Le ministre congolais des Affaires étrangères dénonce la marginalisation de l’UA dans le règlement de la crise libyenne

Jean Claude Gakosso

[GARD align=« center »]

Jean Claude Gakosso
Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso

La résolution de la crise libyenne est l’une des solutions pour combattre plus efficacement le terrorisme au Sahel, ont estimé plusieurs intervenants au sixième Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité, qui s’est tenu lundi et mardi dans la capitale sénégalaise.

Le nouveau président mauritanien Mouhamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son intervention à la cérémonie d’ouverture du Forum, est monté en créneau pour dénoncer la situation d’insécurité au Sahel.

« Toute tentative de lutte contre le terrorisme qui se veut efficace doit intégrer la résolution de la crise libyenne », a-t-il déclaré.

Pour le président mauritanien, la dégradation de la situation au Sahel a été aggravée par la faillite de cet Etat en 2011.

Le ministre nigérien de la Défense, Issoufou Katambé, a fustigé le fait que la communauté internationale ne veut pas que les pays africains évoquent la situation libyenne, alors qu’elle a de « grandes responsabilités » dans la crise sahélienne.

« Tant que la situation n’est pas réglée en Libye, le problème au niveau du Sahel et du bassin du Lac Tchad ne sera pas résolu », a-t-il estimé, exhortant la communauté internationale de « prendre ses responsabilités ».

[GARD align=« center »]

Prenant la parole, le ministre des Affaires étrangères de la république du Congo, Jean-Claude Gakosso, a déploré la « prise en otage » de la Libye par ses voisins.

Selon le président du Comité de haut niveau de l’Organisation de l’Union africaine (UA) sur la Libye, les ingérences extérieures aggravent la situation sur le terrain.

« Les sponsors extérieurs doivent arrêter d’attiser la guerre« , a demandé le ministre congolais.

Il a indiqué que l’UA a un « seul agenda » en Libye, l’organisation d’une conférence de paix sur la réconciliation, le démantèlement des milices, la reconstruction d’une armée nationale.

« Nous, au niveau de l’Union africaine, nous avons clairement indiqué que l’on ne peut pas aller à des élections générales dans ce pays, sans avoir préalablement réconcilié les citoyens de ce pays, poursuit Jean-Claude Gakosso. Si on n’associe pas les Libyens, tout ce que l’on fera, ce serait bâtir sur du sable. « 

« L’UA ne baisse pas le bras sur la crise libyenne« , a-t-il conclu.

Rassemblement annuel de deux jours, le Forum international de Dakar regroupe des chefs d’Etats et de gouvernements africains, des partenaires internationaux, ainsi que de multiples acteurs de la paix et de la sécurité.

Cette année le thème du forum est « Paix et sécurité en Afrique : les défis actuels du multilatéralisme ».

Lancé lors du sommet de l’Élysée de 2013 organisé par la France, la première édition du forum s’est tenue en décembre 2014 à Dakar sous le haut patronage du président sénégalais Macky Sall. 

[GARD align=« center »]

Congo: un groupe d’étudiants expulsés de Cuba rentre au pays

des Étudiants Congolais à Cuba

[GARD align=« center »]

des Étudiants Congolais à Cuba
Le 16 avril, des Étudiants Congolais à Cuba

Quelque 142 étudiants congolais sont pointés du doigt pour avoir mené courant mars un violent mouvement de revendications de bourses ou sélectionnés pour cumulation de mauvais résultats, vont être expulsés de Cuba où ils étudiaient la médecine. Quatre membres du gouvernement ont rencontré leurs parents mardi 7 mai à Brazzaville pour leur assurer des dispositions prises en vue de leur rapatriement.

Ces étudiants représentent moins de 10% de tous les effectifs estimés à 2103 apprenants congolais en terre cubaine.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou a assuré que les conditions sécuritaires de leur retour seront garanties et qu’ils seront remis à la disposition de leurs parents dès leur descente de l’avion.

De son côté le ministre des affaires étrangères Jean-Claude Gakosso a déploré le fait que ces étudiants rentrent sans avoir décroché leurs diplômes. « C’est un déshonneur pour les familles », a-t-il dit.

