Tanzanie : 10.000 fonctionnaires renvoyés pour faux diplômes

John Magufuli

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Le président Tanzanien John Magufuli a renvoyé près de 10 000 fonctionnaires qui avaient de faux diplômes.

Il avait reçu un rapport plus tôt dans la journée avec une liste d’employés qui possédaient des diplômes douteux.

Depuis son arrivée au pouvoir, il y a deux ans, le gouvernement tanzanien a suspendu de façon temporaire le recrutement dans le secteur public, le temps de vérifier les diplômes des fonctionnaires actuels.

Les conclusions du groupe de travail montrent que 9 932 employés du public ont des faux diplômes du secondaire.

L’enquête s’est concentré uniquement sur le secondaire et n’a pas examiné les diplômes universitaires.

Cela représente plus de 2% des fonctionnaires du pays.

Juste après avoir reçu le rapport, le président a ordonné le renvoi immédiat des fonctionnaires soupçonnés d’avoir de faux diplômes.

Des poursuites judiciaires pourraient avoir lieu et les personnes concernées risquent 7 ans de prison en cas de condamnation.

Avec BBC

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Tanzanie: Le président suspend le ministre de l’Intérieur accusé d’alcoolisme

John Magufuli

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John Magufuli
John Magufuli lors d’un meeting électoral à Dar es Salaam, 23 octobre 2015.

Charles Kitwanga, le ministre tanzanien de l’Intérieur a été suspendu vendredi par le président John Magufuli. La décision du Chef de l’Etat fait suite à un déplacement de Charles Kitwanga à l’Assemblée nationale en état d’ébriété.

En effet, dans une note publiée vendredi soir par le service de la communication de la présidence, le président de la République a décision de suspendre le ministre de l’intérieur Charles Kitwanga qui  serait allé au Parlement pour répondre aux questions des députés concernant son ministère en état d’ivresse.

Toutefois, le communiqué n’a pas précisé la date à laquelle le ministre était allé à l’Assemblée nationale quand il était ivre.
Mais Charles Kitwanga subit depuis de semaines, la pression des membres de l’opposition à l’Assemblée nationale siégeant dans la capitale tanzanienne Dodoma. L’opposition a demandé sa démission pour le fait que ministre serait profondément impliqué dans le scandale d’un contrat de 16,89 millions de dollars entre la police tanzanienne et l’entreprise privée Lugumi sur la fourniture de scanners d’empreintes digitales aux postes de police à travers le pays.

M. Kitwanga a insisté qu’il ne démissionnerait pas en raison de ce qu’il appelait des allégations sans fondement contre lui. Il l’a déclaré vendredi aux médias tanzaniens.

C’est la première fois que le président John Magufuli est arrivé au pouvoir il y a six mois, suspend un ministre de son poste.

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Tanzanie : John Magufuli a prêté serment

John Magufuli

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John Magufuli
John Pombe Joseph Magufuli (gauche) a été officiellement investi président de la Tanzanie, le 5 novembre 2015.

Des milliers de personnes et plusieurs chef d’Etat africains ont assisté à la cérémonie, jeudi. Le nouveau président a appelé au rassemblement « dans l’intérêt de la nation ».

Le nouveau président tanzanien John Magufuli a prêté serment jeudi à Dar es Salaam, la capitale économique, devant de nombreux chefs d’Etat africains et sous les applaudissements de la foule, a constaté un journaliste de l’AFP.

Des milliers de personnes ont bravé les pluies matinales pour assister à la cérémonie, qui comprenait un défilé militaire, une parade aérienne, des danses traditionnelles et des chœurs.

« Je me sens honoré de voir une assistance aussi nombreuse, avec des Tanzaniens et des chefs d’Etat africains », a déclaré le nouveau président.

« Ce que je peux dire aux Tanzaniens, c’est que je leur suis extrêmement redevable et je promets de faire du mieux que je pourrai pour concrétiser nos promesses de campagne », a-t-il ajouté.

Mugabe, Kenyatta et Museveni présents

Aux côtés de M. Magufuli, Samia Suluhu Hassan a également prêté serment. Elle est devenue la première femme vice-présidente de la Tanzanie et a promis de « faire tout (son) possible pour donner des conseils avisés et honnêtes » au président.

