680 millions F CFA du Japon pour l’alimentation scolaire au Congo

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Des francs CFA. © RFI/Paulina Zid

Le gouvernement japonais par le biais de son ambassadeur au Congo, Hiroshi Karube, a remis jeudi à Brazzaville, au gouvernement congolais un don de 189 tonnes de boites de conserve de poisson dont le montant est estimé à 680 millions F CFA. 

« Le don au gouvernement congolais permet de soutenir le programme d’alimentation scolaire initié par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM) », a déclaré le diplomate nippon lors de la cérémonie de remise.

Ce don s’inscrit dans le cadre de l’accord signé en septembre 2016 entre le gouvernement japonais et le PAM.

«A travers ce don, le Japon s’engage à accompagner le Congo dans ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire scolaire et améliorer la situation nutritionnelle des enfants car, les enfants sont une source de développement d’un pays. Ainsi, ce don doit être un symbole du renforcement de l’amitié de nos pays », a poursuivi Hiroshi Karube.

Le représentant adjoint du PAM au Congo, Ali Ouattara a salué le don qui d’après lui, permettra en ces moments difficiles, d’apporter une assistance alimentaire dans les écoles pendant six mois à plus de soixante mille enfants.

« Près de trois cent dix-huit écoles rurales reparties dans six départements du Congo, à savoir la Bouenza, les Plateaux, la Cuvette, la Likouala et la Sangha, bénéficieront de ce don », a-t-il précisé.

Le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a déclaré que la remise de ce don « témoigne de l’intérêt que le Japon porte à l’épanouissement de la jeunesse africaine, en général, et du Congo, en particulier. »

Depuis 2017, le Japon a déjà contribué à hauteur de 20 millions de dollars à l’appui du programme d’alimentation scolaire au Congo, en collaboration avec le PAM.

Ave APA 

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Le Japon s’engage à investir 30 milliards de dollars en Afrique

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Industrialisation de l’Afrique, amélioration des soins de santé et stabilité du continent: la grand-messe des relations nippo-africaines s’est ouverte samedi à Nairobi avec la promesse japonaise de 30 milliards de dollars (27 MDS EUR) d’investissements de 2016 à 2018 en Afrique, où Tokyo cherche à démarquer son offre de celle de son puissant voisin chinois.

« Il s’agit d’un investissement qui a confiance dans le futur de l’Afrique », a déclaré le Premier ministre japonais Shinzo Abe à l’ouverture de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad), précisant qu’un tiers de cette somme serait consacré à la construction et amélioration des infrastructures africaines.

Organisée conjointement par l’ONU, l’Union africaine, la Banque mondiale et le Japon, la Ticad est une opportunité pour l’Afrique d’attirer des capitaux japonais pour accélérer son développement. Elle est pour Tokyo le moyen de consolider sa position sur le marché africain.

Une trentaine de chefs d’Etat participent à cette conférence, notamment pour superviser la signature de plus de 70 protocoles divers et accords commerciaux entre le Japon et l’Afrique.

« Nous avons le sentiment profond que le Japon peut croître vigoureusement en Afrique, où les possibilités abondent », a soutenu M. Abe, rappelant que la Ticad est organisée pour la première fois sur le sol africain, et non au Japon comme c’est le cas depuis l’édition inaugurale de 1993.

Les investissements, publics et privés, viseront notamment à mettre en oeuvre les trois principaux objectifs choisis pour cette Ticad, à savoir l’industrialisation avec la diversification de l’économie africaine, l’amélioration des soins de santé d’un continent régulièrement touché par des épidémies, ainsi que la stabilisation de l’Afrique, minée par de nombreuses crises.

– L’ombre de la Chine –

Les 30 milliards de dollars promis par le Japon incluent de nouveaux engagements à hauteur de 21 milliards de dollars ainsi que 9 milliards de dollars provenant de la précédente promesse d’investissements, prononcée trois ans plus tôt lors de la cinquième édition de la Ticad, a expliqué à l’AFP un porte-parole du gouvernement japonais, Yasuhisa Kawamura.

