Rumeurs autour de l’état de santé du président angolais

[GARD align= »center »]

L’opposition en Angola a invité vendredi le gouvernement à faire toute la lumière sur l’état de santé du président José Eduardo dos Santos qui, selon certaines informations, serait hospitalisé en Espagne.

Le chef de l’Etat angolais, qui est âgé de 74 ans, a quitté le pays au début du mois de mai pour ce qui a été officiellement présenté comme « une visite privée » devant durer deux semaines.

Il n’est pas revenu en Angola et la presse officielle maintient le silence sur le sujet. Des rumeurs faisant état de son décès ont circulé sur les réseaux sociaux, amenant sa fille Isabel a réagir sur Instagram pour parler de « fake news ».

Raul Danda, le chef de l’Unita, la principale force d’opposition, a estimé vendredi que l’absence de communication de la part du gouvernement sur l’état de santé du président relevait de la sécurité nationale.

« La santé du président est un sujet qui concerne tout le mnode, mais le problème est que tout ce qui concerne le président est top secret », a-t-il dit à Reuters à Johannesburg.

La dernière fois qu’il dit avoir vu le chef de l’Etat, il ne l’a pas trouvé en bonne santé. « Il aurait dû rentrer lundi et aujourd’hui on est vendredi et il n’est pas là ».

Selon le site internet Maka Angola du journaliste Rafael Mazrques, l’un des rares dissidents tolérés en Angola, le président a été victime d’un accident vasculaire cérébral.

Des élections sont prévues le 23 août dans le pays. José Eduardo dos Santos, qui est au pouvoir depuis 38 ans, n’a pas prévu de se représenter. Il conservera néanmoins la présidence

du MPLA (parti au pouvoir), ce qui lui permettra de maintenir une influence non négligeable sur les affaires du pays.

L’Angola, aujourd’hui troisième économie d’Afrique, connaît un essor économique lié au pétrole depuis la fin, en 2002, d’une guerre civile qui a ravagé l’ancienne colonie portugaise pendant vingt-sept ans, après l’indépendance de 1975.

Malgré la manne pétrolière, la majeure partie des 22 millions d’Angolais vivent toujours dans une grande pauvreté.

Ses détracteurs dénoncent l’autoritarisme et le népotisme du régime et accusent le chef de l’Etat d’enrichissement personnel et d’avoir favorisé les affaires d’associés ou de proches.

Notamment, disent-ils, de sa fille Isabel, que le magazine Forbes considère comme étant la femme la plus riche d’Afrique

©Reuters

[GARD align= »center »]

Angola : José Eduardo dos Santos limoge son ministre des Finances

[GARD align= »center »]

La présidence angolaise a annoncé, lundi 5 septembre, le limogeage du ministre des finances Armando Manuel, au moment où le pays traverse une passe difficile sur le plan économique en raison de la baisse prolongée des prix du pétrole.

« Le président de la République, José Eduardo dos Santos, en vertu des pouvoirs que lui confère la Constitution, démet Armando Manuel de ses fonctions de ministre des finances », indique le communiqué de la présidence, sans motiver cette décision.

M. Manuel, 44 ans, qui occupait ce poste depuis trois ans, est remplacé par Augusto Archer de Sousa Mangueira, 53 ans, qui occupait jusqu’alors la présidence de l’autorité des marchés financiers.

« Ce n’est pas une surprise. Il est clair qu’on change de casting dans le gouvernement en s’assurant que rien ne change, que les politiques restent les mêmes », a réagi auprès de l’AFP, Alcides Sakala, le porte-parole de l’Unita, principal parti d’opposition.
[GARD align= »center »]

Négociations suspendues

Le nouveau ministre des finances hérite d’un contexte économique extrêmement difficile.

L’Angola, actuel premier producteur de pétrole en Afrique subsaharienne, subit de plein fouet la chute des cours de l’or noir.

Plus d’un tiers de ses habitants vivent sous le seuil de pauvreté et le cours officiel de la devise angolaise, le kwanza, a perdu plus de 60 % face au dollar depuis début 2015.

Fin juin, l’Angola avait pourtant, à la surprise générale, suspendu ses négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d’obtenir un prêt de 4,5 milliards de dollars (4 milliards d’euros).

Deux autres ministres ont également été touchés par le remaniement annoncé lundi : le ministre de l’agriculture Afonso Pedro Canga et le ministre d’Etat chef de cabinet du président, Edeltrudes Mauricio Fernandes Gaspar da Costa.

[GARD align= »center »]

Le président angolais Jose Eduardo dos Santos réélu à la tête de son parti, le MPLA

[GARD align= »center »]

Avec cette réélection comme numéro un du parti au pouvoir, le président angolais voit s’ouvrir devant lui la voie à la candidature pour la présidentielle de 2017.

