Isidore Mvouba, le président de l’Assemblée nationale du Congo
Le président de l’Assemblée nationale du Congo, Isidore Mvouba, a invité, samedi, à Brazzaville, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, à aider le Congo à se libérer des « griffes du coronavirus », à l’occasion de l’ouverture de la 4ème session extraordinaire de l’institution, a annoncé lundi la radio publique.
« Madame Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, femme de cœur, est appelée à examiner la situation du Congo avec humanité pour l’aider à se libérer des griffes du Covid-19« , a lancé Isidore Mvouba.
« Le Congo manque de tout pour améliorer le niveau de ses structures sanitaires. Laisser cette situation en l’état revient à ne pas assister une personne, pour ne pas dire, un pays en danger« , a-t-il plaidé.
Isidore Mvouba, le président de l’Assemblée nationale du Congo
Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a noté le 20 mai, à l’occasion de la clôture de la deuxième session extraordinaire, la nécessité pour les autorités congolaises de bouger les lignes dans les pourparlers avec les traders.
Après la signature de l’accord sur la restructuration de sa dette envers la Chine, le Congo devrait désormais s’atteler à résoudre la situation avec les autres créanciers. « Le gouvernement doit se pencher à faire avancer ses négociations avec les créanciers commerciaux, en l’occurrence les traders. Il s’agit d’une des conditionnalités dont on ne peut faire l’économie. C’est une voie obligée pour relever le défi», a précisé Isidore Mvouba.
En effet, la deuxième session extraordinaire était consacrée à la ratification de l’accord complémentaire sur la restructuration de la dette du Congo envers la Chine, signé le 29 avril dernier à Pékin. C’est ainsi que le président de l’Assemblée nationale a remercié les députés de l’opposition qui ont voté cet accord stratégique. « Autant que la loi que nous venons de voter est d’une importance cruciale pour conclure avec le FMI un programme soutenu par une facilité élargie de crédit, autant les clauses contraignantes dudit accord devront être respectées avec beaucoup de rigueur », a-t-il rappelé.
Selon lui, il s’agit d’un challenge pour les décideurs surtout pour l’exécutif qui doit s’investir pleinement pour respecter les clauses de l’accord. Concernant les législateurs, Isidore Mvouba les a appelés à exceller dans le rôle de gendarme qui leur incombe. « Le suivi rigoureux des échéances fixées ne pourra se faire que sur la base d’un tableau de bord élaboré avec minutie afin d’éviter des désagréments qui soient de nature à compromettre l’exécution de cet accord. Le député doit veiller sans faille à la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement au nom du peuple congolais pour la sauvegarde des intérêts de notre pays», a-t-il poursuivi, demandant au gouvernement de poursuivre ses efforts d’assainissement des finances publiques.
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Ainsi, le contrôle et l’exécution du budget de l’Etat doivent, a-t-il ajouté, s’effectuer de façon orthodoxe et participative, loin des sentiers battus du saupoudrage. Pour ce faire, la qualité de la dépense doit être d’une grande exigence. Il a, de même, souligné la nécessité pour le gouvernement de faire des principes de bonne gouvernance appliqués aux finances publiques son crédo. Il s’agit notamment de l’obligation de rendre compte au parlement et de mettre en œuvre une politique de gestion axée sur les résultats.
Pour lui, les partenaires sociaux devraient œuvrer avec le gouvernement pour un climat social apaisé et utile à la mise en œuvre des différentes recommandations de sortie de crise visant le bien-être de tous. Quant aux personnels administratifs de l’Etat, ils devraient se convertir à la religion des valeurs qui induisent le progrès. Il s’agit, entre autres, de la ponctualité, la probité, l’esprit d’initiative, l’honnêteté, la rigueur, la discipline et l’amour du travail bien fait. Le but étant de lutter contre la corruption et la concussion de façon acharnée.