En 2013, le Japon avait promis 3.200 milliards de yens d’assistance sur cinq ans (28 milliards d’euros au cours actuel). Fin 2015, 33% de cet objectif restait encore à réaliser, soit un peu plus de 9 milliards de dollars, selon le gouvernement japonais.

Evoquant la construction, l’expansion et la rénovation de routes et de ports, l’accès à l’électricité ou le développement d’une couverture santé universelle, M. Abe a lourdement insisté sur la « qualité » des services proposés par son pays, une référence à peine voilée au fait que Tokyo est perçu sur le terrain comme un prestataire de meilleure qualité, même s’il est plus lent et élabore des projets de moindre ampleur que ceux de la Chine.

Car il s’agit aussi pour le Japon, qui a longtemps boudé le continent en tant que partenaire commercial, de démarquer son offre de celle de son encombrant voisin chinois.

D’autant que la diversification de l’économie africaine crée autant d’opportunités dans des secteurs d’excellence pour le Japon, notamment la planification urbaine, l’énergie, l’assainissement des eaux ou la prévention de catastrophes naturelles.

Les échanges commerciaux entre le Japon et l’Afrique s’élevaient à 24 milliards de dollars en 2015, bien loin des 179 milliards de dollars d’échanges du continent avec le géant chinois.

– « Bataille pour le développement » –

« A quelques rares exceptions près, les nations les plus prospères sont devenues riches grâce au commerce avec d’autres nations », a de son côté affirmé le président kényan Uhuru Kenyatta.

Le président tchadien Idriss Deby, qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, a lui rappelé que l’économie africaine est actuellement sévèrement touchée par la baisse du prix des matières premières, les nombreux conflits à travers le continent ainsi que par les conséquences du dérèglement climatique.

« Notre bataille pour le développement ne saurait prospérer sans la paix, la stabilité et surtout la sécurité », a-t-il notamment soutenu, appelant « tous nos partenaires » à contribuer au Fonds africain de lutte contre le terrorisme récemment institué par l’Union africaine, ainsi qu’à accélérer la croissance africaine, diminuer la pauvreté et améliorer les soins de santé.

En marge de la Ticad, la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont d’ailleurs annoncé des investissements de 24 milliards de dollars (21 milliards d’euros) en Afrique sur les trois à cinq prochaines années afin d’aider à la réforme des systèmes de soins de santé du continent.

Par l’AFP

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Mondial des clubs : Lionel Messi quitte le Japon sous les crachats et les insultes

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Lionel Messi quitte le Japon sous les crachats et les insultes
Lionel Messi quitte le Japon sous les crachats et les insultes

L’Argentin a été pris à partie à l’aéroport par ses compatriotes qui lui reprochaient son but aidé de la main en finale de la Coupe du monde des clubs face à River Plate (3-0).

Lionel Messi a quitté dimanche le Japon avec un trophée de plus dans les valises avec une victoire en finale ce la Coupe du monde des clubs (3-0) face à River Plate. Mais l’attaquant argentin a aussi dû faire face à la colère des supporteurs argentins venus sur place soutenir leur équipe. Alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion à Tokyo, «La Pulga» s’est retrouvée devant plusieurs de ses compatriotes qui lui ont réservé un petit comité d’accueil hostile à l’aéroport.

Selon le quotidien espagnol El Mundo Deportivo, certains d’entre eux ont commencé à le prendre à partie et à l’insulter en lui crachant dessus juste avant la zone de contrôle des passeports. Luis Enrique, l’entraîneur du Barça, et le milieu de terrain Javier Mascherano se sont interposés pour calmer les quelques excités juste avant l’intervention de la sécurité de l’aéroport.


Les fans argentins reprochent à Messi d’avoir ouvert le score de la rencontre (36e) avec l’aide de la main dans la surface de réparation. Les images tournant sur les réseaux sociaux montrant Messi semblant s’excuser de son geste juste après le but auprès des supporteurs argentins n’a fait qu’attiser la colère de certains.