[GARD align=« center »]

La liste de ces étudiants n’a pas été dévoilée pour des raisons avancées par le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua : « Pour l’instant nous ne souhaitons pas publier la liste parce que chaque jour nous continuons à discuter avec nos amis, nos partenaires de ce pays frère qu’est Cuba. Et, de temps en temps nous réussissons à avoir leur compréhension. Donc, il est possible que demain matin que nous réussissons peut-être à les convaincre de retirer de ces 142 (étudiants qui vont être renvoyés NDLR) deux, trois, quatre, cinq ou six noms », a-t-il expliqué.

Le ministre a annoncé que leur réorientation sera garantie.

Les parents des étudiants quant à eux ont demandé pardon aux gouvernements congolais et cubain pour le comportement peu exemplaire de leurs enfants.

A l’origine de l’affaire, un mouvement de protestation lancé fin mars par des étudiants congolais à Cuba pour attirer l’attention sur le non versement de leurs bourses par l’Etat congolais, depuis plus de vingt mois.

Avec RFI 

[GARD align=« center »]

Cuba : les étudiants congolais enterrent la hache de guerre

[GARD align=« center »]

étudiants congolais à cuba
Le 16 avril, dans l’après-midi, les deux ministres, en compagnie de Rosalie Kama Nyamayoua, l’ambassadeur du Congo à Cuba, étaient face à trois cent-cinquante jeunes représentants la communauté estudiantine du Congo, remarquables par la blouse blanche qu’ils arboraient tous et en rapport avec leur futur métier de médecin.

Après des jours de manifestations suite au non-paiement de la bourse, des étudiants congolais en médecine ont finalement obtenu gain de cause. Sur plus de vingt mois, douze seront versés, a annoncé, le 16 avril à La Havane, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Le 8 avril dernier, des étudiants congolais en formation à Cuba étaient descendus dans les rues de La Havane pour manifester leur mécontentement suite au retard dans le versement de la bourse qu’ils attendent de leur pays.

Une situation qui a interpellé les gouvernements des deux pays (Congo et cuba). Vu la mesure de l’urgence, une mission conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger a été dépêchée. À ses côtés, son collègue de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, et quelques hauts fonctionnaires des ministères concernés par ce dossier.

Arrivée à La Havane le 15 avril, la délégation congolaise a échangé avec les autorités cubaines en charge des questions de santé en tête desquelles le ministre Jose Angel Miranda.

« Vous comprenez que nous avons affaire à une jeunesse qui a mal évalué la situation du pays qui l’a accueillie généreusement. Un pays, Cuba, frappé par un embargo qui date et que nous ne cessons de dénoncer chaque année que nous montons sur la tribune des Nations unies. Le message de notre président porte sur le pardon et les excuses officielles avec cette volonté de continuer à coopérer. Il nous faut transcender ces événements et aller de l’avant. Tirons ensemble les leçons de ce que nous venons de vivre afin que pareille situation ne se reproduise plus », a dit Jean-Claude Gakosso, au nom du chef de l’Etat et du gouvernement congolais.

[GARD align=« center »]

Le 16 avril, dans l’après-midi, les deux ministres, en compagnie de Rosalie Kama Nyamayoua, l’ambassadeur du Congo à Cuba, étaient face à trois cent-cinquante jeunes représentants la communauté estudiantine du Congo, remarquables par la blouse blanche qu’ils arboraient tous et en rapport avec leur futur métier de médecin.

Du haut de l’estrade, c’est un ministre des Affaires étrangères décontracté qui s’est adressé à ses « enfants » dans un discours dominé de conseils.

« Responsabilité, respect et reconnaissance pour le pays qui vous a accueillis ! », tel est le triptyque du message. Puis, Jean-Claude Gakosso d’ajouter : « Votre colère est légitime. Mais la méthode l’est moins. C’est notre faute et le président nous a chargés de vous dire qu’il vous a compris ».

Pas seulement, « vos problèmes seront résolus », a lâché le chef de la diplomatie congolaise. Il s’agit du versement de la bourse qui est la principale revendication. Douze mois annoncés sont déjà disponibles, a-t-il assuré.

