Présidentielle au Gabon : Jean-Marie Le Pen félicite Ali Bongo Ondimba pour sa réélection

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Alors que la contestation est encore vive au Gabon, au lendemain de la proclamation des résultats consacrant la réélection d’Ali Bongo, les félicitations commencent par tomber sur la table de ce dernier. La toute première félicitation vient de Jean-Marie Le Pen.

Jean-Marie Le Pen, le président d’honneur du Front National, parti de l’extrême droite français, a félicité le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo pour sa réélection à l’issue d’un scrutin très contesté. «Je félicite le président Ali Bongo pour sa réélection », a posté Jean-Marie Le Pen sur son compte Twitter.

Cette réaction de président d’honneur du parti de l’extrême droite français prend le contre-pied de la sortie du Parti Socialiste français qui avait appelé Ali Bongo à reconnaître la victoire de l’opposant Jean Ping, qui continue de revendiquer sa « victoire », dénonçant un truquage des résultats au profit du président sortant dans la province du Haut-Ogooué.

Selon les chiffres officiels, le président sortant (57 ans) devance son rival de 5.594 voix, sur un total de 627.805 inscrits.

Le taux de participation a été de 59,46% avec 356.890 suffrages exprimés, M. Bongo recueillant 177.722 voix et M. Ping 172.128.

Les contestations concernent les résultats de la Province du Haut-Ogooué, berceau de la famille Bongo, où la participation atteint, selon les résultats officiels, 99,93%. Ali Bongo y a recueilli 95,46% des suffrages. Impossible selon l’opposition, emmenée par Jean Ping qui demande un comptage des voix bureau de vote par bureau de vote.

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L’Union Européenne, la France et les USA ont également appelé au recomptage des voix. Les pressions se multiplient à l’international.

Sur place à Libreville, on note des manifestations de l’opposition et des courses poursuites entre forces de l’ordre et manifestants de l’opposition. On signale l’arrestation de plus de 200 personnes dans la journée d’aujourd’hui.

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Selfie : Jean-Marie Le Pen porte plainte contre le danseur Brahim Zaibat

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L'ex de Madonna avait publié cette photo le matin du second tour des élections régionales.  Capture Instagram brahimzaibat
L’ex de Madonna avait publié cette photo le matin du second tour des élections régionales. Capture Instagram brahimzaibat

Jean-Marie Le Pen a décidé d’attaquer en justice Brahim Zaibat pour un selfie le montrant faisant une sieste dans un avion, révèle Public. Le matin du second tour des élections régionales en décembre, le danseur avait publié cette photo sur Instagram. Visiblement pris en cachette, le cliché montre le fondateur du Front National la tête renversée contre son appuie-tête et la bouche ouverte. «Mettez les KO demain en allant tous voter», avait appelé sur ses comptes Instagram et Twitter l’ancien compagnon de Madonna.

Jean-Marie Le Pen estime que ce cliché «a nui à son image et a contribué pour beaucoup dans la défaite du parti dirigé aujourd’hui par Marine, sa fille», écrit Public, précisant que la plainte sera examinée au tribunal le 22 janvier.

Le père de Marine Le Pen réclame une amende de 50 000 euros mais ne s’arrête pas là. Toujours selon l’hebdomadaire people, il souhaiterait que Brahim Zaibat publie sur ses réseaux sociaux un message d’excuses. Si ces excuses ne sont pas diffusées, la menace est d’une pénalité de 10 000 euros par jour passé sans diffuser le message.

Public précise encore que Madonna a été citée dans le courrier rédigé par l’avocate de Jean-Marie Le Pen. Contactée par son ex-compagnon, la star serait prête à mener une action en justice à ses côtés.

 

Mettez les KO demain en allant tous voter. Pour préserver notre France fraternelle!!!! #jadoreça

Une photo publiée par Brahim Zaibat (@brahimzaibat) le

©Leparisien

France: Moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie, déclare Jean-Marie Le Pen

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France: Moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie, déclare Jean-Marie Le Pen
Moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie, déclare Jean-Marie Le Pen

Désolé, je ne suis pas Charlie, a lancé samedi le fondateur du Front national (extrême droite) Jean-Marie Le Pen, se démarquant du slogan qui s’est répandu depuis mercredi après la tuerie au siège de l’hebdomadaire satirique français (douze morts).

Aujourd’hui, c’est: +nous sommes tous Charlie, je suis Charlie+. Et bien moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie. Je me sens touché par la mort de douze compatriotes français (…) mais je ne vais pas, moi, me battre pour défendre l’esprit de Charlie qui est un esprit anarcho-trotskyste parfaitement dissolvant de la moralité politique, a déclaré le tribun d’extrême droite dans une vidéo publiée sur son site internet.

Le fondateur du parti d’extrême droite aujourd’hui dirigé par sa fille Marine a rappelé que Charlie Hebdo était ennemi du FN dont il demandait la dissolution par pétition il n’y a pas tellement longtemps.

Il a aussi dénoncé le rassemblement d’hommage aux victimes prévu dimanche à Paris, orchestré par les médias.

La manière dont tout cela est orchestré me rappelle des manifestations du même type qui furent organisées avec la complicité des médias, y compris des médias de droite, a-t-il déclaré.

En 1990, une grande manifestation à laquelle avait participé le président socialiste François Hollande avait eu lieu après la profanation d’un cimetière juif attribué à l’extrême droite. Les auteurs, identifiés six an plus tard, étaient membres d’un groupuscule néo-nazi mais n’avaient aucun lien avec le FN.

Une autre manifestation monstre avait eu lieu en 2002, après le premier tour de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen avait devancé le candidat de gauche, accédant au second tour face à Jacques Chirac.

Le Front National n’a pas été convié à la marche républicaine, dimanche à Paris, à laquelle participeront la quasi-totalité des partis politiques, syndicats, associations, ainsi que de nombreux dirigeants étrangers.

Nous trouverons d’autres moyens d’être en communion avec les Français, a assuré Marine le Pen. Elle avait dénoncé dès mercredi un attentat terroriste commis par des fondamentalistes islamistes. Son père a estimé samedi que ce phénomène terroriste est lié d’abord au phénomène de l’immigration massive.

AFP