Notons qu’en vue du contrôle et de l’évaluation de l’action de l’exécutif, l’Assemblée nationale a mis sur pied des instruments de performance visant à améliorer le travail des députés et celui du gouvernement. « Cela exige hardiesse et détermination, motivés que nous devons être par la réussite et le succès qui ne sont qu’au bout du labeur et de l’effort, sur cette route escarpée qui nous conduit à la prochaine session du Conseil d’administration du FMI dont l’échéance hante désormais nos esprits. En effet, le peuple congolais tout entier est suspendu au verdict de cette institution », a conclu Isidore Mvouba.
Les travaux de la 5e session ordinaire administrative des deux chambres du Parlement, ouverts le 1er février, ont été clôturés le 10 avril 2019 au Palais des congrès, à Brazzaville, par Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale et Pierre Ngolo, président du Sénat. Ils ont invité les députés et sénateurs à l’unité et les Congolais à se convertir à la religion du dialogue et à s’abstenir «de se laisser déchaîner les passions et de recourir à la violence».
Dans son mot, Isidore Mvouba est revenu sur l’ambiance qui règne à l’hémicycle. «La liberté d’expression avec laquelle se discutent les problèmes qui caractérisent notre cité, illustre la force de jugement des élus du peuple qui font les débats», a déclaré le président de l’Assemblée nationale qui pense que le pays a des atouts pour être un candidat sérieux et crédible à l’émergence, «si et seulement si, à l’unisson, chacun apporte sa pierre à l’édifice».
Pour lui, la contradiction est essentielle au changement, et la critique fait vivre la démocratie. «Nous devons croire au Congo; croire, pour surmonter les obstacles liés à la conjoncture économique du moment. Croire et espérer, car l’espoir est la racine de l’espérance, laquelle espérance est le moteur du courage. Armons-nous donc de courage; car à cœur vaillant rien d’impossible», a-t-il indiqué.
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Parlant de la paix dans la Pool, Isidore Mvouba a émis le vœu de voir le programme de démobilisation, de désarmement, de réinsertion et réintégration se poursuivre de manière résolue, à l’instar du dialogue intercommunautaire qui prend racine. «On voit les bourreaux et les victimes d’hier dialoguer. L’effort du Gouvernement dans la mobilisation de la contrepartie congolaise est fortement attendu par les partenaires au développement qui sans désemparer nous accompagner dans cette entreprise d’une grande délicatesse», a dit le président de l’Assemblée nationale qui a invité les députés à être plus unis que jamais.
Du côté des sénateurs, Pierre Ngolo, clôturant les travaux, a fait savoir que sa chambre a, tout au long de la session, veillé à ce que la persistance de la crise économique et financière «ne vienne pas brouiller le climat social. Les importantes séances de travail avec le secrétaire permanent du conseil national du dialogue et la délégation d’Unicongo sont à mettre à l’actif de notre volonté d’installer confortablement notre conseil de la nation qui prêche inlassablement le dialogue comme seule voie de résolution des conflits. Il est requis que les citoyens du Congo se convertissent tous à la région du dialogue et s’abstiennent partout et quelles que soient les circonstances de se laisser déchaîner les passions et de recourir à la violence».
Dans cette perspective, il a invité les sénateurs à porter le message ce la pondération dans toutes leurs initiatives et leurs prises de position pour que priorité soit donnée au Congo à sortir absolument de la passe difficile.
A noter que la rencontre avec la délégation d’Unicongo, ce syndicat patronal regroupant 12 fédérations du commerce, conduite par Christian Barros, a porté, essentiellement, sur le décret n°2019-39 du 28 février 2019, instituant le paiement des taxes sur les sept péages de la Route nationale n°1.
Unicongo pense que les tarifs, tels que fixés, pourraient à la fois impacter négativement le panier de la ménagère et renchérir les coûts des biens et services.
Au terme de leurs sessions, les députés ont adopté 25 affaires sur 34 inscrites à l’ordre du jour, et 11 affaire sur 18 pour les sénateurs.