Intervenant au nom de ses collègues, un étudiant a égrené d’autres situations pendantes allant de la vie académique aux conditions de vie en général et ceux d’ordre administratif. Au-delà de tout, on note le compromis trouvé et cette joie affichée par les étudiants.

Josiane Mambou Loukoula

[GARD align=« center »]

Cérémonie d’investiture de Félix Tshisekedi : Jean Claude Gakosso, représentera le Congo Brazzaville

Jean Claude Gakosso

[GARD align=« center »]

Jean Claude Gakosso
Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, représentera le Congo à la cérémonie d’investiture, ce jeudi 24 janvier 2019, du nouveau président de la RDCongo, Félix Tshisekedi, a-t-on appris des sources dignes de foi.

Ce mercredi, le président congolais, Denis Sassou Nguesso a adressé, dans un message rendu public, ses félicitations au nouveau président élu de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, à l’occasion de son sacre à la magistrature suprême de son pays.

Annoncée pour le mardi 22 janvier, l’investiture de Félix Tshisekedi, confirmé président élu de la RDC par la Cour constitutionnelle, aura finalement lieu ce jeudi 24 janvier 2019 au Palais de la nation, selon son porte-parole, Vidiye Tshimanga.

[GARD align=« center »]

«L’investiture interviendra ce jeudi 24 janvier. En tout cas, nous faisons tout pour que toutes les dispositions – sécuritaires, protocolaires – soient prises concernant l’organisation de la cérémonie ce jour-là », a indiqué quant à lui Vidiye Tshimanga.

Selon lui, des invitations sont en train d’être envoyées aux chancelleries et aux chefs d’État de la région et d’ailleurs.

La grand-messe se tiendra au Palais de la nation où se trouvent les bureaux du président de la République, selon le porte-parole de Félix Tshisekedi. L’option d’une prestation de serment au stade des Martyrs a été définitivement écartée.

Une investiture qui ne met pas fin aux protestations du camp de Martin Fayulu revendiquant toujours la victoire.

Les Echos du Congo Brazzaville 

[GARD align=« center »]

Coopération : signature d’un mémorandum d’entente entre le Congo et la Belgique

Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders

[GARD align=« center »]

Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders
Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders

Un mémorandum d’entente scelle désormais la coopération entre le Congo et la Belgique. Le document a été paraphé, le 5 juillet dernier, côté congolais par le ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso et côté belge par son homologue, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes.

Jean Claude Gakosso a effectué une visite de travail les 5 et 6 juillet 2018 à Bruxelles, en Belgique. Au cours de son séjour, il a eu long entretien au palais d’Egmont avec son homologue belge, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères et européennes. 

L’entretien entre les deux hommes d’Etat qui a pris les allures d’une séance de travail entre les deux parties, s’est soldé par la signature du mémorandum d’entente qui va dorénavant régir la coopération entre les deux pays. Ce mémorandum d’entente constitue, dès lors, le fondement de la coopération et ouvre la voix aux accords de coopération économique et politique vers lesquels les deux Etats sont résolument engagés. Il s’inscrit aussi dans le cadre du renforcement de la consolidation des relations d’amitié et de coopération entre la République du Congo et le Royaume de Belgique. 

Au-delà de la coopération bilatérale abondamment évoquée, Jean-Claude Gakosso et Didier Reynders ont également abordé la situation de la paix et de la sécurité dans la sous région d’Afrique centrale, ainsi que la coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne. 

A l’issue de cet entretien, le vice-premier ministre belge s’est dit « heureux d’avoir signé cet accord sur le renforcement des consultations bilatérales… » Pour lui, cet accord « permettra de multiplier les contacts politiques qui permettront d’aborder un certains nombre d’autres sujets. Je pense aux relations économiques et à l’investissement que les entreprises belges peuvent réaliser au Congo Brazzaville », a poursuivi Didier Reynders qui a dit son « plaisir de voir se renforcer ces relations ». 

Le mémorandum d’entente signé le 5 juillet 2018 à Bruxelles, prévoit les consultations politiques régulières entre les responsables les ministères des deux pays respectifs ayant les affaires étrangères dans leurs attributions, afin d’échanger leurs opinions sur les rapports bilatéraux, les questions internationales et toutes autres questions d’intérêt commun. Il apporte tout concours possible au développement et à l’élargissement des relations bilatérales, d’amitié et de coopération entre les deux pays. 

