.
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Liliane Bemba s’y rend pour rentrer en possession de la résidence de son mari, le président du MLC, Bemba qui purge une peine à la CPI. Les mêmes sources affirment que la CPI aurait instruit les dirigeants portugais à procéder à la levée des scellés imposées à sa résidence .
La CPI aurait également demandé le dégel des comptes bancaires du sénateur et la restitution de ses différents véhicules…. Affaire à suivre
13 ministres des affaires étrangères se réuniront à Brazzaville le 17 octobre 2017, soit deux jours avant la rencontre des Chefs d’État et des gouvernements. C’est dans le cadre de la huitième réunion « de haut niveau » du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région.
« Les chefs d’État et de gouvernement examineront l’évolution de la situation politique et de la sécurité dans la région depuis leur dernière réunion à Luanda, en Angola, le 26 octobre 2016, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des engagements pris. Le Sommet portera sur des mesures visant à résoudre les problèmes en suspens liés à la neutralisation des forces négatives dans l’est de la RDC, notamment les ADF, les FDLR, le rapatriement des combattants étrangers désarmés dans l’est de la RDC et dans les pays voisins. Les dirigeants examineront également le dialogue en cours et les processus politiques en RDC, au Burundi, au Soudan du Sud et en République centrafricaine », annonce un communiqué officiel du Bureau de l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les Grands Lacs en Afrique.
En novembre dernier, Denis Kalume, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, avait sévèrement critiqué certains pays voisins de la RDC les accusant de mauvaise foi dans la construction de la paix dans la sous-région.
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La Septième Réunion de haut niveau du Mécanisme régional de suivi s’était tenue à Luanda, en Angola, le 26 octobre 2016.
Le Mécanisme régional de suivi est le principal organe de contrôle de l’application de l’Accord-cadre. Il se réunit une fois par an au niveau des Chefs d’État et de Gouvernement pour examiner les progrès accomplis dans la mise-en-œuvre des engagements nationaux et régionaux pris au titre de l’ Accord-cadre, signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie, d’abord par 11 pays, ainsi que les quatre institutions garantes (Nations Unies, UA, CIRGL et SADC) pour mettre fin au cycle de conflit dans l’est de la RDC. Les 11 pays signataires sont: l’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie. Le Kenya et le Soudan ont également adhéré à l’accord le 31 janvier 2014, devenant ainsi les 12ème et 13ème pays signataires de l’Accord-cadre.
L’organisation des élections présidentielles et législatives en République démocratique du Congo ne sera « pas possible » avant la fin de l’année, a déclaré vendredi à Paris le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa.
« Avant décembre, ça ne sera pas possible dans les conditions fixées par l’accord » signé le 31 décembre 2016, a estimé le responsable lors d’un point de presse, à l’issue d’une réunion sur le processus électoral en RDC, organisée au siège parisien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Cet accord conclu entre l’opposition et la majorité au pouvoir, sous l’égide de l’Eglise catholique, prévoyait que les élections présidentielles, législatives et locales soient organisées simultanément, au plus tard en décembre 2017.
M. Nangaa a souligné que l’article IV.2 de l’accord de la Saint-Sylvestre prévoyait certes que les parties signataires s’engageaient à l’organisation des élections « au plus tard en décembre 2017 » mais aussi que « le Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral, le gouvernement et la Céni peuvent unanimement apprécier le temps nécessaire pour le parachèvement desdites élections ».
Or, selon M. Nangaa, les conditions de sécurité dans plusieurs provinces du pays, notamment le Kasaï, ne permettent pas pour l’instant un déroulement correct du scrutin.
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Les opérations d’enregistrement des électeurs sont en cours dans le pays, a-t-il assuré, et 78 % des électeurs potentiels figurent déjà sur les listes électorales.
« Nous espérons lancer bientôt, avant le mois d’août, le processus d’enrôlement des électeurs du Kasaï », à la faveur d’une accalmie dans les violences meurtrières entre miliciens, soldats et policiers qui frappent cette région du centre du pays depuis plusieurs mois.
« Nous travaillons de toutes nos forces pour parvenir à l’organisation de ces élections, qui sont voulues par le peuple congolais », a-t-il assuré. « Il faut maintenant faire une évaluation objective pour fixer les différents délais » nécessaires avant ces scrutins.
La RDC traverse une crise politique profonde, aggravée par le maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat s’est terminé le 20 décembre 2016.
Âgé de 46 ans, M. Kabila est au pouvoir depuis 2001 et la Constitution lui interdit de se représenter. Il se maintient à la tête du pays en vertu d’une décision controversée de la Cour constitutionnelle, entérinée par l’accord signé le 31 décembre dernier entre la majorité et l’opposition.
Outre l’organisation des élections en décembre 2017, ce compromis prévoyait la nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition pour diriger un gouvernement d’unité nationale.
Le 1er juillet, les Nations unies avaient exigé de Kinshasa la publication d’un « calendrier électoral officiel et consensuel pour l’organisation des élections ».
