Afrique du Sud : Jacob Zuma choisit Joseph Kabila « pour l’instant »

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Le maintien de Joseph Kabila à la tête de la RD Congo au-delà de la fin de son mandat, le 19 décembre ? « Laissez-nous gérer cette question entre Africains », a dit sans détour Jacob Zuma à François Hollande en tête à tête le 11 juillet, lors de sa visite officielle en France. Sous-entendu : « Vous, les Blancs, ne vous mêlez pas de cela. »Fin novembre 2011, après la réélection controversée de Joseph Kabila, le président sud-africain avait été l’un des premiers chefs d’État à le féliciter. Certes, du 20 au 27 mai dernier, l’Afrique du Sud a accueilli l’opposant Moïse Katumbi pour raisons médicales. Mais entre Kabila et Katumbi, Zuma choisit clairement le premier. Du moins pour l’instant.

©JA

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Afrique du Sud: l’opposition lance une procédure de destitution contre Zuma

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Le président Jacob Zuma
Le président Jacob Zuma

La Cour constitutionnelle a jugé jeudi 31 mars que le chef de l’Etat avait violé la Constitution en refusant de rembourser l’argent public utilisé pour sa résidence privée Nkandla. C’est le plus gros scandale de son mandat. L’utilisation de plus de quinze millions d’euros d’argent public à des fins privées. Et désormais, des failles apparaissent de plus en plus ouvertes dans le camp présidentiel.

La pression s’accentue sur le président Jacob Zuma, après ses derniers déboires avec la justice. Après des années de bataille judiciaire, l’opposition a finalement eu gain de cause. Le président va devoir rembourser l’argent déboursé pour sa résidence privée. Mais surtout, la plus haute cour du pays a estimé que le chef de l’Etat avait enfreint la Constitution.

Pour Julius Malema, leader du parti radical Les Combattants pour la liberté économique, qui a déposé la plainte, le parti au pouvoir doit rappeler le chef de l’Etat. « S’ils ne font pas ca, nous irons au parlement et nous demanderons sa destitution. Et d’ici là, nous refusons qu’il s’exprime devant le Parlement. Nous l’arrêterons physiquement, nous le bousculerons, oui, nous le bousculerons car Zuma n’est plus le président de la République sud-africaine. » Malema qui demande aux Sud-Africains de descendre dans la rue.

Autre réaction, celle de l’Alliance démocratique (AD), qui a annoncé avoir lancé une procédure de destitution. « La Cour constitutionnelle a été claire : le président a failli à son devoir qui est de défendre la Constitution de ce pays, estime Mmusi Maimane, leader de l’AD. Dans ces conditions, comment est-ce que le Parlement peut continuer à défendre un homme qui n’a pas respecté son serment en défendant notre Constitution ? Le parlement ne peut pas faire cela. Il doit destituer le président Zuma.
Nous avons déjà rédigé cette motion de censure que nous allons l’envoyer dès aujourd’hui. Et nous voulons que l’Assemblée nationale prenne des mesures appropriées.
»

Pour Mmusi Maimane, les députés ANC doivent prendre leurs responsabilités : « La question aujourd’hui n’est plus si les députés de l’ANC ont une éthique, mais plutôt s’ils sont fidèles au serment qu’ils ont prêté, c’est-à-dire défendre la Constitution. C’est un point critique. Nous allons nous battre jusqu’au bout. Nous espérons que les Sud-Africains vont pouvoir récupérer l’argent gaspillé par le chef de l’Etat, que la médiatrice de la République va retrouver son pouvoir et que Zuma va être destitué. » Peu de chance cependant que cette procédure aboutisse : une destitution requiert les deux-tiers des voix au Parlement. Le parti au pouvoir est largement majoritaire. L’ANC a indiqué qu’il respectait le jugement et étudiait les implications de ce verdict.

Zuma peu fréquentable, l’ANC divisée

L’étau semble se resserrer chaque jour davantage contre Jacob Zuma. Pourtant, il y a encore quelque mois, celui-ci se sentait intouchable. Il se moquait même ouvertement des députés de l’opposition au Parlement. Le chef de l’Etat ressort aujourd’hui fortement affaibli de cette affaire, alors qu’il est embourbé dans plusieurs autres scandales, notamment ses liens avec une riche famille d’hommes d’affaires soupçonnés d’influencer le gouvernement.

Dernièrement, plusieurs vétérans de la lutte anti-apartheid ont appelé l’ANC à faire le ménage. Mais le parti au pouvoir va-t-il agir ? On le sait profondément divisé au sujet de son soutien à un Zuma de moins en moins fréquentable, et qui pourrait faire perdre des voix au parti lors des élections locales à venir.