[GARD align=« center »]

Au cours de ces consultations futures, les questions d’actualité régionale sur le continent africain, le continent européen et dans le reste du monde seront examinés. De même que les sujets relatifs à l’approfondissement de la coopération bilatérale et multilatérale, la gouvernance des océans et la protection de l’environnement, sans oublier la coopération internationale dans le domaine du renforcement de la paix et de la sécurité internationale, ainsi que de la lutte contre le terrorisme seront également au menu de ces consultations entre le Congo et la Belgique. 

En rappel, le 12 juin dernier, il a été signé, à Bruxelles, les accords de coopération dans le domaine des transports entre le Congo et la Belgique. Ce qui démontre à quel point, l’excellence et la vitalité des relations entre les deux pays.

[GARD align=« center »]

Congo – Brazzaville : Les passeports diplomatiques crispent Paris

[GARD align= »center »]

La France, qui s’inquiète de plus en plus de la hausse exponentielle de passeports diplomatiques accordés à des personnalités congolaises, est sérieusement tentée de dénoncer l’accord relatif à la gestion concertée des flux migratoires. Cet accord signé avec le Congo-B en 2007 exempte de visas les titulaires de ces passeports. 

Une réunion très tendue s’est tenue sur cette question, le 14 juin, au quai d’Orsay, à Paris, avec une délégation venue de Brazzaville emmenée par le secrétaire général du ministère congolais des a aires étrangères. Paris estime que de nombreux titulaires de ces passeports diplomatiques ne remplissent pas les conditions nécessaires pour posséder ce document.

[GARD align= »center »]

Cette rencontre est intervenue alors que la direction générale de surveillance du territoire (DGST) congolaise a ouvert, début mai, une enquête sur un vaste trac de passeports diplomatiques. Celui-ci aurait été alimenté par une douzaine de responsables de la direction des a aires consulaires du ministère congolais. 

Le ministre Jean- Claude Gakosso a donné des instructions pour faire suspendre ces agents indélicats en attendant les conclusions des investigations. Cette décision n’a toutefois pas su à rassurer les autorités françaises.

©Africaintelligence

[GARD align= »center »]

Congo – Corée du sud : les deux pays s’engagent pour la diversification de l’économie du Congo

[GARD align= »center »]

Au terme d’une visite de travail effectuée par le ministre des Affaires étrangères, Jean Claude Gakosso du 6 au 9 novembre à Séoul, le Congo et la Corée du sud ont signé un mémorandum d’entente instituant des consultations dans différents domaines.

12ème puissance économique au monde et 4è au niveau de l’Asie, la République de Corée regarde du côté de l’Afrique en vue de partenariats économiquement avantageux. C’est à ces fins que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger a été invité à Séoul, par son homologue sud-coréen, YUN Byung-Se, pour une visite de travail, en vue de redynamiser l’axe Brazzaville – Séoul.

L’entretien entre les deux ministres a permis d’évaluer le niveau de la coopération et d’envisager d’autres domaines susceptibles de la rehausser. Exposant sur les opportunités d’affaires au Congo, Jean-Claude Gakosso a noté la stabilité des institutions de son pays, la paix qui y règne et, surtout, la volonté politique d’aller vers la modernisation et l’industrialisation du pays. Les zones économiques spéciales déjà ciblées sont la preuve d’un pays soucieux de son développement.

[GARD align= »center »]

« Nous sommes à l’heure de la diversification de notre économie », a lâché le ministre congolais à son auditoire sud-coréen. En d’autres termes : « Le Congo a besoin de vous et il vous attend en tant qu’investisseurs. »

Le dîner du 8 novembre en l’honneur du chef de la diplomatie congolaise a constitué un autre cadre d’échanges directs entre les deux parties.

Au Congo, et ailleurs en Afrique, la Corée du Sud est présente à travers Koïca, son Agence de coopération internationale. Ses actions sont visibles telles : les bourses de formation qu’elle a offertes au gouvernement congolais au titre de l’année académique 2016. L’équipement du laboratoire de langues du ministère des Affaires étrangères à Brazzaville est l’œuvre de Koïca qui, récemment, a aussi fait un important geste à la Bibliothèque universitaire. Ceci, sans compter les véhicules dont elle a doté certaines institutions publiques congolaises.