Jose Eduardo dos Santos, le président angolais au pouvoir depuis 1979, a été réélu à la tête de son parti, le MPLA, au terme d’un congrès ouvert mercredi dans la capitale angolaise Luanda, rapporte l’AFP.

« Personne ne rivalise avec Dos Santos au sein du MPLA. Ce congrès n’a rien de nouveau », a noté l’analyste politique Justinho Pinto de Andrade.

« C’est le propre des dictatures quand le président qui est là depuis 1979 est candidat à sa propre succession. C’est une honte qu’il fasse cavalier seul », a indiqué à l’AFP, Agostinho dos Santos, un analyste politique très critique du pouvoir.

Jose Eduardo dos Santos a affirmé en mars qu’il quitterait la vie politique en 2018, un an après sa probable réélection.

Un de ses fils José Filomeno et une de ses filles Tchizé vont faire leur entrée au comité central du parti et font figure de favoris à sa succession, selon plusieurs observateurs.

L’autre fille du chef de l’Etat, Isabel, connue pour être la femme la plus riche d’Afrique, a été nommée par son père en juin présidente de la Sonangol, la compagnie pétrolière publique. Elle ne devrait en revanche pas faire partie des membres du comité central du parti.

Le MPLA est arrivé au pouvoir en 1975 lorsque l’Angola a acquis son indépendance du Portugal,sous la houlette d’Agostinho Neto qui a ensuite été remplacé par celui qu’on surnomme « Zedu », toujours au pouvoir aujourd’hui.

La Constitution angolaise ne prévoit pas d’élection présidentielle au suffrage universel, mais stipule que le président du parti vainqueur des législatives devient automatiquement chef de l’Etat.

En 37 ans de pouvoir, M. Dos Santos a largement muselé son opposition. Il est aussi le chef des armées, du gouvernement, de la police et il nomme les principaux juges, ce qui lui donne un contrôle quasi-total sur l’appareil d’Etat.

[GARD align= »center »]

Angola: José Eduardo dos Santos félicite Sassou Nguesso pour sa réélection

Les Président, José Eduardo dos Santos et Denis Sassou Nguesso
[GARD align= »center »]
Les Président, José Eduardo dos Santos et Denis Sassou Nguesso
Les Président, José Eduardo dos Santos et Denis Sassou Nguesso

Le Président de la République d’Angola, José Eduardo dos Santos, a félicité mercredi, son homologue Denis Sassou Nguesso pour sa récente réélection au poste de Président de la République du Congo, lui souhaitant du succès dans ce nouveau mandat.

L’information est contenue dans un communiqué de presse de la Maison civile du Président de la République, envoyé mardi à l’Angop.

Dans son message, le Président de la République d’Angola estime que les résultats témoignent la volonté souveraine du peuple congolais et traduisent leur confiance au Président Denis Sassou-Nguesso.

Le Chef de l’Etat angolais a également exprimé le désir de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec ce pays voisin.

José Eduardo dos Santos a également envoyé un message de félicitations à Ulisses Correia e Silva, pour sa récente victoire aux élections législatives à Cap-Vert, souhaitant du succès dans l’accomplissement de son mandat en tant que chef du Gouvernement.

Dans le message, le président José Eduardo dos Santos exprime l’intention de renforcer les liens d’amitié et de coopération existants entre les deux pays.

©Angop

[GARD align= »center »]

Angola : José Eduardo dos Santos nomme un mort à la police nationale

Le président angolais José Eduardo dos Santos

[GARD align= »center »]

Le président angolais José Eduardo dos Santos
Le président angolais José Eduardo dos Santos|DR

L’affaire ne cesse de faire sourire et d’être commentée à Luanda, la capitale de l’Angola, et même dans tout le pays. Mercredi 20 mai, le président José Eduardo dos Santos, préside une cérémonie officielle de nominations au sein de la police nationale.

Tous les récipiendaires sont présents sauf un, le sous-commissaire André Kiala nommé conseiller du commandant-général de la police angolaise. L’officier est absent pour une raison simple : il est décédé le 29 avril de maladie et a été inhumé le 2 mai, un peu plus de deux semaines avant la nomination.

A Luanda, personne ne comprend cette étrange promotion post-mortem. Certains évoquent « une très probable distraction des fonctionnaires de la Casa civil [la présidence angolaise] ».

>>> À lire aussi : Angola – plus d’un millier des civils abattu par la police, selon l’opposition

D’autres encore estiment que le chef de l’Etat procède à des nominations de cadres sans consulation préalable. Car, il aurait ainsi été informé que le sous-commissaire André Kiala avait déjà rejoint le royaume des morts.

Par Lemonde