Par RFI

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Afrique du Sud : Jacob Zuma félicite Sassou N’Guesso pour sa réélection

Les présidents, Jacob Zuma et Denis Sassou N'Guesso

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Les présidents, Jacob Zuma et Denis Sassou N'Guesso
Les présidents, Jacob Zuma et Denis Sassou N’Guesso

A l’issue d’une élection présidentielle très disputée qui a opposée 9 candidats et remporté par le candidat président, Denis Sassou N’Guesso, dès le premier tour avec 60,30% de suffrages, les félicitations fusent de partout. La dernière est celle du Président Sud Africain, Jacob ZUMA.

A cette occasion, le président Jacob ZUMA a, au nom du Gouvernement et du peuple sud-africain et en son nom propre, félicite le président Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection à la Magistrature suprême à l’issue du scrutin du 20 mars 2016.
 
Le chef de l’Etat sud-africain a adressé ses meilleurs vœux à son homologue congolais. En sus, il a bon espoir que la réélection de Denis Sassou N’Guesso lui permettra de continuer à travailler pour la sécurité, le bien-être et la prospérité de tout le peuple congolais.
 
Le président Jacob ZUMA au également félicité le peuple congolais pour avoir organisé l’élection dans la paix.
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Afrique du Sud: Jacob Zuma a-t-il reçu de l’argent du Libyen Kadhafi?

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Mouammar Kadhafi (d) reçoit dans sa tente des membres de la délégation de l'Union africaine. A ses côtés sur la photo, le président sud-africain Jacob Zuma (g) et congolais Denis Sassou Nguesso (2e à g). © REUTERS
Mouammar Kadhafi (d) reçoit dans sa tente des membres de la délégation de l’Union africaine. A ses côtés sur la photo, le président sud-africain Jacob Zuma (g) et congolais Denis Sassou Nguesso (2e à g).© REUTERS

Le président sud-africain est accusé d’avoir reçu de l’argent de l’ancien leader libyen, Mouammar Kadhafi, selon des révélations du Mail and Guardian. Le principal quotidien du pays cite des communications internes au département d’Etat américain déclassifiées il y a dix jours.

Début 2011, Hillary Clinton, chef de la diplomatie américaine, reçoit une série d’emails concernant le président sud-africain et ses liens avec la Libye. A l’époque, le leader libyen Mouammar Kadhafi fait face à une rébellion dans l’est du pays et le président sud-africain tente une médiation entre les deux parties.

Les emails envoyés à Hillary Clinton par ses conseillers dressent un portrait peu flatteur du président Jacob Zuma. Celui-ci aurait secrètement reçu de l’argent de Mouammar Kadhafi influençant son soutien pour ce dernier lors de la médiation de l’Union africaine.

Des rumeurs malveillantes pour Pretoria

Mais les emails de la diplomatie américaine font également état des inquiétudes du président sud-africain. Jacob Zuma – déjà accusé de corruption à l’époque – craignait un mouvement de protestation contre son gouvernement et s’inquiétait qu’un renversement de Kadhafi puisse donner des idées aux Sud-Africains.

Toutes ces informations ne restent évidemment que des spéculations de la diplomatie américaine. Aucune preuve n’est apportée. D’ailleurs ce vendredi matin, Pretoria a rejeté ces informations, les qualifiant de rumeurs irresponsables et malveillantes.

Par RFI

Jacob Zuma exhorte les médias africains à raconter de bonnes histoires africaines

Jacob Zuma

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Jacob Zuma
Le président sud-africain Jacob Zuma|DR

Les histoires africaines doivent être relatées par les Africains pour les Africains, a déclaré vendredi le président sud-africain Jacob Zuma.

Lors du lancement d’Africa News Channel par la South African Broadcasting Corporation (SABC) à Midrand, ville située à enviro n25 km au nord de Johannesburg, M. Zuma a déploré que les histoires des Africains sont racontées par des étrangers.

« Cela doit changer. L’Afrique a beaucoup de bonnes histoires à raconter, et ces histoires doivent être racontées », a-t-il souligné.

Il a demandé à la SABC de raconter ces histoires montrant que les Africaine travaillent dur pour construire « une Afrique meilleure et un monde meilleur ».

« Notre radiodiffuseur public doit également capturer la riche histoire de l’Afrique à travers le dialogue et les débats. Nous voulons entendre les intellectuels africains progressistes qui délibèrent et analysent la situation en Afrique d’une manière constructive pour la construction d’une Afrique meilleure ».

L’Africa News Channel 404 atteindra 51 pays et non seulement l’espace de la Communauté de développement d’Afrique australe ( SADC).

« Il est donc important que nous allions commencer à partager nos histoires de réussite avec le continent. Nous sommes également heureux que les Sud-Africains seront également désormais plus exposés à ce qui se passe sur le continent », a rassuré M. Zuma.

(Xinhua)