La séance de travail entre Jean-Claude Gakosso et les responsables de cette agence a permis d’évaluer les actions entreprises au Congo et d’en projeter d’autres.

En attendant la signature de l’accord général de coopération entre les deux gouvernements, la visite du ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger est venue donner une impulsion au renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.

[GARD align= »center »]

Congo : Jean-Claude Gakosso vante les mérites de la nouvelle Constitution aux Nations Unies

[GARD align= »center »]

Jean-Claude Gakosso, le ministre congolais des Affaires étrangères de la République du Congo a indiqué samedi à la tribune des Nations Unies que la nouvelle Constitution adoptée par son pays permettra d’améliorer la gouvernance politique, économique et sociale du pays. Le Chef de la diplomatie congolaise a estimé que la Constitution, contestée par l’opposition et les partenaires du pays, est plus adaptée aux exigences de l’état de droit dans son acception la plus communément admise.

Votée le 25 octobre 2015, la nouvelle constitution congolaise, qui a permis à Denis Sassou Nguesso de pérenniser son règne à la tête du Congo, est une bonne constitution pour M. Gakosso. Dans un discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies, Jean-Claude Gakosso a laissé entendre que cette constitution renforce le principe de séparation des pouvoirs, consacre l’indépendance de la justice, abolit la peine de mort, parie sur la parité homme-femme, reconnaît les droits fondamentaux des peuples autochtones et pose les jalons d’une démocratie participative.

Le ministre congolais des Affaires étrangères salue la création dans la Constitution de la Commission nationale des droits de l’homme, le Conseil national du dialogue, le Conseil consultatif des femmes, le Conseil consultatif de la jeunesse, le Conseil national des sages et le Conseil consultatif des personnes vivant avec un handicap.

« Autant d’innovations, voulues par le peuple souverain lui-même, autant de challenges que nous avons aujourd’hui à relever et qui vont indubitablement améliorer la gouvernance politique, économique et sociale dans notre pays », a déclaré Jean-Claude Gakosso.

[GARD align= »center »]

Gakosso s’est également prononcé sur les événements qui se déroulent dans les pays voisins.  Il a déploré des « évènements tragiques qui ont secoué Kinshasa et endeuillé le peuple frère de la République démocratique du Congo».

Pour lui, le Congo soutient l’appel des Nations Unies aux congolais à privilégier la recherche de solutions pacifiques, notamment par le biais d’un dialogue inclusif.

Abordant la situation du Gabon, le ministre congolais a souhaité que le peuple gabonais puise dans les profondeurs de la sagesse bantoue pour sortir réconcilié de la crise post-électorale.

Pour la Centrafrique, le ministre se satisfait du succès de la transition politique dont l’épilogue a été l’élection présidentielle. M. Gakosso estime que la voie est ouverte à l’espérance collective dans ce pays.

« La République du Congo salue cet accomplissement qui est l’expression de la volonté d’un peuple décidé à enterrer ses vieux démons, une peuple décidé à renouer avec la paix et la stabilité après plusieurs années de chaos », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie congolaise encourage les efforts de paix, de réconciliation et de reconstruction auxquels le Président Faustin Archange Touadéra et son gouvernement s’emploient avec courage et abnégation.

[GARD align= »center »]

 

Coopération France-Congo, garde à vue de Jean Marie Michel Mokoko et politique à la Une à Brazzaville

[GARD align= »center »]

Les deux ministres des Affaires étrangères de France et du Congo, Jean Marc Ayrault et Jean-Claude Gakosso, ont eu un entretien chaleureux, le 14 juin, au Quai d’Orsay
Les deux ministres des Affaires étrangères de France et du Congo, Jean Marc Ayrault et Jean-Claude Gakosso, ont eu un entretien chaleureux, le 14 juin, au Quai d’Orsay

La coopération entre le Congo et la France, la garde à vue de l’opposant congolais et candidat malheureux à la présidentielle, Jean Marie Michel Mokoko et la politique, sont les principaux sujets à la Une des journaux congolais de ce mercredi.