Isidore Mvouba, le président de l’Assemblée nationale du Congo
À l’ouverture de la 5e session ordinaire administrative, le 1er février à Brazzaville, le président de la chambre basse du parlement a relancé le débat sur l’enrichissement illicite et toutes les autres antivaleurs en essor au Congo. En vue de mettre un terme à ces fléaux grandissants, il a invité la représentation nationale à intensifier le contôle de l’exécutif.
Dans son mot de circonstance, Isidore Mvouba s’est dit déterminé à donner une nouvelle impulsion dans la lutte contre les comportements déviants. Ainsi, il a exhorté les députés à mettre la main à la pâte, conformément à leurs prérogatives régaliennes, afin de combattre efficacement ces comportements pervers qui tirent le pays vers l’abîme.
« Ce 1er février 2019 ouvre le champ à de nouveaux combats, de nouvelles luttes, plus ardus, plus exigeants, pour le succès de notre procès de développement. Il s’agit d’opportunités offertes à la représentation nationale et au peuple tout entier pour remporter de nouvelles victoires sur la corruption, l’impunité, le détournement des fonds publics et l’enrichissement sans cause, le laxisme et le laisser-aller », a souligné Isidore Mvouba.
Pour ce faire, a-t-il renchéri, l’Assemblée nationale va encore intensifier le contrôle de l’action gouvernementale à travers des moyens légaux reconnus par la loi.
« Usons de nos prérogatives pour attirer, en tant que besoin, l’attention de l’exécutif sur d’éventuels limites, dérives ou dysfonctionnements constatés dans son action. L’action des décideurs que nous sommes n’a un sens que si elle est fondée à changer la vie de nos mandants », a ajouté le président de la chambre basse du parlement.
Ainsi, cette année, l’Assemblée nationale va multiplier les missions d’information parlementaires en vue de constater, par exemple, si les fonds alloués à certains projets précis sont utilisés à bon escient.
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En priorité, les députés vont suivre de plus près la restructuration des sociétés comme l’ ex-Société nationale d’électricité, devenue Energie électrique du Congo, et la Société nationale de distribution d’eau, débaptisée la Congolaise des eaux.
« Il nous est rapporté, par exemple, que certains investisseurs détournent à d’autres fins les agréments reçus pour des projets donnés. Les cahiers des charges que tous les promoteurs acceptent lors de la signature des marchés ne sont pas traduits en réalisations sociales au profit de notre population », a martelé Isidore Mvouba.
Parlant de la cinquième session ordinaire administrative proprement dite, l’ordre du jour arrêté le 25 janvier, par la conférence des présidents, comporte vingt-deux affaires. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant statut de l’artiste de spectacle, des arts visuels et graphiques, de la mode, de la publicité et de l’entrepreneur culturel au Congo ; du projet de loi autorisant la ratification de l’accord de Bangui instituant une organisation africaine de la propriété intellectuelle, projet révisé par le Sénat.
Hormis les séances des questions d’actualité et les questions orales au gouvernement avec débat, la nouvelle session parlementaire statuera aussi sur le projet de loi fixant les missions, l’organisation et le fonctionnement de la police nationale ; le projet de loi sur la répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités locales en matière d’entretien routier et définissant les modalités de leur existence, ainsi que celui fixant les attributions, la composition et le fonctionnement de la Commission nationale de transmission et de responsabilité dans la gestion des finances publiques.
Isidore Mvouba, le président de l’Assemblée nationale du Congo
Le président de l’Assemblée nationale du Congo a été choisi à l’unanimité par ses pairs, pour un mandat d’un an, lors de la neuvième session ordinaire de l’Assemblée plénière du Forum des parlements des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (FP-Cirgl), qui s’est clôturée le 6 décembre à Brazzaville.
Isidore Mvouba succède à El Hadji Ngon-Baba, l’actuel président de l’Assemblée nationale centrafricaine, élu après la destitution d’Abdoul Karim Meckassoua.
Sa mission cardinale à la tête de cette organisation sous-régionale consistera, entre autres, à la redynamiser afin d’en faire un instrument digne, capable de se mettre à la hauteur de ses missions.