Plusieurs chefs d’Etat ont assisté à la cérémonie, dont le président en exercice de l’Union africaine, le Zimbabwéen Robert Mugabe, et les présidents du Kenya Uhuru Kenyatta, d’Ouganda Yoweri Museveni, du Rwanda Paul Kagame, de République démocratique du Congo Joseph Kabila, d’Afrique du Sud Jacob Zuma et du Mozambique Filipe Nyusi.

Candidat du parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) au pouvoir, M. Magufuli avait obtenu 58,46 % des voix et largement devancé son principal rival Edward Lowassa (39,97 %), membre du Chadema (Parti pour la démocratie et le développement).

M. Lowassa, qui avait fait défection du CCM en juillet pour rejoindre le Chadema, avait d’abord refusé d’accepter ces résultats et revendiqué la victoire, accusant la Commission électorale nationale d’avoir falsifié les chiffres.

« Oublions la campagne et regardons de l’avant »​

Mais « l’élection est maintenant terminée et je suis le président en place », a rappelé M. Magufuli. « Oublions la campagne et regardons de l’avant ».

« Notre pays a besoin de se développer (…), nous devons sortir de la pauvreté (…), c’est notre tâche à tous, indépendamment de notre origine ethnique, notre race ou notre tendance politique », a-t-il estimé.

« Au sortir de ces élections générales, nous sommes tous vainqueurs parce qu’elles ont eu lieu dans le calme (…) Nous devons maintenant nous rassembler dans l’intérêt de notre nation », a-t-il ajouté.

M. Magufuli a également dit espérer que le parti au pouvoir sur l’archipel semi-autonome de Zanzibar et l’opposition puissent régler leur « différend à l’amiable ».

La Commission électorale de Zanzibar a décidé le 28 octobre d’invalider, en raison de fraudes, les élections qui s’étaient déroulées trois jours plus tôt sur l’archipel et d’y convoquer un nouveau scrutin.

Par l’AFP

John Magufuli élu président de la Tanzanie

John Magufuli

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John Magufuli lors d’un meeting électoral à Dar es Salaam, 23 octobre 2015.

Le candidat du parti au pouvoir en Tanzanie, John Magufuli, a remporté l’élection présidentielle, selon des résultats rendus public jeudi et portant sur l’ensemble des 264 circonscriptions, mais encore provisoires.

M. Magufuli a été officiellement proclamé vainqueur de la présidentielle de dimanche avec plus de 58% des voix jeudi par la commission électorale, mais l’opposition a dans la foulée rejeté ces résultats et revendiqué la victoire.

La victoire de John Magufuli à la tête de la Tanzanie assurerait le maintien aux affaires du parti Chama Cha Mapinduzi (CCM), aux manettes depuis l’indépendance en 1961 du pays le plus peuplé d’Afrique de l’Est.

John Magufuli, qui fête ses 56 ans ce jeudi, n’était pourtant pas considéré au départ comme un candidat de premier plan.

En juillet, il créé la surprise lors des primaires organisées par le CCM pour désigner le candidat du parti, le chef de l’Etat sortant Jakaya Kikwete ne se représentant pas au terme de son second mandat, conformément à la constitution. John Magufuli sort gagnant parmi une quarantaine de candidats, provoquant la défection de l’ex-Premier ministre Edward Lowassa qui rejoint l’opposition et devient son principal adversaire.

Chrétien originaire du district de Chato (nord-ouest), sur les rives du lac Victoria, M. Magufuli est titulaire d’un master de chimie de l’Université de Salford, près de Manchester (Royaume-Uni) et d’un doctorat en chimie de l’Université de Dar es Salaam.

Malgré ces études supérieures, il ne manque pas de rappeler ses origines modestes. « Notre maison était de chaume et comme beaucoup de garçons, j’ai été chargé de garder le bétail, de vendre du lait et du poisson pour soutenir ma famille », déclarait-il lors d’un de ses derniers meetings politiques. « Je sais ce que cela signifie d’être pauvre. Je m’efforcerai d’aider à améliorer le bien-être des gens ».

Député depuis 1995, il a également enseigné dans une école secondaire et travaillé en tant que chimiste.

Ministre des Travaux publics depuis 2010, il a auparavant dirigé plusieurs autres ministères: l’Elevage et la pêche, les Terres et le Logement.

Pendant sa campagne, M. Magufuli a promis de lutter contre la corruption et de redistribuer les terres non utilisées, pour mettre fin à des années de conflits fonciers souvent meurtriers en Tanzanie.

Par l’AFP