Dans une rare interview au magazine allemand Der Spiegel, le président congolais, Joseph Kabila, a assuré n’avoir « rien promis du tout » concernant la tenue de la présidentielle d’ici fin 2017.
« Je n’ai rien promis du tout ! Je souhaite organiser des élections aussi vite que possible », a déclaré Joseph Kabila à l’hebdomadaire Der Spiegel. « Nous voulons des élections parfaites, pas seulement des élections », a-t-il ajouté, expliquant que l’enregistrement des électeurs était en cours et « se déroule bien ».
Interrogé sur une éventuelle réforme de la constitution qui lui permettrait de postuler à un troisième mandat, le chef de l’État congolais a lancé : « Je suis très clair là-dessus. Tout ce blabla sur un changement constitutionnel est un non-sens total. »
Au pouvoir depuis 2001, Joseph Kabila aurait dû quitter le pouvoir fin 2016, à l’issue de ses deux mandats, comme prévu par la constitution du pays.
Quand Kabila entretient l’ambiguïté sur son avenir
Le dirigeant maintient toutefois une certaine ambiguïté sur une modification possible de la constitution, en soulignant qu’elle peut avoir lieu à l’issue d’un référendum. « Jusqu’ici nous n’avons pas entamé du tout le débat » sur une éventuelle consultation populaire, affirme-t-il dans le magazine allemand. [GARD align= »center »] Cela dépend de ce qu’on entend vraiment par 3e mandat.
Mais interrogé à plusieurs reprises pour savoir s’il écartait définitivement un troisième mandat, l’intéressé a répondu : « Cela dépend de ce qu’on entend vraiment par 3e mandat ».
« Nous n’avons en tout cas pas l’intention de porter atteinte à la constitution. Et comment pourrais-je avoir un 3e mandat sans porter atteinte à la Constitution ? », conclut-il.
M. Kabila a été élu président en 2006 lors des premières élections libres depuis l’indépendance du pays en 1960 avant d’être réélu pour un second mandat en 2011 à l’issue d’un scrutin au résultat contesté, marqué par des fraudes massives.
Depuis lors, la crise politique gangrène le pays et il n’y a plus eu aucune élection au scrutin direct. Depuis janvier 2015, les violences liées au retard du processus électoral ont fait des dizaines de morts à Kinshasa et dans d’autres villes du pays.
La crise s’est encore envenimée en décembre lorsque s’est achevé le mandat du président.
Sous l’égide de l’Église catholique, représentants de la majorité et de l’opposition ont signé le 31 décembre un accord de partage du pouvoir prévoyant la nomination d’un Premier ministre issu de l’opposition et la tenue des élections présidentielles et législatives cette année.
Le gouvernement congolais a suspendu le championnat de football de première division (Linafoot) en République démocratique du Congo craignant des « violences » autour de la fin du mandat du président Joseph Kabila, a-t-on appris mercredi de source officielle.
« Cette mesure de suspension du championnat national de football du 15 décembre au 14 janvier » se justifie par des craintes d' »envahissement des terrains (ou de) jets des pierres » pendant les matchs, a déclaré à l’AFP le ministre de la Jeunesse et des Sports, Denis Kambayi, disant redouter que certains se livrent à « la provocation ».
« Les dirigeants des clubs ont semblé être dépassés par l’encadrement des supporters », a ajouté le ministre, faisant référence à de récentes échauffourées entre partisans d’équipes adverses et la police à Kinshasa.
Depuis plusieurs mois, le public de Kinshasa profite des matchs disputés par les équipes de la Linafoot ou par les Léopards (onze national) pour entonner le chant « Yebela ! » (« Fais gaffe !) ou lancer des « mandat esili » (« Le mandat est terminé ») ou autres slogans hostiles à M. Kabila.
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En mai 2014, 15 personnes au moins avaient été tués dans la capitale dans des violences ayant éclaté à l’issue du dernier match de la Linafoot.
La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection contestée de M. Kabila en 2011, dont le mandat arrive à terme le 20 décembre et à qui la Constitution interdit de se représenter.
La crise est aggravée par la non tenue de la présidentielle qui devait avoir lieu cette année. Âgé de 45 ans, M. Kabila, qui est au pouvoir depuis 2001, entend se maintenir en fonctions au-delà du 20 décembre en vertu d’une décision contestée de la Cour constitutionnelle.
Les 19 et 20 septembre, une cinquantaine de personnes ont été tuées dans des violences ayant éclaté en marge d’une manifestation organisée par une coalition d’opposition pour exiger le départ de M. Kabila le 20 décembre.
A la suite de ce drame, la ville-province de Kinshasa a interdit toute manifestation à caractère politique jusqu’en janvier.
Alors qu’approche la date du 20 décembre, des négociations de la dernière chance sont en cours à Kinshasa sous l’égide de l’Église catholique pour tenter de dégager une sortie de crise en organisant une transition politique qui associerait au gouvernement du pays les détracteurs de M. Kabila le temps d’organiser l’élection de son successeur.