Fraîchement honoré, l’heureux élu s’est réjoui du choix porté sur sa personne et s’est engagé à tout mettre en œuvre pour apporter sa pierre à l’édifice.
« C’est pour moi un insigne honneur. A cet instant précis, je mesure l’importance et la délicatesse de ma mission. Au cours de mon mandat, je m’appuierai sur notre intelligence collective, la synergie des forces et la convergence des idées qui sont la voie royale du succès. Ici et maintenant, je m’engage à assumer cette délicate et lourde fonction avec humilité et sagesse», a souligné Isidore Mvouba.
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Par la même occasion, les parlementaires ont aussi élu un nouveau comité exécutif du FP-Cirgl. Le sénateur congolais, Daniel Abibi, a été hissé à la tête de cette instance, en remplacement de la députée centrafricaine, Gina Sanzé.
Après avoir examiné la situation sécuritaire dans cet espace communautaire, l’Assemblée plénière a adopté quelques résolutions sur la situation politique, sécuritaire et humanitaire au Burundi, en République centrafricaine, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et au Soudan du Sud dont la situation ne s’améliore pas toujours.
Au gouvernement de la République centrafricaine, par exemple, elle lui exige de prendre des mesures qui s’imposent afin d’accélérer la mise en œuvre du Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement des ex-combattants ainsi que la réforme du secteur de la sécurité.
A la RDC, FP-Cirgl exige la transparence à l’élection présidentielle et aux législatives et provinciales en vue.
S’agissant du statut particulier des anciens chefs d’Etat, l’Assemblée plénière a acquis le principe. Il revient à chaque pays d’harmoniser et de mettre en œuvre cette résolution.
La dixième session ordinaire de la FP-Cirgl se tiendra du 10 au 12 décembre 2019 à Bujumbura, au Burundi.
Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro et homologue congolais, Isidore Mvouba
Le président de l’Assemblée nationale Guillaume Kigbafori Soro est arrivé, samedi, en début de soirée à Brazzaville, à l’invitation du président congolais, Dénis Sassou Nguesso, rapporte la page officielle Facebook du chef du Parlement ivoirien.
M. Soro a été accueilli à sa descente d’avion par son homologue congolais, Isidore Mvouba, précise la source sans indiquer le séjour du président de l’Assemblée nationales ivoirienne en terre congolaise.
Les chefs d’Etat en fonction devraient-ils bénéficier d’une immunité de poursuites lorsque des atrocités sont commises sous leur responsabilité ? En ce qui concerne Isidore Mvouba, la réponse est un « oui ». Pour le président de l’Assemblée nationale congolais, il faut exonérer les chefs d’État de responsabilité pénale tant qu’ils sont en exercice, en amendant l’article 27 du Statut de Rome.
«La CPI gagnerait en changeant de braquer (…) Le Statut de Rome, il faut le dire, doit connaitre des reformes. L’immunité des chefs d’Etat en fonction, le cas par exemple du président soudanais, El-Bechir. Il y a nécessité d’aller vers un renouveau dans la coopération entre les Etats et la CPI », a déclaré Isidore Mvouba lors de la commémoration du Statut de Rome, le 16 juillet 2018, dans les locaux de la Cour suprême des Pays-Bas, à La Haye.
Cette commémoration du 20è anniversaire de la CPI a été marquée par un symposium au cours duquel les débats ont tourné autour du droit des victimes, du financement de la Cour dont le budget stagne depuis cinq ans.
Les idées reçues sur une CPI qui serait tournée «uniquement contre les Africains», ou «une justice des Blancs» ou des «vainqueurs contre les vaincus» a fait l’objet de vifs échanges.
Il en ressort que dans quasiment tous les dossiers traités par la Cour, ce sont les Etats africains qui ont, de leurs propres chefs, saisi la CPI.
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Ce 20è anniversaire du traité fondateur de la CPI a été célébré en présence de représentants de haut niveau de plus de 30 États membres.
