Lutte contre le terrorisme: un présumé djihadiste congolais arrêté en Allemagne

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L’Italie a aidé l’Allemagne à démanteler une cellule « radicalisée » basée à Berlin et composée de 11 membres dont certains étaient en contact avec Anis Amri, l’auteur présumé de l’attentat contre le marché de Noël de Berlin, a annoncé la police italienne.

Les enquêteurs « ont réussi à identifier 11 membres de la +cellule salafiste+ (…). Il s’agissait d’un groupe hétérogène, formé de militants résidant en Allemagne, âgés de 20 à 30 ans, avec un parcours identique de radicalisation », a expliqué la police dans un communiqué.

Les deux hommes sont soupçonnés de « participation (…) à l’association terroriste internationale » Etat islamique (EI) et de « financement des activités » d’EI à travers des collectes d’argent en Allemagne.
Ils ont été arrêtés début décembre lors d’un banal contrôle d’identité, qui a révélé que les autorités allemandes avaient signalé Soufiane Amri comme « sujet potentiellement dangereux ». Ils attendaient alors un ferry pour la Grèce, retardé par une grève, vraisemblablement pour gagner la Syrie via la Turquie.

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Le jeune Marocain a été expulsé vers l’Allemagne, tandis que le Congolais, qui n’avait pas de titre de séjour, a été placé dans un centre de rétention.
Dans les semaines qui ont suivi, les enquêteurs italiens ont pu établir que l’auteur présumé de l’attentat de Berlin, Anis Amri, faisait partie des contacts de Soufiane Amri, même si les deux hommes n’avaient pas de lien de parenté.

Après avoir mené leur enquête à partir des éléments fournis par la police italienne, les forces de l’ordre allemandes ont arrêté Soufiane Amri et d’autres membres du groupe le 31 janvier.
Ce vendredi, le ministère italien de l’Intérieur a en outre annoncé l’expulsion de deux hommes soupçonnés de sympathies terroristes, un Tunisien considéré comme « proche des milieux de l’extrémisme islamique » et un Egyptien qui avaient salué l’attentat de Berlin en décembre. Cette attaque au camion avait fait 12 morts et des dizaines de blessés.

Au total, l’Italie a expulsé 38 personnes pour ces motifs depuis le début de l’année, a précisé le ministère.

Par l’AFP

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