« France-Congo : Jean Claude Gakosso reçu par Jean Marc Ayrault au Quai d’Orsay » titre le quotidien « Les Dépêches de Brazzaville » qui rapporte que « les deux ministre des Affaires étrangères de France et du Congo (…) ont eu des entretiens chaleureux le 14 juin au Quai d’Orsay (…) pour tourner la page des malentendus de ces derniers mois et ouvrir de nouvelles perspectives entre les deux pays. »

L’hebdomadaire « La Semaine Africaine » met en exergue la coopération sino-africaine en rapportant qu’« une cinquantaine de professionnels africains des médias sont en formation en Chine dont six Congolais.

Le même journal revient sur la garde à vue du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 mars 2016, Jean Marie Michel Mokoko, en soulignant que celui-ci a été « interpellé hier et gardé à vue à la Direction générale de la surveillance du territoire, pour une affaire de coup d’Etat supposé.

Ce quotidien rappelle qu’il y un peu plus de cinq jours, le ministre de la justice, Pierre Mabiala, ordonnait l’accélération de la procédure le concernant.

Tandis que l’hebdomadaire « Le Patriote » revient sur la remise de peines accordée à 89 prisonniers par le président de la République.

Il titre à ce propos : « Remise de peine : 89 prisonniers désormais libres » en soulignant que « le président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, Denis Sassou N’Guesso, a signé le 3 juin dernier le décret numéro 2016-176 portant remise de peine partielle ou totale à 89 délinquants dont les peines étaient supérieures ou égales à 36 mois.»

Ce même hebdomadaire aborde la page politique en se demandant : « Le dialogue en perspective au Congo est une nécessité ou est-ce un simple effet de mode ?

Faisant allusion au dialogue que réclame l’opposition, il déplore le fait que « d’un dialogue à un autre, le Congo non seulement bat tous les records en la matière mais aussi perd inutilement le temps (faisant allusion aux trois précédant dialogues que le pays a connus : à Ewo dans le département de la cuvette ouest, Dolisie dans le Niari et Sibiti dans celui de la Lékoumou ? »

« A cette allure », renchérit ce journal, « le Congo apparait comme un Etat spectacle décrit par Roger Gérard Schwartzenberg dans lequel les leaders politiques se transforment de manière permanente en acteurs
tout en se répartissant les grands rôles.

[GARD align= »center »]

Le Congo réaffirme sa volonté de renforcer sa coopération avec ses partenaires

[GARD align= »center »]

Le ministre congolais des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso
Le ministre congolais des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso

Le ministre congolais des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso a exprimé samedi à Brazzaville, devant le corps diplomatique, la volonté du gouvernement de renforcer sa coopération avec tous ses partenaires.

« Je voudrais réaffirmer la volonté renouvelée du gouvernement congolais de renforcer ses relations de coopération avec tous ses partenaires, sans exclusive, dans un esprit de compréhension mutuelle, de respect réciproque, de tolérance, d’amitié et de solidarité (…) sans jamais déroger ni à l’esprit ni à la lettre des Conventions de Vienne qui régissent les relations diplomatiques et consulaires », a déclaré M. Gakosso au cours d’une communication au corps diplomatique.

A cette occasion, il a fait un rappel de la situation nationale du Congo depuis le lancement du processus électoral avec le scrutin référendaire du 25 octobre 2015, de l’élection présidentielle du 20 mars 2016, les violences armées la nuit du 4 avril 2016 dans les quartiers sud de Brazzaville.

Selon M. Gakosso, la mise en œuvre du programme de société du président réélu Denis Sassou N’Guesso, « la marche vers le développement (…) nécessite forcément la mobilisation d’appuis multiformes de la part de tous les partenaires au développement » du Congo.

Les ambassadrices de l’Union Européenne (UE) Saskia De Lang et des Etats Unis Stéphanie Sullivan, présentes à la cérémonie, ont quitté la salle, avant la fin de la communication du ministre Gakosso.

L’UE et les Etats-Unis avaient décrié le processus électoral présidentiel au Congo, rappelle-t-on.

[GARD align= »center »]