©sport24

FOOT – Mondial des clubs : Les joueurs du Mazembe sont arrivés au Japon

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Le TP Mazembe a atterri ce 8 décembre à Osaka|© LOC
Le TP Mazembe a atterri ce 8 décembre à Osaka|© LOC

C’est avec l’espoir de reproduire ses exploits antérieurs et au moins d’atteindre la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, Japon 2015 que le TP Mazembe a atterri ce 8 décembre à Osaka. Les Congolais se sont déjà plongés dans l’atmosphère du tournoi après avoir réalisé leur premier entraînement sur le sol japonais.

Le lendemain, le vainqueur de la dernière Ligue des champions de la CAF a rejoint Minami Tsumori, afin de terminer sa préparation pour son entrée en matière, qui aura lieu le dimanche 13 décembre à Osaka, face au vainqueur de la confrontation entre Sanfrecce Hiroshima et Auckland City FC.

Le TP Mazembe compte notamment dans ses rangs l’expérimenté gardien Robert Kidiaba et le buteur Mbwana Samatta. En cas de victoire pour leur entée en lice, les représentants africains affronteraient en demi-finale les Argentins de River Plate, vainqueurs de la dernière Copa Libertadores. Si cela devait arriver, ils devraient alors s’inspirer de leur performance de 2010, lorsqu’ils avaient battu l’Internacional de Porto Alegre en demi-finale, avant de s’incliner en finale contre l’Inter Milan.

FIFA

VIDEO – Le premier téléphone lavable fait ses débuts au Japon

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La firme nippone avance avoir créé le premier smartphone « soap-proof » au monde. Dénommé « Digno Rafre », il sera commercialisé dès la semaine prochaine au Japon pour la somme de 160 euros.

Las des smartphones incrustés de bactéries ? Une compagnie japonaise clame avoir trouvé la solution, proposant le premier appareil au monde qui peut être astiqué au savon et à l’eau.

Certes, les téléphones étanches existent déjà mais l’opérateur télécoms KDDI assure que son nouveau mobile baptisé « Digno Rafre », lancé au Japon la semaine prochaine, est le seul à apprécier les délices d’un petit bain moussant. Et pour preuve.

« Notre équipe de développement l’a lavé plus de 700 fois pour tester sa résistance », a expliqué un porte-parole de l’opérateur à l’AFP. Désormais, finis les drames quand votre tendre rejeton fait tomber votre smartphone dans une assiette pleine de ketchup. Un rapide lavage et il ressortira immaculé, si l’on en croit en tout cas un film publicitaire mis en ligne par KDDI pour vanter les vertus de son appareil.

Lavable, mais pas avec n’importe quel savon…

Le gadget, fabriqué par la compagnie japonaise Kyocera, spécialisé notamment dans les composants électroniques, est proposé au prix de 21.600 yens (160 euros).

Il est destiné aux parents de jeunes enfants, souligne la firme. Mais attention, il ne résiste pas à tout savon, seuls certains types de produits à la consistance mousseuse font l’affaire.

(Avec AFP)

Congo: Les nouveaux ambassadeurs du Canada et du Japon présentent leurs lettres de créance au chef de l’Etat congolais

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 la nouvelle ambassadrice du Canada, Ginette Martin, et son homologue du Japon, Shigeru Ushio
la nouvelle ambassadrice du Canada, Ginette Martin, et son homologue du Japon, Shigeru Ushio

Le président de la République, Denis sassou N’Guesso, a reçu le mercredi 24 décembre au Palais du peuple de Brazzaville, la nouvelle ambassadrice du Canada, Ginette Martin, et son homologue du Japon, Shigeru Ushio. Les deux personnalités étaient venues présenter les lettres qui les accréditent en République du Congo.

A leur sortie d’audience, les deux diplomates qui ne se sont pas prêtés aux questions des journalistes ont néanmoins, dans le livre d’or de la présidence de la République, assuré leur détermination à œuvrer pour le raffermissement de la coopération entre leurs pays respectifs et le Congo.

« J’ai l’honneur par l’entremise de ces quelques lignes de souligner l’engagement du Canada pour la conduite de relations chaleureuses et fructueuses entre nos deux pays, relations basées sur le respect mutuel et la même détermination de collaborer pour le bien-être de nos populations », a notamment écrit l’ambassadrice du Canada.