Le Statut de Rome, le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI) a été adopté le 17 juillet 1998 dans la capitale italienne. Reconnue aujourd’hui par 120 pays, la CPI est la première cour pénale internationale permanente créée pour mettre fin à l’impunité des auteurs des crimes liés notamment au génocide, aux crimes contre l’humanité, aux crimes de guerre et au crime d’agression.
Le Statut de Rome, fondateur de la CPI, a aussi créé un Fonds au profit des victimes qui dispose d’un double mandat : mettre en œuvre les réparations ordonnées par la Cour et apporter une réhabilitation physique, psychologique et matérielle aux victimes survivantes, à leurs familles et aux communautés affectées.
Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale
Le président de la chambre basse du parlement s’est plaint, le 2 juin à Brazzaville lors de l’ouverture de la troisième session ordinaire administrative, du fait que depuis le début de la quatorzième législature, les députés n’ont jamais perçu les indemnités prévues pour effectuer les missions à la base.
Dans son allocution, Isidore Mvouba est revenu longuement sur la question des descentes parlementaires qui préoccupe tous les députés. En effet, d’après le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, à l’issue de chaque session parlementaire, des fonds sont alloués aux députés afin qu’ils aillent rendre compte à leurs mandants des lois votées.
Hélas, depuis que cette législature a démarré, deux sessions sont passées sans que les députés ne se rendent sur le terrain par manque de moyens. « Je sais combien le fait que vous ne recevez pas les frais de descentes parlementaires vous préoccupe au plus haut point. Cette situation qui coupe les députés que nous sommes de nos mandants est lourde de conséquences. Nous avons eu à attirer l’attention du Premier ministre sur cette question, afin de plaider notre cause auprès du président de la République », a affirmé Isidore Mvouba aux députés.
Parlant de la crise économique qui continue de plomber l’économie nationale, le président de la chambre basse a souligné que le peuple congolais connaît une attente fébrile au sujet des négociations en cours avec le fonds monétaire international. Il s’est dit optimiste, d’autant plus que les négociations sont pilotées par une équipe de cadres congolais de qualité qui saura trouver les solutions idoines au problème de soutenabilité de la dette, l’unique obstacle qui reste pour parvenir à un accord macro-économique.
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Se prononçant sur la session criminelle en cours, Isidore Mvouba a déploré le fait que ces affaires qui relèvent de la compétence de la justice soient objet de controverse dans l’opinion.
« Force est de constater que les ‘’cassandres’’ de l’unité nationale, chauds partisans de Fake news, s’en donnent à cœur joie pour désinformer l’opinion nationale et internationale. La tentative de politisation de cet évènement procède de la malhonnêteté intellectuelle. Comme à l’accoutumée, tout y passe : invective, calomnie, attaques personnelles, manipulations de tout genre », a précisé le président de l’Assemblée nationale. Il a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres en charge des questions d’internet de s’attaquer à ce phénomène qui relève de la cybercriminalité.
S’adressant aux députés, Isidore Mvouba, comme lors des deux dernières sessions, a fustigé les antivaleurs, notamment la corruption, la concussion et le vol des deniers publics qui gangrènent l’administration publique
Il a aussi salué la paix qui émerge peu à peu dans le département du Pool, tout en espérant que la mise en œuvre du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion qui suivra va enrayer les quelques actes de banditisme isolés afin que cette partie du pays retrouve sa quiétude initiale.
Rappelons que huit affaires sont inscrites à l’ordre du jour de cette troisième session ordinaire administrative. Il s’agit, entre autres, du projet de loi portant création du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public; du projet de loi relatif à la statistique officielle ainsi que celui portant création de l’Institut national de la statistique.
L’Assemblée nationale va aussi, courant cette session, statuer sur le projet de loi portant approbation de la convention d’exploitation minière relative aux gisements de potasse Kola et Dougou, dans le district de Madingou-Kayes, département du Kouilou.
De même, elle examinera le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé Centre d’informations économiques et de conseil de gestion. La chambre procédéra également aux auditions au niveau de la douane, des impôts et au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville.
Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale
En séjour récemment à Paris en France, le président de l’Assemblée nationale du Congo-Brazzaville, Isidore Mvouba a plaidé, en bon VRP, en faveur d’un entretien entre le président congolais, Denis Sassou Nguesso et son homologue français, Emmanuel Macron.
«Il faut que le président Macron reçoive son grand frère, le président Sassou ! » s’est-il exclamé à plusieurs reprises, lors de sa rencontre, le 20 novembre dernier à 15h 30, avec François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale française, en présence de l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada.
Le président français et son homologue congolais se sont parlé par téléphone le 4 août dernier.
En septembre dernier, Denis Sassou Nguesso s’est brièvement entretenu avec Emmanuel Macron à New-York (USA), en marge de la 72e Assemblée générale de l’ONU, au sujet d’un futur rendez-vous à Paris.
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Le numéro un français a suggéré à son homologue congolais que ce rendez-vous soit organisé par leurs ministres des Affaires étrangères respectifs, Jean-Yves Le Drian et Jean-Claude Gakosso.
Selon une source proche du cabinet présidentiel, Denis Sassou Nguesso se rendra à Paris en France en décembre prochain pour participer au sommet de Paris sur le changement climatique.
La France n’attend pas moins de 2.000 personnes. Une centaine d’invitations ont été adressées aux chefs d’Etats, à l’exception du président américain, Donald Trump.
Depuis sa réélection en mars 2016, Denis Sassou Nguesso ne s’est pas encore officiellement rendu en France.
La France entretient depuis toujours des relations privilégiées de coopération avec la République du Congo et se place aujourd’hui au premier rang des bailleurs de fonds bilatéraux.
Isidore Mvouba, président de l’Assemblée nationale du Congo reçu par son homologue français, François de Rugy, au Palais Bourbon.
Dans le cadre des relations bilatérales entre les deux pays, Isidore Mvouba a fait le déplacement de Paris pour rencontrer, le 20 novembre, François de Rugy.
Les deux personnalités ont échangé en début d’après-midi, en présence de l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada. L’entretien d’une heure au Palais Bourbon a porté sur la coopération entre l’Assemblée nationale du Congo et celle de la France afin qu’elle soit plus active. Il s’agit précisément pour l’Assemblée nationale française d’aider l’institution soeur du Congo à se moderniser et à renforcer les capacités de ses députés.
A l’issue de ce premier rendez-vous, Isidore Mvouba a qualifié l’entretien de cordial, signalant au passage que son homologue a été réceptif en marquant son accord en ce qui concerne la modernisation de l’Assemblée nationale et le renforcement des capacités des législateurs congolais pour mieux capter les attentes de la population, première tâche d’un député.
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Isidore Mvouba souhaite mettre en place un chantier de transformation en profondeur de sa législature. Moderniser et renforcer les capacités pour le président de l’Assemblée nationale congolaise, « c’est redéfinir les modes de fonctionnement, former (les) députés à la gestion parlementaire, les amener à concevoir des projets de loi ou rejoindre les commissions, véritables laboratoires qui conçoivent pour une assemblée plus efficace ».
« Car, explique-t-il, le constat à ce jour est que le flux des informations à l’Assemblée est à sens unique : du gouvernement vers l’Assemblée. A nous de le changer en un flux à sens croisé. Que l’Assemblée devienne une boîte à idées. Que les députés comprennent leur société, se mettent en immersion dans celle-ci afin de produire des projets de loi. C’est à ce rythme que notre Assemblée deviendra plus active, plus moderne et se fondra dans la loi programmatique de cinq ans en gestation pour aboutir à une véritable Assemblée du XXIe siècle ».
Sur les questions d’actualité, le président de la chambre basse du Congo a expliqué que, depuis le départ du président Kadhafi, la Libye est devenue et reste un pays choqué. « Ce pays a perdu sa stabilité en ouvrant une boîte de pandore avec les conséquences vécues aujourd’hui », a-t-il indiqué.