Avant sa nomination en qualité d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Canada au Congo, Ginette Martin assurait les fonctions de ministre conseiller à l’ambassade de son pays au Mexique. Elle a un diplôme en  traduction et interprétariat obtenu à l’Université de Moncton en 1978.  

La prise de ses nouvelles fonctions au Congo s’inscrit donc dans le cadre de la coopération bilatérale qui est régie par l’accord général signé le 9 février 1974 à Brazzaville. Il est résulté plusieurs réalisations. Dans le domaine des transports ferroviaires par exemple, le Canada avait apporté une assistance technique concernant les travaux de réalignement du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), suivie de la fourniture de huit locomotives.

Le secteur des mines intéresse aussi les deux parties. A ce sujet notamment, les autorités congolaises avaient signé en 2011, avec Mag Minerals Potasses Congo (MPC) SA, une société canadienne, une convention d’exploitation des sels de potasse. Cet important projet basé à Pointe-Noire et dont le coût est estimé à 600 milliards de F CFA s’exécute normalement.

Hormis cela, le Congo a adhéré au concept « Forêts modèles » initié par le Canada dans le cadre de la gestion concertée et participative des forêts. Ce processus a été lancé sur le territoire congolais le 4 avril 2014 à Mvouti, plus précisément dans la réserve de Dimonéka qui est le premier espace forestier retenu pour expérimenter ce projet.

Renforcer davantage la coopération Japon-Congo par de nouveaux prêts

Seconde personnalité à être reçue par le chef de l’Etat congolais, le nouvel ambassadeur du Japon a affirmé que les Japonais sont « toujours à côté » du peuple congolais. « Ils essaient de surmonter les défis pour réaliser le développement économique et l’amélioration du niveau de vie. Je promets de travailler sincèrement pour contribuer au développement de notre coopération durant mon mandat », a ajouté Shigeru Ushio.  

Le Congo et le Japon, il faut le rappeler, ont établi leurs relations diplomatiques le 28 août 1968. La coopération entre les deux pays est régie par l’accord de coopération commerciale signé le 25 septembre 1974 à Brazzaville. Cette coopération concerne les domaines de la pêche et aquaculture ; l’énergie et l’hydraulique ainsi que le secteur de l’éducation. Des actions diverses ont été menées pour concrétiser la volonté affichée depuis longtemps par Brazzaville et Tokyo. A titre d’exemple, citons un projet intitulé « Etudes pour l’amélioration de la chaîne des valeurs des produits halieutiques à Pointe-Noire » qui a été lancé en octobre 2012 à travers l’Agence japonaise de coopération internationale. Ce projet qui prendra fin en 2016 a pour but d’améliorer la compétitivité des pêcheurs, la qualité des produits de la pêche et les conditions de travail des employés du secteur. Par ailleurs, le Japon a contribué au projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural, avec la réalisation de 50 forages en 2010 dans le département de la Cuvette, pour un coût estimé à 4 millions de dollars. S’y ajoute la contribution du gouvernement nippon dans la mise en œuvre du Plan d’action national de l’éducation pour tous en République du Congo. A cet effet le Japon a octroyé le 22 juin 2011 au Congo un don de 6,6 millions de dollars en faveur du projet « Accès à l’éducation pour les enfants les plus vulnérables ».

Outre les nouveaux ambassadeurs, le président de la République a reçu à sa résidence du Plateau, une délégation tchadienne conduite par le ministre en charge de la Fonction publique et du Travail, Mokhtar Mahamat. Le chef de cette délégation était porteur d’un message du président Idriss Déby Itno à son homologue congolais, portant sur la préparation du sommet de la Cémac.

Abordé par la presse sur la signature des APE par le Cameroun sans que cela se fasse par l’ensemble des pays de la sous-région, l’émissaire du président tchadien a assuré que la prochaine réunion de la Cémac avant la tenue du sommet de l’Union africaine  va examiner les sujets d’intérêt commun de la zone et éventuellement celui des APE.  

© Adiac-Congo